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Coronavirus, les évangéliques français refusent d’être « stigmatisés »

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Mikael
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Rene philippe
Josué
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Josué

Josué
Administrateur

[size=38]Coronavirus, les évangéliques français refusent d’être « stigmatisés »[/size]

Analyse 

Invitée mardi 17 mars sur la matinale de France Inter, la préfète du Grand Est et du Bas Rhin, Josiane Chevalier, a mis en cause la responsabilité de l’église de la Porte ouverte chrétienne de Mulhouse (Haut Rhin) dans la propagation du Covid-19. Une prise de parole qui a aussitôt suscité l’ire des évangéliques, regrettant des propos infondés et stigmatisants.



  • Malo Tresca, 
  • le 19/03/2020 à 18:21




Coronavirus, les évangéliques français refusent d’être « stigmatisés » L-eglise-evangelique-Porte-ouverte-chretienne-situee-quartier-Bourtzwiller-Mulhouse-Haut-Rhin-plusieurs-personnes-contamineesd-rassemblement-religieux-plusieurs-milliers-croyants_0_729_486



L'église évangélique de la Porte ouverte chrétienne située dans le quartier de Bourtzwiller à Mulhouse (Haut-Rhin) où plusieurs personnes ont été contaminées lors d'un rassemblement religieux de plusieurs milliers de croyants.[size=12]THIERRY GACHON/L'ALSACE
[/size]


L’invective n’est pas passée inaperçue. Invitée mardi 17 mars sur la matinale de France Inter, la préfète du Grand Est et du Bas Rhin, Josiane Chevalier, a mis en cause la responsabilité de l’église de la Porte ouverte chrétienne de Mulhouse (Haut Rhin) dans la propagation massive du Covid-19 dans sa région.
→ EN DIRECT. Coronavirus : 4e jour de confinement total en France, toutes les infos

Selon elle, l’épidémie y est « partie d’un rassemblement évangélique qui a eu lieu dans le Haut-Rhin, avec plus de 3 000 personnes et un non-respect des mesures barrières : en résumé, tout ce qu’il ne faut pas faire, a-t-elle fustigé à l’antenne. On paie le prix fort de cette non prise en compte des mesures de base ». Du 17 au 21 février, la mégachurch mulhousienne avait en effet organisé une semaine de « jeûne et de prière », où avaient alors afflué près de 2 000 chrétiens venus de toute la France.
→ LES FAITS. En Alsace, dix cas de coronavirus contractés dans une « megachurch » évangélique
Mais si l’événement a bien été à l’origine de la formation du « cluster » du Haut-Rhin, et de la propagation par certains fidèles du virus dans d’autres régions françaises, la communauté évangélique locale n’avait pas enfreint, à l’époque, les directives gouvernementales : l’Hexagone n’était alors qu’en stade un, et les rassemblements de plus de 5 000 personnes n’y ont été interdits que la semaine suivante.
Contactée par Le Point, Nathalie Schnoebelen, en charge de la communication de La Porte Ouverte, a également rappelé que, « durant la semaine du rassemblement, Emmanuel Macron était présent à Mulhouse avec du monde autour de lui sans pratiquer de gestes barrières ». Le lieu de culte a fermé ses portes début mars.

« Se tenir aux faits »


Les propos de Josiane Chevalier n’ont donc pas tardé à susciter l’ire des responsables évangéliques, dénonçant des propos infondés et stigmatisants. « Au contraire, cette Église a respecté toutes les directives données au moment de son événement et même anticipé les restrictions suivantes », a souligné Romain Choisnet, responsable de la communication du Conseil National des Évangéliques de France (CNEF), sur Twitter.
« Vraiment trop facile d’accuser ainsi après coup… Décevant de la part d’une préfète qui devrait s’en tenir aux faits », a de son côté déploré sur le réseau social le pasteur Daniel Liechti, président de la commission d’implantation d’Églises nouvelles.


Coronavirus, les évangéliques français refusent d’être « stigmatisés » EivB2ON2_normal

Romain CHOISNET@comcnef





[ltr]Accusations à tord de Mme CHEVALIER @Prefet67 :

Au contraire, cette Église a respecté toutes les directives données au moment son évènement et même anticipé les restrictions suivantes ! @franceinterhttps://www.lecnef.org/articles/51475-porte-ouverte-chretienne-de-mulhouse-communique … https://twitter.com/franceinter/status/1239823982368624640 …[/ltr]



Coronavirus, les évangéliques français refusent d’être « stigmatisés » KoMgK1EI?format=png&name=144x144_2


Porte Ouverte Chrétienne de Mulhouse : communiqué | CNEF



Les responsables de l'Église la Porte Ouverte Chrétienne de Mulhouse souhaitent communiquer leur profonde compassion envers toutes les personnes atteintes...
lecnef.org


France Inter

✔@franceinter
En réponse à @franceinter
Josiane Chevalier : "L’épidémie est partie d’un rassemblement évangélique, qui a eu lieu dans le Haut-Rhin, avec plus de 3.000 personnes et un non-respect des mesures barrières : en résumé, tout ce qu’il ne faut pas faire." #coronavirus #le79inter



14
11:08 - 17 mars 2020
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Tribune de soutien


Alors que de nombreux membres de la communauté mulhousienne - dont son célèbre pasteur principal, Samuel Peterschmitt - ont été contaminés par le Covid-19, le pasteur Thiebault Geyer, qui continue aujourd’hui d’officier pour le culte virtuel, confiné, a toutefois fait une récente prédication en forme de « mea culpa ». « Je voudrais demander pardon, pardon d’avoir pris à la légère cette crise. Pardon d’avoir regardé légèrement tous ces articles qui essayaient de nous alerter. Je n’ai pas su écouter. Pardon à Dieu pour mon égoïsme », a-t-il imploré dans un message vidéo, en référence notamment au regard insouciant qu’il jetait à l’époque sur la propagation du coronavirus en Chine.
Dans une tribune relayée sur le site Info Chrétienne et intitulée « Je défends », de nombreux responsables protestants ont tenu à réaffirmer leur soutien à la « mégachurch » mulhousienne. « Ce qui est arrivé à la Porte ouverte chrétienne aurait pu arriver dans n’importe quelle Église, n’importe quel rassemblement, n’importe quelle conférence… Cela aurait pu nous arriver, à vous et moi. Et on nous aurait accusés pour cela !, ont-ils ainsi déploré. Si nous vivons l’Évangile tel que le Christ l’a présenté et incarné, alors je crois que ce n’est certainement pas nos frères que nous devons attaquer, malmener, mépriser, critiquer… En particulier lorsqu’ils sont déjà à terre, faibles et malades ».

« Stigmatisés »


Et ce sentiment d’une forme de « mise à l’écart » des évangéliques semble même avoir dépassé, par endroits, les frontières du Haut Rhin. « Après la décision, le 8 mars, de suspendre tous les offices pour quinze jours dans nos lieux de cultes, en lien avec la préfecture, certains pasteurs ont déploré que de telles consignes n’aient pas été mises en œuvre pour les rassemblements des autres cultes. Ils ont pu se sentir un peu stigmatisés par là », expliquait la semaine dernière à La Croix le pasteur Antoine Roseiro, pasteur de l’Église évangélique baptiste de Besançon et représentant dans le Doubs du CNEF.
→ ANALYSE. Face au coronavirus, quel est le rôle des chrétiens ?
« Nous n’avons déjà pas toujours bonne presse en France, les gens entretenant parfois une certaine méfiance vis-à-vis de nos églises, soupire encore un jeune évangélique des Hauts-de-France, cette actualité dramatique risque très injustement de ternir un peu plus notre image… »

Rene philippe

Rene philippe

N’oublions pas que le préfet est le représentant de l’état nommé par le conseil des ministres et n’est pas censé donner un avis personnel. Donc à suivre...

Josué

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Administrateur

Coronavirus, les évangéliques français refusent d’être « stigmatisés » Du_pai10
source  Le Dauphiné Libéré

Josué

Josué
Administrateur

[size=49]Coronavirus : à Mulhouse, une église évangélique identifiée comme un foyer important de contamination
Plus de 2 000 personnes – dont environ 300 enfants –, venues de toute la France et de pays limitrophes, s’y sont réunies en février dans le cadre d’une semaine de jeûne et de prière.[/size]

Par Patricia Jolly Publié le 07 mars 2020 à 19h41 - Mis à jour le 10 mars 2020 à 12h00


Coronavirus, les évangéliques français refusent d’être « stigmatisés » 6553e0f_5311670-01-06Affiche à l’entrée de l’église évangélique La Porte ouverte chrétienne à Mulhouse (Haut-Rhin), le 4 mars. SEBASTIEN BOZON / AFP
« Jusqu’au 18 mars inclus, cultes en live uniquement. » Délivré sur la page d’accueil du site Internet de l’église évangélique La Porte ouverte chrétienne, lieu de culte du quartier populaire de Bourtzwiller, à Mulhouse (Haut-Rhin), le message prie les fidèles de passer leur chemin pour se connecter à l’Esprit saint depuis leur domicile, par écran d’ordinateur interposé.

Cette Eglise pentecôtiste – une branche du protestantisme – a été identifiée début mars comme un important foyer de contamination au coronavirus. Il a essaimé du Cotentin (Manche) à la Corse, en passant par la Guyane, depuis que plus de 2 000 personnes (dont environ 300 enfants) venues de toute la France, y compris des outre-mer, et de pays limitrophes comme la Suisse, la Belgique ou l’Allemagne, s’y sont réunies du 17 au 24 février, dans le cadre de la Semaine de jeûne et de prière.
Article réservé à nos abonnés Lire aussi  Contre le coronavirus, les médecins de Creil vont « au combat, mais sans armes »
C’est lors de ce rassemblement annuel traditionnel, que La Porte ouverte chrétienne organise depuis vingt-cinq ans en période de carême, que plusieurs dizaines de fidèles ont été infectés par le SARS-CoV-2, l’exportant à leur retour dans des territoires jusqu’alors épargnés.

