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Le nombre de catholiques augmente partout, sauf en Europe

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papy
Lechercheur
Rene philippe
Mikael
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chico.
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chico.

chico.

Rappel du premier message :

Le nombre de catholiques augmente partout, sauf en Europe
Nicolas Senèze, à Rome , le 20/10/2017 à 14h15 Envoyer par email
Selon les derniers chiffres de l’Église catholique, il y a 1,284 milliard de catholiques dans le monde. Si le nombre de catholiques est en hausse, leur part dans la population mondiale est en légère baisse.
Messe des Rameaux, église Saint Honoré d’Eylau, Paris, le 9 avril 2017. ZOOM
Messe des Rameaux, église Saint Honoré d’Eylau, Paris, le 9 avril 2017. / Corinne Simon/CIRIC
Sur 7,248 milliards d’êtres humains au 31 décembre 2015, 1,284 milliard étaient catholiques, soulignent les dernières statistiques de l’Église catholique dans le monde publiées vendredi 20 octobre par le Saint-Siège à l’occasion de la Journée missionnaire mondiale, célébrée ce dimanche 22.

Le nombre de catholiques dans le monde augmente sur tous les continents à l’exception de l’Europe où il est en recul pour la deuxième année consécutive (– 1,3 million) : + 7,4 millions en Afrique, + 4,7 millions en Amérique, + 1,59 million en Asie et + 123 000 en Océanie.


Plus de 3 000 diocèses

Néanmoins, comparée au reste de la population mondiale (+ 88,2 millions d’êtres humains en 2015), la part des catholiques dans la population est en léger retrait à 17,72 % de la population mondiale (– 0,05 point).

L’Amérique continue à rassembler 48,67 % des catholiques, suivie par l’Europe (22,25 %), l’Afrique (17,26 %), l’Asie (11 %) et l’Océanie (0,8 %).

Pour la première fois, le nombre de diocèses a passé la barre des 3 000 en 2015 (3 006) et on compte au total 5 304 évêques dans le monde.

Nouvelle baisse du nombre de prêtres

Pour la seconde année consécutive, le nombre de prêtres accuse une nouvelle baisse à 415 656 (– 136), même si les prêtres diocésains sont en augmentation (281 514, + 217), celle-ci étant beaucoup plus marquée en Afrique (+ 1 133), en Asie (+ 1 104) qu’en Amérique (+ 47) et en Océanie (+ 82) tandis que l’Europe enregistre une forte baisse (– 2 502).

À LIRE : Pour la première fois depuis 2000, le nombre de prêtres dans le monde est en baisse

Le nombre de prêtres religieux est lui aussi en diminution (134 142, – 353), celle-ci étant beaucoup plus marquée en Amérique (– 389) et en Europe (906) tandis qu’ils augmentent en Afrique (+ 297), en Asie (+ 605) et en Océanie (+ 40).

Les séminaristes sont également en baisse, même si celle-ci est plus réduite que l’année précédente (116 843, – 96). Leur nombre augmente en Afrique (+ 479) et en Asie (+ 272) mais diminue en Amérique (– 473), Europe (– 366) et en Océanie (– Cool.

Plus de diacres permanents

À l’inverse, le nombre de diacres permanents continue d’augmenter (45 255, + 689), notamment en Amérique (+ 656), suivie par l’Europe (+ 22), l’Asie (+ 12) et l’Océanie (+ 1). L’Afrique accuse quant à elle une baisse (– 2).

En ce qui concerne les religieuses, leur nombre continue de baisser toujours plus fortement (670 330, – 12 399), notamment en Europe (– 8 394), en Amérique (– 5 652) et en Océanie (– 242) ; mais il augmente en Afrique (+ 959) et en Asie (+ 930).

Les religieux non-prêtres sont aussi en baisse pour la troisième année consécutive (54 229, – 330), selon la même dynamique continentale.

100 000 catéchistes en moins en Afrique

En ce qui concerne les laïcs, les missionnaires laïcs sont en baisse (351 797, – 16 723) comme les catéchistes (3 122 653, – 142 115). Ces derniers, s’ils augmentent très fortement en Asie (+ 9 400) accusent une très forte baisse en Afrique (– 100 874), en Amérique (– 43 048) et en Europe (– 7 933).

Enfin, l’Église catholique accueille 60,34 millions d’élèves dans ses 73 489 écoles maternelles, 95 644 écoles primaires et 47 415 instituts secondaires, ainsi que 5,44 millions d’étudiants et élèves de l’enseignement supérieur.


