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Des intégristes catholiques perturbent...

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Mikael
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Josué
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Josué

Josué
Administrateur

Rappel du premier message :

Des intégristes catholiques perturbent "Sur le concept du visage du fils de Dieu"
Klaus Lefebvre

La pièce de théâtre de Romeo Castellucci, Sur le concept du visage du fils de Dieu, met en scène un fils en costard cravate sur le point de partir travailler qui s’efforce de s’occuper de son père incontinent. Il le nettoie, change sa couche tandis que le vieillard sanglote. Le fils hurle, pleure alors que le père s’excuse de sa déchéance. Derrière, sur une immense toile tendue, une reproduction du visage du Christ, Salvator Mundi (le Sauveur du Monde) peint par Antonello da Messina domine la scène. Et puis des enfants surgissent et jettent des grenades en plastique sur la figure christique avant que le vieillard ne vienne y déverser ses excréments. La pièce s’achève par ces mots écrits "tu es mon berger" qui se transforment en "tu n’es pas mon berger".

Dès sa présentation au festival d’Avignon cet été, la pièce de Romeo Castellucci a fait scandale. Le metteur en scène, dont les œuvres sont toujours volontairement polysémiques et souvent sulfureuses, donne une clé d’interprétation à celle-ci : "L'incontinence du père, explique-t-il, est une perte de substance, une perte de soi. Elle est à mettre en regard avec le projet terrestre du Christ qui passe par la "kenosis" - du verbe grec kénoô : se vider -, c'est-à-dire par l'abandon de sa divinité pour intégrer pleinement sa dimension humaine, au sens le plus concret du terme. C'est le moment où le Christ entre dans la chair de l'homme en mourant sur la croix. Depuis sa crucifixion, Dieu s'est abaissé jusque dans notre misère la plus triviale : il nous précède dans la souffrance en général, et dans celle de la chair en particulier" cité par le Monde.fr.

Depuis plusieurs semaines, les milieux catholiques intégristes se mobilisaient pour protester contre cette pièce de théâtre jugée "blasphématoire" et représentant "une salissure délibérée de la Face du Christ" (selon l’Alliance générale contre le racisme et pour le respect de l’identité française et chrétienne). Lors de la première représentation au Théâtre de la Ville à Paris ce jeudi, une dizaine de jeune gens ont voulu s’enchaîner aux portes du théâtre pour en interdire l’accès tandis que d’autres distribuaient des tracts sur "l’antichristianisme", selon le journal La Croix. Evacués par la police, ce sont d’autres activistes intégristes qui ont pris le relai en perturbant le spectacle lui-même un quart d’heure après le début de la représentation. Une petite dizaine de personne est alors sortie du public et a investi la scène muni d’une banderole dénonçant la "christianophobie" avant de s’agenouiller pour prier sous les huées du public. Après une demi-heure de suspension et l’évacuation par la police des intégristes, la pièce a finalement pu reprendre sans autre perturbations.
http://www.lemondedesreligions.fr/culture/des-integristes-catholiques-perturbent-sur-le-concept-du-visage-du-fils-de-dieu-24-10-2011-1976_112.php


samuel

samuel
Administrateur

il y a pas que les intégristes qui perturbent!se sujet et perturbé par des interventions qui ne collent pas avec le thème.

Josué

Josué
Administrateur

À qui déplaît le "visage du fils de Dieu" ?
Le Point.fr - Publié le 24/10/2011 à 21:15 - Modifié le 29/10/2011 à 01:32
Les représentations de la pièce de Romeo Castellucci sont perturbées par des activistes qui la jugent "christianophobe".
"Je leur pardonne, car ils ne savent pas ce qu'ils font." Romeo Castellucci ne pouvait imaginer réponse plus corrosive aux activistes qui perturbent les représentations de sa pièce Sur le concept du visage du fils de Dieu, en ce moment jouée à Paris. Remployer, face à ceux qui le combattent comme suppôt de la christianophobie, les dernières paroles de Jésus sur la Croix ? Un peu provoc sans doute, un peu bravache. Mais pas que. Car c'est bien aussi de la Passion que parle le spectacle : de la souffrance du corps humain, du désenchantement d'un monde où le Père s'est tu : "Pourquoi m'as-tu abandonné ?"

Sur scène : un vieil homme décharné, sans force, qui se souille et que son fils nettoie. En fond : une immense figure du Christ, reproduction d'un tableau d'Antonello de Messine. À la fin de la pièce, un voile sombre le recouvre lentement ; dans une des scènes, supprimée de la version parisienne, un groupe d'enfants lui jetaient des grenades : des éléments interprétés comme "scatologiques" par les intégristes chrétiens. "Les excréments dont le vieux père incontinent se souille ne sont que la métaphore du martyre humain comme condition ultime et réelle. Le visage du Christ illumine tout ceci par la puissance de son regard, et interroge chaque spectateur en profondeur", commente Romeo Castellucci, qui définit son spectacle comme "spirituel et christique" et souligne que, contrairement à ce qu'affirment ses détracteurs, le tableau n'est à aucun moment couvert d'excréments durant le spectacle.

Il y a toutefois peu de chances que ces précisions suffisent à calmer ceux qui, jeudi, ont interrompu pendant une demi-heure la première représentation du Théâtre de la Ville en montant sur scène, bannière au poing. Vendredi, d'autres militants jetaient des oeufs et de l'huile de vidange sur les spectateurs qui cherchaient à entrer dans la salle. Dimanche encore, le spectacle était perturbé, malgré la plainte déposée conjointement par la Mairie de Paris et le Théâtre de la Ville pour "dégradation du domaine public" et "atteinte à la liberté de création". Une nouvelle manifestation est prévue le 29 octobre, place des Pyramides à Paris, contre la "christianophobie". D'autres doivent avoir lieu à Villeneuve-d'Ascq, où la pièce doit être représentée en novembre. Et une autre pièce, Golgotha Picnic, programmée au théâtre du Rond-Point, est également en ligne de mire.

