Samedi 31 décembre Les fils sont un héritage de Jéhovah (Ps. 127:3).

Jeunes, vos parents peuvent vous aider à prendre de bonnes décisions. Mais c’est à vous de faire ce qu’il faut pour obtenir l’approbation de Dieu. Alors imitez Jésus et choisissez de servir votre Père céleste plein d’amour. Vous aurez ainsi une vie qui a du sens, une vie bien remplie et passionnante (1 Tim. 4:16). Et dans l’avenir, vous aurez vraiment la plus belle vie qui soit !

On dit parfois qu’élever un enfant, c’est un projet qui dure 20 ans. Mais quand on est parent, c’est bien souvent pour la vie. Les parents qui veulent offrir le meilleur à leurs enfants leur donneront avant tout de l’amour, du temps et une éducation basée sur la Bible. Tous les enfants ne réagiront pas de la même façon à l’enseignement qu’ils recevront. Mais beaucoup de ceux qui ont été élevés par des parents qui aiment Jéhovah partagent le point de vue de Joanna Mae, une sœur qui vit en Asie. Elle explique : « Je suis très reconnaissante à mes parents de l’éducation qu’ils m’ont donnée et je les remercie de m’avoir appris à aimer Jéhovah. Ils ne m’ont pas seulement donné la vie, ils m’ont donné une vie qui a un sens » (Prov. 23:24, 25). Des millions de Témoins pourraient dire la même chose.

Un héritage est en quelque sorte un don. Beaucoup de gens ne ménagent pas leur peine pour laisser un héritage à leurs enfants. Celui-ci peut consister en une somme d’argent, en des possessions ou en un bien considéré comme particulièrement précieux. Quelle que soit sa nature, il traduit l’amour des parents. Or, la Bible dit que les enfants sont un héritage que Dieu donne aux parents. C’est un don qu’il leur fait par amour. Aussi, parents, posez-​vous cette question : mes actions montrent-​elles que je considère mes enfants comme un don que le Créateur de l’univers m’a fait personnellement ?

JÉHOVAH a créé le premier couple avec le désir d’avoir des enfants. D’ailleurs, la Bible dit : « Les enfants sont un héritage de Jéhovah » (Ps. 127:3, note). Qu’est-​ce que cela signifie ? Imagine qu’un ami proche te confie une grosse somme d’argent. Que ressentirais-​tu ? Tu te sentirais probablement honoré de sa confiance. Mais tu te demanderais sans doute comment faire pour garder cet argent en sécurité. Jéhovah, notre meilleur Ami, a confié aux parents quelque chose de beaucoup plus précieux que de l’argent : le bien-être et le bonheur de leurs enfants.

Dans certaines cultures, on s’attend à ce que les jeunes mariés aient des enfants le plus tôt possible. Parfois, ce sont même leurs familles ou leurs amis qui insistent pour qu’ils en aient. Jethro, un frère d’Asie, confie : « Certains frères et sœurs de mon assemblée qui ont des enfants poussent les couples sans enfant à en avoir. » Jeffrey, un autre frère qui vit en Asie, explique : « Certains disent aux couples sans enfant qu’ils n’auront personne pour prendre soin d’eux quand ils seront âgés. » Mais un couple devrait choisir lui-même s’il aura des enfants ou pas. C’est à lui de décider ; c’est sa responsabilité (Gal. 6:5, note). Il est normal que, lorsque deux personnes se marient, leurs proches souhaitent qu’elles soient heureuses. Toutefois, ils doivent se rappeler que c’est au jeune couple de décider s’il aura des enfants (1 Thess. 4:11).

Les enfants un héritage, certes mais pas toujours facile à gérer à notre époque.

À vrai dire, les mots hébreux traduits par “bâtisseurs” (verset 1) et “fils” (verset 3) semblent tous les deux dériver d’une racine qui signifie “bâtir”. Par ailleurs, en hébreu, le mot “maison” désigne soit un “lieu d’habitation”, soit une “famille”. (2 Samuel 7:11, 16; Michée 1:5.) On peut donc établir un parallèle entre bâtir une maison et édifier une famille. Dans ces deux entreprises, il est capital d’avoir la bénédiction de Jéhovah.

Bien sûr, la principale source de consolation, c’est Jéhovah, notre Père céleste compatissant (lire 2 Corinthiens 1:3, 4). Jéhovah est le plus grand exemple d’empathie (la capacité à ressentir personnellement la peine que les autres ressentent). Il assure à ses serviteurs : « Moi, moi je suis Celui qui vous console » (Is. 51:12 ; Ps. 119:50, 52, 76).

Pour un homme qui jouissait encore de la force et de la vigueur de la jeunesse, engendrer des enfants était à juste titre considéré comme une bénédiction. Quand ses enfants avaient grandi, ils étaient comme des flèches dans sa main. Ils étaient capables de défendre leur père contre ceux qui le poursuivaient en justice. Puisque les aînés de la ville rendaient leurs jugements en public près des portes, c’est à cet endroit que les fils prendraient la parole pour réduire au silence ceux qui intenteraient un procès à leur père en présentant des accusations non fondées et de faux témoignages.