Elle gère aussi 5 391 hôpitaux (dont 1 295 en Afrique), 16 610 dispensaires (près de la moitié en Afrique), 604 léproseries 16 270 maisons pour personnes âgées ou handicapés (la moitié en Europe), 9 924 orphelinats (un tiers en Asie), 12 376 jardins d’enfants, 3 776 centre de réinsertion sociale. 14 551 conseillers conjugaux travaillent aussi pour l’Église (une petite moitié en Europe).

Nicolas Senèze, à Rome
https://www.la-croix.com/Religion/Catholicisme/Monde/Le-nombre-de-catholiques-augmente-partout-sauf-en-Europe-2017-10-20-1200885862?from_univers=lacroix


Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Ce phénomène semble toucher les grandes religions établi depuis des lustres qui vivent sur leurs acquis.

Josué

Josué
Administrateur

Allemagne : plus de 500 000 fidèles ont quitté l’Église catholique en 2022
Les faits Selon les statistiques publiés mercredi 28 juin par l’assemblée des évêques, plus d’un demi-million de personnes ont quitté l’Église catholique en Allemagne en 2022. Un record pour l’institution, déstabilisée par une crise de confiance liée aux scandales d’agressions sexuelles.
La Croix (avec AFP), le 28/06/2023 à 17:31
Lecture en 2 min.
Allemagne : plus de 500 000 fidèles ont quitté l’Église catholique en 2022
Selon les dernières statistiques annuelles indiquées mercredi 28 juin par l’assemblée des évêques, plus d’un demi-million de personnes ont déserté l’Église catholique en Allemagne en 2022 (photo : la cathédrale de Cologne).
VINCENT ISORE/IP3 PRESS/MAXPPP

Plus d’un demi-million de personnes ont quitté l’Église catholique allemande l’an passé, un record pour l’institution déstabilisée par une crise de confiance sans précédent liée aux scandales d’abus sexuels et qui peine à se réformer. Au total, 522 821 catholiques ont tourné le dos à leur église, après déjà 359 338 l’année précédente, indique l’assemblée des évêques dans ses statistiques annuelles.

À lire aussiChemin synodal : en pleine révolution, l’Église d’Allemagne risque un schisme silencieux
Les chiffres sont « alarmants », a reconnu le président de l’assemblée Georg Bätzing, appelant à « ne pas se décourager » et continuer d’œuvrer sur la voie de la réforme. Malgré l’hémorragie, le catholicisme reste la première confession du pays avec quelque 20,9 millions d’adhérents, devant les protestants (19,1 millions, en baisse de quelque 380 000 personnes sur un an).

À La Croix, ce sont plus de 100 journalistes qui travaillent à fournir une information de qualité précise et vérifiée.
La Croix Numérique

Révélation des affaires d’abus
Depuis 2010, date de la révélation des affaires d’abus sexuels sur des enfants dans l’institution, le nombre des fidèles catholiques a fondu de quelque 3,7 millions. « C’est triste, mais pas très surprenant », a réagi de son côté Irme Stetter-Karp, présidente de l’influent comité central catholique (Zdk), qui rassemble les laïcs.

papy

papy

Il en était question aux informations hier soir de ce phénomène.
Mais il y a une autre raison l'argent.
Car en Allemagne les catholiques paient un impôt pour aider l'église, et pour ne pas payer cette redevance, il suffit de dire que je ne suis plus catholique au service des impôts.
C'est pareil pour les protestants.

Lechercheur



Il aussi  savoir que dans certains cantons Suisse ce même principe et aussi appliqué.

BenFis

BenFis

En France, dans la région Alsace-Moselle nous sommes concordataires, c'est-à-dire que l'Eglise est financée par l'Etat mais que nous ne pouvons pas en la quittant bénéficier d'un retour d'impôt.
Il n'y a donc pas de raison majeure de quitter l'ECR.

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Il question de catholiques allemands,mais il n'y a pas qu'une question d'argent, il faut lire l'article en entier.

BenFis

BenFis

Mikael a écrit:Il question de catholiques allemands,mais il n'y a pas qu'une question d'argent, il faut lire l'article en entier.
Je ne prétend pas qu'il ne s'agit qu'une question d'argent mais que c'est la raison principale.
Pour la plupart des catholiques allemands la raison de quitter officiellement leur religion est très probablement la fiche d'impôt sinon à quoi bon s'en donner la peine, mis à part en changer évidemment?