Cercles

Ces militants, qui sont-ils ? Deux "cercles" ont, en particulier, revendiqué la paternité des actions. Le Renouveau français et l'Institut Civitas, qui s'était illustré en avril en vandalisant à coups de pic à glace le Piss Christ d'Andres Serrano. Le premier, explique le politologue Jean-Yves Camus, est un "mouvement néofasciste, très imprégné d'intégrisme catholique, et qui s'est fait une spécialité de ce type coup de poing". Le second, "une entreprise de laïcs, de type lefébvriste. Il est de création récente, mais émane d'une série de mouvements similaires, développés depuis les années soixante". Par ailleurs d'autres groupes, comme la vieille Action française, ont également depuis mardi manifesté leur soutien aux activistes.

Nouveau sans l'être, donc. Comment expliquer que ces mouvements se radicalisent aujourd'hui ? Pour Jean-Yves Camus, le phénomène serait lié à la mutation du Front national. "À chaque fois qu'un parti d'extrême droite établi connaît des turbulences internes, une partie de ses activistes les plus virulents se réfugient dans d'autres combats", explique le politologue. En clair : marginalisés au sein d'un FN version Marine qui manifeste peu de sympathie pour les thèmes intégristes, certains sympathisants d'extrême droite plus traditionalistes, proches de Bruno Gollnisch - lequel a apporté son soutien au mouvement -, se seraient reportés sur une lutte directe contre le mariage homosexuel, le pacs, l'avortement... ou l'art "blasphématoire". Combien sont-ils ? Leur dernière manifestation unitaire, note Jean-Yves Camus, avait rassemblé quelque 2 500 personnes.

"Il est évident que la pièce de Romeo Castellucci n'est qu'un prétexte", estime pour sa part l'historien de l'art Thomas Schlesser, auteur de L'art face à la censure (Beaux-Arts édition). Le thème du désenchantement du monde et de la mort de Dieu n'est en effet pas neuf. Comme n'est pas neuve, dans l'art, la tradition d'une interrogation sur la nature humaine du Christ à laquelle d'ailleurs appartient Antonello de Messine, comme le Caravage ou Grünewald. Sur le concept du visage du fils de Dieu peut choquer certains croyants. Que ceux-ci aient le droit de s'exprimer sur la question n'est pas en cause, souligne Thomas Schlesser. Mais lorsque la liberté d'expression devient action violente, on tombe dans la simple censure religieuse. Elle avait relativement épargné la France jusqu'à il y a peu. Dans d'autres pays, comme la Russie, où les pouvoirs publics ont réagi mollement, elle est devenue terrifiante."
http://www.lepoint.fr/culture/a-qui-deplait-le-visage-du-fils-de-dieu-24-10-2011-1388636_3.php?xtor=EPR-6-[Newsletter-Quotidienne]-20111029

Josué

Josué
Administrateur

se sont du même bois que ceux là!
Troubles autour du film Persepolis en Tunisie

Des milliers de personnes ont manifesté vendredi pour dénoncer la représentation de Dieu sous les traits d'un vieillard barbu. Dans la soirée, le domicile du PDG de la chaîne qui a diffusé le film a été attaqué.

C'est une séquence du film franco-iranien Persepolis qui a mis le feu aux poudres en Tunisie. On y voit Dieu représenté sous les traits d'un vieillard barbu ; or l'islam proscrit en principe toute représentation d'Allah. À l'appel de salafistes, des milliers de personnes ont manifesté vendredi à Tunis pour dénoncer la diffusion du dessin animé sur la chaîne de télévision privée Nessma.

La manifestation a réuni plus de 10.000 personnes, ce qui en fait la plus importante du camp islamiste à ce jour dans la capitale. Commencée dans le calme, elle a été dispersée par des tirs de gaz lacrymogènes et s'est terminée par des affrontements entre les forces anti-émeutes et quelques centaines de jeunes gens. Dans la soirée, une centaine de manifestants s'en sont pris au domicile du PDG de la chaîne Nessma, dont des salafistes ont réclamé la fermeture après la diffusion du film.

Selon des journalistes de la chaîne, une vingtaine d'hommes sont parvenus à entrer dans la maison, où se trouvaient la femme et les enfants de Nabil Karoui. Ce dernier n'était pas chez lui lors de l'attaque. «La famille a pu sortir par derrière et est en sécurité. Les assaillants ont saccagé la maison et ont mis le feu», a précisé Sofiane Ben Hmida, l'un des journalistes vedettes de la chaîne. «La chaîne Nessma TV dénonce l'attaque de la maison de son PDG Nabil Karoui par un groupe d'une centaine d'hommes qui ont jeté des cocktails Molotov», a déclaré la présentatrice du journal de la chaîne.

Nessma pointe du doigt «certains imams»
Le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Hichem Meddeb, a confirmé l'attaque mais en a livré une version légèrement différente. «Une centaine de personnes se sont présentées devant la maison de M. Karoui à La Soukra (banlieue de Tunis). Ils ont forcé la porte extérieure, cassé des vitres et arraché deux tuyaux de gaz», a-t-il dit, précisant ignorer si la famille se trouvait dans la maison à ce moment-là. «Cinq personnes ont été arrêtées», a-t-il ajouté, sans donner plus de détails.

De son côté, la chaîne Nessma a directement mis en cause les islamistes. À l'antenne, une journaliste a dénoncé «l'incitation de quelques imams à commettre des crimes à l'encontre des employés de la chaîne», notamment à l'occasion des prêches de vendredi, jour de prière. «Certains imams se sont comportés comme des militants politiques, c'est cela le double discours qu'on voit à l'oeuvre», a lancé Sofiane Ben Hmida.

