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Martyrs du premier siècle, comment voyez vous le culte catholique.....

+5
chico.
Mikael
Josué
Coeur de Loi
Gilles-René
9 participants

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Invité


Invité

Rappel du premier message :

Oui, quelles étaient les particularités du culte du 1er siècle ?
En tout cas, pas celles qui ont été ajoutées !
Voici les étapes de ce long voyage (ou longue dérive) du christianisme primitif à l'Eglise Catholique d'aujourd'hui.
310 La prière pour les morts(Histoire de l’Eglise Tome 1e )
320 On commence à bruler les cierges (Dict. arch. chrét. Tome 2e 2e partie p.1615)
330 Les pèlerinages (Nouvelle histoire de l’Eglise p.359)
375 Le culte des saints et des martyrs (Dict.arch.chrét.Tome 15e 1e partie pp.373-462)
380 Le Dogme de la Trinité (ne pas confondre avec son institution en 325) (Histoire de l’Eglise Tome 3e p. 284)
La messe en latin date du milieu du 3e siècle (Dict. ThéologieTome 10e p.1386)
430 Le culte de Marie se développa depuis le Concile d’Ephèse (Dict.De Théologie Catholique Tome 9e p.2439)
430 L’idée de la sainte vierge mère de Dieu apparait au Concile de Chalcedoine par le pape Léon 1e (Dict de Théologie catholique p. 2195 1e colonne)
451Les prêtres s’habillent autrement que les laïques (Histoire de l’Eglise Tome 1e p.453)
500 Le Purgatoire est découvert vers la fin du 5e siècle avec les Conciles de Rome en 502 rappelé en 504 et à celui de Paris en 557 (Dict. arch.et liturgie Tome 142 p.1980)
600 L’usage de l’eau bénite (Dict. arch.chrét. Tome 4 p.1687 vers)
600 Le culte en langue inconnue du peuple est instauré par Isidore de Séville. (Histoire de l’Eglise et des Papes p.96) 606 La fête de Toussaints 1e novembre par le pape Boniface IV (Histoire de l’Eglise et des papes p.96
608Le culte de saint Joseph (père nourricier de Jésus) Dict.arch.chrét. et liturgique Tome 7e 2e partie page 2665) 890 Le célibat obligatoire des prêtres par le Concile de Latran canon 3 (Histoire de l’Eglise Tome VIII p.28)
1059 Le pouvoir pontifical (Dictatus papae) par Gregoire VII 1074 L’usage du chapelet (Dict.arch.et liturgie chrétienne Tome 3e 1e partie p.402) 1100La doctrine des sept sacrements (Dict. arch.et liturgie chrét. Tome 14e 1e partie pp.486-642)
1140La vente des indulgences (Dict.arch.chrét. Tome 7e p.1607)
1190La substitution de l’hostie au pain azyme dans l’eucharistie (Dict. de théologie catholique Tome 1, 2e partie, p.2662)
1200La confession auriculaire est imposée par le Concile de Latran 4 (Histoire de l’Eglise de A. Fliche Tome 10,1e partie p.206
1215Le dogme de la transsubstantiation est décrété au Concile de Latran 4 par le pape Innocent 3 (Dict.de théologie catholique Tome 16, 1e partie p.1399)
1215L’usage des clochettes pendant la messe (Dict.arch.chrét. Tome 3 pp.1954-1977)
1220Le port des chapeaux rouges par les cardinaux, par le pape Innocent 4 au Concile de Lyon (Dict.de théologie catholique Tome 2e , 2e partie p.1721)
1250La fête-dieu (Corpus Domini) par le pape Urbain 4 (Histoire de l’Eglise Tome 2 p.304)
1264Le jubilé par le pape Boniface VIII (Histoire de la religion et des papes p.233)
1300L’Ave Marie (le je vous salue Marie) (en partie selon le Dict. de théologie catholique Tome 1 pp.1273-1277) 1316L’institution de la fête de la Sainte Trinité, le 1er dimanche après Pentecôte par le pape Jean XXII
1330La visitation de Marie, institué par le pape Urbain VI 1380La doctrine du purgatoire n’est officiellement reconnue par le Concile de Florence (Histoire de l’Eglise et des papes p.268)
1439L’état des âmes après la mort, même Concile
1450Le port du manteau pourpre par les cardinaux (Dict. de théologie catholique Tome 2, 2eme partie p.1721)1460La fête de l’immaculée conception est établie par le pape Sixte IV (Histoire de l’Eglise et des papes p.287)
1476La proclamation officielle de la doctrine de sept sacrements par le Concile de Trente (Dict. de théologie cath.Tome 14e 1ere partie p.599)
1547La fête de la présentation de la Vierge par le pape Sixte V (Histoire de l’Eglise et des papes p.333)
1585Les titres d’Eminence ou Eminentissimes Seigneurs donnés aux Cardinaux par le pape Urbain VIII (Histoire de l’Eglise et des papes p.348)
1630La fête du saint nom de Jésus par le pape Innocent XIII (Histoire de l’Eglise et des papes p.348)
1720Le dogme de l’Immaculée conception est proclamé par la Bulle « Ineffabilis Deus » en ces termes : « Par l’autorité de Notre Seigneur Jésus Christ, des bienheureux apôtres Pierre, Paul et le Notre, nous déclarons prononçons et définissons que la doctrine suivant laquelle, par une grâce et un privilège, singulier de Dieu tout-puissant et en vue des mérites de Jésus-Christ, sauveur du genre humain, la très bienheureuse Vierge matie a été, au premier instant de sa conception, préservée de toute tache du péché originel, est une doctrine révélé par Dieu et qui, par conséquent doit être crue fermement et constamment, par tous les fidèles le 8 décembre» (Dict. de théologie catholique Tome VII 1ere partie p.845) 1854La doctrine du pouvoir temporel des papes selon l’Encyclique « Quanta cura ». Dans son ouvrage « Le pape et les congrès » (1859) pp.7,8 La Guerronière écrivit : «Le pouvoir temporel du pape est-il nécessaire à l’existence de son pouvoir spirituel ? La doctrine et la raison politique sont ici d’accord pour répondre affirmativement. » (Dict. de théologie catholique Tome 12 2eme partie p.2691) 1864Le Syllabus du pape Pie IX sur les libertés modernes (même ouvrage Tome XIV 2eme partie pp.2877-2923 1870Le Dogme de l’infaillibilité du pape (ibid page 2916§1)1870L’Encyclique Sapienti Consilio de Pie IX sur les mariages libres et mixtes (ibid Tome IX 2eme partie p.2301 1908

