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Religieuses abusées.
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papy
Mikael
Josué
7 participants
Message [Page 1 sur 1]
2 Re: Religieuses abusées. Mar 5 Mar - 16:45
Mikael
MODERATEUR
Informations
- Genre : Documentaire - Société
- Année : 2018
Résumé de Religieuses abusées, l'autre scandale de l'Église
Si la parole des victimes de prêtres pédophiles s'est libérée ces dernières années, celle de soeurs agressées sexuellement par des hommes d'Église peine à franchir le mur du silence. Pourtant, elles sont nombreuses, partout dans le monde, à subir des viols par des ecclésiastiques abusant de leur autorité. Certains prêtres n'hésitent pas même à détourner les textes des Évangiles pour disposer impunément du corps des religieuses. Des dérives mafieuses de certaines communautés cléricales aux avortements forcés jusqu'aux méthodes employées pour étouffer le scandale, une plongée glaçante au coeur de l'un des plus anciens tabous de l'institution catholique
3 Re: Religieuses abusées. Mer 6 Mar - 15:09
Josué
Administrateur
[size=62]« Religieuses abusées, l’autre scandale de l’Eglise » : « Les dérives commencent au confessionnal »[/size]
Pendant vingt-cinq ans, Michèle-France a été abusée par des prêtres au sein de sa communauté religieuse. (Dream Way Productions)
Publié le 05 mars 2019 à 19h31
TéléObs. - Comment vous êtes-vous plongés dans cette enquête ?
Marie-Pierre Raimbault. - Par hasard. Je voulais travailler sur la prostitution et, en faisant des recherches, je suis tombée sur des articles concernant les « bordels du Vatican ». Avec Eric, nous avons ensuite pris connaissance de deux rapports dénonçant les nombreux cas d’abus sexuels commis par des prêtres sur des religieuses.
Eric Quintin. - Ces rapports ont été rédigés par deux religieuses dans les années 1990. Le premier, réalisé en 1994, est celui d’une sœur médecin, Maura O’Donohue, missionnaire en Afrique ; c’est une longue enquête menée sur plusieurs années et dans 29 pays. Le second, écrit en 1998, confirme les faits et va encore plus loin dans leur dénonciation. Leurs contenus ont fuité par le biais de la revue américaine « The National Catholic Reporter » alors qu’ils auraient dû rester confidentiels et réservés au Vatican.
Le Vatican en avait-il connaissance ?
M. -P. R. - Ce qui nous a motivés c’est qu’il ne s’y était pas intéressé et n’avait apporté aucune réponse, si ce n’est celle de son porte-parole. Ce dernier disait en substance : « Oui mais… cela concerne l’Afrique. » Sous-entendu : en Afrique, ils ont des mœurs un peu particulières…
Pendant vingt-cinq ans, Michèle-France a été abusée par des prêtres au sein de sa communauté religieuse. (Dream Way Productions)Dans un documentaire événement, Marie-Pierre Raimbault et Éric Quintin mènent l’enquête sur les abus sexuels commis par des prêtres sur des religieuses. Des agissements qui ont longtemps été couverts par la loi du silence au sein de l’Eglise catholique.
Par Anne SognoPublié le 05 mars 2019 à 19h31
TéléObs. - Comment vous êtes-vous plongés dans cette enquête ?
Marie-Pierre Raimbault. - Par hasard. Je voulais travailler sur la prostitution et, en faisant des recherches, je suis tombée sur des articles concernant les « bordels du Vatican ». Avec Eric, nous avons ensuite pris connaissance de deux rapports dénonçant les nombreux cas d’abus sexuels commis par des prêtres sur des religieuses.
Eric Quintin. - Ces rapports ont été rédigés par deux religieuses dans les années 1990. Le premier, réalisé en 1994, est celui d’une sœur médecin, Maura O’Donohue, missionnaire en Afrique ; c’est une longue enquête menée sur plusieurs années et dans 29 pays. Le second, écrit en 1998, confirme les faits et va encore plus loin dans leur dénonciation. Leurs contenus ont fuité par le biais de la revue américaine « The National Catholic Reporter » alors qu’ils auraient dû rester confidentiels et réservés au Vatican.
Le Vatican en avait-il connaissance ?
M. -P. R. - Ce qui nous a motivés c’est qu’il ne s’y était pas intéressé et n’avait apporté aucune réponse, si ce n’est celle de son porte-parole. Ce dernier disait en substance : « Oui mais… cela concerne l’Afrique. » Sous-entendu : en Afrique, ils ont des mœurs un peu particulières…
4 Re: Religieuses abusées. Dim 17 Mar - 17:44
Mikael
MODERATEUR
Arte, il est ici sur youtube : [ltr]https://www.youtube.com/watch?v=C3KD-VWYh18&t=2s[/ltr]
5 Re: Religieuses abusées. Jeu 28 Mar - 17:45
Josué
Administrateur
L’archidiocèse de Montreal a annoncé mercredi avoir saisi une ancienne juge pour enquêter sur de possibles abus sexuels commis par des membres du clergé.
L’appel a été Lancé par des représentants de l’Eglise catholique au Québec signifiant que des possibles abus sexuels sont commis par des membres du clergé sur des mineurs depuis 70 ans.
Une ancienne juge de la Cour supérieure du Québec, Anne-Marie Trahan, ouvrira les archives de l’Eglise catholique.
Il s’agira d’examiner “le nombre et la nature d’allégations d’abus sexuel commis sur des mineurs par des membres du clergé catholique romain et de leur personnel, de 1950 à nos jours”, selon un communiqué.
Sur proposition de l’archevêque de Montréal, “inspiré par des initiatives du même type” dans le monde, cinq diocèses québécois ont accepté de participer à cet audit afin de “faire la lumière sur les agissements du passé”.
“Nous voulons tous donner la priorité à la transparence et aller au fond des choses dans la recherche de la vérité”, a déclaré Mgr Christian Lépine, archevêque de Montréal, dans un communiqué.
L’Eglise catholique a promis sa pleine collaboration dans le cadre de cette enquête, qui donnera lieu à un rapport public. L’audit commencera en septembre 2019 et devrait durer entre 18 et 24 mois.