En lien avec l’événement, on recensait en fin de semaine au moins vingt-cinq cas en Bourgogne-Franche-Comté, cinq en Guyane, cinq en Corse, trois dans les Hautes-Alpes, trois dans la Manche, deux en Nouvelle-Aquitaine, un à Paris et un dans la région Centre-Val de Loire. Une liste probablement loin d’être exhaustive, car la participation au rassemblement n’impliquait aucune inscription préalable, ce qui complique le repérage d’autres malades potentiels…

Le pasteur et une grande partie de sa famille contaminés


Parmi les personnes déjà détectées figurent Samuel Peterschmitt, pasteur de l’église hôtesse, ainsi que 20 membres de sa famille. « Nous n’habitons pas tous dans la même maison, mais nous étions tous, enfants et petits-enfants, à l’église pendant la Semaine de jeûne et de prière », a expliqué au Monde par téléphone Jonathan Peterschmitt, un des six enfants du responsable de l’église mulhousienne.

Depuis le 2 mars, Jonathan, médecin généraliste de 33 ans, est confiné, avec son épouse et leurs quatre enfants âgés de 1, 3, 5 et 7 ans, à son domicile du Haut-Rhin, l’un des départements aujourd’hui les plus touchés avec l’Oise. Le nombre de ses habitants contaminés était, dimanche 8 mars, de 162 cas, dont celui du député Les Républicains Jean-Luc Reitzer, âgé de 68 ans et hospitalisé dans un « état sérieux » à l’hôpital de Mulhouse.








Coronavirus, les évangéliques français refusent d’être « stigmatisés » Capping-mobile







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Josué

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Administrateur

[size=33]Coronavirus : la « bombe atomique » du rassemblement évangélique de Mulhouse[/size]


[size=33]Le rassemblement religieux de février aurait entraîné la contamination d'au moins un millier de personnes, selon une enquête de Radio France.[/size]


 Par Le Point.fr
Modifié le 29/03/2020 à 08:11 - Publié le 28/03/2020 à 19:55 | Le Point.fr


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Au moins un millier de personnes auraient été contaminées par le coronavirus lors du rassemblement évangélique de février à Mulhouse. (Photo d'illustration) :copyright: SEBASTIEN BOZON / 

L'événement est considéré comme l'un des points de départ de la propagation du Covid-19 dans la région Grand Est et dans le reste de la France. Entre le 17 et le 24 février dernier, 2 500 fidèles venus des quatre coins de l'Hexagone (dont les régions d'Outre-mer) et des pays limitrophes se sont rassemblés comme chaque année à Mulhouse, sous l'impulsion de l'église évangéliste de la Porte ouverte chrétienne, pour cinq jours de prière et de jeûne. Même si, à cette période, le pays n'était qu'au stade 1 de l'épidémie et que l'interdiction des rassemblements n'avait pas encore été prononcée, cette mobilisation a été à l'origine de plusieurs contaminations au nouveau coronavirus.
Les premières estimations faisaient état d'au moins une centaine de contaminations, mais, comme le rapporte une enquête de la Cellule investigation de Radio France, au moins un millier d'individus ont contracté le virus à la suite de l'événement. Interrogé par France Info, Jonathan Peterschmitt, médecin généraliste travaillant à Mulhouse et pasteur de la Porte ouverte, estime que la quasi-totalité des fidèles présents ont été contaminés, soit environ 2 000 sur 2 500 personnes (aucun registre précis sur le nombre et l'identité des personnes n'a été tenu, puisqu'il s'agissait d'un événement ouvert). Il a notamment remarqué, dès le 2 mars, que l'église, d'ordinaire bondée, était à moitié vide.



Lire aussi Coronavirus : la vérité sur le nombre de morts
Également interrogé par France Info, Patrick Vogt, autre médecin généraliste de Mulhouse, partage cet avis. Il se rappelle, en effet, d'un afflux important d'appel au Samu le 3 mars au soir. « On est passés de 500 appels habituellement à 1 000 appels, c'était du jamais-vu. Les gens disaient tous la même chose : On est évangéliques, on était à la cérémonie, on est tombés malades, on espère qu'on n'a pas attrapé le corona ! » déclare-t-il. Le Samu de la ville aurait également reçu dans les jours qui suivent 1 500 appels par jour, soit trois fois plus qu'en temps normal.



Une propagation en dehors de Mulhouse

Plusieurs cas de transmission du virus dans de multiples régions de France par des fidèles qui ont assisté au rassemblement évangélique ont par la suite été recensés. L'enquête de Radio France évoque notamment une infirmière des Hôpitaux universitaires de Strasbourg qui aurait été à l'origine de la contamination de 250 collègues soignants. C'est « une espèce de bombe atomique qui nous est tombée dessus fin février et qu'on n'a pas vue », déclare Christophe Lannelonge, directeur général de l'Agence régionale de santé du Grand Est. « Après le 21 février, des centaines de malades s'ignorent, car ils sont très peu symptomatiques. » Christophe Lannelonge estime par ailleurs que ce sont des personnes contaminées avant l'événement qui ont pu transmettre le virus au cours de ce dernier.
Lire aussi Coronavirus : « Au CHU de Strasbourg, nous avons besoin d'aide »
Contactée par Le Point il y a un peu plus d'une semaine, Nathalie Schnoebelen, chargée de la communication de l'Église de la Porte ouverte, avait souhaité rappeler que « durant la semaine du rassemblement Emmanuel Macron était présent à Mulhouse avec du monde autour de lui sans pratiquer de gestes barrières ». Elle avait affirmé également avoir été « proactive » dans ses échanges avec la préfecture dans la préparation de cette grande manifestation. Dans un culte en direct sur les réseaux sociaux, le pasteur Thibault Geyer avait de son côté demandé « pardon » pour avoir regardé « légèrement » les articles sur le coronavirus.
https://www.lepoint.fr/sante/coronavirus-la-bombe-atomique-du-rassemblement-evangelique-de-mulhouse-28-03-2020-2369173_40.php?M_BT=52544877662#xtor=EPR-6-[Newsletter-Mi-journee]-2020032

Josué

Josué
Administrateur

[size=38]En Alabama, une « mégachurch » mobilisée dans le dépistage du Covid-19[/size]

Les faits 

Après avoir annoncé dimanche 15 mars la suspension de ses cultes publics, la « Church of the Highlands » de Birmingham (Alabama) a mis à disposition une équipe de bénévoles pour aider, sur son propre parking, le personnel soignant mobilisé dans le dépistage du Coronavirus. Plus de mille patients ont pu y être testés.



  • Malo Tresca (avec le Washington Post) , 
  • le 26/03/2020 à 17:54



Coronavirus, les évangéliques français refusent d’être « stigmatisés » En-Alabama-megachurch-mobilisee-depistage-Covid-19_0_729_365



[size=12] WWW.CHURCHOFTHEHIGHLANDS.COM
[/size]


L’initiative s’est déroulée sur un parking, loin de l’univers aseptisé des hôpitaux. Après avoir annoncé dimanche 15 mars la suspension de ses cultes publics, la Church of the Highlands, – mégachurch évangélique de Birmingham (Alabama), célébrant des offices de style pentecôtiste –, a mis à disposition une équipe de bénévoles pour aider, sur son propre parc de stationnement, le personnel soignant mobilisé dans le dépistage du coronavirus. Près de mille patients ont pu ainsi y être testés.
Pour prévenir une propagation plus large de l’épidémie, la série d’examens médiaux s’est mise en place autour d’un rituel sanitaire bien précis : parlant via un téléphone portable avec les individus présentant des symptômes – condition sine qua non pour pouvoir prétendre au dépistage, encore assez rare mais très demandé outre-Atlantique –, les médecins devaient d’abord évaluer l’état de leurs patients au travers de leurs vitres de voiture.


Ces derniers n’étaient autorisés à l’abaisser qu’à fin de « consultation », et pour une durée de 30 secondes durant lesquelles étaient effectués les prélèvements par une personne en tenue de protection. « L’un de nos objectifs est que les gens ne se rendent pas dans un cabinet de médecin, et n’entrent pas dans un hôpital s’ils n’y sont pas obligés », expliquait alors au Washington Post le docteur Robert Record, l’un des superviseurs de cette campagne de tests.

Josué

Josué
Administrateur

[size=38]Coronavirus : les Tsiganes évangéliques annulent leur rassemblement de printemps[/size]

Analyse 

Pour prévenir la propagation du Covid-19, l’association tsigane Vie et Lumière a confirmé, vendredi 6 mars, l’annulation de son traditionnel rassemblement printanier à Nevoy (Loiret), où étaient attendus jusqu’à 20 000 pèlerins. Les 270 caravanes arrivées sur le terrain depuis la mi-février devront quitter les lieux d’ici fin avril.



  • Malo Tresca, 
  • le 11/03/2020 à 15:34




Lecture en 2 min.

