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Le Québec interdit les les thérapies de conversion

4 participants

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samuel

samuel
Administrateur

Le Gouvernement du Québec interdit les conversions [#CoramDeo 207]

AUTHOR:
Pascal Denault
PUBLISHED ON:
24 février 2021
PUBLISHED IN:
Actualité
Depuis le 9 décembre 2020, il est devenu illégal de pratiquer des thérapies de conversion au Québec. Toute personne rémunérée ou non qui cherche à modifier l’orientation sexuelle ou l’identité de genre d’une autre personne est maintenant passible d’une amende entre 5,000$ et 50,000$. Les 121 députés de l’Assemblée nationale ont sanctionné cette loi anti-conversion qui posera de sérieux problèmes pour l’accompagnement spirituel basé sur la révélation biblique. Guillaume et Pascal abordent ce sujet de plus en plus risqué.

Liens mentionnés durant l’émission:

Le projet de loi 70
Le documentaire mentionné durant cette émission a été supprimé
Cette émission vous est présentée en partenariat avec BLF Éditions et est également offerte en format balado sur SoundCloud.

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

France 
"Ils m'ont traité de démon": ces victimes coincées dans l'enfer des "thérapies de conversion"

Chaque année, des centaines de Français sont victimes de "thérapies de conversion", censées les "guérir" de leur homosexualité ou de leur transidentité. Témoignages.




Le Québec interdit les les thérapies de conversion Le-drapeau-arc-en-ciel-du-mouvement-pour-les-droits-des-lesbiennes-gays-bisexuels-et-transsexuels_5043674
[size=10][size=10]Chaque année, des centaines de Français sont victimes de "thérapies de conversion", censées les "guérir" de leur homosexualité ou de leur transidentité. Témoignages. (illustration)

afp.com/Dibyangshu Sarkar


[size=13]Par Céline Delbecque
publié le 06/06/2021 à 09:00 , mis à jour à 20:44[/size]
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 Écouter cet article sur l’application


Cet article fait partie de notre offre abonnés. Il vous est exceptionnellement proposé en intégralité gratuitement, le temps du week-end. 
Dans son petit appartement d'Amiens, Gaëlle se sent enfin à l'abri. Et surtout, libre de vivre comme elle l'entend. Née avec un sexe masculin au sein d'une famille chrétienne évangélique, cette jeune femme transgenre revient de loin. "J'ai compris très vite que la revendication de mon identité féminine ne passerait pas auprès de mes parents. Dans leur religion, c'est un péché", résume-t-elle. Pour se protéger, cette étudiante de 20 ans a été obligée de tout quitter, une nuit de mars 2020 - l'appartement familial de banlieue parisienne, sa petite soeur de 16 ans, ses amis de la prépa de maths. Avec un seul but : fuir à tout jamais les "thérapies de conversion" qu'elle subissait de manière hebdomadaire depuis quatre mois.  

D'une traite, Gaëlle raconte la longue descente aux enfers dont elle a été victime. En décembre 2019, alors que ses parents considéraient jusqu'alors sa transidentité comme un "caprice d'adolescent", ils tombent soudainement sur des jupes, robes et accessoires féminins alors cachés dans la valise de leur enfant. "À partir de là, c'était foutu", commente la jeune femme, qui se rappelle "des cris, des coups, des insultes". "Pour mes parents, on m'a assigné un sexe à la naissance, qui est la volonté de Dieu. En remettant cela en question, je ne respectais plus cette volonté".  



"Attaque démoniaque"


Un dimanche, tout bascule. Après la messe habituelle au sein de son église évangélique du nord de la banlieue parisienne, Gaëlle est conduite par sa famille dans une autre structure, située dans une zone industrielle à l'autre bout de la région. La jeune fille y rencontre un pasteur qu'elle ne connaît pas, présenté comme "un ami de la famille". "On m'a expliqué qu'il était là pour m'aider avec mes 'soucis'", se souvient-elle. Une étrange cérémonie commence alors. 
"J'ai fini par me dire que je méritais ce qui m'arrivait, que j'étais une erreur de la nature"
"Il m'a dit que j'étais victime d'une attaque démoniaque. Qu'il fallait chasser l'esprit de femme qui était en moi". L'homme prie, crie, insiste, exhorte Gaëlle à répéter, inlassablement, des phrases destructrices. Apeurée et tétanisée par le stress, elle finit par s'écrouler devant son bourreau. "Au lieu d'y voir un épuisement psychologique total, ils y ont vu un démon en train d'être vaincu", se désespère Gaëlle. À partir de cet instant, elle devra retourner chaque semaine dans le bâtiment.  
À chaque fois, le résultat est le même : l'adolescente, à peine majeure, est prise de panique, enchaîne les crises d'angoisses et les tremblements. "Il n'y a pas de mot pour décrire ce que ça vous fait. Tout ce que je pourrais dire, c'est : détresse", souffle-t-elle, les larmes aux yeux. "J'ai fini par me dire que je méritais ce qui m'arrivait, que j'étais une erreur de la nature". Récemment suivie par une psychologue, la jeune femme commence tout juste à se reconstruire. "Mais je ne comprends pas comment je fais pour être toujours debout", souffle-t-elle.  