Avec AFP
L’appel a été Lancé par des représentants de l’Eglise catholique au Québec signifiant que des possibles abus sexuels sont commis par des membres du clergé sur des mineurs depuis 70 ans.
Une ancienne juge de la Cour supérieure du Québec, Anne-Marie Trahan, ouvrira les archives de l’Eglise catholique.
Il s’agira d’examiner “le nombre et la nature d’allégations d’abus sexuel commis sur des mineurs par des membres du clergé catholique romain et de leur personnel, de 1950 à nos jours”, selon un communiqué.
Sur proposition de l’archevêque de Montréal, “inspiré par des initiatives du même type” dans le monde, cinq diocèses québécois ont accepté de participer à cet audit afin de “faire la lumière sur les agissements du passé”.
“Nous voulons tous donner la priorité à la transparence et aller au fond des choses dans la recherche de la vérité”, a déclaré Mgr Christian Lépine, archevêque de Montréal, dans un communiqué.
L’Eglise catholique a promis sa pleine collaboration dans le cadre de cette enquête, qui donnera lieu à un rapport public. L’audit commencera en septembre 2019 et devrait durer entre 18 et 24 mois.
Avec AFP
8 Re: Religieuses abusées. Ven 18 Oct - 8:37
Josué
Administrateur
En fait c'était Jeudi soir l'émission, et j'ai prit le train en marche et de ce fait pas vu le documentaire, par contre j'ai assisté au débat qui n'apporte rien de bien intéressant.
Il y avait un prêtre qui à écrit un livre sur ce problème.
https://books.apple.com/fr/book/plus-jamais-%C3%A7a/id1445195589
Premier prêtre à avoir dénoncé l’omerta qui règne au sein de l’institution, Pierre Vignon fustige ce mur de la honte, cette situation d’irresponsabilité, de bonne conscience et de couverture d’agissements « criminels » à laquelle se heurtent depuis trop longtemps des mineurs sans défense et des parents dépassés. Dépassés face à ces religieux qui s’étaient pourtant engagés solennellement « devant Dieu » à protéger « le faible » et « le pauvre ». Et qui ont fait le contraire. En toute impunité.
Le père Vignon et l’essayiste François Jourdain expliquent quelles sont les causes d’une telle hypocrisie de la part de la hiérarchie, d’une telle faillite collective, d’une telle dérive quasi sectaire, et quelles solutions pourraient être envisagées pour que de tels d
Il y avait un prêtre qui à écrit un livre sur ce problème.
https://books.apple.com/fr/book/plus-jamais-%C3%A7a/id1445195589
Description de l’éditeur
Quand cela s’arrêtera-t-il ? Telle est la question qui vient naturellement aux lèvres quand on se penche sur le volumineux dossier de la pédophilie dans l’Église catholique.Premier prêtre à avoir dénoncé l’omerta qui règne au sein de l’institution, Pierre Vignon fustige ce mur de la honte, cette situation d’irresponsabilité, de bonne conscience et de couverture d’agissements « criminels » à laquelle se heurtent depuis trop longtemps des mineurs sans défense et des parents dépassés. Dépassés face à ces religieux qui s’étaient pourtant engagés solennellement « devant Dieu » à protéger « le faible » et « le pauvre ». Et qui ont fait le contraire. En toute impunité.
Le père Vignon et l’essayiste François Jourdain expliquent quelles sont les causes d’une telle hypocrisie de la part de la hiérarchie, d’une telle faillite collective, d’une telle dérive quasi sectaire, et quelles solutions pourraient être envisagées pour que de tels d
9 Re: Religieuses abusées. Mar 22 Oct - 17:58
vulgate
Quelque chose n'est pas clair, comme si on avait dit à l'animateur de la faire soft, car le débat promettait tout autre chose. Aurait-on fait pression sur les producteurs de l'émission ?Josué a écrit:En fait c'était Jeudi soir l'émission, et j'ai prit le train en marche et de ce fait pas vu le documentaire, par contre j'ai assisté au débat qui n'apporte rien de bien intéressant.
10 Re: Religieuses abusées. Mar 22 Oct - 18:07
Josué
Administrateur
Je ne sais pas mais rien impossible a notre époque.vulgate a écrit:Quelque chose n'est pas clair, comme si on avait dit à l'animateur de la faire soft, car le débat promettait tout autre chose. Aurait-on fait pression sur les producteurs de l'émission ?Josué a écrit:En fait c'était Jeudi soir l'émission, et j'ai prit le train en marche et de ce fait pas vu le documentaire, par contre j'ai assisté au débat qui n'apporte rien de bien intéressant.
11 Re: Religieuses abusées. Jeu 20 Aoû - 15:51
Josué
Administrateur
[size=59]Viols dans l’Eglise. Une ex-religieuse témoigne : « Je suis prête à rencontrer le pape s’il le faut ! »[/size]
Par Marie Vaton
Publié le 20 août 2020 à 10h45 Mis à jour le 20 août 2020 à 12h16
Sœur Virginie, pendant ces années chez les carmélites.
Après dix ans passés sous les ordres, Claire Maximova n’est plus sœur Virginie. Elle est redevenue simple civile, de retour dans « le monde ». Il a fallu qu’elle se reconstruise sans amis, sans famille en France, elle qui avait quitté son Ukraine natale pour une vie de silence au Carmel, comme Thérèse de Lisieux qu’elle admirait tant. Claire Maximova est seule face à l’Eglise, cette « monstrueuse institution de mensonges, d’hypocrisie et de mauvaise foi ». Seule pour affronter ses viols et restaurer la dignité qui lui a été « volée ». Autour d’elle, pas un prêtre, un frère, une religieuse pour la soutenir :
« Le monde ecclésiastique, auquel j’ai consacré dix ans de ma vie, m’a complètement tourné le dos. Punie d’avoir osé parler, briser l’omerta des viols dans l’Eglise. »
Punie de ne pas vouloir en rester là.
A quand un #MeToo dans l’Eglise ? Claire, une ancienne religieuse violée par un prêtre s’est confiée sur son parcours judiciaire en forme de chemin de croix et de la complicité coupable de l’église.