Ainsi donc, avant l’an 301, les chrétiens ne connaissaient, ni le Purgatoire, ni l’Eucharistie, ni les processions, ni Saint Sacrement, ni la Fête-Dieu, ni les sept sacrements, ni le célibat des prêtres, ni l’adoration des images, ni les reliques, ni le chapelet, ni le culte des morts, ni la Vierge, ni les anges.....Bref, les premiers chrétiens étaient des hérétiques Smile Surtout si on ajoute à ça qu'avant 200 ils ne croyaient ni en l'immortalité de l'âme, ni en l'omniprésence de Dieu et croyaient que Jésus était subordonné, inférieur à Dieu.



Dernière édition par né de nouveau le Sam 15 Oct - 18:11, édité 1 fois


alexandre



Renseigne toi sur les écrits des apostoliques .je suis étonné toi qui te prétend érudit sur la bible que tu ne connais la différence entre les apostoliques et les apologistes.

Pourquoi ne pas répondre simplement à ma question ?

Josué

Josué
Administrateur

et toi pourquoi tu ne me répond pas ?

alexandre



Peut-on identifier les vrais chrétiens qui ont existé de la mort des apôtres à nos jours ?

Josué

Josué
Administrateur

oui par leurs bons exemples dans la vie c'est bien a l'arbre et a ses fruits que l'ont juge.
 D’après les historiens, l’incitation religieuse au combat se retrouve à la plupart des époques, parmi presque tous les peuples et cultures, et généralement dans les deux camps en conflit. La fameuse formule
‘ les dieux sont avec nous ’ fait partie des plus anciens et des plus puissants appels à la guerre. ”
— L’âge des guerres de religion, 1000-1650 — Une encyclopédie des guerres et civilisations du monde (angl.).
 Les chefs religieux [...] devraient porter un regard plus critique sur leur incapacité à fournir une direction plus efficace et à témoigner des valeurs fondamentales de leurs fois respectives. [...] Toutes les religions, il est vrai, aspirent à la paix, mais on peut se demander si la religion a jamais rempli ce rôle. ”
— Violences au nom de Dieu — La religion à l’ère des conflits (angl.).
petit commentaire de ta part sur ses citations serait le bienvenue.

alexandre



oui par leurs bons exemples dans la vie c'est bien a l'arbre et a ses fruits que l'ont juge.

Je reformule ma question .... Qui depuis la mort des apôtres jusqu'a nos jours a produit les bons fruits et donné le bon exemple parmi les groupes ou les personnes qui se disaient chrétiennes ?

Je rappelle que selon Mat 16,18 , "les Portes de l'Hadès ne tiendront pas contre elle, devant l'Eglise, cette Eglise devait durer et ne pas disparaitre.

Selon Mat 28,20 il est dit : " voici que je suis avec vous pour toujours jusqu'à la fin du monde" ... en un mot Jésus serait à travers les âges avec ses disciples qui devaient exister à toutes époques de l'histoire.

Merci de fournir une vraie réponse.

Josué

Josué
Administrateur

tu oublies une chose la mauvaise herbe.
et aussi ses paroles de Jésus celui qui ( tue par l'épée périra par l'épée ) alors dit moi depuis quant la chrétienté porte t -elle l'épée ?
C 'est quelle genre de fruit cela?

Yirmeyah Jérémie

Yirmeyah Jérémie

EN fait, il faut regarder qui tient devant les portes de l'Hadès. La réponse est : PERSONNE, car tous nous mourront. Le sens de MAtthieu 16:18 parle d'une congrégation qui a le dessus sur la mort. Or, aucune religion présente n'a eu le dessus sur la mort.