"Tous les milieux et toutes les religions"


Si ces tentatives de "conversion" semblent appartenir à un autre temps, elles sont pourtant encore bien ancrées dans certaines communautés religieuses, et concernent chaque année des dizaines de personnes. "Je vous garantis que cela se passe en ce moment même, et sur notre territoire", assure Laurence Vanceunebrock, députée LREM de l'Allier et co-auteure d'une mission parlementaire sur le sujet en 2019. Groupes de parole officieux, "exorcismes" sous le manteau, stages de "conversion" qui ne disent pas leurs noms... "Ces 'thérapies' touchent tous les milieux et toutes les religions, sous une multitude de formes", explique la députée. En France, les chiffres restent difficiles à obtenir. Contrairement à d'autres pays européens, il n'existe pas encore de délit spécifique visant les "thérapies de conversion" : impossible donc, pour la justice ou la police, d'établir un suivi statistique de ces pratiques. 
Pour la seule année 2019, l'association Le Refuge affirme que 4,2% des appels téléphoniques reçus sur sa ligne d'écoute concernaient directement des thérapies de conversion - soit neuf à dix appels par mois. Un chiffre en "forte hausse par rapport aux années précédentes", précise Laurence Vanceunebrock, qui, en additionnant l'ensemble des témoignages reçus lors de sa mission parlementaire, faisait état en 2019 d'une "centaine de cas récents" sur le territoire. La députée reçoit encore, "tous les quinze jours au moins", plusieurs récits de victimes. 
LIRE AUSSI >> "Dieu est amour" : plongée avec ceux qui veulent "guérir" les homosexuels
Mais alors que ses deux propositions de loi(déposées en juin 2020 et en mars 2021), visant à définir spécifiquement ces "thérapies" dans le code pénal afin d'y apporter une réponse pénale adaptée, n'ont toujours pas abouti, la députée s'insurge. "Aujourd'hui, les victimes peuvent porter plainte pour abus de faiblesse, violence volontaire ou homophobie, mais ne seront jamais considérées comme victimes directes de 'thérapies de conversion', puisque cette infraction spécifique n'existe pas", regrette-t-elle. Résultat : certaines victimes peinent à trouver un délit ou un crime correspondant aux violences qu'elles ont subies, et comprennent parfois tardivement que les sévices endurés étaient bel et bien illégaux. 
"Aujourd'hui, il n'y a que des 'bouts de loi', qui ne permettent pas d'interdire clairement ces pratiques sur le terrain", confirme Benoit Berthe, porte-parole du collectif de victimes "Rien à guérir". Sur la seule région parisienne, son équipe assure par ailleurs avoir repéré "une vingtaine d'individus ou d'associations" qui proposeraient de telles pratiques, ou inciteraient à y participer de manière répétée. 

"Homophobie intériorisée"


Pour "ôter les oeillères" du gouvernement - et de la société dans son ensemble - Benoit a décidé de témoigner. Le récit du jeune homme est glaçant. Élevé dans une famille "croyante et pratiquante catholique, mais pas intégriste", il assure avoir eu une enfance "épanouie". Mais à l'âge de 15 ans, son coming-out ne passe pas. "Pour mes parents, l'homosexualité était alors quelque chose qu'on 'attrapait' par de mauvaises influences ou une mauvaise expérience", raconte-t-il. Très vite, Benoit se voit proposer des "stages" durant le week-end ou les vacances scolaires, notamment organisés par la communauté religieuse catholique des Béatitudes, située dans la mouvance du "renouveau charismatique" et reconnue en 2002 de droit pontifical.  
"Les accompagnateurs passaient leur temps à décrire l'homosexualité comme quelque chose de sale, de pervers, un modèle qui ne correspondrait jamais aux valeurs de l'amour, de la famille"
Grandes bâtisses perdues dans la campagne, animateurs "doucereux et accueillants", séances interminables d'enseignement de la Bible, d'adoration du Christ ou d'ateliers... Le trentenaire se rappelle précisément des semaines de vacances ou des week-ends passés durant trois ans avec la communauté. "Personne ne vous parle jamais directement de thérapie de conversion", prévient-il. "Mais les accompagnateurs passaient leur temps à décrire l'homosexualité comme quelque chose de sale, de pervers, un modèle qui ne correspondrait jamais aux valeurs de l'amour, de la famille". 