Coronavirus, les évangéliques français refusent d’être « stigmatisés » Rassemblement-Vie-Lumiere-Giens-2019_0_729_486



Rassemblement « Vie et Lumiere » près de Giens en août 2019.[size=12]GUILLAUME SOUVANT/AFP
[/size]
« Nous sommes peinés, mais comprenons très bien ». L’ambiance est aujourd’hui à la lucidité dans les rangs de la Mission Evangélique des Tsiganes de France (METF). Vendredi 6 mars, l’association - membre de la Fédération Protestante de France (FPF) et du Conseil National des Évangéliques de France (CNEF) - s’est pliée aux nouvelles directives ministérielles interdisant depuis la veille « tout rassemblement mettant en présence de manière simultanée plus de 5 000 personnes en milieu clos, jusqu’au 31 mai » sur le territoire national.
→ À LIRE. En Alsace, dix cas de coronavirus contractés dans une « megachurch » évangélique

Alors que l’étau s’est désormais resserré, toujours dans le cadre du « stade 2 » de l’épidémie de coronavirus, autour de l’interdiction de regroupements publics de plus de 1 000 personnes, la METF a confirmé l’annulation de son traditionnel rassemblement printanier à Nevoy (Loiret), où étaient attendus entre 15 000 et 20 000 pèlerins. « C’est triste, car ce rassemblement est chaque année un moment de mise à part, de prières, de louanges et de retrouvailles entre familles et amis », déplore le pasteur Mario Holderbaum, son secrétaire général.

« Précautions d’usage »


« Mais le pays est plongé dans une situation grave, et nous comprenons parfaitement les décisions du gouvernement. Nous lui faisons confiance. Nous n’avons bien sûr pas à faire la forte tête et devons nous adapter pour prévenir de nouveaux risques de contagion », poursuit-il. L’annulation d’un tel rendez-vous - cette année prévu du dimanche 26 avril au dimanche 3 mai -, est inédite dans l’histoire de la mission évangélique, créée en 1952.
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Le dilemme des chrétiens face au coronavirus

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Sur le terrain giennois de 128 hectares de l’association, près de 270 caravanes ont déjà afflué, depuis la mi-février, dans le cadre de l’École biblique. « Environ 600 personnes y sont arrivées alors que l’épidémie ne s’était pas encore propagée. Mais nous vivons entre nous, et avons déjà prodigué des directives sanitaires à nos étudiants », souligne-t-il. « L’Agence Régionale de Santé (ARS), avec qui nous sommes en lien, va revenir jeudi 12 mars pour rappeler encore les précautions d’usage ». À l’issue de leurs examens, les élèves devront avoir quitté les lieux avant le 20 avril.

Convention nationale en août


L’association ne veut pas céder à la résignation. « Nos caravanes vont continuer de sillonner la France cet été, et nous espérons qu’une fois le pic de l’épidémie éteint, nous pourrons bien organiser notre Convention nationale, en août prochain. Nous comptons sur la grâce du Seigneur », espère encore Mario Holderbaum.
→ À LIRE. Évangéliques aux États-Unis : pour qui voteront-ils à la présidentielle 2020 ?
Entre 20 000 et 25 000 membres de la communauté des gens du voyage devraient affluer à cette occasion.

Josué

Josué
Administrateur

[size=59]Le pasteur de Mulhouse revient sur le cluster des évangélistes : « Nous avons été stigmatisés »[/size]

Pasteur principal de la Porte ouverte chrétienne, Samuel Peterschmitt raconte à « l’Obs » ce qui s’est passé pour lui et ses fidèles depuis leur rassemblement religieux qui fut l’un des clusters français du Covid.


Par Cécile Deffontaines
Publié le 19 avril 2020 à 08h00




Coronavirus, les évangéliques français refusent d’être « stigmatisés » PlaceholderSamuel Peterschmitt, pasteur de la Porte ouverte, en mai 2015. (SEBASTIEN BOZON / AFP)


Du 17 au 24 février 2020, 2 300 évangélistes venus de tout l’Hexagone se sont rassemblés à Mulhouse, comme chaque année, pour une semaine de jeûne et de prière organisée par la Porte ouverte chrétienne. Très vite, des fidèles sont tombés malades, au point que cet événement a été perçu comme un point de départ de la diffusion du Covid-19 dans tout le pays. Deux mois après, Samuel Peterschmitt, pasteur principal, lui-même tombé malade, revient dans « l’Obs » sur la polémique.
Comment votre communauté a-t-elle été affectée par la maladie ?
D’après ce qui m’est remonté, 70 fidèles ont été hospitalisés dans quatre hôpitaux de la région, dont 17 en réanimation. 29 personnes sont décédées. Je les connaissais presque toutes. Je n’ai plus de larmes pour pleurer… Je les avais croisées au cours de la semaine de prière, nous nous étions salués. Or je suis moi-même tombé malade trois jours après la fin de notre rassemblement. Est-ce que j’ai pu les contaminer ? Nous sommes tous à la fois victimes et vecteurs de la maladie… J’ai 55 ans, je n’ai pas de problème médical. Quand j’ai eu les premiers symptômes – une grande fatigue, des courbatures –, j’ai pensé que c’était la grippe. C’est vraiment une maladie fulgurante : comme si vous entamiez un bras de fer et que, très vite, votre bras se retrouvait sur la table. J’ai été hospitalisé le 6 mars, je suis resté huit jours mais je n’ai pas été intubé. Après presque deux mois, je vais bien mieux, même si je manque encore de souffle. Je n’imagine
[size=33]https://www.nouvelobs.com/coronavirus-de-wuhan/20200419.OBS27703/le-pasteur-de-mulhouse-revient-sur-le-cluster-des-evangelistes-nous-avons-ete-stigmatises.html?cm_mmc=Acqui_MNR-_-NO-_-WelcomeMedia-_-edito&from=wm#xtor=EREC-10-[WM]-20200419[/size]

Josué

Josué
Administrateur

[size=38]Un médecin évangélique du Haut-Rhin répond aux accusations de propagation du Covid-19[/size]

Analyse 

Médecin généraliste à Ammertzwiller (Haut-Rhin) et membre de l’Église la Porte ouverte chrétienne, le docteur Jonathan Peterschmitt a publié, dimanche 19 avril, un manifeste réfutant les accusations lancées après le rassemblement évangélique de Mulhouse. Il demande des explications aux autorités sur la propagation du virus.



  • Malo Tresca, 
  • le 22/04/2020 à 15:57 
  • Modifié le 22/04/2020 à 19:10



Coronavirus, les évangéliques français refusent d’être « stigmatisés » L-eglise-evangelique-Porte-ouverte-chretienne-situee-quartier-Bourtzwiller-Mulhouse-Haut-Rhin-plusieurs-personnes-contamineesd-rassemblement-religieux-plusieurs-milliers-personnes_0_729_486



L'église évangélique de la Porte ouverte chrétienne située dans le quartier de Bourtzwiller à Mulhouse (Haut-Rhin) où plusieurs personnes ont été contaminées lors d'un rassemblement religieux de plusieurs milliers de personnes.[size=12]THIERRY GACHON/L'ALSACE/MAXPPP
[/size]
Un manifeste de cinq pages pour répondre aux injures et propos mensongers ciblant, depuis des semaines, les évangéliques sur la Toile. Dans son document De la responsabilité en contexte pandémique, le docteur Jonathan Peterschmitt - médecin généraliste à Ammertzwiller (Haut-Rhin), et fils du pasteur principal de l’Église la Porte ouverte chrétienne (1) -, a réfuté dimanche 19 avril les accusations de propagation du coronavirus lancées après le grand rassemblement évangélique qui s’était tenu fin février dans la « mégachurch » mulhousienne.
→ EN DIRECT. Coronavirus : les dernières infos en France et dans le monde

« En tant que participant à la rencontre du 17 au 21 février dernier organisée par mon Église, je demande pourquoi suis-je doublement atteint ? interroge-t-il dans le texte. Atteint physiquement et dans mon entourage, par la maladie et la mort sans avoir une chance de me préparer. Atteint dans mon intégrité morale, étant comme beaucoup d’autres désigné «responsable involontaire» qui fait lourdement écho à l’accusation d’«homicide involontaire» ».

« Point de bascule »


Si la Porte ouverte chrétienne a bien organisé à l’époque une semaine de « jeûne et de prière », où avaient alors afflué près de 2 000 chrétiens, elle n’avait en effet pas enfreint les directives gouvernementales. L’hexagone n’était à cette date qu’en stade un, et les rassemblements de plus de 5 000 personnes n’y ont été interdits que la semaine suivante.
→ À LIRE. Coronavirus : pas de rassemblements pour les croyants avant l’été, selon l’Élysée
Les fidèles contaminés ignoraient, en outre, être porteurs du virus. Dimanche 29 mars, le ministre des solidarités et de la santé Olivier Véran avait en ce sens aussi souligné que la session de prière n’était « qu’un point de bascule » dans la diffusion nationale de l’épidémie en France.
« Certes, il est commode d’attirer l’attention sur des responsables fantasmés, mais ne serait-il pas plus courageux de répondre aux questions suscitées ? Plus juste ? », interpelle encore ainsi Jonathan Peterschmitt. Pour le médecin, le virus circulait déjà avant le rassemblement religieux, et la France paye une situation médicale datant de plusieurs années.

« Démantèlement sanitaire »


« La médecine de terrain est sinistrée, j’exerce dans un désert médical selon les critères de l’Agence Régionale de Santé, et pourtant, je ne suis qu’à quinze minutes de Mulhouse. L’hôpital de Mulhouse, ses urgences en particulier, est à genoux depuis plusieurs mois et c’est sur ce terrain particulier que survient la première vague épidémique. (…) », déplore encore le généraliste alsacien. « Nous sommes en train de payer, en vies humaines, la virulence de ce coronavirus, mais aussi et surtout la facture de trente années de démantèlement sanitaire local et national bien ancré dans la philosophie politique et administrative ».

(1) Le pasteur Samuel Peterschmitt, qui a également contracté le Covid-19.

Josué

Josué
Administrateur

[size=39]Les évangéliques dans la tourmente du coronavirus[/size]
Par Agnès Laurent,publié le 05/05/2020 à 09:00
Coronavirus, les évangéliques français refusent d’être « stigmatisés » Evangeliques-4_6145494
Un rassemblement organisé par l'église de la Porte ouverte chrétienne à Mulhouse fin février a alimenté les critiques (ici, une prière en 2015).
 