Cette flambée de violences inquiète à une semaine des élections prévues dans le pays, les premières depuis la chute du président Zine Ben Ali en janvier dernier. Les Tunisiens sont appelés aux urnes le 23 octobre pour élire une Assemblée constituante. Mais le scrutin risque d'être relégué au second plan par les tensions grandissantes entre les islamistes et le camp laïque. Donné favori du scrutin, le parti islamiste Ennadha a tenté de calmer les esprits samedi en appelant ses partisans à éviter toute violence. «Nous condamnons la violence. Nous avons toujours appelé à la défense de nos idées dans le cadre d'un débat pacifique et respectueux. Nous sommes totalement étrangers à ces actes de violence», a déclaré Ali Larayedh, membre du bureau exécutif d'Ennadha.
http://www.lefigaro.fr/international/2011/10/15/01003-20111015ARTFIG00353-troubles-autour-du-film-persepolis-en-tunisie.php

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

En début de soirée, les manifestants (1.500 selon la police et 5.000 selon les organisateurs) se sont rassemblés place des Pyramides (Ier arrondissement), au pied de la statue de Jeanne d'Arc.

Aux cris de "christianophobie, ça suffit!", le cortège s'est ébranlé vers la place André-Malraux, près du Palais Royal, derrière une banderole proclamant "La France est chrétienne et doit le rester".

Parmi les manifestants, des prêtres en soutane et des croyants de tous âges exhibant crucifix, drapeaux du Sacré coeur, puis brandissant cierges et flambeaux, une fois la nuit tombée.

Place André-Malraux, ils ont ont prié et chanté agenouillés sous la pluie. Ils se sont ensuite dispersés en lançant pour mot d'ordre: "Tous au théâtre", en allusion au Théâtre de la Ville, place du Châtelet, où se joue une pièce de l'Italien Romeo Castellucci intitulée "Sur le concept du visage du fils de Dieu", qu'ils jugent offensante.

Dans la soirée, quelque 200 protestataires se sont retrouvés face à un cordon de police près du Théâtre de la Ville. Tentant de repousser les forces de l'ordre, ils se sont résignés et ont continué à chanter et prier sous la pluie, scandant "Le blasphème ne passera pas" ou encore "Discriminés, on en a plus qu'assez".

Depuis plus d'une semaine, une poignée de fondamentalistes catholiques protestent chaque soir devant le Théâtre de la Ville pour perturber le spectacle.

Ils crient à la "christianophobie" à cause des dernières minutes où un visage géant du Christ semble souillé par des excréments, écho de la souffrance des deux personnages, un vieillard incontinent et son fils qui le lave et le change.

"Nous sommes là pour dénoncer la christianophobie au sens large et nous allons mettre une accent particulier sur le spectacle blasphématoire qui se joue en ce moment", a dit à l'AFP Alain Escada, secrétaire général de Civitas, à l'origine de la manifestation.

Civitas, qui revendique un millier de membres, est proche de la Fraternité Saint-Pie X fondée en 1970 par l'intégriste Mgr Marcel Lefebvre (1905-1991).

Le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris et président de la Conférence des évêques de France, a condamné samedi lors d'un entretien à Radio Notre-Dame les agissements d'"un groupuscule qui se réclame de l'Eglise catholique sans aucun mandat" et qui "fait de la foi un argument de violence".

"On est en face de gens qui sont organisés pour des manifestations de violence et pour obtenir ce qu'ils ont obtenu d'ailleurs, une place dans les journaux", a-t-il dénoncé.

Le maire de Paris Bertrand Delanoë a exprimé sa "consternation" et son "inquiétude" face à ces tentatives de perturbation. Il a prévenu que la Ville de Paris et le Théâtre de la Ville déposeraient "systématiquement" plainte contre toute personne qui tente d'empêcher les représentations de la pièce.

Sortant du théâtre sous les huées de fondamentalistes, Thomas Ivernel, 41 ans et Christine Pinto, 30 ans, se sont étonnés de l'"ampleur" de la contestation. "Certes, c'est blasphématoire, c'est provocateur, mais on a vu bien d'autres choses pires", a estimé Thomas Ivernel.

La manifestation s'est dispersée dans le calme vers 22H45, a constaté une journaliste de l'AFP.

Josué

Josué
Administrateur

Le maire de Paris dépose une plainte légale contre des manifestants chrétiens
(AP) Le maire de Paris affirme que la ville est le dépôt de plaintes en justice contre les chrétiens fondamentalistes pour protester contre une pièce au théâtre municipal qu'ils prétendent est blasphématoire.

Police anti-émeute ont été appelés pour chasser les manifestants portant des croix bruyamment protesté devant, et parfois à l'intérieur, le Théâtre de la Ville depuis le 20 octobre l'ouverture de «Sur le concept du Visage du Fils de Dieu» («Sur le concept du Fils de Visage de Dieu »).

«Sur le concept du Visage du Fils de Dieu» («Sur le concept du Fils de Visage de Dieu»), par l'Italien Romeo Castellucci est une histoire provocante centrage sur un jeune homme de s'occuper de son père âgé et incontinent. Un portrait du visage du Christ occupe une place importante sur la scène tout au long et les projectiles sont finalement jetés à elle.

Chaque nuit, les policiers ont eu à défendre le théâtre d'un groupe de manifestants chrétiens - organisé par le groupe France Renouveau - qui se présentent avec des crucifix et des banderoles dénonçant «christianophobie», déterminés à perturber le spectacle.

Le maire Bertrand Delanoë a déclaré vendredi que Paris ne peut pas tolérer »de telles expressions de l'intégrisme et l'intolérance."

Sa déclaration a déclaré la ville est le dépôt de plaintes lorsque des manifestants tentent d'interrompre les performances de la pièce.


http://www.theblaze.com/stories/paris-mayor-files-legal-complaint-against-christian-protesters/[img]Des intégristes catholiques perturbent... - Page 2 Snapzproxscreensnapz003 [/img]

Josué

Josué
Administrateur

Frédéric Lenoir : "Il n'y a pas plus de 'christianophobie' aujourd'hui qu'il y en avait il y a 20 ans"
propos recueillis par Matthieu Mégevand - publié le 18/11/2011

Plus une semaine sans qu’ils ne fassent l’actualité. Manifestations, violences, intimidations, les catholiques intégristes qui protestent contre plusieurs pièces de théâtres et dénoncent la "christianophobie" forment un groupe marginal qui parait de plus en plus actif et présent sur la scène médiatique. Les analyses de Frédéric Lenoir, directeur de la rédaction du Monde des Religions.
Les catholiques intégristes dénoncent une "christianophobie" de plus en plus forte aujourd’hui en France