En séances de confession avec son "père spirituel", les mises en garde se font même plus violentes. L'adolescent d'alors entend ainsi des histoires terrifiantes, détaillant précisément ce que serait la vie sexuelle des personnes LGBT. "C'était rempli de clichés, d'images dégradantes, de fausses idées, pour nous faire comprendre qu'il fallait les éviter à tout prix, que c'était comparable au péché". Un prêtre lui parle par exemple de rapports sexuels violents entre personnes du même sexe, d'homosexuels qui se feraient "recoudre les fesses" après des relations "contre-nature". Des propos choquants, qui laissent des traces. "Aujourd'hui encore, j'ai des rappels de vieilles images que l'on a imposées dans ma tête. Se défaire d'une homophobie intériorisée, c'est un travail très long", avoue Benoît. 

Josué

Josué
Administrateur

Dans ce nouvel épisode de La Loupe, Xavier Yvon reçoit Céline Delbecque, journaliste au service société de L'Express, qui nous explique pourquoi ces pratiques ne sont toujours pas formellement interdites.
Xavier Yvon : Ce sont des pratiques qui semblent appartenir à un autre temps, et pourtant, elles existent encore en France en 2021. On les appelle "thérapies de conversion". Ce sont des stages où l'homosexualité est présentée comme une perversion. Des séances d'exorcisme, voire même d'électrochocs, imposées à des victimes souvent mineures.  
Laurence Vanceunebrock : "Ces pratiques terriblement violentes visent, selon leurs auteurs, à 'modifier l'orientation sexuelle ou l'identité de genre d'une personne' et se basent donc sur le postulat que l'homosexualité ou la transidentité seraient des maladies qu'il faudrait 'guérir'... Il n'en est rien. Rien à guérir."  
LIRE AUSSI >> "Personne ne peut changer l'orientation sexuelle d'un individu"
Xavier Yvon : Il y a quelques semaines devant l'Assemblée nationale, la députée Laurence Vanceunebrock définissait en ces termes, les thérapies dites "de conversion". Elles sont organisées partout en France, souvent sur fond de religion, et elles ne sont pas toujours clairement interdites par la loi.  

