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Enfin une solution à l'obésité ?

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Michael
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Josué
Yirmeyah Jérémie
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Yirmeyah Jérémie

Yirmeyah Jérémie

Rappel du premier message :

http://blog.slate.fr/globule-et-telescope/2012/07/08/un-vaccin-pour-maigrir-en-mangeant-gras-paradis-des-futurs-ex-obeses/

C'est un article à lire. Le sérieux de cette découverte apporte un espoir sérieux. Un vaccin qui serait commercialisé d'ici quelques années.

http://communautetjfrancoph.forum-canada.com/

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Les chiffres de l'obésité sont tombés et ils font froid dans le dos. Ainsi, selon une étude menée par l'Inserm et la Caisse nationale de l'assurance maladie des travailleurs salariés (Cnamts), la moitié des Français serait en surpoids et un Français sur six serait obèse. Mais derrière ces annonces se cachent de grandes disparités passées sous silence.
Les Français sont trop gros et cela ne surprendra personne. Une étude publiée le 25 octobre dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire dresse un tableau précis de la question de l'obésité dans notre pays. Cette étude a été menée sur un pane...
Le Point.

Josué

Josué
Administrateur

Une activité physique régulière et l'arrêt du tabac sont fortement conseillés.

L'athérosclérose est une maladie redoutable. Elle s'installe lentement et sans bruit pendant des dizaines d'années puis elle tue brutalement. «L'athérosclérose, c'est un vieillissement obligé, un peu comme les rides de la peau», explique d'emblée le Pr Jacques Blacher, cardiologue et directeur du Centre de diagnostic et thérapeutique de l'Hôtel-Dieu à Paris. Des petits sacs remplis de lipides, les plaques d'athérome, se forment au fil des ans sur la paroi des artères. À vitesse accrue si l'on a un taux de cholestérol élevé.
Mais le devenir de ces plaques est assez variable et mobilise aujourd'hui de nombreuses équipes de recherche. Chez certaines personnes, les plaques d'athérome sont relativement stables. Pour d'autres, elles grossissent tellement qu'elles finissent par obstruer une artère. «Comme le processus est lent, il arrive qu'une circulation collatérale à la voie principale se soit développée, ce qui, en cas d'obstruction brutale de cette dernière, limite les dégâts en aval», tempère le Pr Vincent Durlach, professeur de thérapeutique au CHU de Reims et membre de la Nouvelle Société française d'athérosclérose (NSFA). Comme un itinéraire bis dans les embouteillages.
«Généralement, ces rétrécissements n'entraînent pas l'infarctus du myocarde mais plutôt l'angine de poitrine», souligne le Pr Gilles Montalescot, cardiologue à l'institut de cardiologie de la Pitié-Salpêtrière. Cette douleur thoracique, aussi appelée angor, se produit, notamment à l'effort, lorsque les besoins du cœur en oxygène augmentent et que la circulation ne parvient pas à y répondre. Un peu comme à l'heure de pointe sur une route dont une des voies est bloquée.
Une propriété utilisée d'ailleurs dans un examen. «C'est le principe de l'épreuve d'effort, détaille le Pr Montalescot, on augmente la demande en oxygène du myocarde en faisant réaliser un effort et, s'il y a un rétrécissement sévère en amont, on le dépiste sur l'électrocardiogramme (ECG)». Le cœur manque d'oxygène, il souffre, et cela se voit sur l'ECG fait pendant l'effort.
«Agir plus tôt»