Je ne suis pas du tout d’accord avec leur analyse, et je pense qu’il n’y a pas plus de "christianophobie" aujourd’hui qu’il y en avait il y a 20 ans. Les attaques contre le christianisme étaient infiniment plus virulentes au début du XXe siècle, lors de la grande crise entre l’Eglise et l’Etat, où l’on était face à des caricatures d’une violence incroyable, par exemple contre le clergé. Aujourd’hui cela s’est beaucoup apaisé, et ce qui fait réagir ces catholiques intégristes, notamment la pièce de Romeo Castellucci ou le Piss Christ d’Andres Serrano, sont des œuvres artistiques qui de mon point de vue ne sont pas du tout christianophobes. Simplement, elles utilisent des symboles sacrés, notamment la figure du Christ, de manière libre dans un contexte artistique. C’est ce que ne supportent pas les intégristes, qui exigent que la figure de Jésus soit réservée aux églises et ne soit jamais désacralisée. Or, le propre de l’art c’est justement de réinterpréter librement les symboles sacrés, et c’est ce que ne supportent pas les intégristes de toutes les religions. Je pense donc que les catholiques en question font un mauvais diagnostic, et sur la prétendue christianophobie ambiante dans nos sociétés, et sur les œuvres contre lesquelles ils manifestent.

Ces intégristes sont-ils représentatifs d’une certaine sensibilité au sein du monde catholique français ou sont-ils un groupe ultra-minoritaire ?

C’est un courant très marginal, qui représente en France quelques dizaines de milliers de personnes. L’explication sociologique de cet intégrisme se trouve non pas dans le fait que la France soit christianophobe, mais plutôt de plus en plus indifférente aux religions. Il y a trente ans, 70% des Français se déclaraient catholiques. Aujourd’hui, ils sont 42%. Cela signifie que de plus en plus de gens se désintéressent simplement de la religion. C’est ce que ne supportent pas les intégristes, qui ont l’impression qu’il y a un effondrement de la France chrétienne, de la France de Clovis, de Louis XIII qui consacrait la France à la Vierge Marie, et vivent dans la nostalgie de cette France "éternellement catholique". Devant cette majorité de Français qui désormais n’est plus catholique et encore moins pratiquante, les intégristes ont un espèce de sursaut assez violent et assez désespéré.

Les intégristes catholiques français sont-ils donc, à terme, voués à disparaître ?

La France a été l’une des terres où l’implantation du christianisme en général, du catholicisme en particulier, a été la plus forte, pendant près de quinze siècles. Cela laisse donc des traces profondes, et il existera toujours des nostalgiques de cette longue période où le pouvoir religieux et le pouvoir politique étaient étroitement liés et où la culture de tout un peuple était chrétienne. Il subsiste encore aujourd’hui quelques dizaine de milliers de familles chrétiennes qui sont très attachées à cette histoire, au passé "glorieux" de la France chrétienne, et qui ne parviennent pas à faire leur deuil de ce passé. Le fait est que nous sommes aujourd’hui dans une société qui devient majoritairement agnostique ou athée, avec un pluralisme religieux dans lequel le christianisme devient une religion comme les autres, avec en parallèle une progression de l’islam, et tout ça est insupportable aux yeux des intégristes catholiques.
http://www.lemondedesreligions.fr/actualite/frederic-lenoir-il-n-y-a-pas-plus-de-christianophobie-aujourd-hui-qu-il-y-en-avait-il-y-a-20-ans-18-11-2011-2031_118.php

Josué

Josué
Administrateur

Golgota Picnic : Mgr Le Gall dénonce un "outrage à la foi"

Alors que la pièce de théâtre "Golgota Picnic" de Rodrigo Garcia se joue à partir du 16/11 à Toulouse - suscitant déjà la polémique dans certains milieux chrétiens -, l'archevêque de Toulouse s’interroge dans un communiqué sur la liberté d’expression et ses limites...
http://www.lemondedesreligions.fr/culture/golgota-picnic-mgr-le-gall-denonce-un-outrage-a-la-foi-16-11-2011-2028_112.php

Josué

Josué
Administrateur

Une sculpture représentant le Christ mort sur une
chaise électrique est exposée dans la cathédrale de Gap.
[img]Des intégristes catholiques perturbent... - Page 2 H4ill1179422adafgap [/img]
et ici les intégristes ne disent rien!

frdrcclnt8



Josué a écrit:Le maire de Paris dépose une plainte légale contre des manifestants chrétiens
(AP) Le maire de Paris affirme que la ville est le dépôt de plaintes en justice contre les chrétiens fondamentalistes pour protester contre une pièce au théâtre municipal qu'ils prétendent est blasphématoire.

Ici on voit bien le 2 poids 2 mesures avec les spectacles de Dieudo.

Jacky



je pense (sans être intégriste) que Jésus à assez souffert pour nous en donnant sa vie et le fait d'en faire une pièce de théatre en en rajoutant rien que pour attirer le public me fait mal au coeur. pale

Josué

Josué
Administrateur

déjà mettre Jésus dans une pièce de théâtre ça vole bas.

Josué

Josué
Administrateur

"Golgota picnic" : le théâtre en état de siège
Le Point.fr - Publié le 08/12/2011 à 18:39 - Modifié le 08/12/2011 à 18:40
Les intégristes catholiques se sont donné rendez-vous jeudi au théâtre du Rond-Point pour la première parisienne de la pièce de Rodrigo Garcia.
Une armée de CRS avenue Franklin Roosevelt, une évacuation complète du théâtre pour sécurisation avant la représentation et un contrôle poussé de chacun des spectateurs : le théâtre du Rond-Point s'offre jeudi une opération de sécurité inédite pour la première parisienne de Golgota picnic - dernière création de l'Hispano-Argentin Rodrigo Garcia et nouvelle cible des intégristes catholiques, qui hurlent au blasphème et à la "christianophobie".