Thomas : Mon histoire a commencé quand j'avais à peu près huit ans. Ma mère m'a surpris en train d'embrasser un garçon. Elle était très pieuse, elle s'en est donc référée à son pasteur qui, par la suite, via des prières et des cures bibliques, a conclu que j'étais "possédé". Possédé par le démon de l'homosexualité. C'est comme ça que tout a commencé.  
Xavier Yvon : L'homme qui parle s'appelle Thomas. Aujourd'hui, il a 26 ans et il est directeur d'un magasin de prêt-à-porter à Amiens, dans le nord de la France. Il a grandi en région parisienne, dans une famille évangélique protestante où la religion occupait une place très importante. Je vous préviens, son récit est susceptible de choquer.  
Thomas : À l'époque, je ne me disais pas que j'aimais les garçons. C'était une pulsion comme ça, comme un enfant quoi... On ne sait pas toujours pourquoi on fait des trucs à cet âge-là. Leur but était de me déposséder, de faire sortir ce "démon" qui était moi. Tous les vendredis soir, entre minuit et six heures du matin, j'ai donc été amené à des veillées de prière où on restait éveillés à lire les paroles de la Bible, à prier une nuit entière. Cette première phase de ma thérapie, elle a duré peut-être deux ans, jusqu'à mon entrée au collège vers l'âge de dix ou onze ans. Quand mes parents ont vu que je m'affirmais un peu plus dans mon caractère, que j'étais un peu plus efféminé que les autres, etc. Là, la thérapie, elle s'est un peu durcie. Ils ont vu que me faire lire des paroles de la Bible et de les entendre, ça ne suffisait pas pour faire fuir le démon qui était en moi. Ils ont changé de stratégie : leur but, c'était de me faire jeûner. Il s'agissait de périodes de jeûne, qui duraient entre un et cinq jours pendant lesquels je ne devais ni boire, ni manger. Leur but était d'affaiblir le "démon" qui était en moi. À la fin de ces périodes de jeûne, on me faisait subir des séances d'exorcisme. Ça, ça a duré de mes onze ans jusqu'à mes douze ans. Le pasteur de mes parents connaissait quelqu'un qui était réputé pour "déshomosexaliser" les gens, mais qui ne vivait pas en France. Ils l'ont donc fait venir spécialement pour moi. Je me souviens d'une veillée de prière à laquelle je me rendais avec ma mère... Comme habituellement. Je mets un pied dans l'église, je me joins à l'assemblée et là, le prêtre s'arrête de parler. Il me regarde, il me pointe du doigt et dit : "Toi ! Tu as le démon de l'homosexualité. Avance". Naïvement (et avec un peu d'appréhension quand même), je m'avance. Il me demande de me déshabiller. Je me tourne vers ma mère et je vois qu'elle baisse la tête, qu'elle esquive un peu mon regard. Je me déshabille, je reste en caleçon... Il me dit "non, non, tout nu, tout nu". Je m'exécute, il me demande de mettre les mains en l'air et de fermer les yeux. Et là, il me lance du sel et il dit : "Lâche-le, lâche-le, tu n'as rien à faire dans son corps... C'est un garçon de dix ans. Quitte son corps, tu n'as rien à faire là". Pendant qu'il me jetait du sel, il parlait au "démon". Au bout d'un moment, il a dit : "s'il y a des personnes dans l'assemblée qui veulent prier et jeter du sel, levez-vous". Pendant deux, peut-être trois minutes, les gens sont passés devant moi les unes après les autres, pour me lancer du sel... Finalement, ça a pris fin, mais c'était l'événement le plus tragique pour moi. Non seulement j'étais jeune et on m'a mis à nu devant une cinquantaine de personnes, mais ce qui était encore plus grave pour moi, c'est qu'à aucun moment quelqu'un de sensé s'est dit "Stop les gars, on arrête". Ça a continué jusqu'à la dernière séance d'exorcisme où cette fois-là, j'étais seul avec des inconnus. À chacune de ces séances, il y avait mes parents et leur pasteur, donc des visages familiers. Mais cette fois-là, il n'y avait personne que je connaissais. J'étais assis sur une chaise comme les autres fois, mais là, j'avais les mains et les pieds liés à la chaise, ce qui a décuplé mon sentiment de peur. Ça a déclenché un instinct de survie en moi, ça m'a fait "tilt". J'avais peur et je me suis dit qu'il fallait que je rentre dans leur jeu. Tout bêtement, j'ai fait comme j'avais vu à la télévision, j'ai commencé à faire les yeux blancs, à simuler des convulsions, à trembler, à tomber de ma chaise. Tout ce que j'entendais à ce moment-là, c'était : "Ah, c'est bon ! Ça marche, ça a fonctionné ! Le démon a quitté son corps". C'est comme ça que j'ai vécu ma dernière séance d'exorcisme à ce jour. Moi, je pensais que c'était la fin de ma thérapie de conversion, mais finalement non. À la fin de cette séance, ma mère m'a dit : "si jamais tu vois que ça revient et tout, n'hésite pas à me le dire, on recommencera". C'est pour cela que de mes douze ans jusqu'à mon émancipation à vingt ans, j'ai vécu dans le mensonge, dans le déni. Je faisais croire à mes parents que j'aimais les filles, je me rognais moi-même, je rejetais mon attirance pour les garçons parce que justement, j'avais peur. Je ne faisais tellement pas confiance aux hommes que je pouvais rencontrer... Je me disais : "non, non, non ! Je ne vais rien faire, je veux rejeter cette tentation". J'avais du dégoût pour moi-même : je ne m'aimais plus, je ne me supportais plus... Je pense que l'après "thérapie de conversion" a été plus difficile que la thérapie elle-même. Je n'en veux pas à la religion parce que pour moi, les personnes qui ont fait croire ça à mes parents, ils n'agissaient pas au nom de la religion. Ils ont vu une détresse chez eux et ils en ont profité. Chez tous les "spécialistes" que mes parents m'ont emmené voir, il y avait toujours une transaction financière. Je pense que ces personnes-là ont vu que mes parents étaient perdus et qu'ils étaient déboussolés et qu'ils avaient besoin d'aide... Ils ont exploité leur misère. En tout cas, c'est le regard que je porte aujourd'hui sur toute cette situation. 