Lechercheur



Les chiffres parlent et c'est une année noire pour l'église en Allemagne.

papy

papy

Lechercheur a écrit:Les chiffres parlent et c'est une année noire pour l'église en Allemagne.
Et la saignée va surement continuer.

BenFis

BenFis

papy a écrit:
Lechercheur a écrit:Les chiffres parlent et c'est une année noire pour l'église en Allemagne.
Et la saignée va surement continuer.
D'autant qu'il y a aussi une pénurie de prêtres. En France 88 prêtres ont été ordonnés en 2023, un chiffre qui confirme une baisse régulière année après année.

D'un autre côté la majorité des fidèles qui quittent le navire ne vont certainement pas monter dans un autre!?

papy

papy

Le bateau coule me semble t-il!

Josué

Josué
Administrateur

[size=38]Démission d’évêques : « Pourquoi l’Église a tant de mal à s’appliquer la pensée sociale chrétienne à elle-même ? »[/size]


tribune

  • Collectif




Des entrepreneurs (1), pour certains camarades de promotion de Mgr Luc Ravel (ancien élève de Polytechnique), s’interrogent, après la démission de ce dernier, sur les modalités du management interne dans l’Église et plaident pour une autre forme de gouvernance.


  • Collectif, 
  • le 01/08/2023 à 11:30

Le nombre de catholiques augmente partout, sauf en Europe - Page 4 Mgr-Luc-Ravel-archeveque-Strasbourg-issue-messe-adieu-2-juillet-2023_0



Mgr Luc Ravel, archevêque de Strasbourg, à l'issue de sa messe d'adieu, le 2 juillet 2023.JEAN-MARC LOOS / L'ALSACE / 
  • [url=https://twitter.com/intent/tweet?&text=D%C3%A9mission d%E2%80%99%C3%A9v%C3%AAques%C2%A0: %C2%AB%C2%A0Pourquoi l%E2%80%99%C3%89glise a tant de mal %C3%A0 s%E2%80%99appliquer la pens%C3%A9e sociale chr%C3%A9tienne %C3%A0][/url]



Une valse des évêques vient de s’installer dans notre pays. Les motifs sont variés. Abus sexuels s’y mêlent aux critiques sur le style de management, dans un amalgame improbable et douteux. Celui qui a déplu est voué aux mêmes gémonies que celui qui a trahi. C’est ainsi que les Alsaciens viennent de recevoir la démission de leur archevêque, forcée par une année de pressions.

À lire aussi« La crise de l’Église en Alsace est symptomatique de dysfonctionnements graves dans l’Église »
Que reprochait-on à Mgr Luc Ravel, champion de la lutte contre la pédocriminalité dans l’Église, à qui ses ouailles ont offert une standing ovation à l’occasion de sa dernière messe du 2 juillet dans une cathédrale bondée ? À lire entre les lignes, il aurait exercé une autorité un peu ferme. Il est déjà gênant d’avoir à guetter les chuchotements pour apprendre quelque chose d’un sujet pastoral. Mais pour les fidèles qui n’y ont même pas accès, et ne voient que sanctions légitimes et règlements de comptes mis dans un même sac, c’est le sentiment d’un énorme gâchis, ou pire, la tentation du « tous pareils ».
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Gaspillage des cadres de l’Église


Dirigeants ou anciens dirigeants de petites ou grandes organisations laïques, amis de l’Église, nous nous étonnons de cette confusion, et posons quelques questions :

Lechercheur



Hiérarchie infos il a eu un reportage qui montrait que l'église faisait venir des prêtres d'Afrique. 
En France il y a une pénurie de prêtres.

Lechercheur



[size=60]Italie : baisse historique de la pratique religieuse[/size]

18 AOÛT, 2023
PROVENANCE: FSSPX.NEWS

Le nombre de catholiques augmente partout, sauf en Europe - Page 4 Diminution_fideles_italie
Un rapport récent basé sur les données de l’Institut national des statistiques (Istat) révèle une image sombre de la pratique religieuse en Italie. Le déclin a été progressif au fil des ans, mais le plus grand “saut” a été enregistré entre 2019 et 2020.

