[size=45]Le temple tibétain de Jokhang, à Lhassa, touché par un incendie[/size]
Audrey Parmentier , le 18/02/2018 à 18h25
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Le temple Jokhang a Lhassa est l’un des sites les plus importants du bouddhisme au Tibet. / JOHANNES EISELE/AFP
Le temple de Jokhang, à Lhassa, s’est embrasé ces dernières heures, sans que l’on connaisse pour l’heure la gravité de cet incendie. Sur Twitter, quelques rares vidéos diffusées samedi 17 février, jour où le feu s’est propagé, montrent les longues flammes jaunes mordant le toit du temple sous un gros nuage de fumée. Cependant, ces vidéos diffusées sur Weibo, le réseau social chinois, ont été supprimées.
Dans la presse officielle chinoise, très peu d’informations ont circulé sur cette catastrophe présumée. Selon l’agence de presse publique chinoise, l’incendie aurait été rapidement maîtrisé. Les autorités n’ont pas fait état de l’ampleur des dégâts.
L’incendie s’est déclaré alors que les Tibétains fêtaient le Losar, leur Nouvel An traditionnel. Ainsi, le monastère était fermé au public et aucune victime n’est à déplorer selon l’agence de presse Xinhua.
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Nouvel an tibétain sous haute sécurité
Situé dans le centre du vieux Lhassa, dans le quartier de Barkhor, le temple de Jokhang est l’un des sites les plus sacrés du bouddhisme tibétain. Construit au VIIe siècle, le monument est inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 2000.
Édifice religieux majoritairement construit à partir de bois et de pierre, le temple abrite près de 3 000 représentations de Bouddha, dont une statue grandeur nature du Jowo, représentant le jeune Bouddha, sculpté de son vivant d’après les Tibétains. Apporté selon la tradition par la princesse chinoise Wencheng, il est également surnommé Joshak-Yishin Norbu « joyau qui réalise les vœux ».
Ce temple de 25 000 m2 est le lieu de pèlerinage de milliers de Tibétains. L’édifice religieux est divisé en quatre parties avec quatre entrées principales disposées aux quatre points cardinaux, permettant le pèlerinage des fidèles.
Depuis le soulèvement de 2008 au Tibet, le temple du Jokhang est étroitement surveillé. Des gardes et des caméras de vidéosurveillance quadrillent le lieu de pèlerinage. La Chine, qui contrôle le Tibet depuis 1950, est régulièrement accusée de mener une politique visant à éradiquer la culture tibétaine basée sur le bouddhisme.
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Audrey Parmentier , le 18/02/2018 à 18h25
[size=20]Le temple du Jokhang à Lhassa, site parmi les plus sacrés du bouddhisme tibétain, a été touché par un incendie le 17 février.[/size]
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Le temple Jokhang a Lhassa est l’un des sites les plus importants du bouddhisme au Tibet. / JOHANNES EISELE/AFP
Le temple de Jokhang, à Lhassa, s’est embrasé ces dernières heures, sans que l’on connaisse pour l’heure la gravité de cet incendie. Sur Twitter, quelques rares vidéos diffusées samedi 17 février, jour où le feu s’est propagé, montrent les longues flammes jaunes mordant le toit du temple sous un gros nuage de fumée. Cependant, ces vidéos diffusées sur Weibo, le réseau social chinois, ont été supprimées.
Le temple tibétain le plus important au monde
Dans la presse officielle chinoise, très peu d’informations ont circulé sur cette catastrophe présumée. Selon l’agence de presse publique chinoise, l’incendie aurait été rapidement maîtrisé. Les autorités n’ont pas fait état de l’ampleur des dégâts.
L’incendie s’est déclaré alors que les Tibétains fêtaient le Losar, leur Nouvel An traditionnel. Ainsi, le monastère était fermé au public et aucune victime n’est à déplorer selon l’agence de presse Xinhua.
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Situé dans le centre du vieux Lhassa, dans le quartier de Barkhor, le temple de Jokhang est l’un des sites les plus sacrés du bouddhisme tibétain. Construit au VIIe siècle, le monument est inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 2000.
Édifice religieux majoritairement construit à partir de bois et de pierre, le temple abrite près de 3 000 représentations de Bouddha, dont une statue grandeur nature du Jowo, représentant le jeune Bouddha, sculpté de son vivant d’après les Tibétains. Apporté selon la tradition par la princesse chinoise Wencheng, il est également surnommé Joshak-Yishin Norbu « joyau qui réalise les vœux ».
Ce temple de 25 000 m2 est le lieu de pèlerinage de milliers de Tibétains. L’édifice religieux est divisé en quatre parties avec quatre entrées principales disposées aux quatre points cardinaux, permettant le pèlerinage des fidèles.
Depuis le soulèvement de 2008 au Tibet, le temple du Jokhang est étroitement surveillé. Des gardes et des caméras de vidéosurveillance quadrillent le lieu de pèlerinage. La Chine, qui contrôle le Tibet depuis 1950, est régulièrement accusée de mener une politique visant à éradiquer la culture tibétaine basée sur le bouddhisme.
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