Xavier Yvon : Le témoignage de Thomas est glaçant et il est loin d'être un cas isolé. Céline Delbecque, tu as enquêté pour L'Express sur ces thérapies dites "de conversion" et tu t'es rendu compte qu'elles avaient cours dans toutes les religions. 
Céline Delbecque : Absolument, ça a lieu dans toutes les religions. Au cours de mon enquête, j'ai pu avoir le témoignage de personnes qui ont été élevées dans un milieu catholique, dans un milieu protestant, dans un milieu musulman. J'ai des associations qui m'ont expliqué que ça existait également dans la communauté juive. J'ai par exemple le témoignage de Gaëlle, une jeune femme transgenre de vingt ans qui a grandi en tant que garçon dans une famille chrétienne évangélique. Ses parents n'ont pas du tout accepté sa transidentité : quand ils ont découvert que leur fils cachait des robes, des jupes et des accessoires féminins dans une valise, ils ont complètement vrillé. Du jour au lendemain, il y a eu des coups, des insultes. Ils ont fini par l'emmener dans une église évangélique avec un pasteur qu'elle ne connaissait pas. Et pendant des semaines, elle a été victime d'un exorcisme, c'est-à-dire qu'elle s'est retrouvée face à un prêtre ou un pasteur qui lui faisait répéter des phrases absolument destructrices : "je ne suis pas une femme", "je ne serai jamais une femme"... Elle devait répéter ça pendant de longues minutes, des heures peut-être. Ça l'a complètement détruite et ça a été extrêmement violent pour elle...  
Xavier Yvon : Alors, je précise que les personnes à qui tu as parlé ont toutes subi des thérapies en lien avec la religion. Mais ce n'est pas toujours le cas.  
Céline Delbecque : Non, effectivement. On distingue trois grandes "familles" de thérapies de conversion, reconnues par les associations. Il y a les thérapies religieuses, dont on vient de parler bien sûr. Elles font intervenir des prières, des séances d'exorcisme... Elles s'appuient sur l'idée qu'il faut libérer quelqu'un du démon, le libérer du diable, de quelque chose de contre-nature...  
Xavier Yvon : ...comme on l'a entendu avec Thomas ?  
Céline Delbecque : Comme on l'a entendu avec Thomas, effectivement. Mais il y a aussi des thérapies qui sont dites "médicales", avec des médecins, des psychologues, des infirmiers qui affirment pouvoir "guérir" l'homosexualité avec des méthodes prétendument "thérapeutiques" qui peuvent aller de la "simple parole" - même si celle-ci est très violente - jusqu'à des électrochocs. On sait qu'ils sont encore pratiqués dans certaines cliniques du sud de la France... 
Xavier Yvon : Donc ça, ça existe encore ? Des électrochocs pour "guérir" de l'homosexualité ?  
Céline Delbecque : Dans la mission parlementaire qui a été co-écrite par Laurence Vanceunebrock, une députée La République en Marche, elle a effectivement obtenu des témoignages en ce sens, notamment celui d'une jeune fille qui aurait subi des électrochocs, en effet.  
Xavier Yvon : Et donc, quelle est la troisième "grande famille" de thérapie de conversion ?  
Céline Delbecque : Il y a des thérapies qui vont être plus "sociétales". Là, on parle plus de pressions dans la famille : il n'y a pas forcément de rapport avec la religion, même si souvent, c'est lié. Il s'agit de pratiques comme par exemple, expliquer à son fils que l'on n'accepte pas qu'il soit homosexuel, qu'il faut qu'il change pour qu'il soit accepté dans la famille... Il peut s'agir de menaces de couper les ponts aussi. Il peut y avoir des pressions qui vont jusqu'à demander à son fils homosexuel de regarder des pornos hétérosexuels, voire même jusqu'au mariage forcé. Toutes ces pressions peuvent être aussi destructrices que ces fameux stages ou séances d'exorcisme.  
Xavier Yvon : Est-ce qu'on a une idée du nombre de victimes de ces pratiques aujourd'hui, en 2021 ?  
Céline Delbecque : Alors malheureusement, on n'a pas de chiffres précis à propos du nombre de victimes en France. En revanche, on a des chiffres sur lesquels on peut s'appuyer dans la mission parlementaire de Laurence Vanceunebrock. L'Association Le Refuge, qui vient en aide aux personnes LGBTQI+ a indiqué qu'en 2019, 4,2 % des appels reçus sur sa ligne d'écoute étaient directement en lien avec les thérapies de conversion. Concrètement, ça représente neuf à dix appels par mois. Laurence Vanceunebrock indiquait à l'époque que ce chiffre était en augmentation. On peut aussi s'appuyer sur des chiffres qui viennent de l'étranger : en Angleterre, une étude statistique a montré que 7 % des personnes LGBTQI+ interrogées se sont vues proposer des thérapies de conversion. Ce chiffre double quand on parle de personnes transgenres. 2 % des personnes interrogées ont indiqué qu'elles ont suivi une telle thérapie.  
Xavier Yvon : Pourquoi n'a-t-on pas de chiffres similaires en France ?  