SEBASTIEN BOZON/AFP
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En pleine lumière depuis l'affaire de Mulhouse, la communauté s'inquiète de la méfiance qu'elle suscite dans la société.

Ils n'ont pas vu venir la tempête qui les menaçait, elle n'en a été que plus violente. Un jour, ils ont entendu une préfète assurer que "l'épidémie est partie d'un rassemblement évangélique [...] avec plus de 3 000 personnes et un non-respect des mesures barrière". La rumeur s'est emballée, jusqu'à un déferlement de haine et de menaces de mort à l'encontre de pasteurs et de coreligionnaires. Non, les évangéliques de France n'ont rien soupçonné de la tempête qui arrivait. Pour eux, le rassemblement de l'Eglise de la Porte ouverte qui a réuni plus de 2 500 personnes à Mulhouse (Haut-Rhin) à la mi-février n'était que l'une de ces manifestations classiques dans leur religion. Alors, quand il a commencé à se dire que, depuis cette assemblée, le coronavirus s'était répandu en Corse, en Bourgogne, en Guyane, ils ont réagi avec retard, maladresse parfois. 
Depuis, ils ont affûté leur communication, répétant à l'envi les mêmes messages : non, l'église de Mulhouse n'a pas enfreint la loi, rien à ce moment-là n'interdisait les réunions d'ampleur; non, les évangéliques ne sont pas à l'origine de l'épidémie en France. D'ailleurs, ils en sont victimes, comme les autres. Il suffit de regarder à Perpignan (Pyrénées-Orientales), où vivent 3 000 membres d'origine gitane, profondément meurtris par le coronavirus. Mais il est trop tard, le mal est fait et la communauté montrée du doigt. Y compris par certains de ses adeptes, qui dénoncent a posteriori la légèreté du pasteur de Mulhouse.  

papy

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Il faut reconnaître qu'ils ont agis avec désinvolture dans cette affaire.

Josué

Josué
Administrateur

[size=49]Au Brésil, des évangéliques nient la dangerosité du coronavirus
Des pasteurs pentecôtistes ont refusé de fermer les portes des églises malgré le risque de contamination.[/size]

Par Bruno Meyerfeld Publié le 02 avril 2020 à 09h58 - Mis à jour le 02 avril 2020 à 11h07

Coronavirus, les évangéliques français refusent d’être « stigmatisés » Bfe4a96_nwyBD9bHmk-1K0cW3YBO6vJhLe pasteur Silas Malafaia, chef de l’Assemblée de Dieu Victoire dans le Christ, lors d’un sermon retransmis en direct sur les réseaux sociaux deouis son église vide à Rio de Janreiro, le 29 mars. Leo Correa / AP
La scène se déroule le 14 mars. La vague du coronavirus commence à déferler sur le Brésil. Dans les grandes agglomérations, les autorités locales ordonnent des mesures de confinement et l’interdiction des grands rassemblements. Mais Silas Malafaia, médiatique chef de l’Assemblée de Dieu Victoire dans le Christ, l’une des plus grandes Eglises évangéliques du pays, ne compte pas renoncer à son culte du samedi. Bien au contraire.

Depuis son temple du quartier de la Penha, dans le nord populaire de Rio, le pasteur discourt face à des centaines de fidèles, pressés les uns contre les autres. « Notre église va garder ses portes ouvertes ! L’église doit rester l’ultime bastion de l’espérance du peuple ! », clame Malafaia, appelant l’assistance à « ne pas entrer dans une névrose folle » : « Nous croyons que Dieu a le contrôle de toute chose. Nous croyons au pouvoir de la prière. C’est notre arme ! »
Article réservé à nos abonnés Lire aussi  Au Brésil, la peur du coronavirus atteint les favelas
Comme Malafaia, nombreux sont les pasteurs brésiliens à s’être signalés ces dernières semaines par leur « coronascepticisme ». Le 15 mars, c’était au tour d’Edir Macedo, puissant « patron » de la grande Eglise universelle du royaume de Dieu (1,8 million de fidèles). Dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux, ce dernier appelle ses ouailles à « ne pas se préoccuper du coronavirus » : la pandémie est une « tactique », orchestrée par une surprenante alliance entre Satan, les médias et « les intérêts économiques », pour semer la « terreur ».

« La foi est une grande alliée dans ce grave moment pour la nation : nous ne pouvons pas la limiter », ont justifié de leur côté, dans un communiqué, les pieux élus du lobby parlementaire évangélique (195 députés, soit 38 % des sièges à la Chambre basse), appelant les autorités à garder les temples ouverts et à éviter un confinement trop strict. « Il faut protéger les groupes à risque, mais ne pas être hypocrite : beaucoup de gens doivent travailler pour survivre, notamment les professions indépendantes. Le confinement complet est impossible », confie par téléphone Marco Feliciano, pasteur

papy

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Kenneth Copeland et les Télé-évangélistes arnaqueurs

 Kenneth Copeland et les Télé-évangélistes arnaqueurs
Quelques nouvelles arnaques de nos artistes arnaqueurs bien connus comme Kenneth Copeland et Jim Bakker, qui ne sont intéressés que par votre argent.
Voir en anglais l’article de Newsweek : intitulé “Le pasteur conservateur réclame qu’il a «guéri» les spectateurs malade du coronavirus, par leurs écrans de télévision.”
Coronavirus, les évangéliques français refusent d’être « stigmatisés » Kenneth-copeland

Réponse d’un chrétien conservateur :
NAR: SCAM-artistes
“Si vous êtes vraiment capable de guérir des gens, allez dans les hôpitaux et aidez ces gens malades, au lieu de marmonner des choses non prouvables au nom de DIEU. Vous n’êtes pas digne d’utiliser ce nom. Jésus et plus tard ses disciples sont entrés dans la foule et ont guéri les gens avec de VRAIS miracles et non des FAUX.”
Message relayé de =68.ARBJzDowM4PVK45X2ZrGzHfogAceCGasDFsdi59Claro-fKUM4av9d1sxH6jeZslChbQpA8Lz8TsNyO50wRTeM1GVJS77ZLov32XWAM1cRq_xhyjXo0Dbr07kbcOXZXQcOg5sNN57_m1_7bc6PLcCuNchzgmD0dI5Zstv8pnk6mFIuAJiVAxQNesDtNEGBsNyv2_B3Nd9f0ZrA5VOyrXS-iRchxbJSJLTBCBOL8SLOUNpgfvVCuY8wGMqixfIjv4YuLFobi49sqRujkMGMtHHjUolQ20yFP4OmlfRmHOlxxmSDi3qHMCD1JeDLkrpQ6WuZ0dw2dPGeEDmnDhsjWSl1U]Swiss Apologetics & Research Ministries

Josué

Josué
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[size=38]Covid-19, les évangéliques blancs légèrement moins confiants vis-à-vis de Donald Trump[/size]

Analyse 

Vendredi 22 mai, Donald Trump a appelé les gouverneurs des États américains à autoriser la réouverture des lieux de culte « immédiatement », malgré l’épidémie. Une semaine plus tôt, une enquête du Pew Research Center montrait que le degré de satisfaction des évangéliques blancs vis-à-vis de l’action présidentielle avait légèrement baissé durant la crise.



  • Malo Tresca (avec AFP et Crux.com), 
  • le 25/05/2020 à 16:21



Coronavirus, les évangéliques français refusent d’être « stigmatisés » President-Etats-Unis-rouvert-lieux-culte-considerant-essentiels_0_729_486



Le président des États-Unis a rouvert les lieux de culte en les considérant essentiels au pays.[size=12]NAM Y. HUH/AP
[/size]
« S’ils ne le font pas, je passerai outre les gouverneurs ». Son ton s’est soudainement fait plus menaçant, vendredi 23 mai, à la Maison-Blanche. En conférence de presse, le président américain y a en effet exhorté les gouverneurs américains à autoriser la réouverture des édifices religieux « immédiatement », malgré l’épidémie de Covid-19. « Aujourd’hui, je considère les lieux de culte - comme les églises, les synagogues et les mosquées - être des lieux essentiels qui prodiguent des services indispensables », a-t-il ainsi réaffirmé.
Aux États-Unis, les décisions concernant la réouverture dépendent en effet des autorités de chaque État. « Certains gouverneurs ont désigné les magasins de vente d’alcool et les cliniques où sont pratiqués les avortements comme essentiels, mais ont laissé de côté les églises et les autres lieux de culte. C’est une faute », a estimé le milliardaire républicain, sans préciser comment il entendait passer outre ces directives fédérales.

« Confiance décroissante »


« Je répare donc cette injustice en déclarant les lieux de cultes comme essentiels. (…) En Amérique, nous avons besoin de plus de prières, et non de moins », a-t-il encore conclu, avant de quitter la salle de conférence de presse, sans répondre à aucune question. Dans le sillage de sa déclaration - largement plébiscitée par les milieux conservateurs, mais qui a suscité l’ire de plusieurs gouverneurs démocrates, craignant la formation de nouveaux « clusters » dans la précipitation -, les Centres de prévention et de contrôle des maladies (CDC) ont émis des recommandations sanitaires spécifiques pour ces édifices.
Durant la pandémie de Covid-19, le président Donald Trump a mis un soin particulier à répondre aux préoccupations des conservateurs évangéliques, qui constituent sa principale base électorale. Selon une nouvelle enquête de l’institut Pew Research Center publiée le 14 mai, leur satisfaction quant à l’action présidentielle aurait toutefois légèrement diminué au cours des trois derniers mois. « Cette baisse intervient alors (…) que les Américains, dans leur ensemble, expriment une confiance décroissante dans la manière dont le président et les responsables de la santé publique gèrent la crise », relève le document.

