On notera avec intérêt que Job, serviteur de Dieu, a été confronté à des “pensées troublantes” que Satan a fait passer par Éliphaz et Zophar (Job 4:13-18; 20:2, 3). C’est pourquoi Job a ressenti du “déplaisir”, ce qui l’a amené à avoir des “propos en l’air” en rapport avec les “terreurs” qui affligeaient son esprit (Job 6:2-4; 30:15, 16). Élihu a écouté calmement Job et l’a aidé sincèrement à discerner comment Jéhovah, dans sa sagesse infinie, voyait les choses. De même aujourd’hui, des anciens compréhensifs montrent qu’ils prennent soin des affligés en ne leur ajoutant aucune “pression” supplémentaire. Au contraire, à l’instar d’Élihu, ils les écoutent patiemment et leur appliquent une huile adoucissante, la Parole de Dieu (Job 33:1-3, 7; Jacques 5:13-15). De la sorte, un chrétien qui souffre de troubles émotionnels, réels ou imaginaires, ou qui est “terrifié par des rêves, et par des visions”, comme l’a été Job, pourra puiser du réconfort au sein de la congrégation par l’effet adoucissant des Écritures. — Job 7:14; Jacques 4:7.