[size=32]Pendant la pandémie, le comportement de nombreux membres du clergé, ainsi que celui des évêques, a fait des ravages : la fermeture des églises était une véritable proclamation. Beaucoup plus de personnes – 31 % – n’ont jamais mis les pieds dans un lieu de culte au cours de l’année écoulée, à l’exception d’un événement spécifique tel qu’un mariage ou des funérailles.[/size]

[size=32]L’étude, dont les résultats ont été retravaillés par le portail d’information religieuse Settimana News, montre que les églises connaissent une baisse constante de la fréquentation des rites religieux, ce qui marque un changement historique dans la relation entre les citoyens et la religion.[/size]

[size=32]Les églises sont mentionnées parce qu’il n’y a pas de ventilation par religion, mais les données peuvent être extrapolées, rapporte l’ANSA.[/size]

[size=32]En vingt ans, la pratique religieuse en Italie a régulièrement diminué, jusqu’à n’atteindre que la moitié : de 36,4 % de la population en 2001 qui se déclarait “pratiquante”, à moins de 19 % l’année dernière, donc moins d’une personne sur cinq.[/size]

[size=32]Le plus grand “saut” a été enregistré entre 2019 et 2020, avec la perte de 4 points de personnes allant à la messe. Il s’agit de l’année de la pandémie, au cours de laquelle les célébrations « en présentiel » ont été suspendues, mais la fréquentation des églises était autorisée.[/size]

[size=32]Avec la fin de la pandémie, la situation n’a pas retrouvé son niveau antérieur et, au contraire, s’est encore aggravée. Au cours des vingt dernières années, la proportion de ceux qui n’ont « jamais pratiqué » a doublé, passant de 16 % en 2001 à 31 % en 2022.[/size]

[size=32]Le rapport statistique confirme la tendance existant depuis des années dans les diocèses italiens. Selon les dernières données du diocèse de Milan, l’un des plus grands au monde, les baptêmes sont passés de 37-38 000 dans les années 2000 à 20 000 aujourd’hui. Même en tenant compte de la baisse de la natalité, ce chiffre est faible.[/size]

[size=32]Quant aux mariages dans le diocèse, ils sont passés de 18 000 par an dans les années 1990 à 4 000 aujourd’hui.[/size]

[size=32]Les églises se vident progressivement pour tous les groupes d’âge, mais la baisse la plus évidente concerne les jeunes (18-24 ans) et les adolescents (14-17 ans). Si la pratique religieuse globale a diminué de 50 % au cours des vingt dernières années, pour ces groupes d’âge, la baisse est de deux tiers.[/size]

Lechercheur



Catholicisme en France : 29% des 18-59 se disent catholiques, «il y a un effondrement en cours»
Les fidèles vont se presser à Marseille pour accueillir le pape les 22 et 23 septembre, faisant un temps oublier que le catholicisme français est engagé dans un long déclin, encore accéléré par la crise des abus sexuels.

Les fidèles vont se presser à Marseille pour accueillir le pape les 22 et 23 septembre, faisant un temps oublier que le catholicisme français est engagé dans un long déclin, encore accéléré par la crise des abus sexuels.
Les fidèles vont se presser à Marseille pour accueillir le pape les 22 et 23 septembre, faisant un temps oublier que le catholicisme français est engagé dans un long déclin, encore accéléré par la crise des abus sexuels. - PHOTO ARCHIVES PASCAL BONNIERE - LA VOIX DU NORD

> Où en est l’Église en France   ?


Le catholicisme reste la première religion du pays, puisque 29 % de la population des 18-59 ans se déclare catholique selon l’enquête « Trajectoires et origines » (TeO) menée en 2019-2020 par l’Institut national des statistiques (Insee) et l’Institut national d’études démographiques (Ined).

Mais la chute est spectaculaire en un demi-siècle, car en 1962 encore, 85 % des Français se disaient catholiques. Autres signes de déclin : la pratique baisse (8 % des catholiques vont régulièrement à la messe), ainsi que la transmission (67 % seulement des enfants de catholiques le sont eux-mêmes). « Il y a un effondrement en cours », constate la sociologue des religions Danièle Hervieu-Léger. Un chiffre résume la crise : en 2023, seuls 88 prêtres catholiques doivent être ordonnés en France.

> Pourquoi cette baisse  ?
Le catholicisme souffre de la sécularisation de la société, puisque dans l’enquête TeO 51 % des Français se disent sans religion. L’islam, en légère progression (10 %), est la deuxième religion du pays. Les sociologues notent aussi une poussée des chrétiens évangéliques.

Dans ce contexte, « le Covid et la crise des abus (sexuels) ont accéléré le déclin », ajoute Mme Hervieu-Léger. Pour l’historien Denis Pelletier, à l’heure de la libération des moeurs, « les questions de genre et de vie sont devenues centrales, et l’Eglise ne l’a pas vu », ce qui explique que « quand la question des abus sexuels lui est tombée dessus, ils n’ont su que faire ».