Difficile, il est vrai, de ne pas prendre l'affaire au sérieux. L'institut Civitas, émanation de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X qui avait mené les actions contre Sur le concept du visage du fils de Dieu, de Romeo Castellucci, a prévenu : pas une représentation n'aura lieu "sans une mobilisation des chrétiens devant les portes du théâtre". Jean-Michel Ribes, directeur du Rond-Point, affirme de son côté avoir reçu des menaces de mort, ainsi qu'un cutter où était gravé le mot "Christ". Plus grave - parce que plus concret : deux hommes proches des milieux intégristes ont été arrêtés dans la nuit de samedi à dimanche alors qu'ils essayaient de saboter les alarmes de l'établissement...

Silences

Jusqu'à présent, les réponses à ces attaques sont avant tout venues des milieux associatifs. La Ligue des droits de l'homme, avec l'Observatoire de la liberté de création qui en émane, affirme ainsi son intention de ne pas abandonner le terrain aux militants ultracatholiques et de distribuer des tracts à chaque représentation. Elle appelle jeudi à manifester, de même que la Ligue de l'enseignement et la Fédération CGT des syndicats du spectacle. De son côté l'Église, malgré les tensions que la pièce provoque en son sein, condamne également les violences. Si l'archevêque de Paris, Mgr Vingt-Trois, a souhaité organiser jeudi devant la cathédrale Notre-Dame "une veillée de prière et de méditation autour de la Passion", il a également rappelé, dans une interview au quotidien Le Parisien, que Gogota Picnic n'était "qu'un spectacle", que la dérision alimentait l'art "depuis des siècles", et que le terme de "christianophobie" était en l'espèce outré.

Une mobilisation soutenue diversement par les responsables politiques. Le maire PS de Paris, Bertrand Delanoë, ainsi que son adjoint en charge de la culture, Christophe Girard, ont ainsi manifesté à plusieurs reprises leur "inquiétude" et leur "indignation" face aux menaces. Les deux ministres en charge du dossier, le ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand, et le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, ne se sont eux pas exprimés par voie de communiqué. Le premier l'avait fait il est vrai, lors du précédent Castellucci : il disait alors comprendre l'émoi des chrétiens face au spectacle, tout en réaffirmant le principe de liberté de création. Interrogé le 26 novembre par Paul Amar dans l'émission Revu et corrigé, sur France 5, il rappelait que le Rond-Point était libre de présenter la pièce, et les catholiques de manifester pour peu qu'ils ne cherchent pas à entraver les représentations. Depuis, silence.

Politisation

Il pourrait, toutefois, être amené à réagir. Après Christine Boutin, candidate du Parti chrétien-démocrate qui, le 10 novembre, dénonçait "une oeuvre volontairement provocatrice et blessante" et appelait les pouvoirs publics à cesser de soutenir la pièce", Pierre Lellouche, secrétaire d'État UMP et membre de l'opposition au conseil municipal de Paris, a jugé "choquant", jeudi, que la Mairie de Paris finance, même indirectement, des spectacles tels que Golgota Picnic. Un commentaire purement "électoraliste", a aussitôt répliqué Christophe Girard : "Pourquoi Pierre Lellouche ne s'adresse-t-il pas également à Frédéric Mitterrand ? Sait-il que la pièce est donnée dans le cadre du Festival d'automne ?", écrit-il dans un communiqué. Avant d'ajouter : "Nous défendons l'indépendance programmatique des festivals et des théâtres. Cette liberté et cette indépendance sont non négociables."

En attendant, la polémique pourrait profiter à la pièce, qui jusqu'au 17 décembre devrait se jouer à guichet fermé. Pas sûr que, depuis leur plateau sous haute surveillance, les cinq comédiens de Rodrigo Garcia apprécient un tel coup de projecteur.

Josué

Josué
Administrateur

Déboussolé, le public. Troublé. On lui avait promis Satan, il écoute, dans son intégralité, Les sept dernières paroles du Christ en croix de Joseph Haydn. Il attendait le blasphème, l'outrage, le cri de l'homme perdu dans son millénaire revenu de tout, Jésus traîné dans la boue, il assiste à un long hommage à six siècles d'art chrétien. Golgota picnic est évidemment cru, et provocateur. Mais la pièce de Rodrigo García, avec ce qu'elle compte de faiblesses, manifeste une préoccupation si profonde et intime de la figure du Christ qu'elle rend irrévocablement dérisoire la polémique dont elle fait l'objet.

Jeudi 8 décembre, 20 heures, avenue Franklin-Roosevelt. Les spectateurs cherchent le chemin du Rond-Point parmi les cordons de CRS, montrent patte blanche à l'entrée du théâtre, aperçoivent d'un peu loin les manifestants qui, quelques heures plus tôt, protestaient contre le spectacle et que les gendarmes mobiles ont - disent-ils pudiquement - "éloignés" avant la représentation. Fouille au corps, détecteur de métaux, salle comble. Et le spectacle commence, avec cette seule phrase projetée sur l'écran du fond de scène : "J'ai honte de présenter une pièce protégée par des mesures de sécurité."

Héritage

Honte ? Difficile de trouver concept plus judéo-chrétien. Rodrigo García n'en fait d'ailleurs pas mystère : sa pièce prend racine dans son éducation catholique, et dans la lecture de la Bible qui hante, depuis les débuts, son théâtre. "J'ai pensé, explique-t-il, qu'il serait plus élégant de parler d'iconographie (Mantegna, Grünewald, Giotto, Van de Weyden...). Lorsque je cite ces fresques ou ces tableaux, je fais des détours pour ne pas raconter ma peur de Dieu quand j'étais enfant, mon au revoir à Dieu et à la peur de Dieu quand j'ai cessé de croire, à l'âge de seize ans."

Les peintures des maîtres seront, comme les Écritures, parfois directement citées, parfois imitées, parfois caricaturées, dans une oscillation permanente entre le grotesque et le beau. L'ange déchu devient une jeune femme flottant infiniment entre ciel et terre, dans un saut sans parachute : l'image tient d'abord de la blague potache, on finit par s'y abîmer. On empile des pains à hamburger et des vers de terre dans une tour répugnante et toujours prête à s'effondrer, on y plante l'écriteau "Babel". On recouvre de peinture rouge et bleue les corps nus de trois des acteurs qui se figent dans des postures précaires inspirées de l'art religieux - puis qui se fondent, se recouvrent, se caressent et luttent.

