18 Lorsque nous lisons le reste du Psaume 22 (Da) à la lumière de son accomplissement final, il nous est possible d’entendre les ennemis, qui complotèrent de le faire pendre au poteau de torture, se moquer de lui, en disant : “ Il se confie en (Jéhovah) : qu’il le fasse échapper, qu’il le délivre, car il prend son plaisir en lui ! ” Il nous est facile de nous imaginer les soldats romains qui dépouillèrent Jésus de ses vêtements avant de le pendre, jetant les dés pour la possession de sa tunique : “ Ils se partagent mes vêtements, ils tirent au sort ma tunique. ” Il nous est facile d’entendre Jésus, juste avant sa mort, répétant les paroles du Psaume 22:2, Jé : “ Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? (Pourquoi es-tu) loin de me sauver, (des) paroles que je rugis ? ” Et, tandis qu’il rend son dernier soupir et qu’un soldat romain transperce son côté d’une lance, que le sang et l’eau coulent, nous nous représentons l’accomplissement des paroles : “ Je suis comme de l’eau qui s’écoule, et tous mes os se séparent ; mon cœur est comme de la cire, il se fond dans mes entrailles. Ma force se dessèche comme l’argile, et ma langue s’attache à mon palais, tu me réduis à la poussière de la mort. ” (Ps. 22:9, 15, 16, 19 ; Mat. 27:43, 46 ; Jean 19:23, 24). Même le fiel qu’ils avaient essayé de lui faire boire, et le vinaigre qui imbibait l’éponge que les soldats passaient sur sa bouche pour apaiser sa soif, furent prédits : “ L’opprobre me brise le cœur, et je suis malade (et “ la blessure ” est incurable) ; j’attends de la pitié, mais en vain, des consolateurs, et je n’en trouve aucun. Ils mettent du fiel (une plante vénéneuse) dans ma nourriture, et, pour apaiser ma soif, ils m’abreuvent de vinaigre. ” (Ps. 69:21, 22 ; Jean 19:28-30). Ces accomplissements signalent Jésus comme le Messie prédit !