Bonjour à tous!
BenFis a écrit:Si un TJ soutient que le Christ n'a pas été couronné en 1914 il ne serait pas exclu? Tu en es certain?
Ou s'il prétend que les transfusions sanguines devraient être une affaire de jugement personnel plutôt que d'obéissance à une directive religieuse, il ne sera pas exclu?
Tant mieux si c'est vrai car dans ce cas les TJ se révèleraient moins sectaire qu'on ne le pense en général.
Je crois d'après ce que je sais qu'il ne sera pas exclu mais qu'il sera repris jusqu'à ce qu'il accepte les dires de l'Eglise des Témoins de Jéhovah et que ce n'est que si il refuse tout changement qu'il sera exclu.
Toutes les prophéties dites et associées à 1914 ne se sont jamais réalisées, au contraire elles ont toutes échoué lamentablement mais chacun reste libre d'accepter ce mensonge, c'est un problème personnel mais là où la chose devient grave c'est lorsque on finit par l'imposer à d'autres de diverses manières. C'est vrai aussi pour le sang, comment les TJ en sont-ils venu à refuser les transfusions sanguines alors que le sens de la bible en fait plutôt une obligation. Voyez ce qui suit et j'ai empreinté exceptionnellement la TMN pour citer les versets:
Problème grave et délicat. A la fin du sixième jour de la création, Dieu dit au verset 26 de la Genèse: "Voici que je vous ai donné toute végétation portant semence qui est à la surface de toute la terre et tout arbre dans lequel il y a du fruit d'arbre portant semence. Que cela vous serve de nourritures."
C'est clair, l'homme ne reçoit pas aux jours de la création le droit de manger de la chair animale, mais de la végétation. De ce fait le problème de la consommation du sang ne se pose pas.
Aux jours de Noé, celui-ci reçut la possibilité de manger de la chair animale, mais pas avec le sang. Seulement la chair avec son âme, son sang vous ne devez pas la manger. (Genèse 9: 4) Interdiction est faite de manger du sang.
Dans la loi de Moïse cette loi sur le sang nous est rappelée, et à plusieurs reprises dans les écritures hébraïques. Je cite un passage à titre d'exemple, celui du Lévitique au chapitre 7 versets 26 et 27: "Et vous ne devrez manger d'aucun sang dans tous les lieux où vous habiterez, que ce soit d'oiseau ou de bête. Toute âme qui mangera d'un sang quelconque, cette âme devra être retranchée de son peuple". Les versets concernant cette loi sont nombreux. Il est donc clair et sans équivoque que le peuple que Dieu s'était choisi pour que son nom brille sur terre ne devait pas consommer de sang.
Les écritures chrétiennes ne sont pas de reste. Le chapitre 15 du livre des Actes des apôtres est on ne peut plus clair, c'est à lire et le verset 29 nous dit: "L'esprit saint et nous même, en effet, avons jugé bon de ne mettre sur vous aucun autre fardeau que ces choses-ci qui sont nécessaires: s'abstenir des choses sacrifiées aux idoles, et du sang, et de ce qui est étouffé, et de la fornication. Si vous vous gardez avec soin de ces choses, vous prospérerez. Portez-vous bien !" Là aussi, et c'est clair, interdiction est faite de considérer le sang comme un aliment et d'en manger. C'est un commandement divin et toute infraction est une chose grave.
Faut-il pour autant refuser les transfusions de sang en cas d'urgence sous peine d'enfreindre ce commandement? Que la réponse soit positive ou négative c'est une grave décision à prendre. Sommes-nous sûrs de prendre la bonne décision, faut-il refuser une transfusion et risquer de mourir ou pire de laisser mourir ? Qu'est-ce que Dieu attend de nous puisqu'il n'appartient pas à l'homme qui marche de diriger son pas !
Dans son amour et sa miséricorde, Dieu nous donne des lois, des principes et nous montre comment nous devons respecter ces lois et ces principes. Un exemple, prenons le sabbat: "Te souvenant du jour de sabbat afin de le tenir sacré, pendant six jours tu prendras du service et tu devras faire ton travail. Mais le septième jour est un sabbat pour Jéhovah ton Dieu. Tu ne pourras faire aucun travail, ni toi, ni ton fils, ni ton esclave mal, ni ton esclave femelle, ni ton animal domestique, ni ton résidant étranger qui est dans tes portes. Car en six jours Jéhovah a fait les cieux et la terre, la mer et tout ce qui s'y trouve, et il s'est alors reposé le septième jour. C'est pourquoi Jéhovah a béni le jour du sabbat et l'a alors rendu sacré." (Exode 20: 8 à 11) Le sabbat est un principe établi par Dieu. Doit-on le respecter à la lettre ?
