31 déc. Lecture de la Bible : Malaki 1-4
Écrivain : Malaki
Lieu de composition : Jérusalem
Fin du travail de composition : après 443 av. n. è.
QUI était Malaki ? Absolument rien n’a été rapporté au sujet de ses ancêtres ou de son histoire personnelle. Toutefois, la teneur de sa prophétie révèle que c’était un adorateur de Jéhovah des plus zélés, un défenseur de son nom et du culte pur, et qu’il s’indigna vivement contre les hommes qui prétendaient servir Dieu mais ne servaient que leurs intérêts. Le nom de Jéhovah apparaît 48 fois dans les quatre chapitres de sa prophétie.
En hébreu, son nom est Malʼakhi ; il signifie probablement “ son messager (ange) ”. Les Écritures hébraïques, la Septante et l’ordre chronologique des livres placent Malaki à la fin des 12 petits prophètes, comme on les appelle. Selon la tradition de la Grande Synagogue, Malaki vécut après les prophètes Haggaï et Zekaria, et il était contemporain de Nehémia.
Quand la prophétie fut-elle écrite ? Sous l’administration d’un gouverneur, ce qui situe la rédaction à l’époque du rétablissement de Jérusalem après les 70 années de la désolation de Juda (Mal. 1:. Mais de quel gouverneur s’agit-il ? Puisque la prophétie fait allusion au service du temple et qu’elle est muette sur sa construction, elle a dû être rédigée après le gouvernorat de Zorobabel sous l’administration duquel le temple fut achevé. Un seul autre gouverneur est cité dans les Écritures en rapport avec cette période ; il s’agit de Nehémia. La prophétie s’adapte-t-elle à l’époque de Nehémia ? Le livre de Malaki ne fait pas mention de la reconstruction de Jérusalem et de sa muraille, ce qui élimine la première partie de son gouvernorat. En revanche, il y est beaucoup question des abus commis par la prêtrise, ce qui correspond à la situation au temps où Nehémia vint pour la deuxième fois à Jérusalem, après qu’Artaxerxès l’eut rappelé à Babylone en 443 av. n. è., la 32e année de son règne (Mal. 2:1 ; Neh. 13:6). Des passages similaires dans les livres de Malaki et de Nehémia indiquent que la prophétie s’applique à cette époque particulière. — Mal. 2:4-8, 11, 12—Neh. 13:11, 15, 23-26 ; Mal. 3:8-10—Neh. 13:10-12.
Les Juifs n’ont jamais contesté l’authenticité du livre de Malaki. Les citations qui en sont faites dans les Écritures grecques chrétiennes, certaines d’entre elles démontrant la réalisation de ses prophéties, attestent que le livre de Malaki est d’inspiration divine et appartient au canon des Écritures hébraïques reconnu par la congrégation chrétienne. — Mal. 1:2, 3—Rom. 9:13 ; Mal. 3:1—Mat. 11:10 et Luc 1:76 et 7:27 ; Mal. 4:5, 6—Mat. 11:14 et 17:10-13 ; Marc 9:11-13 et Luc 1:17.
Écrivain : Malaki
Lieu de composition : Jérusalem
Fin du travail de composition : après 443 av. n. è.
QUI était Malaki ? Absolument rien n’a été rapporté au sujet de ses ancêtres ou de son histoire personnelle. Toutefois, la teneur de sa prophétie révèle que c’était un adorateur de Jéhovah des plus zélés, un défenseur de son nom et du culte pur, et qu’il s’indigna vivement contre les hommes qui prétendaient servir Dieu mais ne servaient que leurs intérêts. Le nom de Jéhovah apparaît 48 fois dans les quatre chapitres de sa prophétie.
En hébreu, son nom est Malʼakhi ; il signifie probablement “ son messager (ange) ”. Les Écritures hébraïques, la Septante et l’ordre chronologique des livres placent Malaki à la fin des 12 petits prophètes, comme on les appelle. Selon la tradition de la Grande Synagogue, Malaki vécut après les prophètes Haggaï et Zekaria, et il était contemporain de Nehémia.
Quand la prophétie fut-elle écrite ? Sous l’administration d’un gouverneur, ce qui situe la rédaction à l’époque du rétablissement de Jérusalem après les 70 années de la désolation de Juda (Mal. 1:. Mais de quel gouverneur s’agit-il ? Puisque la prophétie fait allusion au service du temple et qu’elle est muette sur sa construction, elle a dû être rédigée après le gouvernorat de Zorobabel sous l’administration duquel le temple fut achevé. Un seul autre gouverneur est cité dans les Écritures en rapport avec cette période ; il s’agit de Nehémia. La prophétie s’adapte-t-elle à l’époque de Nehémia ? Le livre de Malaki ne fait pas mention de la reconstruction de Jérusalem et de sa muraille, ce qui élimine la première partie de son gouvernorat. En revanche, il y est beaucoup question des abus commis par la prêtrise, ce qui correspond à la situation au temps où Nehémia vint pour la deuxième fois à Jérusalem, après qu’Artaxerxès l’eut rappelé à Babylone en 443 av. n. è., la 32e année de son règne (Mal. 2:1 ; Neh. 13:6). Des passages similaires dans les livres de Malaki et de Nehémia indiquent que la prophétie s’applique à cette époque particulière. — Mal. 2:4-8, 11, 12—Neh. 13:11, 15, 23-26 ; Mal. 3:8-10—Neh. 13:10-12.
Les Juifs n’ont jamais contesté l’authenticité du livre de Malaki. Les citations qui en sont faites dans les Écritures grecques chrétiennes, certaines d’entre elles démontrant la réalisation de ses prophéties, attestent que le livre de Malaki est d’inspiration divine et appartient au canon des Écritures hébraïques reconnu par la congrégation chrétienne. — Mal. 1:2, 3—Rom. 9:13 ; Mal. 3:1—Mat. 11:10 et Luc 1:76 et 7:27 ; Mal. 4:5, 6—Mat. 11:14 et 17:10-13 ; Marc 9:11-13 et Luc 1:17.