Mais l'obstruction n'est pas le seul mécanisme possible. D'autres fois, une plaque se rompt brutalement, libérant son contenu lipidique dans la circulation. Les plaquettes réagissent aussitôt pour former un thrombus plaquettaire (caillot). Celui-ci va alors provoquer, selon sa localisation, un infarctus du myocarde, un accident vasculaire cérébral ou une ischémie brutale (asphyxie) d'une jambe. Le tabac est tout particulièrement impliqué dans la fragilisation des plaques d'athérome. C'est pourquoi il est crucial de ne pas fumer a fortiori lorsque l'on est à risque vasculaire.
Le congrès de la société européenne d'athérosclérose, qui s'est tenu à Lyon du 2 au 5 juin, a été largement consacré aux plaques d'athérome. L'enjeu est de comprendre pourquoi certaines sont instables, fragiles, sujettes à se rompre et d'autres non. «Ce qui est sûr, c'est que plus on a de plaques d'athérome et plus on a de risques de faire un événement coronarien (infarctus, angine de poitrine, NDLR)», note le Pr Montalescot. «En réalité, ajoute-t-il, tout le monde fait des ruptures de plaque régulièrement sans s'en rendre compte. Il y a des fissures, mais ça cicatrise.»
Car il existe, dans le corps, des mécanismes antithrombogènes, c'est-à-dire qui s'opposent à la formation des caillots. On peut d'ailleurs les favoriser en donnant des traitements antiagrégants plaquettaires aux personnes à risque. «Les antiagrégants plaquettaires, par exemple l'aspirine, vont empêcher les plaquettes de s'agréger», explique le Pr Blacher. Or éviter le caillot, c'est éviter l'obstruction.
Outre les traitements classiques du diabète, de l'hypertension artérielle et de l'hypercholestéromie, le Pr Durlach rappelle «qu'il ne faut pas oublier que dans la réduction des facteurs de risques cardio-vasculaires, les deux éléments majeurs sont l'activité physique régulière et l'arrêt du tabac». À Lyon, le Pr Chris Packard de l'université de Glasgow a invité ses collègues à «agir plus tôt». Selon lui, «il est clairement trop tard lorsque l'on intervient alors que les patients ont déjà une athérosclérose avancée ou ont déjà fait des événements cardio-vasculaires. Nous devons au contraire agir beaucoup plus tôt par des modifications des habitudes de vie afin de maximiser le bénéfice pour la vie entière».
Le Pr Durlach reste optimiste: «Il y a de nombreux médicaments prometteurs en cours d'évaluation, notamment pour les patients chez qui l'on n'arrive pas à réduire le cholestérol avec les traitements habituels.»
http://sante.lefigaro.fr/actualite/2013/06/19/20799-arteres-bouchees-comment-reduire-risques

Josué

Josué
Administrateur

Aliments trop gras, trop sucrés, trop salés: des experts s’en prennent à la publicité
Par Cécile Thibert Mis à jour le 04/04/2017 à 18:15 Publié le 04/04/2017 à 18:15
Mandatés par les autorités sanitaires, dix scientifiques recommandent d’interdire la publicité pour certains aliments aux heures où les enfants sont le plus devant la télévision.

«Pour votre santé, mangez au moins cinq fruits et légumes par jour», «évitez de manger trop gras, trop sucré, trop salé», «pratiquez une activité physique régulière»...Tout le monde a déjà lu, vu ou entendu ces mises en garde au moins une fois depuis leur apparition en 2004. Mais avec le temps, il semble que l’impact de ces messages sanitaires se soit émoussé. L’«épidémie» d’obésité, elle, ne cesse de s’étendre: selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), 27% des adultes pourraient être obèses en France à l’horizon 2030, contre 15% actuellement (7 millions).
Que faire pour endiguer ce phénomène? Selon un groupe de chercheurs de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), il faut commencer par «restreindre les actions de marketing pour des produits de mauvaise qualité nutritionnelle auxquels sont exposés les enfants». Par exemple en interdisant les publicités télévisées pour certains produits alimentaires durant les moments de la journée où les enfants sont devant la télévision. «Les enfants sont particulièrement sensibles à la publicité, explique Didier Courbet, professeur en sciences de la communication à l’université d’Aix-Marseille et coauteur du rapport. Et bien souvent, ils conservent leurs habitudes alimentaires jusqu’à l’âge adulte».
Restreindre la publicité sur internet

