Rappel du premier message :
Marie, mère de Dieu et vierge
"Loin d'être un élément qui recroqueville la femme en elle, la virginité mariale étend sa féminité jusqu'aux confins du temps et de l'espace. Vous comme moi, avec la même densité, la même sincérité, la même certitude d'une relation personnelle et unique, nous pouvons interpeller son amour et lui donner le nôtre" - Didier Decoin, La Sainte Vierge a les yeux bleus, Seuil, 1984.
Secundo la foi chrétienne
La foi chrétienne dit clairement qu'une femme a «enfanté» Dieu : Marie, toujours vierge et mère de Dieu. Dans cette double affirmation, nous nous arrêtons souvent sur la virginité de Marie.
Marie a mis au monde Jésus, vrai homme
Ainsi le Credo affirme-t-il que «par l'Esprit Saint, il a pris chair de la Vierge Marie et s'est fait homme». Marie, jeune femme de Palestine, a porté en son sein son enfant, vrai homme et vrai Dieu. Voilà une maternité hors du commun reconnue par les croyants comme une «œuvre divine». Ce que l'Église dit encore en affirmant la virginité de Marie.
Mystère divin
Les évangiles de Matthieu (1,18) et de Luc (1,26-35) disent que Jésus n'a pas été conçu par l'union charnelle de Marie et Joseph, mais qu'il est né d'une vierge. Cette affirmation, posée dès les premiers temps de la chrétienté, ne va pas sans soulever bien des interrogations, voire de vives polémiques. Mais le propos de l'Église n'est pas d'abord de décrire une réalité gynécologique.
Pour la foi catholique, la virginité de Marie reste liée à la divinité de Jésus comme un signe de l'Incarnation
Car «la conception virginale de Jésus n'est pas d'abord un mystère concernant Marie mais vise en premier lieu l'identité de Jésus», explique Bernard Sesboüé (Croire, éd. Droguet Ardant, 1999, p. 341.) Et cette identité de Jésus n'est compréhensible dans la foi qu'à partir de la Résurrection. Son corps échappe à toute mainmise : «Jésus échappe à la loi de la corruption : signe, en négatif, de sa Résurrection. Il n'est pas né d'un père humain : signe, en négatif, de sa filiation divine, poursuit le théologien. Personne ne l'a déposé dans le sein de Marie. Personne ne l'a enlevé du tombeau.»
Historicité des évangiles canoniques
En fait, les récits évangéliques mentionnent la virginité de Marie comme une conséquence du surgissement de Dieu dans l'histoire humaine : la naissance de Jésus qui prend chair n'est pas le résultat d'une paternité humaine, ni d'une rencontre sexuelle sur le mode mythologique entre un dieu et une femme, mais le fruit d'une intervention créatrice de l'Esprit.
Croire en la virginité de Marie est un acte de foi
Ni la science ni l'histoire ne permettent de dire le « comment » de la résurrection, ni le «comment» de la conception de Jésus. Marie elle-même, dans le récit de l'Annonciation, quand l'ange lui dit qu'elle enfantera un fils, pose la question : «Comment cela se fera-t-il ?».
Fuir l'ésotérisme
N'y voyons pas un récit symbolique mais, dans la foi chrétienne, un fait chargé de sens. C'est un signe de l'origine divine de Jésus. Et cette intervention de Dieu dans la naissance du Christ est aussi comprise comme une recréation de l'humanité tout entière, Jésus étant parfois désigné, notamment par l'apôtre Paul, comme «le nouvel Adam». Adam, c'est l'humanité : avec le Christ, c'est une nouvelle humanité qui commence. En ce sens, Marie, mère de Dieu, devient aussi mère de tous les hommes.
Source : Hors-sériePèlerin - 50 clés pour comprendre le Catéchisme de l’Église catholique.
Marie, mère de Dieu et vierge
"Loin d'être un élément qui recroqueville la femme en elle, la virginité mariale étend sa féminité jusqu'aux confins du temps et de l'espace. Vous comme moi, avec la même densité, la même sincérité, la même certitude d'une relation personnelle et unique, nous pouvons interpeller son amour et lui donner le nôtre" - Didier Decoin, La Sainte Vierge a les yeux bleus, Seuil, 1984.
Secundo la foi chrétienne
La foi chrétienne dit clairement qu'une femme a «enfanté» Dieu : Marie, toujours vierge et mère de Dieu. Dans cette double affirmation, nous nous arrêtons souvent sur la virginité de Marie.
Marie a mis au monde Jésus, vrai homme
Ainsi le Credo affirme-t-il que «par l'Esprit Saint, il a pris chair de la Vierge Marie et s'est fait homme». Marie, jeune femme de Palestine, a porté en son sein son enfant, vrai homme et vrai Dieu. Voilà une maternité hors du commun reconnue par les croyants comme une «œuvre divine». Ce que l'Église dit encore en affirmant la virginité de Marie.
Mystère divin
Les évangiles de Matthieu (1,18) et de Luc (1,26-35) disent que Jésus n'a pas été conçu par l'union charnelle de Marie et Joseph, mais qu'il est né d'une vierge. Cette affirmation, posée dès les premiers temps de la chrétienté, ne va pas sans soulever bien des interrogations, voire de vives polémiques. Mais le propos de l'Église n'est pas d'abord de décrire une réalité gynécologique.
Pour la foi catholique, la virginité de Marie reste liée à la divinité de Jésus comme un signe de l'Incarnation
Car «la conception virginale de Jésus n'est pas d'abord un mystère concernant Marie mais vise en premier lieu l'identité de Jésus», explique Bernard Sesboüé (Croire, éd. Droguet Ardant, 1999, p. 341.) Et cette identité de Jésus n'est compréhensible dans la foi qu'à partir de la Résurrection. Son corps échappe à toute mainmise : «Jésus échappe à la loi de la corruption : signe, en négatif, de sa Résurrection. Il n'est pas né d'un père humain : signe, en négatif, de sa filiation divine, poursuit le théologien. Personne ne l'a déposé dans le sein de Marie. Personne ne l'a enlevé du tombeau.»
Historicité des évangiles canoniques
En fait, les récits évangéliques mentionnent la virginité de Marie comme une conséquence du surgissement de Dieu dans l'histoire humaine : la naissance de Jésus qui prend chair n'est pas le résultat d'une paternité humaine, ni d'une rencontre sexuelle sur le mode mythologique entre un dieu et une femme, mais le fruit d'une intervention créatrice de l'Esprit.
Croire en la virginité de Marie est un acte de foi
Ni la science ni l'histoire ne permettent de dire le « comment » de la résurrection, ni le «comment» de la conception de Jésus. Marie elle-même, dans le récit de l'Annonciation, quand l'ange lui dit qu'elle enfantera un fils, pose la question : «Comment cela se fera-t-il ?».
Fuir l'ésotérisme
N'y voyons pas un récit symbolique mais, dans la foi chrétienne, un fait chargé de sens. C'est un signe de l'origine divine de Jésus. Et cette intervention de Dieu dans la naissance du Christ est aussi comprise comme une recréation de l'humanité tout entière, Jésus étant parfois désigné, notamment par l'apôtre Paul, comme «le nouvel Adam». Adam, c'est l'humanité : avec le Christ, c'est une nouvelle humanité qui commence. En ce sens, Marie, mère de Dieu, devient aussi mère de tous les hommes.
Source : Hors-sériePèlerin - 50 clés pour comprendre le Catéchisme de l’Église catholique.