Céline Delbecque : La problématique en France, c'est que, dans le Code pénal, il n'y a pas d'infractions spécifiques qui disent clairement que les thérapies de conversion sont interdites. Donc, il n'y a pas de suivi spécifique par la police, ni même par le ministère de la Justice. On ne peut donc pas avoir de statistiques précises.  
Xavier Yvon : Et cette absence de cadre législatif précis a fait beaucoup parler ces derniers mois. Cela pourrait bientôt bouger, mais rien n'est encore gagné.  
Benoît Berthe : C'est justement parce que ce n'est pas clair que, pendant ces trente dernières années, ces thérapies de conversion ont pu se déployer en France et passer entre les mailles du filet...  
Xavier Yvon : Je vous présente Benoît Berthe. Il est l'un des fondateurs du collectif Rien à guérir qui milite pour l'adoption d'une loi spécifique en France. Lui aussi a été victime de thérapies de conversion - en l'occurrence des stages et des séances de confessions forcées de ses quinze à dix-huit ans - au sein de la communauté des Béatitudes, donc dans la religion catholique.  
Benoît Berthe : Nous aujourd'hui, on le dit clairement : la loi française n'a pas été suffisante et n'est toujours pas suffisante. La preuve : ces thérapies se poursuivent. Aucune d'entre elles n'a été condamnée par la Justice. Il y a donc des trous dans la raquette et il faut attaquer ces thérapies plus directement pour les enrayer.  
Xavier Yvon : Alors Céline, "il y a des trous dans la raquette", mais il y a quand même des moyens de lutter contre ces thérapies de conversion. Peux-tu nous expliquer ce qui existe dans l'arsenal législatif actuel pour lutter contre ces thérapies ?  
Céline Delbecque : Oui, c'est important de rappeler qu'aujourd'hui, les victimes peuvent porter plainte. Elles ne pourront pas porter plainte pour "thérapie de conversion" à proprement parler en revanche, elles pourront porter plainte pour abus de faiblesse, pour violences volontaires, peut-être pour exercice illégal de la médecine... Elles pourront porter plainte pour homophobie. En revanche, elles devront effectivement le prouver. L'abus de faiblesse est quelque chose qui est extrêmement difficile à prouver, notamment quand les faits ont eu lieu des années auparavant. Et puis, sur ce type de sujet, avec des victimes qui, parfois, ne se rendent même pas compte qu'elles ont été abusées, qu'elles ont subi quelque chose d'illégal, ces bouts de loi ne sont pas suffisants... 
Xavier Yvon : D'après Benoît Berthe, justement, il est capital de mettre des termes clairs sur ce qui se passe.  
Benoît Berthe : Tant qu'on n'a pas une législation claire là-dessus, c'est très compliqué pour les victimes de se reconnaître en tant que telles, de porter plainte et c'est très permissif. Cela permet à plein de groupes de faire passer ces pratiques et de ne pas se faire condamner. Aujourd'hui, rien qu'à Paris, notre collectif a ciblé une vingtaine d'organisations ou d'individus, qui pratiquent ou qui encouragent de manière répétée, à la pratique des thérapies de conversion. Rien qu'à Paris, en 2021. Donc, ce n'est pas un phénomène de niche.
Xavier Yvon : À noter que deux propositions de loi spécifiquement dédiées aux thérapies de conversion ont été déposées par la députée Laurence Vanceunebrock, très engagée sur ces sujets. C'était en juin 2020 et en mars 2021. Mais le sujet n'est toujours pas à l'ordre du jour au Parlement. Céline, peux-tu nous expliquer pourquoi ça traîne autant ? Y a-t-il un débat sur ces thérapies ?  
Céline Delbecque : Tous les bords politiques luttent contre ces thérapies et sont choqués qu'elles existent encore. En revanche, l'agenda législatif est très serré. Les interdire, ça n'apparaît pas vraiment comme une priorité actuellement. Il y a eu la crise sanitaire... On peut peut-être le justifier comme ça... Il y a eu d'autres lois qui ont été extrêmement discutées. Je pense par exemple à la loi bioéthique sur la PMA (ndlr : procréation médicalement assistée) pour toutes, qui ont pris beaucoup de temps... La prochaine niche parlementaire est en décembre pour ces propositions de loi. À voir si, effectivement, elle sera discutée à ce moment-là.  
Xavier Yvon : Est-ce que justement, ça ne traîne pas en longueur parce qu'on touche aux religions ?  
Céline Delbecque : C'est effectivement ce que déplorent les associations. Quand on parle de thérapie de conversion, on parle d'extrémisme religieux d'une certaine manière. On parle également de sujets extrêmement tabou : l'homosexualité, la transidentité... Ce sont des sujets qui ne font pas consensus aujourd'hui et qui peuvent être compliqués à aborder. C'est une des pistes sur lesquelles on peut s'appuyer pour comprendre pourquoi ça traîne encore autant.  
Xavier Yvon : Alors en attendant, une circulaire vient d'être publiée par la ministre Elisabeth Moreno pour rappeler toutes les dispositions qui existent déjà dans ces petits morceaux de loi... Pendant ce temps, il y en a d'autres qui vont beaucoup plus vite. Au Royaume-Uni, c'est la reine Elizabeth II elle-même, qui a annoncé en mai dernier l'interdiction des thérapies de conversion. De quoi peut être inspirer la France... Merci Céline, on peut lire l'intégralité de ton enquête sur ces thérapies de conversion sur le site de L'Express. Si cet épisode vous a plu, vous savez ce qu'il vous reste à faire : nous mettre des étoiles sur vos plateformes d'écoute, vous abonner pour ne rater aucun de nos podcasts.  