À la demande de l’agence sanitaire Santé publique France, 10 experts en psychologie, management, communication ou ingénierie des aliments ont passé au peigne fin la littérature scientifique sur les comportements nutritionnels. Le fruit de leur travail commencé en 2013 vient d’être publié sous la forme d’un rapport de plus de 400 pages.
Les scientifiques y déplorent notamment que «la loi laisse aux entreprises la possibilité d’étendre leur marketing à d’autres supports de communication» comme les réseaux sociaux, et demandent que la réglementation concernant la publicité soit appliquée de la même manière pour ces supports. «Les enfants sont de plus en plus sur les réseaux sociaux, ils sont exposés à des publicités qui ne présentent aucun message sanitaire», souligne Didier Courbet. Enfin, les experts demandent l’interdiction de la promotion de ces produits par des personnalités médiatiques (sportif, chanteur,...).
Observatoire indépendant

Le groupe d’experts préconise également une refonte complète des messages sanitaires actuels, tant sur le fond que la forme. «Les messages doivent être parfaitement lisibles, notamment en diminuant l’ambiguïté des notions telles que «activité régulière» (que veut dire régulière?), «trop gras» ou «trop sucré» (qu’est-ce trop gras ou trop sucré?)», explique le communiqué de l’Inserm.
Plutôt qu’un bandeau, les scientifiques suggèrent que les messages sanitaires soient placés en plein écran en début et/ou en fin de publicité car «selon la littérature scientifique, la première et la dernière information perçues sont généralement plus facilement mémorisées à long terme». Les experts recommandent également une taille minimale (au moins 7% de la surface de la publicité), une couleur de fond contrastée, un placement variable pour «éviter l’habituation» et un changement régulier des mentions pour «inciter à lire les bandeaux et éviter l’habituation, voire la saturation».
Enfin, les experts réclament la création d’un observatoire indépendant, afin que «les pratiques de marketing respectent les directives mises en place par la France» et insistent sur l’importance de «pré-tester toutes les stratégies de communication envisagées (...)» afin de «mesurer l’impact sur les comportements». «Ces évaluations devront être réalisées et analysées de façon transparente par des équipes compétentes et indépendantes de l’industrie agroalimentaire», précise Didier Courbet.
http://sante.lefigaro.fr/article/aliments-trop-gras-trop-sucres-trop-sales-des-experts-s-en-prennent-a-la-publicite

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

En France, un adulte sur deux et un enfant sur six sont en surpoids
Actualité Société Santé
Par Caroline Piquet, publié le 13/06/2017
Les situations de surpoids et d'obésité affichent des niveaux toujours aussi élevés en France, mais qui se stabilisent depuis dix ans, selon Santé publique France. (Photo d'illustration)Les situations de surpoids et d'obésité affichent des niveaux toujours aussi élevés en France, mais qui se stabilisent depuis dix ans, selon Santé publique France. (Photo d'illustration) afp.com/PHILIPPE HUGUEN
La proportion d'enfants et d'adultes en surpoids tend à se stabiliser, note une étude publiée ce mardi. En revanche, la maigreur augmente chez les jeunes adolescentes.

En 2015, 49% des adultes et 17% des enfants étaient en situation de surpoids ou d'obésité. Des chiffres qui restent élevés, mais qui se sont stabilisés en dix ans, alors qu'ils augmentaient de façon continue depuis les années 1970, constate l'étude Esteban menée par Santé publique France, à paraître ce mardi dans le BEH (Bulletin épidémiologique hebdomadaire).

LIRE AUSSI >> Obésité: la France s'en sort-elle bien?

Chez les adultes (18-74 ans), 54% des hommes et 44% des femmes étaient en surpoids (obésité incluse) en 2015. La seule obésité concernait pour sa part un adulte sur six (17%), tout sexe confondu. Un surpoids qui augmente avec l'âge, mais qui se stabilise chez les femmes à partir de 40 ans, alors qu'elle augmente chez les hommes de cette même tranche d'âge.