Toutefois, tu parles d'un passage fort intéressant en Matthieu 7:15-23 : "Méfiez-vous des faux prophètes, qui viennent à vous en vêtements de brebis, mais qui au-dedans sont des loups rapaces. 16 C’est à leurs fruits que vous les reconnaîtrez. On ne récolte jamais des raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons, n’est-ce pas ? 17 De même, tout bon arbre produit de beaux fruits, mais tout arbre pourri produit des fruits sans valeur ; 18 un bon arbre ne peut porter des fruits sans valeur, ni un arbre pourri produire de beaux fruits. 19 Tout arbre qui ne produit pas de beaux fruits est coupé et jeté au feu. 20 Ainsi donc, c’est à leurs fruits que vous reconnaîtrez ces [hommes]. 21 “ Ce ne sont pas tous ceux qui me disent : ‘ Seigneur, Seigneur ’, qui entreront dans le royaume des cieux, mais celui qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. 22 Beaucoup me diront en ce jour-là : ‘ Seigneur, Seigneur, n’est-ce pas en ton nom que nous avons prophétisé, et en ton nom que nous avons expulsé des démons, et en ton nom que nous avons accompli de nombreuses œuvres de puissance ? ’ 23 Et à eux pourtant je [le] confesserai alors : Je ne vous ai jamais connus ! Éloignez-vous de moi, vous qui pratiquez l’illégalité.

Fort intéressant, car quand on se demande qui a fait ces choses, l'église catholique est pointée du doigts, pour son mauvais exemple. Tous les saints qu'elle a nommé sans fondement, tous les fruits pourries comme l'invention de l'enfer, la trinité, mais aussi : les papes homosexuels, tueur en série (tué toute sa famille), et des évêques sadiques, bénissant des guerres etc... sans oublier les croisades : crois ou meurs... belle morale de Dieu ! !

De plus, si tu tiens l'idée de la continuité du 1er siècle, l'église catholique ne peut être celle-là, car il y eut 3 siècles, au minimum, où il n'y eut aucune religion chrétienne dans l'empire romaine, cela n'était que des sous-groupes perdus de gens, des sectes même dénoncé par Jésus lui-même dans la révélation de Jean. Même les Témoins de Jéhovah ont fait leur début beaucoup plus rapidement, soit environ 30 ans d'établissement et 90 ans d'ajustement des principales croyances. C'est un record non ? Mais de toute façon, ce qui démarque les Témoins de Jéhovah, c'est qu'avant même le début officiel, l'idée et le mouvement était déjà implanter profondément, ce qui a pris 6 siècles à l'église catholique, laquelle pour vraiment y parvenir, s'est rabattu sur les croisades. Différence d'histoire : Catholique histoire de force, les vrais chrétiens : histoire d'amour avec Dieu.

Ensuite, si tu veux approfondir le sujet, tu dois considérer les prophéties qui parle du "temps fixés des nations", une longue période qui était à venir, où les gens seront laissés à eux-même, servant principalement à démontrer leur capacité à gérer la terre par eux-même, sans Dieu.

La question se pose autours de l'idée du foulage, Jérusalem est abbatue et restera une ruine selon les prophéties, car le nouveau roi, Christ, va se lever. La question est donc : quand va-t-il se lever ? Et s'il n'est pas debout, comment une congrégation pourrait lui appartenir ?

TOUTES TES RÉPONSES SE TROUVENT DANS LE LIVRE de DANIEL.

Mais le début, la prophétie concernant ses milliers d'années tranquilles, c'est ici : "Car il y aura grande détresse sur le pays et colère contre ce peuple ; 24 et ils tomberont sous le tranchant de l’épée et seront emmenés captifs dans toutes les nations ; et Jérusalem sera foulée aux pieds par les nations jusqu’à ce que les temps fixés des nations soient accomplis"- Luc 21:23,24

D'autres part, à notre époque, si on regarde les religions qui se portent le mieux, l'église catholique n'y est pas du tout. Elle perd de tous les côtés, est couvertes par des centaines de scandales de toutes sortes, pédophilies chez les prêtres (chez les dirigeants), bénédiction des nazis etc... plein de scandales. Il y a très peu de religion qui progresse, pour ne pas dire une seule. Car si on considère la progression en terme de naissance, cela n'est pas une progression, c'est la démographie. Les Témoins de Jéhovah en 30 ans, le temps d'une génération, ont eu une progression de 330%, et cela ne compte que les gens actifs, contrairement aux autres religions, comme les catholiques, qui compte même des nouveaux-nés qui n'auront jamais assisté aux messes. La croissance mondiale pendant ces 30 ans a été de 154%. Cela est une vraie croissance.

http://communautetjfrancoph.forum-canada.com/

Gilles-René

Gilles-René

Coeur de Loi a écrit:Sanctifier ça veut dire rendre sacré.

Le nom de Dieu sert à la prière et à la notoriété du seul vrai Dieu. Il doit être prononcé avec respect et sert pour le louer sans malentendu avec les autres dieux des autres religions.