"Qui n'a pas le sens de l'humour n'entend rien à la vie"

Le texte vit de la même oscillation, qui part de cette injonction : "S'aimer les uns les autres n'a servi à rien, juste à couvrir les pires outrages/Fuyez-vous les uns les autres/Je le dis depuis ma chute interminable, qui est mon lieu dans le monde, mon état de grâce, ma plénitude." De fait, les cinq acteurs ne se parleront pas, resteront isolés dans des monologues amers, méchants, infiniment mélancoliques et drôles. "Grâce au MP3, on peut courir comme un fou, ça n'affecte pas les chansons, dit Navarro. Une fois, j'ai fait six tonneaux dans ma voiture, avec la ferme intention de vérifier si La Passion selon saint Matthieu de Bach y résisterait." "Il aimait faire peur à l'assistance avec des miracles pervers, raconte Gonzalo, du genre recoller une oreille tranchée d'un coup d'épée à un pauvre type qui s'était mêlé à une bagarre, soigner des lépreux, ou marcher sur l'océan. (...) Ils furent peu à le suivre : douze hommes seulement parmi les millions qui l'avaient écouté. Douze paumés parmi des millions : le genre de statistique qui t'oblige à te retirer de la politique, cet art douteux ; mais lui, non, il est resté sur le pied de guerre jusqu'à la fin."

La religion est-elle malmenée ? Évidemment. Comme sont malmenés l'humanisme, l'art, la philosophie. Et puis il y a cette conclusion, le concertiste Marino Formenti nu devant son piano à queue, dont on suit les oscillations du corps, qui râle et chante tandis qu'il joue Haydn, lave et apaise la salle dans la beauté de la musique. La pièce débutait par cette phrase : "En vérité, je vous le dis, qui n'a pas le sens de l'humour n'entend rien à la vie." Démonstration est faite de la gravité de l'humour.

Josué

Josué
Administrateur

Jacques Remiller, député maire de Vienne, soutient les cathos intégristes
Publié le 7 décembre
Maj le 9 décembre

2 compléments d'info
On le savait capitaliste à tout crin, ancien banquier, capable de négliger le patrimoine bimillénaire de sa ville au profit des patrons et du capitalisme. On le connaissait aussi comme sécuritaire et démagogue, on le découvre aujourd’hui proche des catholiques intégristes.

Jacques Remiller, Député UMP de l’Isère et Maire de Vienne [1] depuis 2001, s’affiche dorénavant dans ses prises de position comme proche, très proche, des réactionnaires de Civitas, qui s’opposent aux pièces de théâtre en France. Déjà président du « groupe d’études à vocation internationale sur le Saint-Siège », il se faisait déjà le défenseur des points de vue réactionnaire de l’Église à l’Assemblée.

Son alignement sur les réactionnaires de l’extrême droite catholique est au grand jour à la faveur d’un texte qu’il initie le 25 novembre dernier, et que signeront 57 autres députés UMP. Intitulé « 57 députés dénoncent la Christianophobie en orient... mais aussi en occident ! » [2], le texte parle de lui-même :

Mais notre pays n’est pas épargné, dans l’indifférence quasi générale également ! Un crucifix et trois statues de la Vierge ont été profanés dans les Landes en une dizaine de jours. Sans parler de l’Art, qui après avoir été « sacré » pendant plusieurs siècles dans notre pays, est désormais trop souvent irrespectueux de la religion chrétienne.
[---]
Certains clament leur très légitime indignation en manifestant publiquement devant théâtres ou salles d’exposition. Sans doute certains sont-ils excessifs car excédés par ce déferlement christianophobe. Mais ils ont le mérite de réveiller une certaine apathie chez nos concitoyens qui, tout en étant d’accord avec eux, n’osent pas réagir, terrorisés par l’opinion médiatique qui les ferait passer pour des « fondamentalistes chrétiens ».

Comment pouvons-nous admettre que l’argent du contribuable subventionne grassement des oeuvres si contestables ?
http://rebellyon.info/Jacques-Remiller-depute-maire-de.html

Ronny



Josué a écrit:j'ai prit le temps de lire le commentaire et tu remarqueras que je n'ai pas fait un commentaire.

Ce n'est pas la pièce qui est le sujet mais le compOrtement de certains concernant cette pièce
toi tu en penses quoi de ce comportement ?

Je constate que tu attaches plus d'importance à la réaction de quelques catholiques contre une pièce de théâtre blasphématoire qu'au scandale de ladite pièce de théâtre.

Quand des marchands ont investi le temple de Jérusalem pour se faire de l'argent sur le dos des affaires de Dieu (sacrifices), Jésus est entré dans une colère et a saccagé et battu les marchands incriminés.

Ces catholiques ont agi comme Jésus dans le temple. Bénis soient-ils.

Josué

Josué
Administrateur

que veux c'est la réalité des faits ne te voile pas la face.

Ronny



Josué a écrit:que veux c'est la réalité des faits ne te voile pas la face.

J'aime quand tu restes le bec cloué. Je fais un parallèle entre l'action de ces catholiques au théâtre contre un metteur en scène blasphémateur et celle de Jésus au temple contre les marchands, et tu rougis devant l'inaction de tes coreligionnaires, complètement passifs, complètement lymphatiques...

Josué

Josué
Administrateur

que veux tu vous êtes de la même trempe que les intégristes musulmans.
pose toi la question qu'aurait fais les premiers chrétiens si le même genre de pièce aurait été joué a Rome?

Ronny



Josué a écrit:que veux tu vous êtes de la même trempe que les intégristes musulmans.
pose toi la question qu'aurait fais les premiers chrétiens si le même genre de pièce aurait été joué a Rome?

Ils auraient agi comme Jésus dans le temple avec les marchands.

Tu nous compares aux intégristes musulmans qui posent des bombes en tuant des innocents, dans des endroits publics très fréquentés. Des individus qui tuent pour des raisons POLITIQUES plus que RELIGIEUSES.