Gestion « médiocre »


Menée du 29 avril au 5 mai auprès de près de 11 0000 adultes, l’enquête montre en effet une perte de confiance de six points - de 81 à 75 % - de la part des évangéliques blancs, par rapport à une enquête similaire effectuée du 19 au 24 mars. « Les trois quarts des protestants évangéliques blancs affirment que Trump fait un excellent (43 %) ou un bon travail (32 %) en réponse à l’épidémie », explicite ainsi le rapport. Par ailleurs, la perte de confiance des évangéliques blancs se reflète aussi auprès des responsables de la santé publique : 71 % estiment aujourd’hui qu’ils font un bon travail, contre 83 % en mars.
Une baisse de confiance plus importante s’observe chez les protestants non évangéliques : alors que 65 % des sondés jugeaient l’action du président « excellente » ou « bonne » en mars, ils ne sont plus que 56 % à la qualifier comme tel aujourd’hui. Et la défiance envers l’action présidentielle a enfin sensiblement augmenté chez les catholiques : 37 % d’entre eux caractérisent sa gestion de « médiocre », et 19 % d’« adéquate » seulement. Sept catholiques hispaniques sur dix l’évaluent désormais négativement.

Josué

Josué
Administrateur

[size=38]Pour la Pentecôte, des paroisses protestantes rouvrent prudemment leurs portes[/size]

Reportage 

Près d’une semaine après le décret gouvernemental autorisant la reprise des célébrations publiques en France, un certain nombre de temples protestants ont rouvert leurs portes, dimanche 31 mai, à l’occasion de la Pentecôte.
À Paris, une cinquantaine de fidèles ont ainsi retrouvé, avec émotion, le chemin de la paroisse luthérienne Saint-Jean.



  • Malo Tresca (à Paris), 
  • le 31/05/2020 à 15:20 
  • Modifié le 31/05/2020 à 17:10



Coronavirus, les évangéliques français refusent d’être « stigmatisés » Culte-Pentecote-paroisse-lutherienne-Saint-Jean_0_729_547



Culte de Pentecôte à la paroisse luthérienne Saint-Jean. [size=12]MALO TRESCA
[/size]
Clins d’œil appuyés, salutations à distance, et innombrables sourires dessinés derrière les masques ou visières de l’assemblée… Huit jours après le décret gouvernemental autorisant la reprise des offices religieux publics en France, un certain nombre de temples protestants ont rouvert leurs portes, dimanche 31 mai, à l’occasion de la Pentecôte.
Après avoir assisté de chez eux pendant plus de deux mois à des cultes virtuels, une cinquantaine de fidèles ont ainsi retrouvé avec émotion, ce jour-là, le chemin de la paroisse luthérienne Saint-Jean (Paris 7e). « Nous sommes une petite communauté, avec une église d’une capacité de 150 places en temps ordinaire. Nous avons installé les choses de façon à ce qu’il n’y ait vraiment aucun risque épidémiologique », expliquait en amont de ce « culte de retrouvailles » Jean-François Breyne, le pasteur de l’édifice.

Port du masque obligatoire, aspersion de gel hydroalcoolique en amont de l’office, chemins distincts pour l’entrée et la sortie du lieu de culte, distanciation sociale avec un placement des fidèles par un membre du conseil presbytéral… Tout le monde s’est plié, avec une grande discipline, au respect des consignes sanitaires.

« Chaos collectif »


« Enfin nous y sommes ! Enfin… Presque, puisqu’il est étrange de célébrer ce culte de Pentecôte avec si peu de monde. Et face à tous vos masques, j’ai un peu l’impression d’être l’aumônier militaire d’une équipe du GIGN avant une intervention », a réagi avec humour, au début du culte, le pasteur Breyne, avant notamment d’exhorter les fidèles à garder leurs masques « même pendant les chants ». « Nous partons du principe que vous êtes des hommes libres, (…) responsables de ce que vous faites. Notre réouverture en dépend », a aussi rappelé à l’assemblée Corinne Bernette, la présidente du conseil presbytéral.
→ REPORTAGE. À Paris, « quelle joie, après 10 dimanches sans messe ! »
Introduite par la lecture d’un texte de 2005 du père Maurice Bellet sur le chaos, la prédication du pasteur Breyne s’est construite en forme de réflexion sur la pandémie actuelle. Le « surgissement de [ce] chaos collectif, planétaire, a de quoi nous faire vaciller dans nos convictions. Comment faire maintenant pour sortir de la peur ? », a-t-il interpellé depuis sa chaire, « c’est d’une autre contagion, chers Frères et Sœurs, dont nous avons besoin aujourd’hui : celle de la confiance, de l’émerveillement, (…) du pardon… ».
Pour limiter les risques de propagation du Covid-19, la paroisse a aussi dû adapter quelque peu sa liturgie. Pour la Sainte Cène, le pasteur s’est ainsi lui-même déplacé, entre les rangées, auprès des fidèles désireux de communier, pour déposer « sans contact » l’hostie au creux de leur main. « Cela me semble théologiquement correct. (…) C’est Dieu en Christ qui vient vers moi », a encore expliqué le pasteur Breyne. À l’issue du culte, les dizaines de fidèles se sont enfin retrouvées, tout en maintenant les distances de sécurité, devant la façade de l’édifice.

Retrouvailles


« C’est une très, très grande joie de pouvoir se retrouver et de revoir notre pasteur », confie Céline, l’une de ces paroissiennes. « Nous avions mis en place des cultes virtuels en commun avec la paroisse voisine de Montparnasse-Plaisance pendant le confinement. Ils comptabilisaient environ 150 connexions, avec deux à quatre personnes derrière chaque écran », explique Jean-Luc, 56 ans, paroissien de Saint-Jean depuis plus d’une dizaine d’années. « Cela dépanne et nous a permis de garder le lien, mais ce n’est tout de même pas pareil… »

Alors que de nombreux temples de l’Hexagone ont choisi d’attendre encore, par précaution, pour rouvrir leurs portes, la paroisse a engagé, au niveau du conseil presbytéral, plusieurs chantiers de réflexion pour les mois à venir.
« Nous avons proposé aux personnes plus vulnérables - souvent celles plutôt âgées - qui n’ont pas souhaité venir aujourd’hui de continuer à suivre le culte retransmis de Montparnasse-Plaisance », explique encore Corinne Bernette, « l’enregistrement vidéo fait partie des pistes que nous pourrions peut-être envisager ici. Nous devons prendre garde à ne laisser personne sur le côté. »

Josué

Josué
Administrateur

[size=38]Allemagne : des dizaines de fidèles contaminés après une célébration religieuse[/size]

Les faits 

Les contaminations auraient eu lieu au cours d’un office religieux célébré dans une église protestante baptiste, à Francfort, le 10 mai, peu après la réouverture des lieux de culte en Allemagne.



  • La Croix (avec AFP), 
  • le 23/05/2020 à 15:36 
  • Modifié le 23/05/2020 à 17:29



Lecture en 1 min.

Coronavirus, les évangéliques français refusent d’être « stigmatisés » Leglise-baptiste-plusieurs-dizaines-personnes-auraient-contaminees-Francfort_0_729_483



L’église baptiste, où plusieurs dizaines de personnes auraient été contaminées à Francfort.[size=12]BORIS ROESSLER/DPA/PICTURE-ALLIANCE/MAXPPP
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Une quarantaine de personnes auraient été contaminées par le coronavirus après avoir assisté à une célébration religieuse à Francfort début mai, en Allemagne, ont rapporté samedi plusieurs médias. Six personnes ont été admises à l’hôpital, selon l’agence de presse DPA, qui cite les autorités sanitaires locales.
→ LE CONTEXTE En Allemagne, un déconfinement « à petits pas »

Cet office religieux aurait été célébré dans une église protestante baptiste le 10 mai, quelques jours après la réouverture des lieux de culte en Allemagne, rapporte le quotidien Frankfurter Rundschau. Dans le canton de Main-Kinzig-Kreis, en banlieue de la ville, les autorités locales avaient déjà annoncé vendredi la contamination de 16 personnes ayant assisté à « un événement à Francfort ».

Les craintes d’une seconde vague


Dans un contexte de fort ralentissement de l’épidémie, l’Allemagne a desserré début mai les restrictions sociales mises en place pour endiguer la maladie. Mais les craintes de seconde vague restent présentes dans le pays, relativement moins touché que certains de ses voisins européens.
Plus tôt dans la journée de samedi, les autorités de l’État de Basse-Saxe, au nord du pays, ont annoncé que sept personnes avaient été contaminées dans un restaurant de la ville de Leer. En tout, une cinquantaine de personnes ont été mises en quarantaine.

Josué

Josué
Administrateur

[size=38]Les responsables évangéliques français pensent les enjeux de l’après-crise[/size]

Analyse 

Révolution numérique, défense des libertés, piété vivante, formation biblique… Lors de la dernière Assemblée plénière du Conseil national des Évangéliques de France (CNEF), son président, Christian Blanc, a mis l’accent mardi 9 juin sur cinq chantiers à mener pour le « jour d’après ».