"Que ton nom soit sanctifié" Jésus

---

Les TJ ont raison car ils suivent la Bible simplement et complétement, c'est vérifiable par tous.



Sanctifier ça veut dire rendre sacré.

Oui, j'aurais peut-être dû commencer par celui-ci ; je ne sais pas : c'est peut-être ainsi qu'il faut que cela soit fait ; et Alléluia!

Le Nom Divin est déjà sacré! Oui, je le crois!
Quand Jésus demande aux apôtres de dire dans le Notre Père "Que Ton Nom soit sanctifié", je crois que cela peut signifier : "Tu ne saurais cesser Ton Œuvre de sanctification de Ton Nom, et Tu acceptes que les humains y participent ; merci ô Père ; et Gloire à Toi!"

*Gilles* **Gloire à Dieu Jéhovah_Yahvé_Allah_Dio_...**

alexandre



Fort intéressant, car quand on se demande qui a fait ces choses, l'église catholique est pointée du doigts, pour son mauvais exemple.



C'est difficle d'avoir une VRAIE réponse.

Soit selon vous les Pères de l'Eglise et l'Eglise Catholoques ne peuvent pretendre à être cette Eglise approuvée par Dieu .... OK.

Les TdJ existaient-ils au 2eme siècle, au 3eme siècle, au 4 eme siécle ....... ?

Quel groupe religieux de la fin du 1er siècle à nos jours peut-il se affirmer que Jésus leur a dit : " voici que je suis avec vous pour toujours jusqu'à la findu monde" ?

philippe83


MODERATEUR
MODERATEUR

Actes 1:8 :"Vous serez mes témoins jusqu'au bout de la terre"
Apo 1:5 "l'Amen le témoin fidèle et vrai"

1:9" à Patmos pour la parole de Dieu et pour le témoignage de J-C"

Esaie 43:10,11 :"Vous serez mes témoins dit Jéhovah mon serviteur que j'ai choisi"

Donc le peuple de Dieu DE TOUS LES AGES,c'est celui qui témoigne de Jéhovah(yhwh) et de Jésus!

Qui fait cela de nos jours??

alexandre



Qui fait cela de nos jours??



Pour l'instant ce n'est pas mon propos ... on pourra en discuter.

De la mort des apôtres à Russell qui furent les vrais chrétiens ?

Qui a trnasmis le flambeau à Russell ?



Donc le peuple de Dieu DE TOUS LES AGES,c'est celui qui témoigne de Jéhovah(yhwh) et de Jésus!

Êtes-vous capable d'identifier ce peuple à travers les âges ?

philippe83


MODERATEUR
MODERATEUR

Oui par ci par là, des petits groupes qui se sont approchés de la vérité bibliques mais qui n'avaient pas encore la compréhension exacte qui devait être révélée selon Daniel 12:9,10 en temps voulue,comprise,et affinée!
Les méchants ne comprendront pas!

Choses étrange c'est l'Eglise catholique (la veille dame) qui en générale à souvent persécutés ces minorités religieuses! Et pourquoi à ton avis?

alexandre



Oui par ci par là, des petits groupes qui se sont approchés de la vérité bibliques mais qui n'avaient pas encore la compréhension exacte qui devait être révélée selon Daniel 12:9,10 en temps voulue,comprise,et affinée!
Les méchants ne comprendront pas!



Cher philippes,

Pouvez-vous me citer les noms de ces petits groupes qui "se sont approchés de la vérité" Shocked ?

Jésus s'adressait-il à des groupes religieux proche de la vérité quand il a dit : " voici que je suis avec vous pour toujours jusqu'à la findu monde" ?

Qui était l'EFA et le CC pendant ces siècles que le "maître a établi sur ses domestiques, pour leur donner leur nourriture en temps voulu" ??

Trouvé sur le NET :

TG 15/5 95 p. 16 :

À cet égard, voici ce qu’on pouvait lire dans le livre Le Royaume millénaire de Dieu s’est approché: “Comment la classe de l’‘esclave fidèle et avisé’ a-t-elle survécu et accompli son service à travers les siècles? L’Histoire ne nous permet pas de nous en faire une idée bien nette. Il semble qu’une génération de la classe de l’‘esclave’ a nourri la génération suivante (2 Timothée 2:2).

Yirmeyah Jérémie

Yirmeyah Jérémie

Je te réponds dès que tu as lu sur le sujet "Temps fixés des nations" car là, tu ne fais que divaguer en tournant autour du sujet. Tu as très bien pris le temps d'éviter ma réponse car tu sais bien qu'elle te répond. Alors quel est ton but dans ce forum si tu ne veux pas de nos réponses ?

TEMPS FIXÉS DES NATIONS


Après avoir parlé de la destruction qui devait s’abattre sur la ville de Jérusalem, Jésus fit cette déclaration : “ Et Jérusalem sera foulée aux pieds par les nations jusqu’à ce que les temps fixés des nations [“ temps des Gentils ”, AC] soient accomplis. ” (Lc 21:24). La période désignée par l’expression “ temps fixés des nations [gr. : kaïroï éthnôn] ” a suscité des discussions considérables quant à sa signification et à son implication.