Chez les 55-74 ans, plus de deux hommes sur trois et près d'une femme sur deux étaient en surpoids ou obèses en 2015. Du côté des enfants (6-17 ans), l'évolution du surpoids et de l'obésité connaissent sensiblement la même tendance. Avec 17% des enfants en surpoids (obésité incluse) en 2015 -16% des garçons et 18% des filles- et 3,9% des enfants en obésité, cette prévalence se stabilise en France depuis dix ans.

"Moins les parents sont diplômés, plus les enfants risquent d'être en surpoids"

Enfin, l'écart entre la prévalence du surpoids et de l'obésité chez les diplômés et chez les non-diplômés s'est creusé de façon significative en dix ans. "Cette tendance n'est pas une nouveauté, elle s'observe en France depuis le début des années 2000", souligne auprès de L'Express Benoît Salanave, épidémiologiste à Santé publique France, qui a participé à cette étude.

"Comme chez les adultes, face au surpoids et à l'obésité, l'écart entre enfants issus de ménages diplômés et non-diplômés tend à s'aggraver: moins les parents ont de diplômes, plus les enfants risquent d'être en surpoids", ajoute-t-il.

Les pré-adolescentes de plus en plus maigres
L'étude s'intéresse aussi à la maigreur, qui a enregistré une hausse sensible (+1,7 points) en dix ans chez les hommes, alors qu'elle a légèrement baissé chez les femmes, quelle que soit la tranche d'âge.

Elle augmente aussi chez les garçons et les filles, en particulier chez les jeunes adolescentes de 11 à 14 ans, passant de 4,3% en 2006 à 19,6% en 2015. "C'est une tendance nouvelle depuis dix ans", constate le chercheur.

Un niveau qui reste élevé
Autant d'éléments qui doivent servir d'indicateurs aux autorités sanitaires, alors que le Programme national nutrition santé (PNNS), mis en place en 2001 par le ministère de la Santé, est en train d'être rediscuté. "Les objectifs du dernier plan du PNNS étaient de réduire le surpoids et de stabiliser l'obésité", rappelle Benoît Salanave. "Si la stabilisation de l'obésité est à peu près acquise, la diminution du surpoids, en revanche, n'affiche pas encore les résultats escomptés."

LIRE AUSSI >> Moins de charcuterie, plus de légumes secs: les nouveaux repères alimentaires

Si la France est un bien meilleur élève que les Etats-Unis (où plus de 60% des adultes étaient en surpoids ou obèses en 2014 selon les données de l'OCDE), elle reste néanmoins à un niveau important de prévalence du surpoids et de l'obésité, avec un adulte sur deux concerné. "Clairement, le PNNS doit continuer, et même s'intensifier", conclut Benoît
Lexpres.

Josué

Josué
Administrateur

Alimentation des enfants : comment éviter le piège de la malbouffe
Par Christophe Doré Publié le 22/08/2017 à 06:00
Alimentation des enfants : comment éviter le piège de la malbouffe
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Un bon équilibre alimentaire s’acquiert dès le plus jeune âge. Mais il n’est pas si facile de transmettre les bons réflexes aux enfants et aux ados, cibles privilégiées de la malbouffe.

Au pays de la gastronomie, un écolier sur trois serait dans l’incapacité d’identifier un poireau ou une courgette. Un tiers seulement connaîtrait le procédé de fabrication des pâtes, pourtant très appréciées des petits gourmands… Piètre tableau, révélé en 2013 par une enquête de l’Association santé environnement France.
Et pour cause: si le poireau est inconnu au bataillon, c’est qu’il n’apparaît que très rarement dans les assiettes des jeunes! La variété est bien souvent absente du régime alimentaire des enfants, à la cantine ou au domicile. Or, lorsqu’on est en pleine croissance, bien manger signifie pouvoir manger de (presque) tout afin d’éviter déséquilibres, carences et prises de poids.
Introduire tôt la diversité des aliments