Josué

Josué
Administrateur

[size=38]Les thérapies de conversion en question au Sénat[/size]

Explication
 

Une proposition de loi, examinée au Sénat mardi 7 décembre, veut interdire les pratiques visant à modifier l’orientation sexuelle des personnes ou leur identité revendiquée de genre.



  • Alice Le Dréau, 
  • le 07/12/2021 à 06:43 
  • Modifié le 07/12/2021 à 11:02





Le Québec interdit les les thérapies de conversion Avoir-adoptee-octobre-lAssemblee-nationale-proposition-visant-interdire-therapies-conversion-examinee-Senat-mardi-7-decembre_0



Après avoir été adoptée en octobre à l’Assemblée nationale, la proposition de loi visant à interdire les thérapies de conversion sera examinée au Sénat mardi 7 décembre.[size=12]OLIVIER CORSAN/LE PARISIEN/MAXPPP
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La loi sanctionnera-t-elle bientôt les thérapies de conversion, ces pratiques visant à modifier l’orientation sexuelle ou l’identité de genre d’une personne ? Les parlementaires s’y emploient et une proposition de loi est examinée, mardi 7 décembre, au Sénat. Adopté en octobre, et à l’unanimité, en première lecture par l’Assemblée, le texte prévoit de créer un délit spécifique contre les « thérapeutes » ou groupes religieux qui prétendent « guérir » les homosexuels via des séances d’hypnose, de prières, des violences psychiques ou physiques…
→ RELIRE. La loi interdisant les thérapies de conversion adoptée à l’unanimité

papy

papy

C'est un vrais problème de notre société ou tout est permis.

Josué

Josué
Administrateur

[size=42]LGBT : Les thérapies de conversion poussent-elles vraiment au suicide ?[/size]

30 novembre 2023 19 h 36 min


Le Québec interdit les les thérapies de conversion LGBT-therapies-conversion-suicide-e1701371313887
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Depuis le début, c’est le grand argument : les thérapies de conversion, qui sont définies comme l’ensemble des efforts en vue de modifier l’orientation sexuelle ou l’identité sexuelle d’une personne, sont une violence extrême qu’il faut éradiquer, de manière absolue, envers et contre tout, et, en premier lieu, contre ceux qui veulent s’y soumettre. Toute l’Europe ou presque s’y est mise, depuis que le Parlement européen a appelé les Etats membres à légiférer pour les interdire. Mais outre-Manche, ce n’est toujours pas à l’ordre du jour malgré un lobby LGBT bien en verve, dans la lignée de son comparse américain. D’autant que les chiffres ne sont pas là pour soutenir quoi que ce soit dans leurs affirmations.
Non, les thérapies de conversion ne poussent pas au suicide – mais leurs « thérapies » de changement de genre, et il est douloureux d’utiliser ce mot tant les dégâts sont immenses, oui !
 
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Fake news autour des thérapies de conversion

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De fait, le discours tant attendu du tout frais (ou presque) Charles III, le 7 novembre dernier, qui dresse comme de mise l’ordre du jour des sujets débattus au Parlement pour l’année à venir, n’a pas parlé d’interdire les thérapies de conversion. Un scandale face aux « abus et la torture qui ont affligé des générations de personnes LGBTQ+ », a clamé Stonewall, le principal groupe de pression du lobby au Royaume-Uni… Une folie, selon des universitaires de Birmingham, dans le sens où « le pays s’isole » des grandes incantations des organismes internationaux…
Et comme c’est heureux ! Puisque c’est le signe que tout le peuple britannique ne croit pas encore à ces fumisteries. Comme le rappelait Michael Cook sur Mercatornet.com, c’est la même chose outre-Atlantique : environ la moitié des Etats ont interdit les thérapies de conversion pour les mineurs.
Reste la question centrale qui justifie tous ces éclats : la « thérapie de conversion » provoque-t-elle réellement le suicide ? Car pour les chercheurs LGBTQI+, aider quelqu’un à échapper à une attirance sexuelle non désirée met littéralement sa vie en danger, à travers une propension au suicide avérée.
 