Signification de “ temps fixés ”. L’expression “ temps fixés ” correspond ici au mot grec kaïros (pluriel : kaïroï), qui, selon le Dictionnaire grec-français du Nouveau Testament (par M. Carrez et F. Morel, Paris, 1971, p. 129), signifie “ moment opportun, temps favorable, [...] temps fixé, époque déterminée ”. L’ouvrage A Greek-English Lexicon, par H. Liddell et R. Scott (1968, p. 859), donne cette autre définition : “ Moment exact ou crucial. ” C’est ainsi que kaïros est employé pour désigner “ l’époque ” de la moisson, “ la saison ” des fruits et “ la saison ” des figues (Mt 13:30 ; 21:34 ; Mc 11:13) ; le “ temps voulu ” pour distribuer la nourriture (Mt 24:45 ; Lc 12:42) ; “ le temps fixé ” pour le début du ministère de Jésus et la période favorable que cela créa (Mc 1:15 ; Mt 16:3 ; Lc 12:56 ; 19:44) ; et le “ temps fixé ” de sa mort (Mt 26:18). Sur le point d’être chassés hors de certains hommes, les démons crièrent à Jésus : “ Es-tu venu ici pour nous tourmenter avant le temps fixé ? ” — Mt 8:29.

Kaïros est également employé à propos d’époques ou d’événements futurs dans le dessein ou le calendrier de Dieu, en particulier en rapport avec la présence de Christ et avec son Royaume (Ac 1:7 ; 3:19 ; 1Th 5:1). C’est ainsi que l’apôtre Paul parle du “ saint secret ” révélé par Dieu “ pour une administration au terme des temps fixés [kaïrôn], à savoir : réunir toutes choses de nouveau dans le Christ, les choses qui sont dans les cieux et les choses qui sont sur la terre ”. (Ép 1:9, 10.) Étant donné le sens du mot kaïros tel qu’il est employé dans le texte biblique, on peut correctement supposer que l’expression “ temps fixés des nations ” concerne, non pas quelque chose de vague ou d’indéfini, mais une “ époque déterminée ”, un “ moment exact ou crucial ”, avec un commencement précis et une fin précise.

“ Les nations ” et “ Jérusalem ”. La signification de la déclaration de Jésus est nécessairement liée à ce qu’il dit sur le ‘ foulage de Jérusalem ’, qui se poursuivrait jusqu’à ce que soient accomplis “ les temps fixés des nations ”. Le terme “ nations ” ou “ Gentils ” traduit le mot grec éthnê, qui signifie “ nations ” et qui fut employé par les rédacteurs de la Bible pour désigner spécifiquement les nations non juives. S’appuyant sur ce fait, certains ont considéré que la prophétie s’applique à la période durant laquelle le lieu géographique de la ville antique de Jérusalem serait sous la domination et le contrôle des Gentils.

C’est manifestement la ville de Jérusalem au sens littéral qui est concernée par les propos de Jésus au sujet de la destruction qui devait venir et qui vint effectivement sur cette ville en l’an 70 de n. è. lorsque les Romains la démolirent ; toutefois, la déclaration relative aux “ temps fixés des nations ” projette la prophétie bien plus loin dans le futur, comme l’ont noté de nombreux commentateurs. Ainsi, l’ouvrage connu Commentary de F. Cook dit à propos de Luc 21:24 : “ Il [ce verset] sert à séparer la partie strictement eschatologique [c’est-à-dire la partie touchant les derniers jours] de la grande prophétie et la partie s’appliquant spécifiquement à la destruction de Jérusalem. ” Il devient donc essentiel de déterminer quel sens les Écritures inspirées attribuent à “ Jérusalem ”, afin d’établir avec certitude si “ les temps fixés des nations ” se rapportent uniquement à la ville de Jérusalem à proprement parler ou à quelque chose d’autre et de plus grand.

Jérusalem était la capitale de la nation d’Israël, et on disait de ses rois de la lignée de David qu’ils ‘ siégeaient sur le trône de Jéhovah ’. (1Ch 29:23.) De ce fait, Jérusalem représentait le siège du gouvernement divinement constitué, ou royaume typique de Dieu, qui opérait par l’intermédiaire de la maison de David. Avec son mont Sion, cette ville était “ la cité du Grand Roi ”. (Ps 48:1, 2.) Ainsi, Jérusalem en vint à représenter le royaume de la dynastie du roi David, un peu comme Paris, Londres, Washington et Moscou représentent les puissances gouvernantes de nations actuelles et s’emploient en ce sens dans les communiqués d’informations. Après que Jérusalem fut foulée aux pieds par les Babyloniens, son roi emmené en exil et le pays désolé, aucun membre de la dynastie davidique ne régna plus depuis la Jérusalem terrestre. Mais les Écritures montraient que Jésus, le Messie, né dans la lignée de David, régnerait depuis le mont Sion céleste, depuis la Jérusalem céleste. — Ps 2:6, 7 ; Hé 5:5 ; Ré 14:1, 3.

