Le Psaume 116:3, 7-10 (Li) fournit une preuve biblique de plus indiquant que le Schéol ou Hadès est la tombe commune aux morts. On y lit : “Déjà les liens de la mort m’environnaient, les angoisses du schéol m’étreignaient, je ne rencontrais qu’anxiété et détresse. (...) Reviens donc, ô mon âme, dans ton repos, car Yahweh t’a comblée de biens ! Tu as préservé mon âme de la mort, mon œil des larmes, mon pied de la chute ; je marcherai encore en présence de Yahweh sur la terre des vivants ! J’avais confiance, à l’heure même où je disais : je suis malheureux à l’excès !” On aura remarqué, en lisant ces paroles, que le Schéol y est associé à la mort et non à la vie immortelle. Alors qu’il souffrait en tant que chrétien, l’apôtre Paul cita les paroles du Psaume 116:10 et les appliqua à la résurrection de Jésus d’entre les morts (voir II Corinthiens 4:13, 14).
7 En des termes analogues, le psalmiste David eut le sentiment, à un moment donné, que la tombe le tirait vers elle. Il déclara : “Les liens du schéol m’enlaçaient, les filets de la mort me saisissaient.” (II Sam. 22:6, Li). Dans le Psaume 18:5, 6 (Li), il écrivit : “Déjà les liens de la mort m’avaient enlacé, les torrents destructeurs m’avaient rempli d’épouvante ; les rets du schéol m’environnaient, la mort me tenait dans ses filets.” Une mort violente menaçait David, et la tombe commune aux morts semblait l’attendre inéluctablement. Mais il cria au Dieu Tout-Puissant, qui le délivra de la mort et du Schéol ou Hadès. C’était comme s’il avait été ressuscité d’entre les morts par la puissance de Jéhovah Dieu. — Ps. 18:9-20