Je m'abonne pour 1€ le premier moisPar Marie Vaton
Publié le 20 août 2020 à 10h45 Mis à jour le 20 août 2020 à 12h16
Sœur Virginie, pendant ces années chez les carmélites.Après dix ans passés sous les ordres, Claire Maximova n’est plus sœur Virginie. Elle est redevenue simple civile, de retour dans « le monde ». Il a fallu qu’elle se reconstruise sans amis, sans famille en France, elle qui avait quitté son Ukraine natale pour une vie de silence au Carmel, comme Thérèse de Lisieux qu’elle admirait tant. Claire Maximova est seule face à l’Eglise, cette « monstrueuse institution de mensonges, d’hypocrisie et de mauvaise foi ». Seule pour affronter ses viols et restaurer la dignité qui lui a été « volée ». Autour d’elle, pas un prêtre, un frère, une religieuse pour la soutenir :
« Le monde ecclésiastique, auquel j’ai consacré dix ans de ma vie, m’a complètement tourné le dos. Punie d’avoir osé parler, briser l’omerta des viols dans l’Eglise. »
Punie de ne pas vouloir en rester là.
12 Re: Religieuses abusées. Jeu 24 Sep - 14:32
Josué
Administrateur
Abus sexuels, la commission Sauvé fait étape à Lyon
La Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église (Ciase) est allée à la rencontre des victimes à Lyon, mardi 22 septembre, dans un diocèse traumatisé par l’affaire Preynat.
Alors que la collecte des témoignages prend fin, le rapport de la Ciase sera bouclé d’ici à octobre 2021.
- Christophe Henning,
- le 24/09/2020 à 06:00
- Modifié le 24/09/2020 à 08:00
Aux côtés de Jean-Marc Sauvé (au centre), Joël Molinario et Nathalie Cavaillès.NICOLA VIGILANTI POUR LA CROIX
Lyon
De notre envoyé spécial
Lyon, étape hautement symbolique. L’affaire Preynat et ses rebondissements ont provoqué un séisme dans l’Église de France, entraîné la chute du cardinal Barbarin, libéré la parole et poussé les évêques français à la création de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église (Ciase). Pour sa onzième étape d’un tour de France des rencontres avec les victimes, celle-ci s’est arrêtée dans la capitale des Gaules, mardi 22 septembre. Pourtant, si Lyon pouvait apparaître comme un point nodal, il n’en a rien été. Les procédures judiciaires étaient dans tous les esprits, mais c’est selon le schéma habituel d’information et d’échange que s’est déroulée la réunion.
Pour cause de Covid, la trentaine de participants était disséminée dans les gradins du
Pour contacter la Ciase : victimes@ciase.fr ; 01.80.52.33.55.
.
14 Re: Religieuses abusées. Mar 2 Fév - 13:54
samuel
Administrateur
[size=38]sexuels : dans le diocèse de Cologne, la colère reste vive[/size]
La non-publication d’un rapport sur les abus sexuels a suscité une crise profonde au sein du diocèse de Cologne. En témoigne la décision du conseil diocésain de l’archevêque, le cardinal Rainer Maria Woelki, de suspendre son travail.
- Delphine Nerbollier (à Berlin),
- le 02/02/2021 à 10:33
- Modifié le 02/02/2021 à 11:14
15 Re: Religieuses abusées. Mer 24 Fév - 6:16
Mikael
MODERATEUR
France
Pédocriminalité dans l'Église : "Il y a une tension très forte autour de la responsabilité"
Réunis pour trois jours, les évêques de France débattent de la responsabilité dans les faits pédocriminels dénoncés dans l'Eglise. La notion est loin de faire consensus, souligne Frédéric Martel, auteur de Sodoma : enquête au coeur du Vatican.
[size=10]Durée : 4 min Article réservé aux abonnés
[/size]
[url=https://twitter.com/intent/tweet?url=http%3A%2F%2Fwww.lexpress.fr%2Factualite%2Fsociete%2Freligion%2Fpedocriminalite-dans-l-eglise-il-y-a-une-tension-tres-forte-autour-de-la-responsabilite_2145403.html&text=P%C3%A9docriminalit%C3%A9 dans l%27%C3%89glise %3A "Il y a une tension tr%C3%A8s forte autour de la responsabilit%C3%A9"][/url]
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[size=10]Quelque 3000 membres du clergé sont concernés par des faits de pédocriminalité depuis les années 1950
afp.com/FRANCOIS GUILLOT
[size=13]Propos recueillis par Cécile de Sèze
publié le 23/02/2021 à 12:30 , mis à jour à 13:30[/size]
[/size]
L'Église fait face à ses démons. Les évêques de France sont réunis depuis lundi et jusqu'à mercredi pour travailler sur la lutte contre la pédocriminalité et en particulier sur la question de "responsabilité" de l'Église alors que les attentes des victimes sont fortes. En particulier quand il s'agit de cas anciens, prescrits.
L'enjeu : une responsabilité morale reconnue, au nom de l'institution. Une notion "qui fait débat" au sein de l'épiscopat, notamment sur la qualification de cette responsabilité : est-elle collective ou individuelle ? Une question qui se pose alors que L'Obs a sorti une enquête vendredi sur les travaux de la commission Sauvé, faisant état de 10 000 cas de victimes recensés et au moins 3000 membres du clergé concernés par des faits de pédocriminalité depuis les années 1950.
16 Re: Religieuses abusées. Mer 24 Fév - 14:11
Amaytois
Bonjour
Et que voulez-vous prouver ? Vous comme moi, nous savons que cette croyance est une religion de Babylone la grande prostituée et que les dirigeants religieux ainsi que leur ouaille n'hériteront pas du Royaume de Dieu.
Et tout comme vous le savez il est recommandé en Révélation 18:4 ceci: Et j’ai entendu une autre voix venant du ciel dire : « Sortez d’elle, mon peuple, si vous ne voulez pas participer avec elle à ses péchés, et si vous ne voulez pas subir avec elle les fléaux qui vont la frapper.