Le début du ‘ foulage ’. Le ‘ foulage ’ de ce royaume de la dynastie des souverains de la lignée de David ne commença pas lorsque les Romains dévastèrent la ville de Jérusalem en 70 de n. è. Il commença des siècles plus tôt, quand les Babyloniens renversèrent cette dynastie en 607 av. n. è., quand Neboukadnetsar détruisit Jérusalem, emmena en captivité le roi détrôné, Tsidqiya, et laissa le pays en désolation (2R 25:1-26 ; voir CHRONOLOGIE). Ces événements furent conformes aux paroles prophétiques adressées à Tsidqiya en Ézékiel 21:25-27 : “ Ôte le turban, et enlève la couronne. Cela ne sera pas la même chose. [...] J’en ferai une ruine, une ruine, une ruine. Quant à cela aussi, oui ce ne sera à personne jusqu’à ce que vienne celui qui a le droit légal, et vraiment je le lui donnerai. ” Les Écritures grecques chrétiennes démontrent que celui qui a “ le droit légal ” à la couronne davidique perdue par Tsidqiya est Christ Jésus, au sujet de qui l’ange qui annonça sa future naissance déclara : “ Jéhovah Dieu lui donnera le trône de David son père, et il régnera sur la maison de Jacob pour toujours, et il n’y aura pas de fin à son royaume. ” — Lc 1:32, 33.

En raison de la chute de Jérusalem en 607 av. n. è., les puissances gentiles exercèrent la domination sur toute la terre. La dynastie et la domination davidiques furent interrompues, et donc Jérusalem, ou ce qu’elle représentait, continua d’être “ foulée aux pieds ” aussi longtemps que le Royaume de Dieu, tel qu’il fonctionnait par l’intermédiaire de la maison de David, resta abaissé et inopérant sous la coupe des puissances gentiles. Notant ce rapport avec la domination, un dictionnaire biblique (Unger’s Bible Dictionary, 1965, p. 398) fait ce commentaire : “ En conséquence, les Gentils, étant ‘ les nations ’, s’acheminent vers la fin de leur office de souverains de la terre. Le terme de cette période sera la fin des ‘ temps des Gentils ’. (Luc 21:24 ; Dan. 2:36-44.) ” — Voir Éz 17:12-21 ; également la description de la chute de l’Empire médo-perse en Dn 8:7, 20.

Rapport avec les prophéties de Daniel. Dans sa prophétie concernant le temps de la fin, Jésus se référa à deux reprises au moins au contenu du livre du prophète Daniel (comparer Mt 24:15, 21 avec Dn 11:31 ; 12:1). Le livre de Daniel offre une image de la domination de la terre par les puissances gentiles pendant leurs “ temps fixés ”. Le deuxième chapitre de Daniel contient la vision prophétique (qu’eut le roi Neboukadnetsar) de l’image immense, dont Daniel expliqua sous l’inspiration divine qu’elle représentait la marche des puissances mondiales gentiles, qui prendrait fin lorsque le Royaume établi par “ le Dieu du ciel ” détruirait ces puissances et après dominerait sur toute la terre (Dn 2:31-45). On notera que l’image commence par l’Empire babylonien, la première puissance mondiale à ‘ fouler aux pieds Jérusalem ’ en renversant la dynastie davidique et en laissant vacant le “ trône de Jéhovah ” à Jérusalem. Cela également confirme que “ les temps fixés des nations ” commencèrent en 607 av. n. è., l’année de la destruction de Jérusalem.

Le rêve de l’arbre en Daniel chapitre 4.
 De nouveau le livre de Daniel offre un parallèle serré avec l’usage que fait Jésus du mot “ temps ” à propos des “ nations ”, ou puissances gentiles. Et de nouveau ce fut Neboukadnetsar, celui-là même qui détrôna Tsidqiya le descendant de David, qui reçut une autre vision dont l’interprétation faite par Daniel signala une royauté établie par Dieu. Dans cette vision symbolique, il y avait un arbre immense ; un ange du ciel ordonna qu’il soit abattu. La souche de cet arbre fut alors liée avec du fer et du cuivre, et elle devait demeurer en l’état parmi l’herbe des champs jusqu’à ce que “ sept temps ” soient passés sur lui. “ Que son cœur soit changé pour qu’il ne soit plus un cœur d’humain, et qu’un cœur de bête lui soit donné, et que sept temps passent sur lui [...] afin que les vivants sachent que le Très-Haut est Chef dans le royaume des humains, et qu’il le donne à qui il veut, et qu’il établit sur lui le plus humble des humains. ” — Dn 4:10-17 ; voir aussi 4:16, note.