  • Malo Tresca, 
  • le 11/06/2020 à 16:20




Coronavirus, les évangéliques français refusent d’être « stigmatisés » Christian-Blanc-president-Conseil-national-Evangeliques-France-CNEF-dresse-mardi-9-liste-chantiersle-monde-dapres_0_730_486



Christian Blanc, le président du Conseil national des Évangéliques de France (CNEF) a dressé, mardi 9 juin, la liste de cinq chantiers pour le « monde d’après ».[size=12]CORINNE 
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Sans sombrer « dans le catastrophisme apocalyptique », ne pas rester « indifférents » face à la pandémie planétaire. Dans le sillage de la crise du Covid-19, Christian Blanc, le président du Conseil national des Évangéliques de France (CNEF), qui représente près de 70 % des églises évangéliques de l’hexagone, a dressé, mardi 9 juin, la liste de cinq chantiers à entreprendre ou à conforter, dans une perspective biblique, pour le « monde d’après ».
→ À LIRE. Un guide pratique pour la reprise des cultes évangéliques accueilli avec prudence

« La prise de recul, la réflexion et une posture faite de modestie et d’humilité s’imposent pour que le “jour d’après” diffère du “jour d’avant”, a-t-il ainsi fait valoir devant les membres de l’instance, alors réunis en Assemblée plénière. J’ose croire que ce temps difficile de confinement aura été aussi pour beaucoup l’occasion de s’interroger sur l’essentiel pour discerner les priorités du Royaume de Dieu. »

L’importance de la formation


Dans son discours émaillé de réflexions sur sa propre expérience de la maladie (il avait contracté le virus, dans une forme sévère, en mars dernier), Christian Blanc a ainsi identifié cinq enjeux majeurs pour l’après-crise. Au premier rang desquels figure déjà la formation biblique : « ma force, durant mon hospitalisation due au Covid-19, je l’ai trouvée dans les Écritures et les versets que j’ai si souvent médités ou prêchés aux autres », a-t-il confié, avant d’insister sur « la qualité des fondements [qui] fait la différence à l’heure des intempéries ».
« C’est pourquoi le CNEF a attiré l’attention sur la formation, en mars dernier, en organisant des assises et appelle de toutes ses forces les unions membres a travaillé très sérieusement sur la préparation des cadres et responsables en vue d’une prédication biblique », a-t-il rappelé. Pour le pasteur pentecôtiste, ces temps troublés encouragent, plus que jamais, le développement d’une piété vivante, qu’il identifie ainsi comme un second chantier : « La prière est soulignée comme ressource pour résister aux assauts antagonistes. »
Comme troisième enjeu, Christian Blanc a choisi de braquer les projecteurs sur la défense des libertés de conscience, d’expression et de culte, « [à laquelle est resté attaché le CNEF] depuis le début de son existence ». « Chose étonnante, la crise a ramené les cultes sur le devant de la scène leur attribuant une place incontournable », a-t-il ainsi noté, avant de mettre en garde : « Insidieusement, les nouvelles technologies permettent aujourd’hui de suivre et tracer les citoyens. »

Solidarité


Sa quatrième préoccupation avait trait aux divers risques liés à la « révolution numérique » opérée par les Églises pendant le confinement, afin d’assurer notamment la retransmission virtuelle des cultes. Il a ainsi mis en garde contre le danger d’une marginalisation de certaines personnes, souvent âgées, peu connectées. « Si cette révolution digitale a permis de garder le lien entre les membres de l’Église dispersée, elle pourrait aussi en inciter plusieurs à développer une piété individualiste », s’est-il encore inquiété.

Pour le pasteur, la période actuelle exhorte enfin, plus que jamais, à la solidarité, dernier grand point de son intervention. « Cette crise nous a amenés aussi à prendre conscience d’une humanité sociale et relationnelle alors que le jour “d’avant” nous emportait dans une mondialisation de l’indifférence où seule l’économie prévalait (…)», a poursuivi le pasteur.
« Le CNEF solidarité a certainement devant lui plusieurs champs d’action à travailler et un message de solidarité à faire entendre, car la précarité étend lentement ses tentacules dans notre société pour capter de nouvelles proies », estimait-il enfin, « les valeurs chrétiennes que nous défendons ne peuvent rester au niveau des paroles et des discours, mais elles doivent se traduire par des projets et des actes concrets incarnant ainsi la vérité qui résume toute la loi divine dans laquelle nous croyons : “tu aimeras ton prochain comme toi-même” ».

Josué

Josué
Administrateur

[size=38]L’épineuse reprise des cultes évangéliques en France[/size]
Enquête 

Près d’un mois après la reprise des célébrations publiques en France, de nombreux temples évangéliques n’ont pas encore rouvert leurs portes. Par précaution sanitaire, mais aussi par crainte d’être stigmatisés après la formation d’un des premiers « clusters » français au sein de l’église de la Porte ouverte chrétienne de Mulhouse (Haut Rhin).



  • Malo Tresca, 
  • le 18/06/2020 à 17:20 
  • Modifié le 18/06/2020 à 18:37

Rene philippe

Rene philippe

Quand on lit tout ce blabla bidon, on se demande ce qui constitue leur vie. De la théorie, de la victimisation, des phrases ronflantes qui ne veulent rien dire, faites pour impressionner et donner un sentiment de sérieux. Notre culte est bien plus simple, enrichissant, productif et conforme à ce que Jéhovah attend de ses serviteurs.

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Les évangéliques leur culte et basé plus sur l'émotion que la raison.

Rene philippe

Rene philippe

Mikael a écrit:Les évangéliques leur culte et basé plus sur l'émotion que la raison.
L’un n’empêche pas l’autre

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Rene philippe a écrit:
Mikael a écrit:Les évangéliques leur culte et basé plus sur l'émotion que la raison.
L’un n’empêche pas l’autre
Tout à fait mais l'émotion prime chez eux.

Amaytois

Amaytois

Bonjour

Tiens les évangélistes, ce n'est pas eux qui collent un ichtus sur leur véhicule ?

Josué

Josué
Administrateur

Amaytois a écrit:Bonjour

Tiens les évangélistes, ce n'est pas eux qui collent un ichtus sur leur véhicule ?
Entre autre, car il y a aussi des pentecôtistes.

Rene philippe

Rene philippe

ichtus ? c'est quoi ? moi je vois de temps en temps un symbole de poisson, c'est ça ?

Amaytois

Amaytois

Effectivement René Philippe

Amaytois

Amaytois

Cela veut dire Iesu Christos Theou Uios Sautèr soit Jesus Christ Dieu le fils sauveur

philippe83


MODERATEUR
MODERATEUR

'Dieu le Fils' ? dsl

Amaytois

Amaytois

Exact n'oublions pas que ce mouvement est trinitaire.

Rene philippe

Rene philippe

Christ Dieu ? Une croix, un poisson, 2 doigts réunis pointés vers le haut, des statues, des moulins à prières, des rosaires, des phylactères, des chapeaux, des barbes, des franges, des cheveux en tire bouchon, etc etc etc. Pauvres gens, ils ont besoin de tous leurs symboles bidons pour honorer Jéhovah. Je les plains

Amaytois

Amaytois

Et oui René voilà pourquoi nous sommes là. Des brebis égarées.

Rene philippe

Rene philippe

Amaytois a écrit:Et oui René voilà pourquoi nous sommes là. Des brebis égarées.

Il est fort « l’autre » quand même.

Amaytois

Amaytois

Bien sur, n'oublions pas qu'il est nommé le maître de l'air

Josué

Josué
Administrateur

Coronavirus, les évangéliques français refusent d’être « stigmatisés » Poisso11
trouver dans les catacombes romaines vers le deuxième siècle.

Josué

Josué
Administrateur

Ce n'est pas un logo inventé par les évangéliques.
Coronavirus, les évangéliques français refusent d’être « stigmatisés » 20200611
Et ne veut pas dire que Christ et Dieu , mais fils de Dieu, ce qui n'est pas vraiment la même chose.
Ma source c'est le Nouveau dictionnaire biblique,édition Emmaüs, SUISSE.

Amaytois aime ce message

Amaytois

Amaytois

Merci Josué

papy

papy

Avez-vous eu l'occasion de prêcher a des évangéliques ?

Josué

Josué
Administrateur

[size=38]Les responsables évangéliques français pensent les enjeux de l’après-crise[/size]

Analyse 

Révolution numérique, défense des libertés, piété vivante, formation biblique… Lors de la dernière Assemblée plénière du Conseil national des Évangéliques de France (CNEF), son président, Christian Blanc, a mis l’accent mardi 9 juin sur cinq chantiers à mener pour le « jour d’après ».



  • Malo Tresca, 
  • le 11/06/2020 à 16:20




Coronavirus, les évangéliques français refusent d’être « stigmatisés » Christian-Blanc-president-Conseil-national-Evangeliques-France-CNEF-dresse-mardi-9-liste-chantiersle-monde-dapres_0_730_486



Christian Blanc, le président du Conseil national des Évangéliques de France (CNEF) a dressé, mardi 9 juin, la liste de cinq chantiers pour le « monde d’après ».[size=12]CORINNE SIMON/CIRIC

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Sans sombrer « dans le catastrophisme apocalyptique », ne pas rester « indifférents » face à la pandémie planétaire. Dans le sillage de la crise du Covid-19, Christian Blanc, le président du Conseil national des Évangéliques de France (CNEF), qui représente près de 70 % des églises évangéliques de l’hexagone, a dressé, mardi 9 juin, la liste de cinq chantiers à entreprendre ou à conforter, dans une perspective biblique, pour le « monde d’après ».
→ À LIRE. Un guide pratique pour la reprise des cultes évangéliques accueilli avec prudence

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Sur Arte dans l'émission c'est dans l'air consacré à l'épidémie du covis19, il a été question des ressemble ment des évangéliques qui a été un des point de départ en France.
Cette émission repasse ce soir à 22 heure 40.

Invité


Invité

Juste une perite remarque comme ca pour les USA
Ils veulent etre les meilleur partout
Et voila, ils on le haut taux de mortalité .que dans tout les pays du monde concernant la Covid

Josué

Josué
Administrateur

Pas triste cette vidéo.