Je pense que ce n'est pas chinois, déjà en 1879, La Tour de Garde mettait en garde.
En 1891, le troisième tome de L’Aurore du Millénium déclarait que Dieu avait rejeté la Babylone moderne.
En janvier 1900, La Tour de Garde (angl.) s’est adressée à ceux qui, n’ayant pas fait rayer leur nom des registres des Églises de la chrétienté.
Si de tels appels à sortir de Babylone la Grande n’avaient pas retenti régulièrement, Christ nouvellement intronisé aurait-il trouvé sur la terre un groupe de serviteurs oints préparés ? Non, car seuls les chrétiens qui ne sont pas sous l’emprise de Babylone peuvent adorer Jéhovah « avec l’esprit et la vérité » (Jean 4:24). Et nous aujourd’hui, sommes-nous déterminés à rester loin de la fausse religion ? Continuons d’obéir à ce commandement : « Sortez d’elle, mon peuple »
J'espère une chose, c'est que les personnes qui nous lisent et qui font partie de cette croyance fasse comme Saul, nous lisons en Actes 9:18 ceci: aussitôt il tomba de ses yeux des sortes d’écailles, et il retrouva la vue. Alors il se leva et fut baptisé
Et que voulez-vous prouver ? Vous comme moi, nous savons que cette croyance est une religion de Babylone la grande prostituée et que les dirigeants religieux ainsi que leur ouaille n'hériteront pas du Royaume de Dieu.
Et tout comme vous le savez il est recommandé en Révélation 18:4 ceci: Et j’ai entendu une autre voix venant du ciel dire : « Sortez d’elle, mon peuple, si vous ne voulez pas participer avec elle à ses péchés, et si vous ne voulez pas subir avec elle les fléaux qui vont la frapper.
Je pense que ce n'est pas chinois, déjà en 1879, La Tour de Garde mettait en garde.
En 1891, le troisième tome de L’Aurore du Millénium déclarait que Dieu avait rejeté la Babylone moderne.
En janvier 1900, La Tour de Garde (angl.) s’est adressée à ceux qui, n’ayant pas fait rayer leur nom des registres des Églises de la chrétienté.
Si de tels appels à sortir de Babylone la Grande n’avaient pas retenti régulièrement, Christ nouvellement intronisé aurait-il trouvé sur la terre un groupe de serviteurs oints préparés ? Non, car seuls les chrétiens qui ne sont pas sous l’emprise de Babylone peuvent adorer Jéhovah « avec l’esprit et la vérité » (Jean 4:24). Et nous aujourd’hui, sommes-nous déterminés à rester loin de la fausse religion ? Continuons d’obéir à ce commandement : « Sortez d’elle, mon peuple »
J'espère une chose, c'est que les personnes qui nous lisent et qui font partie de cette croyance fasse comme Saul, nous lisons en Actes 9:18 ceci: aussitôt il tomba de ses yeux des sortes d’écailles, et il retrouva la vue. Alors il se leva et fut baptisé
17 Re: Religieuses abusées. Mer 24 Fév - 17:58
samuel
Administrateur
Tant fait pas il existe encore des personnes au coeur bien disposé
18 Re: Religieuses abusées. Jeu 25 Fév - 7:04
Amaytois
Je ne m'en fait pas, n'est ce pas par l'esprit Saint de Jéhovah que nous dirigeons des études. Et qui nous dirige vers les personnes bien disposées, n'est ce pas les anges ?
19 Re: Religieuses abusées. Mar 2 Mar - 8:11
Mikael
MODERATEUR
[size=48]Abus sexuels dans l'Eglise : qui va payer ? [/size]
Alors que la Commission indépendante fait un point sur ses travaux mardi 2 mars, la question des réparations dues aux victimes fait toujours débat parmi les évêques.
https://www.lexpress.fr/actualite/societe/abus-sexuels-dans-l-eglise-qui-va-payer_2145697.html?utm_source=ocari&utm_medium=email&utm_campaign=20210302080057_09_nl_nl_lexpress_quotidienne_603de2a88b4467ca7f7b23c6&xtor=EPR-181-[20210302080057_09_nl_nl_lexpress_quotidienne_603de2a88b4467ca7f7b23c6_002P1U]-20210302-[_005KW48]-[RB2D106H0014YABA]-20210302070200#EMID=109614767c7d4272963054217c72ff9415096149ba5cafcdfeef212668bd50e620 Re: Religieuses abusées. Lun 19 Avr - 14:55
Josué
Administrateur
[size=38]Abus sexuels : les religieuses et religieux se préparent à la réception du rapport de la Ciase Abonnés[/size]
Les faits
Les 19 et 20 avril, les participants à la Conférence des religieuses et religieux en France (CORREF) voteront les réformes préparées pour lutter contre les abus au sein des congrégations et instituts. [size=12]STÉPHANE GUIOCHON / LE PROGRÈS / MAXPPP[/size]
Repentance, justice réparatrice et responsabilité : c’est le programme de l’assemblée générale de la Conférence des religieuses et religieux en France (Corref), qui se déroulera en ligne les 19 et 20 avril afin de se préparer à la réception à l’automne du rapport et des préconisations de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église (Ciase).
Les faits
Lundi 19 et mardi 20 avril, la Conférence des religieuses et religieux en France (CORREF) se réunira en assemblée générale pour faire le point sur la prise en charge des abus sexuels et préparer la réception du rapport de la commission Sauvé.
- Youna Rivallain,
- le 16/04/2021 à 16:39
- Modifié le 19/04/2021 à 10:30
Les 19 et 20 avril, les participants à la Conférence des religieuses et religieux en France (CORREF) voteront les réformes préparées pour lutter contre les abus au sein des congrégations et instituts. [size=12]STÉPHANE GUIOCHON / LE PROGRÈS / MAXPPP[/size]
Repentance, justice réparatrice et responsabilité : c’est le programme de l’assemblée générale de la Conférence des religieuses et religieux en France (Corref), qui se déroulera en ligne les 19 et 20 avril afin de se préparer à la réception à l’automne du rapport et des préconisations de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église (Ciase).
