La Traduction du monde nouveau passe l’épreuve
Dans le passé, les gens qui lisaient la Bible se montraient souvent méfiants envers toute traduction qui était publiée par une autre confession que la leur. Écrivant dans une revue savante (Nederlands Theologisch Tijdschrift [Revue hollandaise de théologie]), le théologien C. Houtman affirme qu’une telle méfiance est généralement injustifiée. Après avoir examiné un certain nombre de traductions, il est d’avis qu’on ne trouve que très rarement des passages qui reflètent “le point de vue religieux, politique ou social du traducteur”. Si cela est effectivement vrai dans la majeure partie des cas, il n’en demeure pas moins que des traducteurs se sont laissés influencer par leurs préjugés religieux. Par exemple, certains ont fait complètement disparaître le nom personnel de Dieu de leur version. D’autres ont traduit à tort le mot géénna par “enfer”. Pourtant, quiconque change ou omet délibérément une partie des Écritures s’engage dans une voie dangereuse. En effet, un livre de la Bible dit: “Si quelqu’un retranche quelque chose aux paroles du rouleau de cette prophétie, Dieu retranchera sa part des arbres de vie.” — Révélation 22:19.
Loin de faire disparaître le nom divin de la Bible, la Traduction du monde nouveau l’a retenu 7 210 fois. Cette décision est fondée sur des copies de la Bible en langue originale. Fait intéressant, Houtman dit que pour ce qui est des préjugés des traducteurs, “la Traduction du monde nouveau publiée par les Témoins de Jéhovah passe avec succès l’examen rigoureux de la critique”.