3 déc. Lecture de la Bible : Nahoum 1–Habaqouq 3
Écrivain : Nahoum
Lieu de composition : Juda
Fin du travail de composition : avant 632 av. n. è.
“ LA DÉCLARATION contre Ninive. ” (Nah. 1:1). La prophétie de Nahoum s’ouvre sur ces paroles menaçantes. Pourquoi Nahoum prononce-t-il cette malédiction ? Que sait-on de la Ninive antique ? Nahoum résume son histoire en deux mots : “ Ville meurtrière. ” (3:1). Deux tells situés sur la rive orientale du Tigre, à l’opposé de la ville moderne de Mossoul, dans le nord de l’Iraq, marquent le site de l’ancienne Ninive. C’était une ville bien protégée par des murailles et des fossés, et elle devint la capitale de l’Empire assyrien dans la dernière partie de son histoire. Toutefois, l’origine de la ville remonte à Nimrod, le “ ‘ puissant chasseur en opposition avec Jéhovah ’. [...] il passa en Assyrie et entreprit de bâtir Ninive ”. (Gen. 10:9-11.) Ainsi, Ninive connut un mauvais départ. Elle fut plus particulièrement célèbre au cours des règnes de Sargon, de Sennakérib, d’Ésar-Haddôn et d’Assourbanipal, vers la fin de la domination assyrienne. Dans ses guerres et ses conquêtes, l’Assyrie s’enrichit grâce au pillage, et elle devint célèbre pour sa cruauté et les sévices inhumains que ses chefs infligeaient à la multitude de leurs captifs. Voici ce que déclare C. Ceram à la page 245 de son livre Des dieux, des tombeaux, des savants (1958) : “ Si Ninive s’imposa à la mémoire des hommes, ce fut surtout par le meurtre, le pillage, la tyrannie, l’oppression des faibles, la guerre et les atrocités de toutes sortes, par une série de rois sanguinaires qui ne se maintenaient que par la terreur, dont bien peu moururent de mort naturelle et dont le despotisme allait s’aggravant. ”
Écrivain : Nahoum
Lieu de composition : Juda
Fin du travail de composition : avant 632 av. n. è.
“ LA DÉCLARATION contre Ninive. ” (Nah. 1:1). La prophétie de Nahoum s’ouvre sur ces paroles menaçantes. Pourquoi Nahoum prononce-t-il cette malédiction ? Que sait-on de la Ninive antique ? Nahoum résume son histoire en deux mots : “ Ville meurtrière. ” (3:1). Deux tells situés sur la rive orientale du Tigre, à l’opposé de la ville moderne de Mossoul, dans le nord de l’Iraq, marquent le site de l’ancienne Ninive. C’était une ville bien protégée par des murailles et des fossés, et elle devint la capitale de l’Empire assyrien dans la dernière partie de son histoire. Toutefois, l’origine de la ville remonte à Nimrod, le “ ‘ puissant chasseur en opposition avec Jéhovah ’. [...] il passa en Assyrie et entreprit de bâtir Ninive ”. (Gen. 10:9-11.) Ainsi, Ninive connut un mauvais départ. Elle fut plus particulièrement célèbre au cours des règnes de Sargon, de Sennakérib, d’Ésar-Haddôn et d’Assourbanipal, vers la fin de la domination assyrienne. Dans ses guerres et ses conquêtes, l’Assyrie s’enrichit grâce au pillage, et elle devint célèbre pour sa cruauté et les sévices inhumains que ses chefs infligeaient à la multitude de leurs captifs. Voici ce que déclare C. Ceram à la page 245 de son livre Des dieux, des tombeaux, des savants (1958) : “ Si Ninive s’imposa à la mémoire des hommes, ce fut surtout par le meurtre, le pillage, la tyrannie, l’oppression des faibles, la guerre et les atrocités de toutes sortes, par une série de rois sanguinaires qui ne se maintenaient que par la terreur, dont bien peu moururent de mort naturelle et dont le despotisme allait s’aggravant. ”