La diversification alimentaire devrait commencer dès les premiers mois de la vie, avec une introduction plus ou moins précoce en fonction des aliments: la viande et le poisson (mixés) et les fruits (bien mûrs) peuvent faire partie des repas dès le cinquième mois. Pour le pain, on attendra le huitième.
«Les premières empreintes gustatives sont essentielles, explique Corinne Delamaire, docteur en nutrition et chargée d’expertise en promotion de la santé à Santé publique France. Car on sait aujourd’hui qu’un individu a plus de chances de conserver un régime équilibré si on lui a présenté une multiplicité d’aliments dès ses premières années.»
«Un individu a plus de chances de conserver un régime équilibré si on lui a présenté une multiplicité d’aliments dès ses premières années.»
Corinne Delamaire, docteur en nutrition et chargée d’expertise en promotion de la santé à Santé publique France.
Ce louable objectif se heurte, de 2 à 5 ans environ, à un phénomène qui met les nerfs des parents à rude épreuve. C’est la néophobie, le rejet d’aliments nouveaux. Il s’agit néanmoins d’une phase normale et il ne faut pas se laisser décourager par les grimaces qui accueillent systématiquement les épinards… Les travaux de la psychologue Nathalie Rigal ont montré qu’il faut s’y reprendre à plusieurs fois pour intégrer des mets «indésirables».
Résister à l’appel du fast food

Avec les années, l’environnement de l’enfant - puis du pré-ado - occupe une place plus centrale dans ses pratiques alimentaires. Les tout-petits s’autorégulent facilement: ils réclament la nourriture quand ils ont faim. Mais cette capacité semble s’estomper au fil du temps ; l’appétit et les choix alimentaires se trouvent alors soumis à de multiples influences. Il y a bien sûr le contexte familial. Rien n’est plus délétère que des repas pris dans une ambiance conflictuelle. Cela dit, cette grande réceptivité peut être aussi mobilisée pour associer l’enfant à la préparation des repas, lui expliquer les bienfaits de tel ou tel aliment, l’initier au plaisir de découvrir des goûts inédits…
L’avalanche de sollicitations des jeunes consommateurs, à la télé et sur le web, ne facilite pas les choses. C’est alors un autre type d’éducation qui doit commencer, à l’école comme au foyer, pour apprendre à décrypter les messages publicitaires et résister à l’appel du fast food ou de la céréale plombée de sucre et de graisse. Là encore, le combat contre la malbouffe prend du temps et nécessite la vigilance des adultes.
Aujourd’hui, avec près d’un enfant sur cinq en excès de poids dans l’Hexagone, l’éducation nutritionnelle ne se limite plus à l’assiette uniquement . «Il est indispensable d’intégrer à une alimentation équilibrée une activité physique régulière, mais aussi de limiter la sédentarité et de porter attention au sommeil des plus jeunes. Enfin, de surveiller cette obsession contemporaine de la minceur, qui peut occasionner des troubles du comportement alimentaire», conclut Corinne Delamaire.
A lire: Le Guide nutrition des enfants et ados pour tous les parents, édition 2015, téléchargeable gratuitement sur http://inpes.santepubliquefrance.fr

Josué

Josué
Administrateur

Le nombre d'enfants obèses dans le monde multiplié par 10 en 40 ans
Par Aurélie Franc Mis à jour le 11/10/2017 à 13:10 Publié le 11/10/2017 à 13:10
Le nombre d'enfants obèses dans le monde multiplié par 10 en 40 ans
Depuis 1975, le nombre d'enfants obèse dans le monde a explosé, tandis que le nombre d'enfant en sous-nutrition reste important.

