LA CROIX - MONDE
Aux États-Unis, la Commission sur la liberté religieuse internationale cesse ses activités
La Commission des États-Unis pour la liberté religieuse internationale (USCIRF) a annoncé mardi 6 décembre qu’elle mettra fin à son activité, faute d’un accord du Congrès pour reconduire son existence.
Cet organe fédéral, dont les membres étaient nommés par le président des États-Unis et les responsables de chaque parti au Sénat et à la Chambre des représentants, publiait chaque année un rapport sur l’état de la liberté religieuse à travers le monde qui déterminait largement la politique américaine en la matière.
Le 15 septembre dernier, par 391 voix pour et 21 contre, la Chambre des représentants avait largement accepté de reconduire la commission. Au Sénat, alors qu’un accord unanime allait être trouvé, un sénateur a fait valoir son « opposition secrète » (« secret hold ») lui permettant de bloquer, anonymement, le vote de la loi. En l’absence de loi permettant sa reconduction, l’USCIRF cesse donc ses activités.
« Notre plus fervent espoir est que la commission soit réautorisée pour continuer son travail vital de conseil du président, du Congrès et du Secrétaire d’État », affirment les membres de la commission dans un communiqué.
L’USCIRF avait été créée en 1998 par l’International Religious Freedom Act , à l’initiative d’un représentant républicain de Virginie, pour pousser l’administration américaine à mieux prendre en compte la question de la liberté religieuse dans les relations internationales. Depuis sa création, plusieurs évêques catholiques y ont été nommés, dont Mgr Charles Chaput, tout nouvel archevêque de Philadelphie.
N. S.
Aux États-Unis, la Commission sur la liberté religieuse internationale cesse ses activités
La Commission des États-Unis pour la liberté religieuse internationale (USCIRF) a annoncé mardi 6 décembre qu’elle mettra fin à son activité, faute d’un accord du Congrès pour reconduire son existence.
Cet organe fédéral, dont les membres étaient nommés par le président des États-Unis et les responsables de chaque parti au Sénat et à la Chambre des représentants, publiait chaque année un rapport sur l’état de la liberté religieuse à travers le monde qui déterminait largement la politique américaine en la matière.
Le 15 septembre dernier, par 391 voix pour et 21 contre, la Chambre des représentants avait largement accepté de reconduire la commission. Au Sénat, alors qu’un accord unanime allait être trouvé, un sénateur a fait valoir son « opposition secrète » (« secret hold ») lui permettant de bloquer, anonymement, le vote de la loi. En l’absence de loi permettant sa reconduction, l’USCIRF cesse donc ses activités.
« Notre plus fervent espoir est que la commission soit réautorisée pour continuer son travail vital de conseil du président, du Congrès et du Secrétaire d’État », affirment les membres de la commission dans un communiqué.
L’USCIRF avait été créée en 1998 par l’International Religious Freedom Act , à l’initiative d’un représentant républicain de Virginie, pour pousser l’administration américaine à mieux prendre en compte la question de la liberté religieuse dans les relations internationales. Depuis sa création, plusieurs évêques catholiques y ont été nommés, dont Mgr Charles Chaput, tout nouvel archevêque de Philadelphie.
N. S.