Josué

Josué
Administrateur

[size=33]Coronavirus aux Etats-Unis : Sept morts à la suite d'un mariage « super-contaminateur »[/size]

JUST MARRIED Au moins 177 personnes ont été infestées à ce mariage qui ne respectait pas les règles en vigueur dans le Maine, début août

20 Minutes avec AFP
Publié le 18/09/20 à 09h14 — Mis à jour le 18/09/20 à 10


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L'église où a été célébré le mariage dans le Maine. — JOSEPH PREZIOSO / AFP
Sept morts et au moins 177 personnes infectées après un mariage : le petit Etat américain du Maine, proche du Canada, a connu un évènement « ultra-propagateur » du Covid-19, qui a rappelé les dangers du virus à une région qui pensait que le pire de l’épidémie était derrière elle. Le mariage, auquel participaient 65 personnes – contrevenant à la limite officielle de 50 personnes maximum – remonte au 7 août, avec d’abord une cérémonie dans une église baptiste puis une réception à l’auberge Big Moose Inn, deux endroits proches de la pittoresque petite ville de Millinocket (4.000 habitants).
Dix jours plus tard, 24 personnes associées à cet évènement avaient été testées positives au Covid-19, et le Centre pour le contrôle des maladies (CDC) du Maine ouvrait une enquête. Jeudi, le directeur du Centre, Nirav Shah, a fourni un nouveau bilan : au moins 177 personnes infectées et sept personnes décédées – dont « aucune n’était physiquement présente » au mariage, a-t-il indiqué. Les « traceurs de contact » ont lié au mariage plusieurs foyers de coronavirus à travers le Maine : plus de 80 cas dans une prison à 370 km de là, dont l’un des gardiens était au mariage, 10 cas probables dans une église baptiste de la même région, et 39 cas et six décès dans une maison de retraite à 160 km de Millinocket.

Rappel brutal


Pour cette commune et sa région, qui avaient assoupli les règles de distanciation introduites au début de l’épidémie et pensaient que le virus appartenait au passé, le rappel a été brutal. « Quand on a appris ce qui s’était passé, tout le monde s’est remis en confinement (…) On a tout refermé en ville », a indiqué Cody McEwen, président du conseil municipal. Certains habitants étaient clairement remontés contre les organisateurs de l’évènement, à commencer par l’auberge dont la licence a été temporairement suspendue.
La gouverneure du Maine, Janet Mills, a mis en garde jeudi les 1,3 million d’habitants de ce petit Etat très rural, où le taux de contamination se limite actuellement à 0,6 %. De telles flambées de cas « menacent de ruiner les avancées réalisées » face à l’épidémie, a-t-elle souligné. « Le Covid-19 n’est pas de l’autre côté de la barrière, il est dans nos jardins. » Depuis le début de l’épidémie, une série d’évènements super-propagateurs, à l’origine d’un nombre exponentiel de cas, ont été recensés dans le monde. Les premiers identifiés aux Etats-Unis furent une conférence d’une société de biotech à Boston en février, à laquelle participaient quelque 175 personnes, et un enterrement en Géorgie où plus de 100 personnes attrapèrent le virus.

Lechercheur



Comme quoi ses chrétiens ont fait fit des recommandations de l'état.

Josué

Josué
Administrateur

Loiret : un rassemblement évangélique de 700 personnes en pleine crise sanitaire

Ce samedi 10 octobre, l'association Vie et Lumière tient une assemblée générale réunissant 700 pasteurs à Nevoy, dans le Loiret. Un rassemblement que ne comprend pas le maire de la commune.


Coronavirus, les évangéliques français refusent d’être « stigmatisés » 7800897044_une-personne-plante-un-piquet-sur-une-base-aerienne-accueillant-un-rassemblement-evangelique-tzigane-de-quelque-40-000-personnes-organise-par-l-association-vie-et-lumiere-image-d-illustrationUne personne plante un piquet sur une base aérienne accueillant un rassemblement évangélique tzigane de quelque 40.000 personnes organisé par l'association "Vie et lumière" (Image d'illustration).Crédit : THOMAS WIRTH



PUBLIÉ LE 10/10/2020 À 05:45
Ce samedi 10 octobre, l'association évangélique Vie et Lumière organise à Nevoy, dans le Loiret, son assemblée générale annuelle qui doit réunir 700 personnes. Un rassemblement légal et validé par la sous-préfecture de Montargis, mais qui suscite l'indignation en plein rebond de l'épidémie en France. 
"Je suis choqué qu'un tel rassemblement ait lieu avec la crise sanitaire actuelle et je ne suis pas le seul", s'indigne le maire de Nevoy, Jean-François Darmois, auprès de France Bleu Loiret. "L'association a un terrain de 130 hectares sur notre commune. Ils se rassemblent chez eux donc on peut rien dire, c'est toléré", a détaillé l'édile sur RTL. 


De son côté, l'association Vie et Lumière assure qu'elle respectera des règles sanitaires strictes sous le chapiteau géant qui a déjà été installé. Une place sur deux sera condamnée et il n'y aura pas de pot avant ou après les débats. 
[size=34]On a le droit de s'inquiéter, on est dans une zone rouge dans le Loiret
Jean-François Darmois, maire de Nevoy, sur RTL. 
Partager la citation 
[/size]


  • [url=https://twitter.com/intent/tweet?text="On+a+le+droit+de+s%27inqui%C3%A9ter%2C+on+est+dans+une+zone+rouge+dans+le+Loiret" - Jean-Fran%C3%A7ois+Darmois%2C+maire+de+Nevoy%2C+sur+RTL.+][/url]



La préfecture a autorisé l'événement car il ne s'agit pas d'une réunion festive, mais d'une assemblée générale. Le maire de Nevoy n'en reste pas moins inquiet de ce rassemblement de tziganes évangélistes d'envergure en pleine crise sanitaire. 

"C'est un brassage important qui va avoir lieu et les gens du voyage, par définition, viennent d'un peu partout. Et même s'ils ne restent qu'une journée pour l'AG, cette population itinérante risque de favoriser un cluster ou un déplacement de la maladie", assure-t-il auprès de France Bleu. "Je suis désabusé. On a le droit de s'inquiéter, on est dans une zone rouge dans le Loiret", ajoute-t-il au micro de RTL.
https://www.rtl.fr/actu/justice-faits-divers/loiret-un-rassemblement-evangelique-de-700-personnes-en-pleine-crise-sanitaire-7800897038

Amaytois

Amaytois

Josué a écrit:Pas triste cette vidéo.

J'ai plus peur de ses deux guignols que du coronavirus. Le premier éructe tellement que la salle doit être remplie de postillons.

Josué

Josué
Administrateur

[size=32]Pasteurs, restons chez nous ![/size]
Chers amis pasteurs, j'ai regardé avec intérêt les cultes en ligne de ce dimanche animés avec foi, sincérité, sérieux, soucis d'encourager, d'adorer Dieu, de permettre au plus grand nombre de vivre ces moments bénis. Vous avez faits preuve de créativité, de compassion, d'authenticité. De véritables bergers. Merci pour votre zèle et votre engagement.
Je prends rarement la parole sur internet pour exprimer mon opinion, mais j'ai eu à cœur de partager mon questionnement. Ne prêtez pas tant attention à la forme qu'au fond qui, je l'espère, suscitera une réflexion en équipe pastorale. J'ai une seule remarque bienveillante et fraternelle à nous faire :

Restons chez nous pour animer nos cultes.

Nous qui croyons tant que l'Église est constituée de chrétiens et non de murs... pourquoi se rendre derrière sa chaire, dans son local, pour prêcher ?
Pourquoi tout d'abord prendre de tels risques, pour soi et les autres, de quitter le confinement pour prêcher seul devant un écran ? Qu'envoyons nous comme "message" aux chrétiens qui nous écoutent ? Que notre local et son estrade sont sacrés au point de devoir s'y rendre pour prêcher seul, dans ce lieu irremplaçable, sans pouvoir le faire de sa chambre, de son bureau, de son salon ou de son jardin ?
Certes, le matériel technique est peut-être de plus grande qualité dans notre bâtiment.

Mais la Parole en serait elle moins puissante de chez nous ?

N'est ce pas le moment de faire preuve de créativité, de changement, de montrer que nos murs sont secondaires ?
N'est-ce pas l'occasion de communiquer l'enseignement biblique autrement ? D'utiliser d'autres manières que derrière un pupitre pour transmettre un contenu, si sacré soit il ? De partager autour de la bible, d'enraciner la Parole dans les cœurs autrement que par le discours 'frontal", aussi pertinent soit il par ailleurs ?
De nombreux outils de visioconférence fonctionnent bien de chez soi. Audio et visuel.
Nos amis ont aussi soif de relations en ces temps particuliers. Peut-être moins de regarder quelqu'un enseigner "de loin" sans pouvoir le "rencontrer" préalablement... (sans vouloir remettre en cause l'importance de l'enseignement de la Parole bien entendu). Ce n'est que mon humble avis. J'espère n'avoir froissé personne.
Bon courage à tous dans cette période complexe où chacun essaye de faire au mieux avec ses moyens et son cœur sincère. Votre frère,
Matthieu Koumarianos
Nb : petite anecdote de créativité simple : hier sur notre outil de visioconférence, chacun son tour chantait de chez soi une partie d'un même chant et se passait la "balle" en désignant le suivant qui prenait le relais. J'ai redécouvert les paroles autrement... malgré des voix plus ou moins justes et nous étions plusieurs dizaines à passer un moment très touchant.

samuel

samuel
Administrateur

Apparemment tous les pasteurs ne sont pas d'accord avec ce conseil,car le dernier tassement d'on il question dans le message 44 il question de rassemblement uniquement de pasteurs.