Tu mélanges tout. C'est pathétique de discuter avec toi. T'as pas le matériel intellectuel nécessaire. Et le pire, quand j'y pense, c'est que je persiste à vouloir te faire entendre raison. Mais il n'y a pas pire sourd que celui qui ne veut pas entendre.

Josué

Josué
Administrateur

pas du tout ils auraient fait le dos rond.
sort de ton rêve ils étaient persécuté ils n'allaient pas provoquer une émeute.
ceci dit les intégristes font la pub de cette pièce de théâtre et cela gratuitement.
si ils n'en avait pas parlé la pièce mourrait d'elle même,mais leurs interventions a éveillé la curiosité des gens.conclusion elle fit la une des média.

Ronny



Josué a écrit:pas du tout ils auraient fait le dos rond.
sort de ton rêve ils étaient persécuté ils n'allaient pas provoquer une émeute.
ceci dit les intégristes font la pub de cette pièce de théâtre et cela gratuitement.
si ils n'en avait pas parlé la pièce mourrait d'elle même,mais leurs interventions a éveillé la curiosité des gens.conclusion elle fit la une des média.

Tu te trompes lourdement.

Cette histoire me fait penser au "piss christ", une soi-disant oeuvre d'art qui voit un crucifix versé dans un récipient rempli d'urine et de sang de l'artiste.

Des individus ont trouvé cette oeuvre absolument géniale.

D'autres lui ont été totalement indifférents.

D'autres enfin ont été scandalisés. parmi ceux-ci, certains sont passés à l'acte et ont détruit des représentations photographiques de l'oeuvre.

Quand on a interrogé l'artiste sur son oeuvre, il a expliqué qu'il a produit cet '"oeuvre" dans le but de montrer la stupidité de ceux qui trouvent ça banal, normal.

Toi, tu es indifférent devant une telle pièce de théâtre. Tout simplement parce que tu n'as pas le courage de tes opinions et que tu n'es pas prêt à prendre des risques comme Jésus lui-même en a pris.

Je constate, enfin, que quand je parle de Jésus, toi tu me parles de Jacques, des premiers chrétiens... Bref, on n'est pas sur la même longueur d'ondes : moi, je suis chrétien. Toi, tu es jacquiste ou autre.

chico.

chico.

c'est toi ronny maintenant qui entretient le sujet et plus tu en parle plus il risque d'être visité.

Ronny



chico. a écrit:c'est toi ronny maintenant qui entretient le sujet et plus tu en parle plus il risque d'être visité.

J'ai réfléchi sur le sens de tes messages. Jusqu'à ce que je me rende compte qu'ils n'en ont pas. Wink

Josué

Josué
Administrateur

Ronny a écrit:
chico. a écrit:c'est toi ronny maintenant qui entretient le sujet et plus tu en parle plus il risque d'être visité.

J'ai réfléchi sur le sens de tes messages. Jusqu'à ce que je me rende compte qu'ils n'en ont pas. Wink
et bien si car tout forum est visité par un moteur de recherche qui note se sujet sur d'autre forum et de cette façon il prend de l'importance .
et c'est toi qui l'anime par tes interventions.

Ronny



Josué a écrit:
Ronny a écrit:
chico. a écrit:c'est toi ronny maintenant qui entretient le sujet et plus tu en parle plus il risque d'être visité.

J'ai réfléchi sur le sens de tes messages. Jusqu'à ce que je me rende compte qu'ils n'en ont pas. Wink
et bien si car tout forum est visité par un moteur de recherche qui note se sujet sur d'autre forum et de cette façon il prend de l'importance .
et c'est toi qui l'anime par tes interventions.

Que les gens viennent sur ce forum, seulement ! Et qu'ils me lisent ! Je souligne tellement les incohérences de la doctrine TJ qu'ils ne risquent pas de devenir TJ !

Josué

Josué
Administrateur

le sujet n'est pas sur les témoins de Jéhovah mais sur le comportements des extrémistes catholiques.alors pour voire ils verrons ça c'est un fait.

Ronny



Josué a écrit:le sujet n'est pas sur les témoins de Jéhovah mais sur le comportements des extrémistes catholiques.alors pour voire ils verrons ça c'est un fait.

Les gens qui liront ce sujet verront un petit individu hargneux qui ne sait plus quoi faire ni dire pour critiquer les catholiques.

Est-ce que tu te rends compte que tu critiques des chrétiens qui ont protesté contre une pièce de théâtre qui blasphème le Christ et Dieu ?

Est-ce que tu mesures l'étendue du ridicule dans lequel tu te fourvoies, par pur anti-catholicisme primaire ? Finalement, tu es plus anti-catholique que témoin de jehovah. Tu te penches beaucoup trop sur l'Église catholique, comme si elle te fascinait.

Josué

Josué
Administrateur

le hargneux c'est toi et tes réponses.
tu dois faire partie de ses extrémistes .mauvaise image que tu rend là.



Dernière édition par Josué le Sam 17 Déc - 8:33, édité 1 fois

Absent



A moins d'être habilité à exécuter la vengeance sur la demande de Jéhovah, ou sur les indication de Sa Parole, un homme agit mal s'il tente de se venger ou de venger autrui. "A moi la vengeance est la rétribution", dit Jéhovah (Dt. 32:35).

Louis Segond Bible (1910)
A moi la vengeance et la rétribution

Darby Bible (1859 / 1880)
A moi la vengeance et la rétribution

Martin Bible (1744)
La vengeance m'appartient, et la rétribution

Josué

Josué
Administrateur

[quote="gerard"]A moins d'être habilité à exécuter la vengeance sur la demande de Jéhovah, ou sur les indication de Sa Parole, un homme agit mal s'il tente de se venger ou de venger autrui. "A moi la vengeance est la rétribution", dit Jéhovah (Dt. 32:35).

Louis Segond Bible (1910)
A moi la vengeance et la rétribution

Darby Bible (1859 / 1880)
A moi la vengeance et la rétribution

Martin Bible (1744)
La vengeance m'appartient, et la rétribution[/quote
tout est dit.]

chico.

chico.