> Qui sont les catholiques aujourd’hui  ?
« Le catholicisme français a longtemps été très pluraliste », assure Denis Pelletier, même si « ceux qui restent, et qu’on voit, sont les plus conservateurs », comme lors de l’opposition au mariage pour tous.

Au premier tour de l’élection présidentielle de 2022, la droite nationaliste (Marine Le Pen, Eric Zemmour et Nicolas Dupont-Aignan) a totalisé 40 % du vote des catholiques, contre 7 % pour Valérie Pécresse et 29 % pour Emmanuel Macron, selon une enquête Ifop.

Danièle Hervieu-Léger note elle « le caractère de plus en plus urbain et bourgeois du catholicisme français », qui vacille dans les campagnes, alors que « la société rurale pouvait encore être décrite comme le lieu par excellence de l’emprise de l’Eglise dans les années 1950 ».

Pour autant « il reste un vrai catholicisme de gauche, ou centriste », même s’« il est devenu invisible », ajoute Denis Pelletier. Leur engagement peut passer par les mouvements écologistes ou altermondialistes : à la dernière présidentielle, 21 % des catholiques ont voté pour un candidat de gauche, Jean-Luc Mélenchon faisant même 19 % chez les pratiquants réguliers.

Mais la désaffection des jeunes se fait sentir sur le terrain. À l’église de la Belle-de-Mai de Marseille, le prêtre béninois Daniel Barrigah dénombre une quinzaine d’adolescents fréquentant la messe : « Ce n’est pas beaucoup, mais c’est déjà bien », assure-t-il. « Il faudrait que nous essayions de trouver les thématiques qui portent les jeunes aujourd’hui ».

> Quel avenir   ?

L’Eglise de France a traversé des crises à répétition, et « en 1905 déjà, dans la presse, on avait l’impression que le catholicisme allait disparaître ! » rappelle Denis Pelletier, qui le voit « continuer à jouer un rôle, comme réserve de sens dans la société ».

Ses difficultés s’inscrivent aussi dans un contexte plus large, pas un pays n’ayant échappé aux scandales d’abus sexuels. Consciente de la nécessité de ramener la confiance, l’Eglise a lancé plusieurs chantiers de transparence et de réparation.

Une large étude dans les diocèses avait révélé l’an dernier l’aspiration des fidèles à « d’authentiques contre-pouvoirs », certains demandant plus de place aux laïcs et aux femmes, d’autres une remise en question du célibat des prêtres.

« Il extrêmement difficile de dire quel avenir va émerger des tentatives qui surgissent un peu partout », affirme Danièle Hervieu-Léger. Mais selon elle une situation où le catholicisme est la deuxième religion du pays « peut

Patrice1633

Patrice1633
MODERATEUR
MODERATEUR

Je ne sais PAS d’où viens ce titre mais au Canada, les catholiques abandonne leur religions, les églises sont désertes, et même vendu,
Dans mon ancienne ville 5 églises ont été vendu, pour être transformé en bureau d’avocat, salle de jeux et autres choses

Dans ma nouvelle ville 3 église existait
2 vendu car déserté par les catholiques

J’ai des nouvelle de d’autres pays et tous la même choses

https://www.jw.org/fr/

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Le bateau de saint Pierre prend l'eau.

Josué

Josué
Administrateur

Le nombre de catholiques augmente partout dans le monde, sauf en Europe
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Pascal Deloche | Godong


Mathilde de Robien - publié le 22/10/23

Le nombre de fidèles catholiques augmente sur tous les continents, sauf en Europe, indique un rapport de l'agence Fides publié le 20 octobre 2023. Le pourcentage de catholiques par rapport à la population mondiale a néanmoins légèrement diminué.
Al’occasion de la 97e Journée missionnaire mondiale, célébrée ce dimanche 22 octobre 2023, l’agence Fides a publié son traditionnel rapport sur le nombre de catholiques à travers le monde. Des chiffres basés sur le dernier annuaire de l’Église mis à jour le 31 décembre 2021.