Toujours le livre de l'Exode au chapitre 31 et verset 15 nous donne une réponse partielle. "Pendant six jours tu pourras faire ton travail, mais le septième jour est un sabbat de repos complet. C'est chose sainte pour Jéhovah. Quiconque fera du travail le jour du sabbat sera vraiment mis à mort." Dans le livre des nombres au chapitre 15 et versets 32 à 36 nous avons un exemple de mise à mort à cause d'un non-respect du sabbat: "Tandis que les fils d'Israël étaient dans le désert, ils trouvèrent une fois un homme qui ramassait du bois un jour de sabbat. Ceux qui l'avaient trouvé ramassant du bois l'amenèrent alors à Moïse, à Araon et à toute l'assemblée. Et on le mit sous garde, car ce que l'on devait lui faire n'avait pas été indiqué avec précision. Puis Jéhovah dit à Moïse: "L’homme doit absolument être mis à mort: toute l'assemblée devra le cribler de pierres en dehors du camp. Toute l'assemblée le fit donc sortir en dehors du camp et le cribla de pierres, si bien qu'il mourut, comme Jéhovah l'avait ordonné à Moïse."
Est-ce pour la valeur de quelques bouts de bois que cet homme dont nous parle la bible a été mis à mort ? Certes non mais pour le fait que cet homme a méprisé un principe divin à savoir: le sabbat. Ce n'était pas indispensable pour lui de ramasser du bois un jour de sabbat, il avait six jours pour le faire. En fait il n'avait pas ordonné, et ne voulait pas ordonné toute sa vie autour des principes de Dieu, il avait une attitude de mépris pour la direction de Dieu, il fut donc condamné à cause du mépris envers la loi , et uniquement pour cela.
Jésus plus tard le confirme, et nous montre qu'il n'y a pas de mal à faire du bien un jour de sabbat, et que même, c'est un devoir dans certains cas. Ainsi il opéra de nombreuses guérisons en des jours de sabbat, il présente la chose comme tout à fait normale comparant cela au fait que, même en ces jours, on doit détacher un âne pour le laisser aller boire, ou bien intervenir pour sauver un animal embourbé et le sauver. Un homme vaut bien plus qu'un animal et Yèshoua nous montre, à plus forte raison, qu'il ne faut pas prendre la loi à la lettre quand notre prochain se trouve en danger !... Un homme doit accepter d'être martyre si les circonstances le mènent à cela, mais l'homme ne doit pas accepter d'être comme un sacrifice à cause d'un point de vue excessif et contraire aux écritures, ce qui constitue une violation de la pensée de Dieu. Il faut d'abord en comprendre le sens puis l'appliquer.
Evidemment si les écrits sacrés nous donnent de nombreux exemples pour comprendre cela, ils ne nous décrivent pas tous les cas possibles et imaginables qui pourraient se poser. Ils nous indiquent les principes régissant les lois, à nous de les appliquer. Alors qu'en est-il des transfusions de sang ? Je veux dire lorsque les transfusions de sang sont le seul remède disponible et faisable pour sauver une vie. Doit-on prendre la loi à la lettre ? Cette défense de manger du sang que l'on retrouve tout au long des écritures, notamment dans le récit de Noé donc à l'humanité, n'est pas appelé à disparaître, mais toutes races se doit de l'observer. Il faut avoir un saint respect pour ce principe de vie symbolisé par le sang. Nous comprenons bien que le sang doit être considéré comme le principe de vie établi par Dieu, tout comme d'autres principes l'ont été; tel le sabbat. Nous comprenons aussi que ce qui est grave et condamnable est le mépris de la pensée de Dieu. Pour le sang, manger du boudin est faire montre de mépris envers le principe de vie car il n'est pas indispensable à notre vie, il y a tant d'autres choses que l'on peut manger à côté de cela. C'est hautement condamnable. Mais est-ce enfreindre la loi du sang quand celui-ci est la seule solution pour sauver un humain ou est-ce un devoir comme l'était celui de détacher un âne, même un jour de sabbat, pour qu'il puisse aller boire et vivre ou celui de cet animal en danger qu'il était possible et que l'on devait même aller sauver, même en ce jour-là ?
Les écrits nous montrent que dans ces cas que c’est le principe qui doit prédominer est de prendre soin de son animal domestique,... or un homme vaut plus qu'un animal ! Les transfusions de sang, dans certains cas, peuvent et doivent être acceptables et considérées comme un devoir.
Mes amitiés à tous.
Le Presbytre.