Attila a écrit:Le second commandement, qui consiste à aimer son prochain, est "semblable" au premier, donc la seconde place n'est qu'une préséance sans valeur d'importance qu'en à sa signification.
Lorsque Jésus dit que le second commandement est semblable au premier, il montre que celui qui aime Dieu aime aussi tous les humains comme Dieu aime les humains.
Cela ne veut pas dire que l'on doit aimer les humains, soi ou son prochain plus que Dieu !
Celui qui a la primauté c'est Dieu or faire passer l'amour du prochain en premier, cela revient à faire passer en second l'amour de Dieu.
Attila a écrit:
Lorsque Jésus décrit l'état d'esprit du disciple par rapport à l'amour qu'il ressent pour la Voie, il ne peut s'agir, pour ce dernier, de sacrifier la vie de l'un de ses proches ( ses propres enfants dans le cas des TJ et leur refus de sang humain...) comme tu sembles l'affirmer.
Jésus ne demande pas à ses disciples de haïr ses proches au sens premier mais d'apprécier un amour nouveau et inédit qui prend forme dans l'esprit du disciple au contact de la vérité christique et qui ne correspond plus aux normes familliales et sociétales..
Matthieu 16:24Alors Jésus dit à ses disciples : Si quelqu'un veut venir à ma suite, qu'il se renie lui-même, qu'il se charge de sa croix et qu'il me suive. 25Car quiconque voudra sauver sa vie la perdra, mais quiconque perdra sa vie à cause de moi la trouvera."nbs
Il n'est pas question ici de se haïr ou de haïr un membre de notre famille ou un quelconque humain, il s'agit de mettre Dieu à la première place. Jésus a demandé d'ailleurs à ces disciples d'abandonner tout pour le suivre, à celui qui voulait s'occuper de son père il a dit de laisser les morts enterrer les morts. Il n'incitait pas là à ne pas s'occuper de ses parents mais il montrait la necessité de mettre Dieu et le royaume à la première place.
Attila a écrit:
Vous restez accrochés au vieux schèma abrahamique et archaïque du patriarche qui a droit de vie et de mort sur sa tribut/famille, c'est lamentable et à l'opposé de l'amour chrétien...
Dans le cas d'Abraham, ce "vieux schéma" était celui de Dieu mais passons....
Tous les parents du monde souhaite ce qu'il y a de mieux pour leurs enfants et pour des chrétiens, le mieux est d'agir selon la volonté de Dieu.
Lorsque les chrétiens du premier siècle refusaient de bruler de l'encens devant l'image de l'empereur ou de manger du boudin, ils se condamnaient eux ainsi que leur famille à une mort atroce mais ils mettaient leur totale confiance en Dieu et les romains étaient d'ailleurs étonnés par le fait que ces chrétiens ne semblaient pas accorder de prix à leur vie. Ils ne comprenaient pas que ces chrétiens considéraient l'obéissance à Dieu comme plus importante que leur survie.
Aujourd'hui, nous vivons une génération de "oui, mais"
L'adultère c'est mal mais si c'est que sexuel et sans sentiment.....tuer c'est mal mais si c'est pour se défendre......mentir c'est mal mais ne pas tout déclarer aux impôts..........voler c'est mal mais si c'est abuser de personnes très riches.......la vitesse sur la route c'est un fléau mais bon quand on est pressé.....se saouler ce n'est pas bien mais une petite cuite de temps en temps.....obéir à Dieu c'est bien mais bon, on n'est pas obligés d'être des moutons.....
Eh oui mais ce que beaucoup oublient c'est que Jésus lui même promet de dire "oui, mais"
Matthieu 7 : 22Plusieurs me diront en ce jour-là: Seigneur, Seigneur, n'avons-nous pas prophétisé en ton nom, et n'avons-nous pas chassé des démons en ton nom, et n'avons-nous pas fait beaucoup de miracles en ton nom? 23Et alors je leur déclarerai: Je ne vous ai jamais connus; retirez-vous de moi, vous qui pratiquez l'iniquité."
Le mot grec traduit ici par "iniquité" est "ἀνομία" qui peut se traduire par "qui méprise la loi" http://www.lexique-biblique.com/lexiques/grec/?strong=458&Submit_strong=Rechercher&mot=&langue=francais
Attila a écrit:
1 Cor 10/ Et si j’ai le don de prophétie et que je connaisse tous les saints secrets et toute la connaissance, et si j’ai toute la foi de manière à transporter des montagnes, mais que je n’aie pas l’amour, je ne suis rien. 3 Et si je donne tous mes biens pour nourrir les autres, et si je livre mon corps pour me glorifier, mais que je n’aie pas l’amour, cela ne me sert à rien.
Justement Attila, les martyrs chrétiens, Etienne, Paul lui même, Pierre etc.. ne sont pas morts pour se glorifier mais parce que la mort était le prix de leur fidélité, de leur amour pour Dieu.
Bonne nuit,
Pierre