Rapport avec “ les temps fixés des nations ”. La vision se réalisa indéniablement sur Neboukadnetsar lui-même (voir Dn 4:31-35). Par conséquent, certains pensent qu’elle n’a d’application prophétique directe que sur sa personne et ne voient en cette vision que l’affirmation de la vérité éternelle de ‘ la suprématie de Dieu sur toutes les autres puissances, qu’elles soient humaines ou prétendument divines ’. Ils admettent que cette vérité ou ce principe s’applique au-delà du seul cas de Neboukadnetsar, mais ne considèrent pas qu’elle puisse avoir un rapport avec une période de temps précise ou un calendrier divin. Pourtant, un examen de l’ensemble du livre de Daniel révèle que le facteur temps est partout accentué dans les visions et les prophéties qu’il rapporte. Par ailleurs, le récit de chacune de ces visions ne montre pas que les puissances mondiales et les événements sont isolés ou surviennent au hasard en laissant ambigu le facteur temps, mais plutôt qu’ils s’inscrivent dans un contexte historique ou un ordre chronologique (voir Dn 2:36-45 ; 7:3-12, 17-26 ; 8:3-14, 20-25 ; 9:2, 24-27 ; 11:2-45 ; 12:7-13). En outre, ce livre attire à maintes reprises l’attention sur la conclusion qui constitue le thème de ses prophéties : l’établissement d’un Royaume de Dieu universel et éternel agissant par la domination du “ fils d’homme ”. (Dn 2:35, 44, 45 ; 4:17, 25, 32 ; 7:9-14, 18, 22, 27 ; 12:1.) Ce livre se distingue également du reste des Écritures hébraïques parce qu’il mentionne ‘ le temps de la fin ’. — Dn 8:19 ; 11:35, 40 ; 12:4, 9.

En considération de ce qui précède, il ne semble pas logique de limiter l’application de la vision de l’“ arbre ” symbolique et de la mention des “ sept temps ” aux sept années de folie d’un seul monarque babylonien suivies de sa guérison et de son retour au pouvoir, surtout sous l’éclairage des paroles prophétiques de Jésus concernant “ les temps fixés des nations ”. L’époque où la vision fut donnée : à ce moment crucial de l’Histoire où Dieu, le Souverain de l’univers, avait permis que soit renversé le royaume même qu’il avait établi parmi le peuple de son alliance ; la personne à qui la vision fut révélée : le monarque qui justement avait servi d’instrument à Dieu pour renverser ce royaume et était devenu de ce fait le détenteur de la domination mondiale par la permission divine, c’est-à-dire sans être gêné par quelque royaume représentant Jéhovah Dieu ; et le thème général de la vision, à savoir : “ Que les vivants sachent que le Très-Haut est Chef dans le royaume des humains, et qu’il le donne à qui il veut, et qu’il établit sur lui le plus humble des humains ” (Dn 4:17) — tout cela donne de solides raisons de croire que cette longue vision et son interprétation furent incluses dans le livre de Daniel parce qu’elles révèlent la durée des “ temps fixés des nations ” et le moment où le Royaume de Dieu serait établi par le moyen de son Christ.

Le symbolisme de l’arbre et la souveraineté de Dieu. Les symbolismes employés dans cette vision prophétique n’ont rien d’unique. En d’autres endroits des Écritures, des puissances gouvernantes, dont le royaume typique de Dieu à Jérusalem, furent représentées par des arbres (voir Jg 9:6-15 ; Éz 17:1-24 ; 31:2-18). L’image d’une souche à laquelle on fait produire un rejeton et le symbole d’“ une jeune [ou : petite] pousse ” ou d’“ un rejeton [ou : germe] ” apparaissent plusieurs fois pour représenter le retour de la domination dans une certaine souche familiale ou lignée, en particulier dans les prophéties messianiques (Is 10:33–11:10 ; 53:2-7 ; Jr 23:5 ; Éz 17:22-24 ; Ze 6:12, 13 ; voir aussi Jb 14:7-9). Jésus se désigna lui-même comme à la fois “ la racine et le descendant de David ”. — Ré 5:5 ; 22:16.

À l’évidence, l’idée principale de la vision est que Jéhovah Dieu exerce une souveraineté irrésistible dans le “ royaume des humains ”, et ce fait fournit la clé de la pleine signification de la vision. Il est indiqué que l’arbre trouve une application en la personne de Neboukadnetsar, qui, à cette époque de l’Histoire, était le chef de la puissance mondiale dominante, Babylone. Or, avant que Neboukadnetsar ne prenne Jérusalem, le royaume typique de Dieu qui exerçait sa domination depuis cette ville était l’instrument par lequel Jéhovah exprimait sa souveraineté légitime concernant la terre. Ce royaume constituait donc pour Neboukadnetsar un obstacle ou une entrave divine l’empêchant de parvenir à ses fins, la domination mondiale. En laissant renverser ce royaume typique de Jérusalem, Jéhovah permit que l’expression visible de sa souveraineté par l’intermédiaire de la dynastie davidique soit abattue. L’expression et l’exercice de la domination mondiale dans “ le royaume des humains ”, n’étant plus entravés par un royaume représentant Dieu, échurent alors aux nations gentiles (Lm 1:5 ; 2:2, 16, 17). À la lumière de ces faits, il apparaît que “ l’arbre ” représente, par-delà son application à Neboukadnetsar et avec bien plus de portée, la souveraineté ou domination mondiale par le moyen voulu par Dieu.

