20-26 août
Un raisonnement juste sur la question écarte la dîme comme moyen de soutenir les activités chrétiennes. Le service chrétien est une question d’amour, et l’amour ne se traduit pas par un pourcentage. Un homme qui aime vraiment sa femme n’a pas besoin d’une telle prescription pour pourvoir à son entretien et ne se borne pas à donner un certain pourcentage s’il est en mesure de donner davantage quand il le faut. Et une femme qui aime vraiment son mari n’exigera pas un certain pourcentage de son salaire pour elle-même sans se préoccuper s’il peut le faire ou non. Dieu est plus raisonnable que la meilleure des mères de famille.
D’ailleurs, la dîme n’est pas toujours une disposition absolument équitable. Étant donné l’inégalité des conditions économiques actuelles, pour l’un, la dîme représente une petite somme, une bagatelle, pour ainsi dire, et pour un autre, un fardeau accablant. C’est ainsi que, d’une part, le versement de la dîme n’est pas nécessairement un signe de désintéressement et, d’autre part, elle impose des privations, un lourd fardeau.
Il n’est donc pas surprenant que le prélèvement de la dîme n’ait pas fait partie de la doctrine chrétienne. Dans les temps anciens, la loi de Dieu l’imposait aux Israélites mais c’était une disposition absolument équitable. Au début, chaque Israélite reçut une portion de terre raisonnable et, s’il la perdait, conformément aux dispositions prises, il était rétabli dans son bien l’année du jubilé. D’autre part, à l’origine, la dîme était destinée au Lévite qui n’avait pas reçu d’héritage dans le pays. Mais ces conditions-là ne prévalaient pas dans la congrégation chrétienne. C’est pour cette raison que nous ne trouvons aucune disposition relative au prélèvement de la dîme dans l’Église chrétienne, après les jours des apôtres. L’Encyclopedia of Religion and Ethics dit ceci : “Le système des dîmes ne fut pas appliqué pendant plusieurs siècles. (...) On n’en entend guère parler avant le quatrième siècle. (...) Selon Épiphane, la dîme n’est pas plus obligatoire que la circoncision.” (Tome XII, p. 348). Toutefois, avec l’apostasie de la vraie foi, comme l’apôtre Paul l’avait annoncé, l’Église chrétienne dévoya quant aux moyens à employer pour trouver l’argent destiné à couvrir les frais qu’entraîne la prédication de la bonne nouvelle. Toutefois, ce ne fut pas avant le sixième siècle que certains conciles ecclésiastiques rendirent la dîme obligatoire, et c’est seulement vers la fin du huitième que Charlemagne fit de la dîme une question de loi pour le Saint-Empire romain.
LUC 21-22
La première fois, c’est lorsque Jésus dit : “Malheur à vous, scribes et Pharisiens, hypocrites ! Parce que vous donnez la dîme [ou dixième partie] (...) mais vous avez négligé les choses importantes de la Loi, à savoir : la justice, la miséricorde et la fidélité.” On trouve une autre allusion à la dîme dans les paroles du Pharisien hypocrite de la parabole de Jésus : “Je jeûne deux fois la semaine, je donne la dîme de toutes les choses que j’acquiers.” Et la troisième se trouve dans le livre des Hébreux où cette question de la dîme est discutée : il en est parlé pour montrer la supériorité de la prêtrise de Jésus, mais non pas pour indiquer que la dîme est pour les chrétiens. — Mat. 23:23 ; Luc 11:42 ; 18:12 ; Héb. 7:4-9, MN.Un raisonnement juste sur la question écarte la dîme comme moyen de soutenir les activités chrétiennes. Le service chrétien est une question d’amour, et l’amour ne se traduit pas par un pourcentage. Un homme qui aime vraiment sa femme n’a pas besoin d’une telle prescription pour pourvoir à son entretien et ne se borne pas à donner un certain pourcentage s’il est en mesure de donner davantage quand il le faut. Et une femme qui aime vraiment son mari n’exigera pas un certain pourcentage de son salaire pour elle-même sans se préoccuper s’il peut le faire ou non. Dieu est plus raisonnable que la meilleure des mères de famille.
D’ailleurs, la dîme n’est pas toujours une disposition absolument équitable. Étant donné l’inégalité des conditions économiques actuelles, pour l’un, la dîme représente une petite somme, une bagatelle, pour ainsi dire, et pour un autre, un fardeau accablant. C’est ainsi que, d’une part, le versement de la dîme n’est pas nécessairement un signe de désintéressement et, d’autre part, elle impose des privations, un lourd fardeau.
Il n’est donc pas surprenant que le prélèvement de la dîme n’ait pas fait partie de la doctrine chrétienne. Dans les temps anciens, la loi de Dieu l’imposait aux Israélites mais c’était une disposition absolument équitable. Au début, chaque Israélite reçut une portion de terre raisonnable et, s’il la perdait, conformément aux dispositions prises, il était rétabli dans son bien l’année du jubilé. D’autre part, à l’origine, la dîme était destinée au Lévite qui n’avait pas reçu d’héritage dans le pays. Mais ces conditions-là ne prévalaient pas dans la congrégation chrétienne. C’est pour cette raison que nous ne trouvons aucune disposition relative au prélèvement de la dîme dans l’Église chrétienne, après les jours des apôtres. L’Encyclopedia of Religion and Ethics dit ceci : “Le système des dîmes ne fut pas appliqué pendant plusieurs siècles. (...) On n’en entend guère parler avant le quatrième siècle. (...) Selon Épiphane, la dîme n’est pas plus obligatoire que la circoncision.” (Tome XII, p. 348). Toutefois, avec l’apostasie de la vraie foi, comme l’apôtre Paul l’avait annoncé, l’Église chrétienne dévoya quant aux moyens à employer pour trouver l’argent destiné à couvrir les frais qu’entraîne la prédication de la bonne nouvelle. Toutefois, ce ne fut pas avant le sixième siècle que certains conciles ecclésiastiques rendirent la dîme obligatoire, et c’est seulement vers la fin du huitième que Charlemagne fit de la dîme une question de loi pour le Saint-Empire romain.