21 Re: Religieuses abusées. Mar 8 Mar - 13:30
Josué
Administrateur
Cette émission repasse ce soir Mardi sur Arte 20 h50Josué a écrit:Ce soir sur Arte.
22 Re: Religieuses abusées. Jeu 14 Avr - 15:18
papy
[size=31]Les scandales les plus choquants de l'Église catholique[/size]
Les scandales religieux ont marqué l'Église catholique au fil des siècles. Bien que nombreux d'entre eux ne soient apparus qu'au cours des dernières décennies, l'Église a une histoire controversée qui remonte à de nombreuses années.
Parcourez la galerie suivante et apprenez-en davantage sur ces scandales qui ont marqué l'Église catholique.
23 Re: Religieuses abusées. Mar 2 Mai - 16:37
Lechercheur
[size=36]Abus sexuels dans l’Eglise : plus de 1000 victimes réclament une indemnisation, en majorité des hommes[/size]
L’instance de réparation, mise en place par l’Eglise en janvier 2022, a présenté les chiffres de sa première année d’exercice le 9 mars. Pour l’heure, 131 victimes ont reçu une réparation financière.
L’instance de réparation, mise en place par l’Eglise en janvier 2022, a présenté les chiffres de sa première année d’exercice le 9 mars. Pour l’heure, 131 victimes ont reçu une réparation financière.
Marie Derain de Vaucresson, la présidente de l'Instance nationale indépendante de reconnaissance et de réparation (Inirr), a présenté le 9 mars le bilan de la première année d'exercice de cette instance voulue par les évêques de France.
- ALAIN JOCARD / AFP
- ALAIN JOCARD / AFP
24 Re: Religieuses abusées. Mar 9 Mai - 14:12
Josué
Administrateur
[size=38]Abus chez les bénédictines de Montmartre : « Il y a eu une grave lâcheté au sein de l’Église »[/size]
Entretien
Les bénédictines du Sacré-Cœur de Montmartre (BSCM) ont publié mardi 2 mai un communiqué dans lequel elles reconnaissent « un système d’emprise, aux conséquences graves et durables ». Roseline de Romanet, qui a quitté la congrégation, témoigne de la violence subie et dénonce l’immobilisme de certains responsables de l’Église.
[size]
réservé aux abonnés
Lecture en 9 min.
[/size]
Entretien
Les bénédictines du Sacré-Cœur de Montmartre (BSCM) ont publié mardi 2 mai un communiqué dans lequel elles reconnaissent « un système d’emprise, aux conséquences graves et durables ». Roseline de Romanet, qui a quitté la congrégation, témoigne de la violence subie et dénonce l’immobilisme de certains responsables de l’Église.
- Alice d’Oléon,
- le 05/05/2023 à 12:30
[size]
réservé aux abonnés
Lecture en 9 min.
[/size]
25 Re: Religieuses abusées. Dim 3 Déc - 18:59
Lechercheur
La plupart des catholiques, même fervents, considèrent que l’Eglise n’a pas à mettre son nez dans le lit conjugal »
Si les mœurs en matière de sexualité ont été bouleversées au XXᵉ siècle, l’Eglise est restée inflexible, souligne l’historienne Martine Sevegrand dans un entretien au « Monde ». Résultat : nombre de fidèles l’« abandonnent sans faire de bruit ».
Propos recueillis par Cyprien Mycinski
Si les mœurs en matière de sexualité ont été bouleversées au XXᵉ siècle, l’Eglise est restée inflexible, souligne l’historienne Martine Sevegrand dans un entretien au « Monde ». Résultat : nombre de fidèles l’« abandonnent sans faire de bruit ».
Propos recueillis par Cyprien Mycinski
26 Re: Religieuses abusées. Ven 2 Fév - 16:03
Josué
Administrateur
[size=38]Religieuses : pour les communautés, le défi de la baisse des vocations[/size]
Enquête
À l’occasion de la Journée de la vie consacrée, célébrée le 2 février par l’Église catholique, La Croix s’est interrogée sur l’avenir des sœurs en France. Aujourd’hui, enquête sur ces communautés qui s’organisent pour assurer leur continuité spirituelle menacée par une baisse drastique des vocations.
Une religieuse bénédictine au monastère de Prailles (Deux-Sèvres).THOMAS LOUAPRE / DIVERGENCE
Ce sont des fermetures qui ne font pas la une, mais qui immanquablement font l’objet d’un petit article dans la presse régionale. Il y est souvent question d’une « page d’histoire locale qui se tourne », de « cœurs lourds ». Et, plus prosaïquement, de la date du prochain vide-greniers, au cours duquel les religieuses solderont leurs derniers biens, avant de quitter définitivement leur couvent.
Ici, c’est un carmel sans relève qui ferme ses portes. Là, ce sont les clarisses qui s’en vont, ne pouvant plus assumer l’entretien d’un bâtiment devenu trop vaste pour les quelques sœurs âgées restantes. Ailleurs, c’est un petit ordre, engagé dans le soin et l’éducation, dont les trois dernières religieuses vont finalement fusionner avec une autre communauté de la même famille… Mis bout à bout, ces petits événements racontent la grande érosion silencieuse de la vie religieuse féminine en France.
Les chiffres sont spectaculaires : le nombre de religieuses contemplatives (dont la vie est exclusivement tournée vers la prière) est passé de 5 237 en 2000 à 2 972 vingt ans plus tard. En 2022, elles ne sont plus que 201 jeunes femmes en formation qui prononceront peut-être leurs « vœux définitifs », les attachant pour toujours à la vie monastique.
La chute est encore plus nette du côté des religieuses apostoliques (qui vivent en communauté mais ne sont pas cloîtrées et exercent souvent une profession dans la société). Leur nombre est passé de 48 412 à 15 653 sur la même période.
La pyramide des âges laisse, là aussi, entrevoir un avenir en pointillé : 1 423 religieuses apostoliques ont moins de 50 ans, quand plus de 10 000 d’entre elles ont déjà atteint l’âge de 70 ans. « Il ne fait aucun doute qu’on assiste à la fin, démographiquement programmée, d’un modèle hérité du passé. Celui en particulier des congrégations apostoliques du XIXe siècle. Le monde des “bonnes sœurs” semble bien avoir vécu », tranche, clinique, Danièle Hervieu-Léger, sociologue des religions.