Dans le monde, plus de 5% des filles et un peu moins de 8% des garçons sont obèses. C'est ce que révèle une étude portant sur plus de 30 millions d'enfants et adolescents issus de 200 pays, publiée dans la revue The Lancet .
En 1975, l'obésité concernait 0,7% des filles et 0,9% des garçons âgés de 5 à 19 ans dans le monde. Quarante ans plus tard, 5,6% des filles et 7,8% des garçons sont obèses. Dans certaines régions du monde, comme à Nauru (île du Pacifique) ou dans les îles Cook, le taux d'obésité dépasse 30% chez les jeunes. En France, un enfant sur cinq est en surpoids (1,7 million) et 3,5% sont en situation d'obésité (450.000).
Nombre de filles (à gauche) et de garçons (à droite) obèses dans le monde, en millions.
Les chercheurs notent que l'obésité a proportionnellement peu augmenté dans les régions du monde les plus riches (en moyenne 30 à 50% d'augmentation du nombre d'enfants obèses par décennie), tandis qu'elle a explosé dans des zones plus pauvres, comme en Afrique australe (environ 400% de croissance par décennie). Le Pr Majid Ezzati de l'Imperial College de Londres, qui a coordonné l'étude, met en cause une «mauvaise transition alimentaire, avec une augmentation des aliments à forte teneur énergétique mais pauvres en nutriments»
Organiser la transition

Malgré cette hausse de l'obésité, les enfants en sous-nutrition sont toujours plus nombreux dans le monde. En extrapolant les statistiques portant sur 31,5 millions d'enfants, les chercheurs estiment que 192 millions d'enfants étaient en sous-nutrition en 2016, tandis que «seuls» 74 millions d'enfants étaient obèses. Cependant, les chercheurs estiment que si la tendance se confirme «l'obésité chez les jeunes dépassera la sous-nutrition d'ici à 2022.»
«Notre étude montre qu'il y a un besoin continu de politique en faveur d'une meilleure alimentation, particulièrement dans les pays à faible revenu», notent les chercheurs.
http://info.sante.lefigaro.fr/article/le-nombre-d-enfants-obeses-dans-le-monde-multiplie-par-10-en-40-ans/?utm_source=AM2&utm_medium=email&utm_campaign=Sante

Josué

Josué
Administrateur

INFOGRAPHIE - Une étude nationale montre que le nombre de diabétiques est plus élevé dans des populations socialement et économiquement défavorisées.
Le nombre de diabétiques est en constante augmentation: il y aurait eu 2,1 % de diabétiques supplémentaires par an, entre 2010 et 2015. Une amplification qui peut être, entre autres, «attribuée au vieillissement de la population, à un meilleur dépistage et à une plus longue espérance de vie», mais également à la progression du surpoids et de l'obésité, selon une équipe de l'agence Santé publique France. Cette dernière a publié ses résultats dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire, à l'occasion de la Journée mondiale du diabète, le 14 novembre. Leur étude montre que cette maladie, qui se définit par un excès chronique de sucre dans le sang, présente des disparités territoriales et socio-économiques.


Enfin une solution à l'obésité ? - Page 4 INFbf1801d6-c87b-11e7-a015-3a3ae48a90c7-315x436