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Du droit d’entamer une thérapie de conversion

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Ce qu’on appelle « sexual orientation change efforts » (SOCE), dans le monde anglo-saxon, rassemble un nombre incroyable de techniques qui ne sont pas à mettre toutes sur le même plan, mais qui le sont dans la tête de leurs adversaires, des décharges électriques aux soins psychiques, à l’accompagnement spirituel, en passant par la prise de médicaments.
Ce n’est pas donc pas une violence réelle qu’ils rejettent, c’est le principe : s’opposer à un sentiment de mal-être dans son corps et vouloir le soigner, demander à être soigné, est pour eux une violence systémique, une violence en soi, une violence pour soi. Et même si c’est un adulte qui le réclame ! Un article de la revue Women & Criminal Justice affirme que « les thérapies de conversion, sous toutes leurs formes, contreviennent aux droits humains fondamentaux garantis par les conventions internationales des droits de l’homme, même lorsqu’elles impliquent des adultes consentants ». Où est la liberté individuelle ?
Une étude démographique réalisée par le Williams Institute, un groupe de « réflexion » LGBT de l’Université de Californie, révélait que plus d’un quart des personnes appartenant à des minorités sexuelles aux Etats-Unis ont déclaré avoir essayé de cesser d’être attirées par des personnes du même sexe… Faudrait-il alors aussi les condamner ?
 
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Les très forts taux de suicide des LGBT

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Mais revenons à leur argument majeur, à savoir que les thérapies de conversion amènent au suicide. En 2020, John Blosnich, professeur à l’université de Californie et directeur d’un centre LGBT, avait publié un article, devenu malheureusement très influent, à partir des données de l’étude massive du Williams Institute : il en avait déduit que « les minorités sexuelles exposées à la SOCE avaient près de deux fois plus de probabilité d’avoir des idées suicidaires au cours de leur vie, 75 % plus de probabilité de planifier une tentative de suicide et 88 % plus de probabilité de faire une tentative de suicide avec des blessures mineures ». Et qui plus est, que quatre thérapies sur cinq impliquaient un conseiller religieux !
Sauf que, deux ans plus tard, Paul Sullins, sociologue à l’Université catholique d’Amérique et au Ruth Institute, pulvérise les conclusions de Blosnich dans un article retentissant : Blosnich avait omis de mentionner que la plupart de ces comportements suicidaires, de fait beaucoup plus largement répandus chez ce qu’on appelle « les minorité sexuelles », se produisaient avant les thérapies de conversion. Et que, même, ces données prouvaient que pour tous ceux qui s’étaient engagés dans une thérapie de conversion à l’âge adulte, toutes les mesures de suicidalité avaient diminué : le risque de tentative de suicide, surtout, avait été réduit de 81 % !
Ainsi donc, ces thérapies qu’un expert assimilait en 2020, dans un rapport au Conseil des droits de l’homme des Nations unies, à des « actes de torture », éloigneraient plutôt les personnes de la mort qu’elles ne les y pousseraient.
Et a-t-on fait le compte des suicides et tentatives de suicides des personnes ayant effectué une transition sexuelle ? La semaine dernière, une jeune femme s’est manifestée lors d’une audience du Congrès dans l’Ohio, pour évoquer son expérience : à l’âge de 21 ans, parce qu’elle allait mal, dans une relation lesbienne où elle subissait une dépression profonde, des praticiens ont affirmé sa confusion de genre, sans chercher à traiter ses problèmes de santé mentale sous-jacents et lui ont fait entamer directement un changement de genre. A seulement 22 ans, elle subissait déjà une double mastectomie… Les praticiens avaient convaincu ses parents que la transition sexuelle empêcherait le suicide de leur fille ! Mais c’est pourtant après cette terrible opération que la jeune femme, horrifiée, a réellement tenté de se suicider…
 
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Les parents, futurs maltraitants de leurs adolescents mal dans leur peau ?

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Seulement, cette théorie va faire long feu, car elle participe à la formidable poussée en faveur de cette culture de destruction de l’homme. Regardons la dernière proposition de l’Administration for Children and Families (ACF), une branche du ministère américain de la Santé et des Services sociaux : que tous les parents d’accueil à travers le pays qui s’occupent d’enfants « s’identifiant » comme « LGBTQI+ » se voient convaincus de « maltraitance » s’ils tentent d’affirmer le véritable sexe biologique d’un enfant qui leur est confié !
Et par maltraitance, entendez le simple fait d’utiliser les bons pronoms, ou de ne pas faciliter l’accès à des soutiens en matière de santé comportementale respectueux de leur « identité LGBTQI+ », etc…
Le risque est considérable. Comme le précisait LifeSiteNews, s’il est légalement établi que le fait de ne pas affirmer l’identité LGBTQI+ d’un enfant constitue un « mauvais traitement » ou un « abus », cette norme pourrait avoir des ramifications massives et rapides pour les familles cherchant à adopter, les parents biologiques des enfants, à la fois en famille d’accueil et hors famille d’accueil, et les personnes qui travaillent avec des enfants ! Pourquoi le principe ne s’étendrait-il à tous les parents ? Un « abus » ou du moins considéré comme tel est un abus partout, dans quelque contexte que ce soit…
La soumission à l’idéologie du genre est un outil fabuleux pour détruire non seulement les personnes, mais aussi les familles.
 
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Clémentine Jallais

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