Cette désaffection (qui touche également la vie religieuse masculine) est d’abord à replacer dans la désaffiliation globale vis-à-vis du catholicisme en France. Les chiffres convergent : si l’après-guerre reste une période faste pour les congrégations apostoliques, qui enregistrent encore beaucoup d’entrées dans leurs ordres, elles vont connaître un déclin numérique et un vieillissement à partir des années 1970, période qui voit aussi la pratique religieuse drastiquement baisser au sein de la population.
« Quand je suis devenue religieuse en 1981, j’étais déjà toute seule de mon espèce en France, lance, sans drame, sœur Véronique Margron, prieure provinciale des Sœurs de la charité dominicaines de la Présentation. La baisse d’influence de l’Église est l’une des causes premières de la baisse des vocations, car beaucoup de sœurs étaient issues de familles pratiquantes», analyse celle qui est aussi présidente de la Conférences des religieux et religieuses de France.
À lire aussi« La crise des vocations révèle un appel à entrer dans une nouvelle vision de la vie de l’Église »
Mais il se joue également quelque chose de singulier dans l’effondrement des effectifs de la vie religieuse féminine, à mettre en relation avec les immenses bouleversements de la condition des femmes, pendant la seconde moitié du XXe siècle. « La vie religieuse a longtemps pu constituer un chemin d’émancipation pour les femmes, aux époques où elles ne pouvaient pas, comme laïques, exercer les professions d’enseignante ou d’infirmière. Elle offrait des perspectives et une certaine indépendance vis-à-vis des hommes », retrace Isabelle Jonveaux, sociologue des religions.
Les religieuses, qui ont fondé de très nombreux ordres hospitaliers et éducatifs ont également, pour beaucoup, perdu une partie de leur raison d’être quand l’État a repris, après la guerre, ces missions dans son giron. « Dès lors, pour les jeunes d’aujourd’hui, la particularité des vies des religieuses apostoliques ne saute pas aux yeux », reconnaît sœur Véronique Margron.
Du côté des moniales, les vocations restantes ont tendance à se diriger vers les communautés où la recherche de radicalité est la plus affirmée. « Ce qui est toujours recherché par un petit nombre, c’est un décalage net avec le monde », analyse Isabelle Jonveaux. Les communautés nouvelles ont pu constituer un débouché possible ces dernières décennies, avant qu’elles soient rattrapées par les scandales d’abus et l’usure de l’effet de nouveauté. Il existe encore quelques communautés qui attirent de nombreuses novices, sans qu’il soit vraiment possible de discerner l’attraction qu’elles exercent.
« C’est parfois dû au charisme d’une mère supérieure, parfois au lieu du couvent. Parfois aussi à des mécanismes de séduction qui ne sont pas toujours très sains », décrypte une religieuse aguerrie, qui tient à souligner : « L’enthousiasme que suscite une communauté à un moment donné ne dit rien de sa pérennité dans le futur. »
Toujours est-il que, devant les chiffres moroses des vocations, les religieuses cherchent une autre voie que celle de la nostalgie des grands nombres. Si, pour bien des sœurs, l’angoisse est forte vis-à-vis du futur incertain de la vie religieuse – certaines évoquant la douleur d’une forme d’« infertilité spirituelle » –, elles sont également nombreuses à vivre le rapetissement de leur ordre avec sérénité.
« Je me suis beaucoup interrogée sur cette question de l’absence de nouvelles vocations, mais aujourd’hui je me sens tout à fait pacifiée », assure sœur Clarisse Colrat, dominicaine de la Présentation de Toulouse. Issue d’un monde englouti – « nous étions 100 000 sœurs en France quand je suis entrée dans la vie religieuse ! » –, cette consacrée de 82 ans fait partie d’un projet original qui témoigne des dynamiques créatives de la vie religieuse, quand les forces vives viennent à manquer.
Sœur Clarisse vit en effet depuis 2021 dans la Maison Saint-Charles, un lieu où, en plein Paris, cohabitent des religieuses de congrégations différentes et des populations précaires. Porté par les dominicaines de la Présentation et l’association Habitat et Humanisme, le projet permet à des religieuses de congrégations vieillissantes de pouvoir continuer à vivre une vie communautaire, tout en mettant leur présence, et leurs murs, au service des plus pauvres.
Organiser cette continuité spirituelle est l’un des grands défis des congrégations déclinantes… « On observe quelque chose de très genré dans la manière de gérer les problématiques autour du vieillissement », souligne le sociologue Laurent Amiotte-Suchet, auteur d’une étude sur les stratégies de préservation des ordres monastiques à l’épreuve du vieillissement. « Très souvent, les sœurs veulent laisser une trace, un savoir-faire, une éthique. Chez les hommes, il y a moins ce souci », a pu observer le chercheur rattaché à l’université de Lausanne.
Pour organiser leur survie, les religieuses peuvent faire le choix de s’appuyer sur les forces vives venues du monde entier. Les clarisses du monastère de Baabda au Liban en ont fait l’expérience. En 2022, elles se sont vues sauvées par l’arrivée de cinq sœurs venues d’Ouganda, dont l’une vient de prendre le rôle d’abbesse. Alors que, bien souvent, le choc culturel ne permet pas une intégration durable, les sœurs africaines et libanaises ont là immédiatement « construit une forme de complicité », décrit sœur Élisabeth, la présidente de la Fédération Saint-Damien de l’ordre des clarisses.
Puiser dans le vivier de vocations que représentent aujourd’hui l’Inde et l’Afrique de l’Ouest peut permettre d’éviter les fermetures en assurant la relève. Mais « l’idée n’est pas de leur faire assurer des charges que nous ne pourrions plus porter, alerte Anne Lécu, dominicaine de la Présentation, docteure en philosophie pratique et médecin. Dans notre communauté,on prend au sérieux ces vocations, et nous avons à cœur de jouer notre rôle de transmission, notamment en permettant aux sœurs que nous recevons de faire des études poussées ».