Premier constat de l'étude: le nombre de diabétiques est plus élevé dans des populations socialement et économiquement défavorisées. Il y a ainsi deux fois plus de diabétiques parmi les personnes bénéficiant de la couverture de maladie universelle complémentaire (une complémentaire santé attribuée en fonction du revenu) que parmi ceux qui n'en bénéficient pas (respectivement 3,6 % et 1,7 %, chez les moins de 60 ans).
De même, il y a plus de diabétiques dans les Hauts-de-France qu'en Bretagne. Alors que 5 % de la population française est traitée pour un diabète, ce serait le cas de 6 % des habitants du nord du pays, contre seulement 3 % des Bretons. De même, les régions d'outre-mer enregistrent des taux beaucoup plus élevés que la moyenne nationale: La Réunion compte 10 % de diabétiques, la Guadeloupe 9 % et la Guyane 8 %.
«Les régions dans lesquelles le nombre de personnes diabétiques est le plus élevé sont également celles où l'on trouve plus de populations ayant des difficultés socio-économiques. Ces populations sont plus touchées par le surpoids et la sédentarité, favorisant le diabète de type 2 », explique le Pr Agnès Hartemann, chef du service de diabétologie de l'hôpital de la Pitié-Salpétrière. Alors que le diabète de type 1 - qui survient chez les enfants - n'est pas lié à un surpoids ou une obésité, le diabète de type 2est, lui, souvent lié à un excès chronique de sucres et de graisses. 92 % des personnes diabétiques ont un diabète de type 2. «Le surpoids ou l'obésité favorisent le risque de développer un diabète. Or la Seine-Saint-Denis a un des taux d'obésité les plus hauts de France», explique le Pr Paul-Élie Valensi, chef de service à l'hôpital Avicenne et l'hôpital Jean-Verdier, dans ce département où le nombre de diabétiques avoisine les 7 %.
Le surpoids et l'obésité peuvent être liés à la difficulté pour une famille dans une situation précaire de trouver des structures sportives, souvent trop cher, pour accueillir les enfants par exemple. «Et la précarité est souvent difficilement compatible avec l'équilibre alimentaire», rappelle le Pr Agnès Hartemann.

«Cette étude permettrait d'identifier les sous-populations (...) qui doivent être la cible prioritaire des campagnes de prévention primaire»
Les chercheurs à l'origine de l'étude
[size]

Dernier enseignement: les hommes ont plus de risques d'être diabétiques. Ainsi, en 2015, 6 % des hommes contre 4 % des femmes étaient diabétiques. Et, la même année, plus d'un homme sur cinq âgé de 70 à 84 ans était diabétique en France.
«Cette étude permettrait d'identifier les sous-populations les plus à risques qui doivent être la cible prioritaire des campagnes de prévention primaire», notent les chercheurs. Au total, en 2015, 3,3 millions de Français étaient atteints de cette pathologie.[/size]

Josué

Josué
Administrateur

Aux États-Unis, deux adultes sur cinq sont obèses
Par   Journaliste Figaro Cécile Thibert   Mis à jour le 29/03/2018 à 11:22  Publié le 28/03/2018 à 19:37
Aux États-Unis, deux adultes sur cinq sont obèses

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De nouvelles données indiquent que la part d’Américains obèses a bondi de 6% en 10 ans.

L’épidémie d’obésité progresse encore et toujours de l’autre côté de l’Atlantique, alors qu’elle stagne en France. Près de 40% des Américains de plus de 20 ans étaient obèses en 2016 contre 34% en 2007, selon une étude publiée le 23 mars dans le Journal of the American Medical Association (JAMA). La part d’obèses sévères a également progressé, passant de 5,7% à 7,7%. Les femmes et les personnes âgées entre 40 et 59 ans ont enregistré la plus forte hausse.

Pour parvenir à ces résultats, les auteurs de l’étude - des chercheurs des Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC) - ont comparé les données de plus de 43.000 Américains recueillies via des questionnaires entre 2007 et 2008 par rapport à celles collectées entre 2015 et 2016.

» A LIRE AUSSI: Avec le surpoids et l’obésité, le diabète progresse en France

L’obésité stagne chez les jeunes Américains
Les jeunes participants à l’étude semblent mieux s’en tirer que leurs aînés. Seuls 18% d’entre eux souffraient d’obésité en 2016, et 5% étaient obèses sévères. Des chiffres légèrement supérieurs à ceux de 2007, mais pas suffisamment pour être jugés significatifs, selon les chercheurs. Chez les 6-11 ans, le taux d’obésité a même diminué d’un point. Seule exception, le groupe des 2-5 ans, chez qui le taux d’obésité est passé de 10% à près de 14% en une décennie.

