Les suscriptions des Psaumes 50 et 73 à 83 attribuent ces chants à Asaph. Il semble toutefois que son nom soit utilisé ici en référence à la maison dont il était chef et père, étant donné que certains de ces psaumes (Ps 79, 80) relatent, de toute évidence, des événements postérieurs à son temps.
“Oui, Dieu est bon pour Israël, pour ceux qui ont le cœur pur. Quant à moi, il s’en fallait de rien que mes pieds ne dévient, pour un peu mes pas glissaient.” (Psaume 73:1, 2). Par ces paroles, Asaph a reconnu que Jéhovah était bon pour la nation d’Israël. C’était particulièrement vrai pour ceux qui avaient “le cœur pur”, car ils désiraient vouer à Dieu un attachement exclusif et contribuer à la sanctification de son saint nom. Si nous avons cette attitude, nous bénirons Jéhovah en parlant de lui en bien, même si la prospérité des méchants, ou toute autre situation, nous afflige. — Psaume 145:1, 2.
Bien qu’Asaph fût conscient de la bonté de Dieu, ses pieds ont failli dévier de la voie juste. C’était comme s’ils glissaient sur un sol gelé au cours d’un marathon épuisant. Pourquoi sa foi s’était-elle affaiblie à ce point? Il a donné cette explication: “Car je portais envie aux vantards, quand je voyais la paix des méchants. En effet, pour eux point d’affres de la mort; et leur panse est grasse. Ils ne sont même pas dans le tourment de l’homme mortel, et ils ne sont pas frappés comme les autres hommes.” — Psaume 73:3-5.