À l’heure de la baisse des vocations, les religieuses misent aussi sur les laïcs pour faire perdurer leur charisme. Les sœurs de Salvert, aux portes de Poitiers, avaient pris les devants de leur vieillissement il y a déjà près de vingt ans. Avec l’aide d’Emmanuel Gasselin, ancien directeur adjoint d’une entreprise de 400 salariés devenu délégué général de la congrégation, elles ont réfléchi à ce qu’elles voulaient transmettre de leurs œuvres au service des plus fragiles.
À lire aussiComment l’Église répondra-t-elle à sa mission sociale avec la fin des congrégations religieuses ?
« On veut bien mourir, mais on veut mourir vivantes », résume sœur Marie-Élisabeth Branger, supérieure de la congrégation diocésaine des Filles de la Sainte Vierge, créée ici en 1835. C’est donc un mode de gouvernance en tandem qui a été choisi avec les laïcs demeurant parmi elles.
« Il est important que la spiritualité de Salvert continue à vivre à travers ceux qui nous rejoignent, même après notre départ », témoigne-t-elle. Aujourd’hui, Salvert demeure un lieu d’accueil médico-social dédié à l’enfance en danger et à ceux qui traversent des épreuves. Il le restera même lorsque la congrégation se sera éteinte.
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On compte 168 monastères en activité en France à l’automne 2023, d’après la Conférence des religieux et religieuses de France (Corref).
L’ordre de Saint-Benoît compte le plus de moniales (720, en incluant les novices), suivi par les carmélites (650) puis les clarisses (359).
232 religieuses apostoliques ont entre 100 et 110 ans, pour 126 qui ont entre 20 et 29 ans.
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Enquête
À l’occasion de la Journée de la vie consacrée, célébrée le 2 février par l’Église catholique, La Croix s’est interrogée sur l’avenir des sœurs en France. Aujourd’hui, enquête sur ces communautés qui s’organisent pour assurer leur continuité spirituelle menacée par une baisse drastique des vocations.
- Héloïse de Neuville et Alice d’Oléon,
- le 02/02/2024 à 05:02
Une religieuse bénédictine au monastère de Prailles (Deux-Sèvres).THOMAS LOUAPRE / DIVERGENCE
Ce sont des fermetures qui ne font pas la une, mais qui immanquablement font l’objet d’un petit article dans la presse régionale. Il y est souvent question d’une « page d’histoire locale qui se tourne », de « cœurs lourds ». Et, plus prosaïquement, de la date du prochain vide-greniers, au cours duquel les religieuses solderont leurs derniers biens, avant de quitter définitivement leur couvent.
Ici, c’est un carmel sans relève qui ferme ses portes. Là, ce sont les clarisses qui s’en vont, ne pouvant plus assumer l’entretien d’un bâtiment devenu trop vaste pour les quelques sœurs âgées restantes. Ailleurs, c’est un petit ordre, engagé dans le soin et l’éducation, dont les trois dernières religieuses vont finalement fusionner avec une autre communauté de la même famille… Mis bout à bout, ces petits événements racontent la grande érosion silencieuse de la vie religieuse féminine en France.
« Le monde des “bonnes sœurs” semble bien avoir vécu »
Les chiffres sont spectaculaires : le nombre de religieuses contemplatives (dont la vie est exclusivement tournée vers la prière) est passé de 5 237 en 2000 à 2 972 vingt ans plus tard. En 2022, elles ne sont plus que 201 jeunes femmes en formation qui prononceront peut-être leurs « vœux définitifs », les attachant pour toujours à la vie monastique.
La chute est encore plus nette du côté des religieuses apostoliques (qui vivent en communauté mais ne sont pas cloîtrées et exercent souvent une profession dans la société). Leur nombre est passé de 48 412 à 15 653 sur la même période.
La pyramide des âges laisse, là aussi, entrevoir un avenir en pointillé : 1 423 religieuses apostoliques ont moins de 50 ans, quand plus de 10 000 d’entre elles ont déjà atteint l’âge de 70 ans. « Il ne fait aucun doute qu’on assiste à la fin, démographiquement programmée, d’un modèle hérité du passé. Celui en particulier des congrégations apostoliques du XIXe siècle. Le monde des “bonnes sœurs” semble bien avoir vécu », tranche, clinique, Danièle Hervieu-Léger, sociologue des religions.
Une désaffiliation croissante
Cette désaffection (qui touche également la vie religieuse masculine) est d’abord à replacer dans la désaffiliation globale vis-à-vis du catholicisme en France. Les chiffres convergent : si l’après-guerre reste une période faste pour les congrégations apostoliques, qui enregistrent encore beaucoup d’entrées dans leurs ordres, elles vont connaître un déclin numérique et un vieillissement à partir des années 1970, période qui voit aussi la pratique religieuse drastiquement baisser au sein de la population.
« Quand je suis devenue religieuse en 1981, j’étais déjà toute seule de mon espèce en France, lance, sans drame, sœur Véronique Margron, prieure provinciale des Sœurs de la charité dominicaines de la Présentation. La baisse d’influence de l’Église est l’une des causes premières de la baisse des vocations, car beaucoup de sœurs étaient issues de familles pratiquantes», analyse celle qui est aussi présidente de la Conférences des religieux et religieuses de France.
À lire aussi« La crise des vocations révèle un appel à entrer dans une nouvelle vision de la vie de l’Église »
Mais il se joue également quelque chose de singulier dans l’effondrement des effectifs de la vie religieuse féminine, à mettre en relation avec les immenses bouleversements de la condition des femmes, pendant la seconde moitié du XXe siècle. « La vie religieuse a longtemps pu constituer un chemin d’émancipation pour les femmes, aux époques où elles ne pouvaient pas, comme laïques, exercer les professions d’enseignante ou d’infirmière. Elle offrait des perspectives et une certaine indépendance vis-à-vis des hommes », retrace Isabelle Jonveaux, sociologue des religions.
