“Quant à toi, ô Jéhovah, tu demeureras jusqu’à des temps indéfinis, et ton mémorial sera de génération en génération. Toi, tu te lèveras, tu auras pitié de Sion, car c’est l’époque de lui être favorable, car le temps fixé est venu. Car tes serviteurs se sont complu à ses pierres, et vers sa poussière ils tournent leur faveur. Et les nations craindront le nom de Jéhovah, et tous les rois de la terre, ta gloire. Car Jéhovah bâtira Sion, à coup sûr; il apparaîtra sans faute dans sa gloire. Il se tournera assurément vers la prière de ceux qui sont dépouillés de tout, et il ne méprisera pas leur prière.” — Ps. 102:12-17.
Quand quelqu’un se complaît en quelque sorte aux “pierres” et tourne sa faveur vers la “poussière” de l’organisation de Jéhovah, cela prouve sans aucun doute qu’il lui est attaché. Jéhovah ne méprisa pas l’attachement de ce genre que les exilés repentants à Babylone manifestèrent envers son organisation théocratique. Il les récompensa en les libérant au terme des 70 années de désolation de Sion ou Jérusalem. Il les ramena dans leur pays pour qu’ils puissent y pratiquer de nouveau le culte théocratique dans toute sa pureté. Bien que n’ayant plus de représentant visible dans la Jérusalem reconstruite, Jéhovah continua néanmoins d’être leur Roi théocratique. Mais les prêtres, qu’il avait choisis et oints, reprirent leur service théocratique au temple reconstruit, et cela malgré la domination des puissances mondiales gentiles et conformément au décret de Jéhovah. C’est ainsi qu’à l’époque Jéhovah exerçait son gouvernement théocratique sur son peuple choisi qu’il n’avait pas délaissé.