Josué

Josué
Administrateur

Polémique autour d’un rassemblement évangélique dans le Loiret
Le maire d’une petite ville du Loiret a peu apprécié l’organisation sur le territoire de sa commune samedi 10 octobre de l’assemblée générale de l’association Vie et Lumière, la mission évangélique des Tsiganes de France. Les organisateurs rétorquent que le rassemblement a été organisé dans le souci des règles sanitaires.

Xavier Le Normand, le 11/10/2020 à 17:12
https://www.la-croix.com/Religion/Polemique-autour-dun-rassemblement-evangelique-Loiret-2020-10-11-1201118851

Josué

Josué
Administrateur

À Mulhouse, la Porte ouverte chrétienne se relève douloureusement du Covid-19

Analyse 

Après avoir organisé fin février une semaine de « jeûne et de prière » où avaient afflué plus de 2000 chrétiens, l’Église évangélique alsacienne avait été identifiée, en mars dernier, comme le premier grand foyer de contamination du coronavirus en France. Aujourd’hui, sa communauté endeuillée continue de lutter contre la stigmatisation.



  • Malo Tresca (à Mulhouse, Haut-Rhin), 
  • le 20/10/2020 à 06:56



Coronavirus, les évangéliques français refusent d’être « stigmatisés » Fideles-rassemblesle-culte-leglise-Porte-ouverte-chretienne-Mulhouse-dimanche-18-octobre_1


« Mes amis, nous venons de traverser une période extrêmement difficile. » Debout sur l’estrade, la main gauche emplâtrée après un accident de moto survenu quelques jours plus tôt, le pasteur Samuel Peterschmitt sonde, en ce dimanche 18 octobre, les 700 fidèles
https://www.la-croix.com/Religion/A-Mulhouse-Porte-ouverte-chretienne-releve-douloureusement-Covid-19-2020-10-20-12




Josué

Josué
Administrateur

Le chercheur André Gagné, interrogé par la radio québécoise 98,5 FM souligne que ; “Certains pasteurs évangéliques de tendance pentecôtiste ou néo-charismatique mettent beaucoup l’accent sur le fait que Dieu est capable de guérir ; ils perçoivent le coronavirus comme un esprit maléfique sur lequel ils ont un certain pouvoir, [de l']exorciser de leur congrégation.” — Patrick Lagacé, [ltr] 985fm.ca[/ltr]. Pour les croyants pratiquants, et singulièrement les adeptes des mouvements « charismatiques », un lieu de culte serait plutôt un vivier de guérisons, en écho aux miracles sanitaires du Christ. — Damien Glez, [ltr]jeuneafrique.com[/ltr].

Floride
[2020] Le pasteur pentecôtiste Rodney Howard-Browne de Floride affirme sur son site internet, que les restrictions liées à la pandémie actuelle sont des violations de la liberté religieuse. Il a accusé les médias de vouloir susciter "la haine et l'intolérance religieuse" et considère que son église est un service "essentiel" qui doit rester ouvert durant la crise sanitaire. — Rodney Howard-Browne - Restrictions and Freedom, [ltr]revival.com[/ltr]. Rodney déclarait à sa congrégation réunie devant lui : "Cela doit être le lieu le plus sûr… Si vous ne pouvez pas être en sécurité à l’église, vous êtes dans une grave situation. J’ai des nouvelles pour vous : cette église ne fermera jamais. La seule fois où elle fermera, c’est lors de l’enlèvement de l’Église." Quelques instants auparavant, il avait enjoint les fidèles à se saluer les uns les autres en se serrant la main. Une transgression des "gestes barrière" destinés à enrayer la propagation de la maladie. — Rodney Howard-Browne - End of Days [ltr]youtube.com[/ltr]. Le dimanche 29 mars [2020], Rodney Howard-Browne, avait défié les interdictions de rassemblement. Il avait été brièvement emprisonné par les autorités du comté. — Gilles Paris [ltr]lemonde.fr[/ltr].

Texas
[2020] Kenneth Max Copeland un télévangéliste américain pentecôtiste basée dans le comté de Tarrant, au Texas. Dans l'émission victory news, avec Kenneth Copeland, le pasteur Gene Bailey et le pasteur Greg Stephens. Ils discutent des faits sur le coronavirus / COVID-19, comment dissiper la peur causée par les nouvelles et les médias sociaux, et comment y répondre d'une perspective de foi. La vidéo suivante comprend également le discours complet à la nation prononcée par le président Donald Trump. — Kenneth Copeland, [ltr]youtube.com[/ltr]. Copeland prétendit guérir les téléspectateurs de son émission télévisée sur la maladie, leur demandant de toucher le téléviseur alors qu'il priait pour eux. — Jason Lemon, [ltr]newsweek.com[/ltr]. Le Vendredi soir 13 mars 2020, à 21h24, la Parole du Seigneur est venue à Kenneth Copeland concernant le Coronavirus COVID-19: « Cette maladie appelée COVID-19 sera terminée beaucoup plus tôt que vous ne le pensez. Les chrétiens de tout ce pays qui prient l'ont submergé. Donnez-moi toute la gloire », dit l'Esprit de grâce. « Et beaucoup, beaucoup de gens finiront par me connaître grâce à cela. » - « Je suis toujours l'Éternel sur cette nation, et je suis sur le trône, et la foi en moi change les choses! » — Kenneth Copeland - Prophecy, [ltr]youtube.com[/ltr]. Le Dimanche 29 mars 2020, Copeland a déclaré que le jugement serait exécuté a l'encontre du COVID-19: "J'exécute le jugement sur vous COVID-19. J'exécute le jugement sur vous, Satan, vous le destructeur, vous le tueur. Vous sortez! Je brise votre pouvoir! Vous quittez cette nation! Je demande le jugement sur vous! Je demande! Je demande! [...] J'exige une vaccination à venir immédiatement [...] Vous descendez de votre place d'autorité, destructeur. Vous descendez et vous rampez sur votre ventre comme Dieu vous l'a ordonné quand Il a mis son pied sur votre tête dans le Jardin d'Eden. Vous ne détruirez plus avec le COVID-19. C'est fini! C'est fini!". — Kenneth Copeland - Judgment, [ltr]youtube.com[/ltr].

Louisiane
[2020] Un pasteur pentecôtiste de la ville de Baton Rouge défie les autorités américaines. Le 31 mars 2020, l'évangéliste Tony Spell continue d'organiser des cultes religieux en dépit d’une citation à comparaître reçue dans l’après-midi pour six violations d’un décret du gouverneur démocrate, John Bel Edwards, contre ce type de manifestations publiques. Le pasteur a dénoncé une atteinte aux libertés religieuses et affirmé qu’il ne céderait pas. « Nous avons le mandat de Dieu pour nous réunir et nous rassembler, et continuer à faire ce que nous faisons », a-t-il assuré à la chaîne CNN, avant de stigmatiser une pandémie « motivée par des motifs politiques ». — Gilles Paris [ltr]lemonde.fr[/ltr]. De nombreux fidèles pentecôtistes viennent à son église de Baton Rouge pour assister à l'office. Les mesures sanitaires ne sont pas respectées pendant la cérémonie. — Julien Arnaud - 21/04/2020, [ltr]TF1[/ltr].

Afrique
[2020] La majorité des grandes Eglises en Afrique respectent les mesures de confinement de leurs gouvernements, indique un article de TV5 Monde. Certaines d’entre elles ont ainsi opté pour des cultes en ligne comme l’Eglise évangélique Philadelphie à Kinshasa en République Démocratique du Congo. L’Église universelle du royaume de Dieu, l’un des principaux mouvements évangéliques néopentecôtistes au Brésil, estime que le coronavirus n'est pas une réalité. Selon l'anthropologue, spécialiste de l’Afrique Jean-Pierre Dozon "Sa branche africaine, en Côte d'Ivoire, ne suit pas le scepticisme de l'église brésilienne". Les raisons sont multiples, puisque certains pays ont connu déjà les conséquences d'une épidémie. Il précise ; "Le paysage religieux en Côte d’Ivoire, par exemple, est pluriel. L’islam joue le jeu et suit les consignes des autorités. L’Eglise catholique a fermé ses églises. Et les grandes églises évangéliques ne pouvaient pas faire autrement. [...] En Afrique de l’Ouest, les grandes églises évangéliques sont en quête de respectabilité. Elles veulent montrer leur sérieux et leur adhésion à la lutte contre le virus en est un gage. [...] Ce monde évangélique veut pouvoir être écouté par le gouvernement ivoirien". C'est pourquoi elles suivent scrupuleusement les consignes sanitaires.

Cameroun
[2021, Avril] Alors que le niveau de contamination à la Covid-19 est toujours à son pic, le gouvernement fustige le comportement de certaines églises de réveil qui rejettent les mesures barrières. "Le Coronavirus est arrivé, vous avez fait quoi ? Vous avez décidé que les églises pentecôtistes n'existaient pas. Vous avez donné des masques, des subventions à ceux que vous croyez être des vrais hommes de Dieu, nous n'avons rien dit. Maintenant vous venez dire que c'est chez nous qu'on ne porte pas les masques. Sortez ce que vous avez à dire et vous allez rencontrer l'esprit de Dieu vivant. Nous attendons que vous preniez de bonnes résolutions", s'indigne Chantal Yologaza, évêque à l'église pentecôtiste. — Elisabeth Asen, [ltr]dw.com[/ltr].

Les petites Églises
[2020] Jean-Pierre Dozon s’interroge sur la question ; "Le monde évangélique en Afrique est structuré par ces grandes églises, les assemblées de Dieu. Mais en dessous on trouve effectivement une multitude de petites églises fondées par des hommes charismatiques, autoproclamés pasteurs. Ces églises rassemblent quelques dizaines de fidèles. [...] Respectent-elles les consignes gouvernementales ?" — [ltr]tv5monde.com[/ltr].

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