« Ce qui est toujours recherché, c’est un décalage net avec le monde »
Les religieuses, qui ont fondé de très nombreux ordres hospitaliers et éducatifs ont également, pour beaucoup, perdu une partie de leur raison d’être quand l’État a repris, après la guerre, ces missions dans son giron. « Dès lors, pour les jeunes d’aujourd’hui, la particularité des vies des religieuses apostoliques ne saute pas aux yeux », reconnaît sœur Véronique Margron.
Du côté des moniales, les vocations restantes ont tendance à se diriger vers les communautés où la recherche de radicalité est la plus affirmée. « Ce qui est toujours recherché par un petit nombre, c’est un décalage net avec le monde », analyse Isabelle Jonveaux. Les communautés nouvelles ont pu constituer un débouché possible ces dernières décennies, avant qu’elles soient rattrapées par les scandales d’abus et l’usure de l’effet de nouveauté. Il existe encore quelques communautés qui attirent de nombreuses novices, sans qu’il soit vraiment possible de discerner l’attraction qu’elles exercent.
« C’est parfois dû au charisme d’une mère supérieure, parfois au lieu du couvent. Parfois aussi à des mécanismes de séduction qui ne sont pas toujours très sains », décrypte une religieuse aguerrie, qui tient à souligner : « L’enthousiasme que suscite une communauté à un moment donné ne dit rien de sa pérennité dans le futur. »
Des dynamiques créatives de la vie religieuse
Toujours est-il que, devant les chiffres moroses des vocations, les religieuses cherchent une autre voie que celle de la nostalgie des grands nombres. Si, pour bien des sœurs, l’angoisse est forte vis-à-vis du futur incertain de la vie religieuse – certaines évoquant la douleur d’une forme d’« infertilité spirituelle » –, elles sont également nombreuses à vivre le rapetissement de leur ordre avec sérénité.
« Je me suis beaucoup interrogée sur cette question de l’absence de nouvelles vocations, mais aujourd’hui je me sens tout à fait pacifiée », assure sœur Clarisse Colrat, dominicaine de la Présentation de Toulouse. Issue d’un monde englouti – « nous étions 100 000 sœurs en France quand je suis entrée dans la vie religieuse ! » –, cette consacrée de 82 ans fait partie d’un projet original qui témoigne des dynamiques créatives de la vie religieuse, quand les forces vives viennent à manquer.
Sœur Clarisse vit en effet depuis 2021 dans la Maison Saint-Charles, un lieu où, en plein Paris, cohabitent des religieuses de congrégations différentes et des populations précaires. Porté par les dominicaines de la Présentation et l’association Habitat et Humanisme, le projet permet à des religieuses de congrégations vieillissantes de pouvoir continuer à vivre une vie communautaire, tout en mettant leur présence, et leurs murs, au service des plus pauvres.
Organiser la continuité spirituelle
Organiser cette continuité spirituelle est l’un des grands défis des congrégations déclinantes… « On observe quelque chose de très genré dans la manière de gérer les problématiques autour du vieillissement », souligne le sociologue Laurent Amiotte-Suchet, auteur d’une étude sur les stratégies de préservation des ordres monastiques à l’épreuve du vieillissement. « Très souvent, les sœurs veulent laisser une trace, un savoir-faire, une éthique. Chez les hommes, il y a moins ce souci », a pu observer le chercheur rattaché à l’université de Lausanne.
Pour organiser leur survie, les religieuses peuvent faire le choix de s’appuyer sur les forces vives venues du monde entier. Les clarisses du monastère de Baabda au Liban en ont fait l’expérience. En 2022, elles se sont vues sauvées par l’arrivée de cinq sœurs venues d’Ouganda, dont l’une vient de prendre le rôle d’abbesse. Alors que, bien souvent, le choc culturel ne permet pas une intégration durable, les sœurs africaines et libanaises ont là immédiatement « construit une forme de complicité », décrit sœur Élisabeth, la présidente de la Fédération Saint-Damien de l’ordre des clarisses.
Puiser dans le vivier de vocations que représentent aujourd’hui l’Inde et l’Afrique de l’Ouest peut permettre d’éviter les fermetures en assurant la relève. Mais « l’idée n’est pas de leur faire assurer des charges que nous ne pourrions plus porter, alerte Anne Lécu, dominicaine de la Présentation, docteure en philosophie pratique et médecin. Dans notre communauté,on prend au sérieux ces vocations, et nous avons à cœur de jouer notre rôle de transmission, notamment en permettant aux sœurs que nous recevons de faire des études poussées ».
« On veut bien mourir, mais on veut mourir vivantes »
À l’heure de la baisse des vocations, les religieuses misent aussi sur les laïcs pour faire perdurer leur charisme. Les sœurs de Salvert, aux portes de Poitiers, avaient pris les devants de leur vieillissement il y a déjà près de vingt ans. Avec l’aide d’Emmanuel Gasselin, ancien directeur adjoint d’une entreprise de 400 salariés devenu délégué général de la congrégation, elles ont réfléchi à ce qu’elles voulaient transmettre de leurs œuvres au service des plus fragiles.
À lire aussiComment l’Église répondra-t-elle à sa mission sociale avec la fin des congrégations religieuses ?
« On veut bien mourir, mais on veut mourir vivantes », résume sœur Marie-Élisabeth Branger, supérieure de la congrégation diocésaine des Filles de la Sainte Vierge, créée ici en 1835. C’est donc un mode de gouvernance en tandem qui a été choisi avec les laïcs demeurant parmi elles.
« Il est important que la spiritualité de Salvert continue à vivre à travers ceux qui nous rejoignent, même après notre départ », témoigne-t-elle. Aujourd’hui, Salvert demeure un lieu d’accueil médico-social dédié à l’enfance en danger et à ceux qui traversent des épreuves. Il le restera même lorsque la congrégation se sera éteinte.
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Une grande érosion démographique
On compte 168 monastères en activité en France à l’automne 2023, d’après la Conférence des religieux et religieuses de France (Corref).
L’ordre de Saint-Benoît compte le plus de moniales (720, en incluant les novices), suivi par les carmélites (650) puis les clarisses (359).
232 religieuses apostoliques ont entre 100 et 110 ans, pour 126 qui ont entre 20 et 29 ans.
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