Angela Merkel veut ajouter des références religieuses dans la Constitution européenne.
jeudi 1er juin 2006.
SOURCE : WWW.FENETREEUROPE.COM
A l¹occasion d¹une réunion des Chrétiens démocrates à Saarbrück, la Chancelière allemande, Angela Merkel, s¹est déclarée pour l¹introduction de références au christianisme dans le Traité constitutionnel de l¹UE.
"Nous vivons dans un monde où nous voulons comprendre et communiquer avec les autres religions et cultures. Pour cela nous devons connaître et être conscients de nos racines. La croyance chrétienne fait partie de notre histoire commune. L’Europe perdrait quelque chose si elle devait mettre de côté ses références historiques et religieuses". a expliqué Angela Merkel.
La chancelière a ainsi relancé le débat sur l¹identité religieuse européenne qui avait donné lieu il y a quatre ans, lors de l¹élaboration du texte de la Constitution, à de amères discussions entre les Etats membres. A cette époque plusieurs pays européens, notamment des pays accordant une place prééminente à la religion tels que l¹Espagne, l¹Italie et la Pologne, se positionnaient pour une forte référence au christianisme dans la Constitution. Depuis, à plusieurs reprises, notamment dans le débat sur l¹adhésion de la Turquie, pays majoritairement musulman, l¹UE a été accusée d¹agir comme un "club fermé de judéo-chrétiens".
Finalement, le texte du projet constitutionnel rejeté par les français et les néerlandais, ne fait référence à la religion que dans des termes généraux. Elle est citée comme valeur commune dans le préambule, tandis que l¹article I-52, institutionnalise "un dialogue régulier" entre l’Union et les Eglises, placées au c¦ur de la vie démocratique de l’Union, au même titre que les partenaires sociaux et l¹article II-70, garantit à chacun la liberté de "manifester sa religion, individuellement ou collectivement, en public ou en privé, par le culte, l¹enseignement, les pratiques".
Angela Merkel, doit justement aujourd¹hui même recevoir, pour la première fois, le premier ministre turque Recep Tayyip Erdogan : la position de la chancelière sur l¹adhésion de la Turquie à l¹Union européenne n¹étant pas très claire, la rencontre risque d¹être plus "corsée" qu¹au temps de Gerhard Schröder, un des plus grand partisans européens de l¹adhésion turque.
jeudi 1er juin 2006.
SOURCE : WWW.FENETREEUROPE.COM
A l¹occasion d¹une réunion des Chrétiens démocrates à Saarbrück, la Chancelière allemande, Angela Merkel, s¹est déclarée pour l¹introduction de références au christianisme dans le Traité constitutionnel de l¹UE.
"Nous vivons dans un monde où nous voulons comprendre et communiquer avec les autres religions et cultures. Pour cela nous devons connaître et être conscients de nos racines. La croyance chrétienne fait partie de notre histoire commune. L’Europe perdrait quelque chose si elle devait mettre de côté ses références historiques et religieuses". a expliqué Angela Merkel.
La chancelière a ainsi relancé le débat sur l¹identité religieuse européenne qui avait donné lieu il y a quatre ans, lors de l¹élaboration du texte de la Constitution, à de amères discussions entre les Etats membres. A cette époque plusieurs pays européens, notamment des pays accordant une place prééminente à la religion tels que l¹Espagne, l¹Italie et la Pologne, se positionnaient pour une forte référence au christianisme dans la Constitution. Depuis, à plusieurs reprises, notamment dans le débat sur l¹adhésion de la Turquie, pays majoritairement musulman, l¹UE a été accusée d¹agir comme un "club fermé de judéo-chrétiens".
Finalement, le texte du projet constitutionnel rejeté par les français et les néerlandais, ne fait référence à la religion que dans des termes généraux. Elle est citée comme valeur commune dans le préambule, tandis que l¹article I-52, institutionnalise "un dialogue régulier" entre l’Union et les Eglises, placées au c¦ur de la vie démocratique de l’Union, au même titre que les partenaires sociaux et l¹article II-70, garantit à chacun la liberté de "manifester sa religion, individuellement ou collectivement, en public ou en privé, par le culte, l¹enseignement, les pratiques".
Angela Merkel, doit justement aujourd¹hui même recevoir, pour la première fois, le premier ministre turque Recep Tayyip Erdogan : la position de la chancelière sur l¹adhésion de la Turquie à l¹Union européenne n¹étant pas très claire, la rencontre risque d¹être plus "corsée" qu¹au temps de Gerhard Schröder, un des plus grand partisans européens de l¹adhésion turque.