(fl chap. 13 p. 171-173 § 6-8 L’automne de la vie)
Pour ne pas nous laisser séduire par de tels raisonnements corrompus, nous ferons bien de réfléchir à ce que Jéhovah déclara aux Israélites par l’intermédiaire de son prophète Malachie: “‘Et voici la (...) chose que vous faites: c’est celle qui fait que l’autel de Jéhovah est couvert de larmes, avec pleurs et soupirs, si bien qu’on ne se tourne plus [avec approbation] vers l’offrande et qu’on ne se complaît à aucune chose de votre main. Et vous avez dit: “À cause de quoi?” À cause de ceci: c’est que Jéhovah lui-même a témoigné entre toi et l’épouse de ta jeunesse, envers laquelle tu as agi avec traîtrise. (...) Et vous devez vous tenir sur vos gardes quant à votre esprit, et que nul n’agisse avec traîtrise envers l’épouse de sa jeunesse! Car il a haï le divorce’, a dit Jéhovah, le Dieu d’Israël.” (Malachie [url=x-apple-data-detectors://1]2:13-16[/url]). Oui, Dieu condamne ceux qui trahissent leur conjoint et qui méprisent l’alliance du mariage. Celui qui agit ainsi nuit à ses relations avec l’Auteur de la vie.
Peut-on connaître de cette façon une vie meilleure? C’est peu probable. Un nouveau mariage de ce genre repose sur un fondement branlant. Ces hommes ou ces femmes ont montré qu’ils ne sont pas dignes de confiance, même lorsqu’il s’agit de préserver les relations les plus précieuses qui soient. Il est vrai qu’ils trouvent peut-être chez leur nouveau conjoint des qualités qui manquaient au précédent, mais ils n’ont recherché que leur propre plaisir sans se soucier des blessures ou du chagrin qu’ils allaient causer. Une telle attitude ne contribue certainement pas au bonheur conjugal.
La fidélité d’un conjoint est une chose si belle qu’elle surpasse la beauté physique. Cette dernière se fane inévitablement avec le temps, alors que la beauté de la fidélité croît avec chaque année qui passe. Rechercher le bonheur d’une autre personne et être disposé à faire passer ses intérêts avant les nôtres, voilà ce qui procure une satisfaction durable, car il y a vraiment “plus de bonheur à donner qu’à recevoir”. (Actes 20:35.) Si deux conjoints mariés depuis des années n’ont cessé de s’ouvrir l’un à l’autre et de se faire confiance, s’ils ont passé ensemble, par amour, les mauvais comme les bons moments, ils sont certainement très unis, et leurs deux vies n’en font qu’une. Ils ont énormément de choses en commun dans les domaines mental, affectif et spirituel. L’amour romanesque qui les avait peut-être empêchés de voir leurs défauts avant leur mariage aura fait place à un attachement sincère grâce auquel chacun voit dans les manquements de l’autre l’occasion de lui venir en aide, de combler une lacune. Il règne entre eux un climat de totale confiance et de sécurité, car ils savent qu’ils demeureront l’un près de l’autre quelles que soient les difficultés. Il leur semble tout naturel, à eux, d’être fidèles l’un à l’autre. Michée 6:8 déclare: “Il t’a fait connaître, ô homme terrestre, ce qui est bon. Et qu’est-ce que Jéhovah demande de toi en retour, si ce n’est d’exercer la justice, et d’aimer l’amour fidèle, et de marcher modestement avec ton Dieu?” — New World Translation of the Holy Scriptures, note en bas de page.