Retour à la domination mondiale. Toutefois, Dieu ne laisse ici planer aucun doute sur le fait qu’il n’a pas remis pour toujours cette domination mondiale aux puissances gentiles. Comme le montre la vision, la retenue que Dieu s’impose (représentée par les liens de fer et de cuivre autour de la souche de l’arbre) durerait jusqu’à ce que “ sept temps passent sur lui [l’arbre] ”. (Dn 4:16, 23, 25.) Alors, parce que “ le Très-Haut est Chef dans le royaume des humains ”, Dieu donnerait la domination mondiale “ à qui il veut ”. (Dn 4:17.) Le livre prophétique de Daniel montre que c’est à celui qui serait le “ fils d’homme ” que seraient donnés “ domination, dignité et royaume, pour que les peuples, communautés nationales et langues le servent tous ”. (Dn 7:13, 14.) La prophétie de Jésus également, dans laquelle il est question des “ temps fixés des nations ”, porte sans équivoque sur l’exercice de cette domination mondiale par Christ Jésus, le Roi choisi par Dieu, l’héritier de la dynastie davidique (Mt 24:30, 31 ; Lc 21:27-31, 36). Ainsi, la souche symbolique, qui représente le fait que Dieu s’est retenu d’user de son droit souverain d’exercer la domination mondiale dans “ le royaume des humains ”, devait de nouveau germer en un royaume, le Royaume de son Fils. — Ps 89:27, 35-37.

Sept temps symboliques.
 Dans l’accomplissement de la vision tel que Neboukadnetsar le vécut personnellement, les “ sept temps ” correspondirent manifestement à sept années pendant lesquelles le monarque perdit la raison et présenta des symptômes semblables à ceux de la lycanthropie, ce qui le fit abandonner le trône pour manger de l’herbe comme une bête des champs (Dn 4:31-36). Il est à noter qu’en évoquant l’exercice de la domination mondiale par les puissances gentiles la Bible prend l’image de bêtes opposées au peuple saint de Dieu et à son “ Prince des princes ”. (Voir Dn 7:2-8, 12, 17-26 ; 8:3-12, 20-25 ; Ré 11:7 ; 13:1-11 ; 17:7-14.) À propos du mot “ temps ” au pluriel (de l’araméen ‛iddan) tel qu’il est employé dans la prophétie de Daniel, des lexicographes expliquent qu’il signifie ici “ années ”. (Voir Lexicon in Veteris Testamenti Libros, par L. Koehler et W. Baumgartner, Leyde, 1958, p. 1106 ; A Hebrew and English Lexicon of the Old Testament, par F. Brown, S. Driver et C. Briggs, 1980, p. 1105 ; Lexicon Linguae Aramaicae Veteris Testamenti, par E. Vogt, Rome, 1971, p. 124 ; Dictionnaire hébreu-français, par N. Sander et I. Trenel, Genève, 1991, réimpression de 1859, p. 511.) Il s’avère que dans cet usage la durée d’une année est de 360 jours, dans la mesure où en Révélation 12:6, 14 trois temps et demi sont donnés comme équivalant à “ mille deux cent soixante jours ”. (Voir aussi Ré 11:2, 3.) Selon ce calcul, “ sept temps ” équivaudraient à 2 520 jours. La lecture des textes de Nombres 14:34 et d’Ézékiel 4:6 montre que dans le récit biblique un nombre précis de jours peut représenter prophétiquement un nombre équivalent d’années. C’est à la seule condition d’appliquer aux “ sept temps ” de cette prophétie la règle énoncée dans les deux versets précités, à savoir “ un jour pour une année ”, que la vision de Daniel chapitre 4 peut trouver un accomplissement d’une réelle portée par-delà l’époque de Neboukadnetsar maintenant disparu, comme les faits présentés jusqu’ici donnent à le penser. Ces “ sept temps ” représentent par conséquent 2 520 années.

Fait historique digne d’être signalé, sur la base des raisonnements et des arguments présentés plus haut, la revue Watch Tower avait, dans son édition de mars 1880, désigné 1914 comme l’année où arriveraient à leur terme les “ temps fixés des nations ” (et la fin de la cession du pouvoir aux nations gentiles). C’était quelque 34 ans avant l’année dite et les événements décisifs dont elle fut le départ. Dans son édition du 30 août 1914, le journal The World, à l’époque un grand quotidien new-yorkais, fit paraître dans son édition du dimanche un article spécial qui commentait les faits en ces termes : “ L’effroyable guerre qui vient d’éclater en Europe accomplit une prophétie extraordinaire. Il y a un quart de siècle, les ‘ Étudiants internationaux de la Bible ’ [...] se sont mis à proclamer au monde, par la voix de prédicateurs et par la presse, que le Jour de la Colère prophétisé dans la Bible poindrait en 1914. ”

Les événements qui se sont produits à compter de l’année 1914 de n. è. et par la suite sont des faits historiques bien connus de tous, qui commencèrent avec la Grande Guerre, le premier conflit mondial de l’histoire de l’homme et le premier dont l’enjeu n’ait pas été la domination de la seule Europe, ou de l’Afrique, ou de l’Asie, mais la domination du monde. — Lc 21:7-24, 29-33 ; Ré 11:15-18 ; voir DERNIERS JOURS ; PRÉSENCE.

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Josué

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