Nous imaginons avec quelle rapidité la nouvelle de l’arrivée des deux frères de Rome a circulé parmi les frères de Colosses. Dans une attente fébrile, ils ont probablement dû se réunir dans la maison de Philémon pour écouter la lecture de la lettre de Paul (Philém. 2). Quelles vérités rafraîchissantes elle leur apportait sur la position réelle de Christ et sur l’importance de la connaissance exacte ! Avec quelle netteté les philosophies humaines et les traditions juives étaient reléguées à leur place, et la paix et la parole de Christ se trouvaient exaltées ! Cette lettre était une véritable nourriture pour l’esprit et le cœur de tous les membres de la congrégation : surveillants, maris, femmes, pères, enfants, maîtres, esclaves. Assurément, elle renfermait de bons conseils pour Philémon et Onésime qui allaient renouer leurs relations de maître et d’esclave. Quelle excellente direction elle donnait aux surveillants chargés de rétablir le troupeau dans la doctrine exacte ! Les paroles de Paul ont dû amener les Colossiens à accorder plus de prix encore à leur privilège de travailler de toute leur âme, comme pour Jéhovah. Le conseil constructif adressé aux Colossiens de s’affranchir des pensées et pratiques du monde demeure un message vivant pour la congrégation aujourd’hui. — Col. 1:9-11, 17, 18 ; 2:8 ; 3:15, 16, 18-25 ; 4:1.