Ronny a écrit:
Josué a écrit:le sujet n'est pas sur les témoins de Jéhovah mais sur le comportements des extrémistes catholiques.alors pour voire ils verrons ça c'est un fait.

Les gens qui liront ce sujet verront un petit individu hargneux qui ne sait plus quoi faire ni dire pour critiquer les catholiques.

Est-ce que tu te rends compte que tu critiques des chrétiens qui ont protesté contre une pièce de théâtre qui blasphème le Christ et Dieu ?

Est-ce que tu mesures l'étendue du ridicule dans lequel tu te fourvoies, par pur anti-catholicisme primaire ? Finalement, tu es plus anti-catholique que témoin de jehovah. Tu te penches beaucoup trop sur l'Église catholique, comme si elle te fascinait.
se sont tes propos qui sont hargneux.j'en suis tout outré.

Josué

Josué
Administrateur

Le droit de blasphémer est-il à géométrie variable?
Des intégristes catholiques perturbent... - Page 2 841553catholicintegrist

Des chrétiens intégristes conspuent la pièce de Romeo Castellucci, "Sur le concept du visage du fils de Dieu" le 10 novembre, à Rennes.

A.BARANGE/CITIZENSIDE/AFP
Alors que les intégristes catholiques et musulmans sèment le scandale, la philosophe Chantal Delsol renverse la polémique: le droit de blasphémer est à géométrie variable et il est malhonnête de prétendre le contraire.
[Chronique] Voici Mahomet caricaturé. Voici le Christ horriblement ridiculisé. Les croyants auraient tort de s'en révolter. Il n'y a pas de prêtres sans bouffons; et la grandeur d'une croyance est de souffrir ses bouffons: cela signifie qu'elle n'a pas besoin du monopole pour survivre. Au nom de la liberté d'expression, la parole même blasphématoire est, chez nous, toujours possible, disent les médias pour justifier ces outrages par la possibilité de pouvoir tout outrager.
Mais les choses sont beaucoup plus compliquées. Imaginons un dessinateur satirique qui s'amuserait à peindre un citoyen se torchant le derrière avec la Déclaration des droits de l'homme; à peindre des étrangers arrivant sur notre sol en crachant sur nous par principe; à peindre un couple homosexuel livré à la débauche et réclamant ouvertement d'adopter des enfants pour les sodomiser; ou encore, à peindre le camp d'Auschwitz sous des aspects burlesques et ridicules auxquels je n'ose pas penser. Croit-on que tout cela pourrait s'exposer tranquillement au nom de la liberté de la presse? Certainement pas. Tout aussitôt, l'ensemble des médias feraient taire l'importun, comme cela est arrivé il y a quelque vingt ans pour Fun Radio, qui, dans une outre-mesure adolescente, avait osé ricaner sur la Shoah.
Du sacré inviolable
Notre société abrite, quoi qu'elle dise, du sacré inviolable. Une part de sacré qu'il est interdit d'outrager; et des bouffonneries qui mènent au procès. On nous répète que le blasphème doit toujours être possible dans une société libre. Mais la loi contre l'homophobie est à elle seule une loi contre un blasphème! Et nous en avons bien d'autres. Cependant, nous interdisons certains blasphèmes, et non pas tous. Chacun sait bien, par exemple, que tout le monde peut brocarder à son aise la famille bourgeoise de type Le Quesnoy, mais que personne ne peut se moquer de la famille monoparentale. On peut salir les Deschiens, mais sûrement pas un immigré de base.
On nous annonce qu'il faut défendre ces caricatures religieuses au nom de la liberté d'expression. Sonnez trompettes! On se moque de nous. Car la liberté d'expression ne vaut pas dans tous les cas. La question est donc de savoir pourquoi les religions sont jetées en pâture à la liberté de ridiculiser, tandis que d'autres courants, idées, événements, sont sanctuarisés. Car, avant de nous permettre de "tout" dire, on a soigneusement mis de côté un certain nombre de causes sacrées décrétées interdites à notre jugement... On n'est pas plus faux derche. Soyons moins indulgents face aux mines moralistes de ces bons apôtres. Ils énoncent des préceptes qu'eux-mêmes n'appliquent pas. La liberté de blasphémer s'applique seulement pour ce qu'ils ne respectent pas, eux. Ils ne supporteraient pas en revanche qu'on outrage les objets de leur vénération. La modernité n'a pas, quoi qu'on dise, institué la liberté d'expression. Elle a seulement déplacé les sanctuaires.
http://www.lexpress.fr/actualite/societe/le-droit-de-blasphemer-est-il-a-geometrie-variable_1062311.html?xtor=EPR-181-[XPR_Quotidienne]-20111218--112153216@187840659-20111218151730

Josué

Josué
Administrateur

Insolite
RÉINTERPRÉTATION
Nouvelle-Zelande : une Vierge Marie tenant un test de grossesse fait scandale
Une affiche en Nouvelle-Zelande montrant la Vierge Marie, visiblement effrayée devant un test de grossesse positif, déchaîne les passions.

[img]Des intégristes catholiques perturbent... - Page 2 H426630891324207165 [/img]
C'est un pasteur anglican, Glynn Cardy, à Auckland, qui a fait poser cette affiche devant son église.

Par cette initiative, le pasteur souhaite faire passer l'idée que Noël est réel : "La découverte (qu'elle était enceinte, ndlr) a dû être choquante. Marie n'était pas mariée, elle était jeune et pauvre. Cette grossesse allait sans nul doute déterminer son futur. Et elle n'était sûrement pas la première femme dans cette situation, ni la dernière", reprend La Tribune de Génève.

Mais voilà, pour certains, il s'agit d'une affiche scandaleuse. Sur sa page Facebook, le pasteur a reçu des centaines de commentaires du style : "Vous faites passer Marie pour une prostituée" ou encore : "Une vierge n'a pas besoin de test de grossesse", rapporte le média canadien Canoë. Et samedi, un fanatique s'est carrément attaqué à coups de ciseaux à l'affiche placée devant l'église.
Sources : La Tribune de Genève, Canoe.ca

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