Le psalmiste David a dit: “Ô Jéhovah, pourquoi mes adversaires sont-ils devenus nombreux? Pourquoi beaucoup se dressent-ils contre moi? Beaucoup disent de mon âme: ‘Il n’y a pas de salut pour lui de la part de Dieu.’” (Ps. 3:1, 2). À qui cette déclaration s’appliquait-elle? Aux ennemis de Dieu qui appartenaient au monde?
Le peuple de Jéhovah a, il est vrai, des adversaires chez ceux qui n’ont pas de relations personnelles avec Dieu. Mais ces mots du roi David s’appliquaient à des adversaires au sein de son propre peuple, les Israélites. Beaucoup d’entre eux disaient: ‘Dieu ne sauvera pas David.’ D’ailleurs, comme le titre le montre, le troisième psaume est une “mélodie de David, quand il se sauvait à cause d’Absalom, son fils”. Parmi les ennemis de David figurait un membre de sa maison, un homme appartenant au peuple de Dieu. Absalom avait conspiré contre son propre père et l’avait chassé de son trône. Cette conspiration échoua (II Sam. 15:1 à 18:33). Néanmoins, nous retirerons de ce psaume un profit personnel plus grand si nous nous demandons comment il s’applique à notre service envers Dieu.
Puisque c’est au sein du peuple de Dieu d’autrefois qu’a eu lieu la rébellion d’Absalom, cet incident devrait nous faire comprendre, à nous chrétiens, la nécessité de veiller sur notre esprit. Il devrait nous servir d’avertissement contre la tendance à vouloir “arriver”, peut-être par des moyens tortueux destinés à nous exalter tout en faisant du tort à nos frères voués à Jéhovah. Ensuite, si nous savons à qui s’appliquait le troisième psaume, au temps de David, nous nous rendrons mieux compte qu’il nous faut être fidèles aux membres de notre famille et aux autres chrétiens qui servent Jéhovah de tout leur cœur. Par exemple, un enfant devenu adulte devrait ainsi se souvenir qu’il doit rester fidèle à ses parents chrétiens âgés. — Prov. 19:26.