Si les auteurs de l’étude se gardent d’identifier les causes de cette flambée épidémique, un rapport d’Euromonitor International concernant les ventes de fast-food donne un éclairage intéressant, comme l’indique le New York Times. Entre 2012 et 2017, celles-ci ont en effet augmenté de près de 23% aux États-Unis. Quant aux ventes de nourriture industrielle, elles ont enregistré une hausse de 9% sur la même période.

Aux États-Unis comme en France, l’obésité est définie par le fait d’avoir un indice de masse corporel (IMC) supérieur ou égal à 30. L’obésité sévère, elle, est caractérisée par un IMC de 40 ou plus. L’une et l’autre sont des facteurs de risque de maladies cardiovasculaires, de diabète ou encore de divers cancers.

Josué

Josué
Administrateur

[size=42]Un adulte sur quatre dans le monde pourrait être obèse dans trente ans[/size]

Au rythme actuel, 22% des adultes sur la planète seront en situation d'obésité d'ici à 2045.

Enfin une solution à l'obésité ? - Page 4 Http%3A%2F%2Fo.aolcdn
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OverweightUn humain sur quatre pourrait être obèse dans trente ans.



SANTÉ - Si la tendance actuelle se confirme, près d'un quart de la population mondiale sera obèse en 2045, avertissent des chercheurs qui ont présenté leurs conclusions mercredi 23 mai au Congrès européen sur l'obésité à Vienne.

L'Organisation mondiale de la santé (OMS) estime qu'environ 13% des adultes (11% des hommes et 15% des femmes) étaient obèses en 2016. Selon les projections faites par des chercheurs danois et britanniques, cette proportion grimpera à 22% en 2045 si rien ne change d'ici là.

"Le cours des choses peut être inversé, mais il faut pour cela des politiques volontaristes et coordonnées", a estimé l'un des auteurs de ces travaux, le docteur Alan Moses, qui travaille pour le numéro un mondial de l'insuline, le danois Novo Nordisk.

Des disparités selon les pays
Cette projection cache des disparités selon les pays. Par exemple, si la tendance actuelle se maintient, plus de la moitié (55%) de la population des États-Unis sera obèse en 2045, contre 39% en 2017, selon les auteurs de ces travaux, qui n'ont pas encore été publiés dans une revue médicale.

Selon eux, cette hausse de l'obésité s'accompagnera d'une augmentation des cas de diabète de type 2, qui passeront de 9% de la population mondiale en 2017 à 12% en 2045, soit une personne sur huit. "Le coût pour les systèmes de santé sera énorme", a prédit le docteur Moses. L'obésité est une question de santé publique planétaire. Selon une étude américaine publiée en juin 2017, la proportion de la population obèse, qui n'a cessé d'augmenter dans le monde depuis 1980, a doublé dans 73 pays.
Conséquence: une augmentation de la mortalité due aux maladies cardio-vasculaires, au diabète et à certains cancers. Surpoids et obésité sont mesurés selon l'indice de masse corporelle (IMC), qu'on obtient en divisant le poids par la taille au carré. Au-dessus de 25 pour un adulte, on est en surpoids et à partir de 30, on parle d'obésité. Tous deux sont liés à l'alimentation et au mode de vie. L'OMS conseille ainsi de limiter la consommation de lipides et de sucres et d'avoir une activité physique régulière.
Lutter contre le diabète
Selon les auteurs des travaux dévoilés mercredi, pour stabiliser les cas de diabète de type 2 dans le monde autour de 10% en 2045, il faudrait faire baisser le taux d'obésité à 10% de la population mondiale. "Chaque pays est différent, du point de vue génétique, social et environnemental, c'est pourquoi il n'y a pas de recette unique. Chaque pays doit privilégier la stratégie qui lui correspond le mieux", a estimé le docteur Moses.
Une étude publiée en avril 2016 dans la revue britannique The Lancet estimait déjà que 20% des adultes dans le monde pourraient être obèses d'ici à 2025.
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