Si le nombre de fidèles catholiques dans le monde a augmenté entre 2020 et 2021, le pourcentage de catholiques par rapport à la population mondiale a quant à lui légèrement diminué. Autrement dit, la population évolue plus vite que le nombre de baptisés. Au 31 décembre 2021, le nombre de catholiques était de 1.375.852.000, soit une augmentation de 1,17% par rapport à l’année 2020. Une augmentation à observer néanmoins au regard de l’augmentation de la population mondiale. En un an, la population mondiale a augmenté de 1,54% quand le nombre de fidèles catholiques a augmenté de 1,17%. En 2020, les catholiques représentaient 17,73% de la population mondiale. Au 31 décembre 2021, ils sont 17,67%, soit un écart de -0,06.

Entre 2020 et 2021, l’augmentation globale de la population mondiale a concerné tous les continents, à l’exception de l’Europe. Parallèlement, le nombre de catholiques a augmenté sur tous les continents, sauf en Europe (-244.000). Comme par le passé, l’augmentation des catholiques est plus marquée en Afrique (+8.312.000) et en Amérique (+6.629.000), suivies de l’Asie (+1.488.000) et de l’Océanie (+55.000).

2.300 prêtres en moins et 540 diacres en plus
L’Église universelle a perdu 23 évêques par rapport à l’année précédente et compte désormais 5.340 évêques – diocésains et religieux – dans le monde. Une baisse observée également chez les prêtres. L’Église catholique compte aujourd’hui 407.872 prêtres. C’est 2.347 de moins qu’en 2020. Si l’agence Fides a recensé une augmentation du nombre de prêtres en Afrique (+1.518), en Asie (+719) et en Océanie (+11), cela ne compense pas les pertes enregistrées en Europe (-3.632) et en Amérique (-963). Par conséquent, le nombre d’habitants par prêtre a globalement augmenté cette année encore.

En revanche, le nombre de diacres permanents dans le monde continue d’augmenter. En 2021, 541 diacres permanents ont été ordonnés, pour un total de 49.176 diacres dans le monde. Cette fois, c’est l’Europe qui fournit le plus de diacres permanents avec 268 diacres. Sur les autres continents, on compte 59 diacres supplémentaires en Afrique, 147 en Amérique, 58 en Asie et 9 en Océanie.

Baisse du nombre de religieux et de séminaristes
La tendance de longue date d’une diminution globale du nombre de religieux se confirme, aussi bien chez les hommes que chez les femmes. Le nombre de religieux (non prêtres) a diminué de 795 pour atteindre 49.774. L’agence Fides a comptabilisé 10.588 religieuses de moins par rapport à l’enquête annuelle précédente, portant le nombre de religieuses dans le monde à 608.958.

Le rapport fait encore état d’une diminution générale du nombre de séminaristes, qu’ils soient diocésains ou religieux. Avec un total de 109.895 séminaristes dans le monde, l’Église a perdu 1.960 futurs prêtres par rapport à 2020. Seule l’Afrique a enregistré davantage de séminaristes que l’année précédente. Le nombre de « petits séminaristes », largement porté par l’Afrique, a quant à lui augmenté de 316 pour atteindre 95.714.

Un vaste réseau éducatif et social
Dans le domaine de l’éducation et de l’instruction, l’Église demeure présente. Elle accueille pas moins de 7 millions d’élèves scolarisés dans des écoles maternelles catholiques, 34 millions d’élèves au primaire, 2 millions au lycée et près de 4 millions d’étudiants dans l’enseignement supérieur.

Fidèle à sa pastorale de la santé et à son action caritative, l’Église détient à travers le monde 5.400 hôpitaux et 14.000 dispensaires, essentiellement en Afrique et en Amérique, mais aussi 9.700 orphelinats dont le plus grand nombre se trouve en Asie. Elle gère également plus de 10.000 centres de conseil matrimonial, principalement en Europe et en Amérique.

Lechercheur



Le nombre de catholiques en hausse dans le monde
Une étude statistique menée par l’Agence Fides démontre que le nombre de catholiques continue d’augmenter dans le monde. À l’inverse, le nombre de prêtres, lui, diminue.

<p>Photo d'illustration : un prêtre devant une assemblée de fidèles.</p>
Photo d'illustration : un prêtre devant une assemblée de fidèles. - Corinne SIMON/CIRIC

Josué

Josué
Administrateur

Recul inquiétant du catholicisme en Suisse
10 novembre 2023 15 h 16 min
Recul inquiétant catholicisme Suisse


La Confédération helvétique a conservé, contrairement à la France où l’Eglise s’est séparée de l’Etat, un moyen simple de mesurer la désaffection des fidèles catholiques : ils demandent simplement à se retirer de l’Eglise. Or ces sorties d’Eglise sont de plus en plus nombreuses. Ainsi 2022, avec 34.561, bat-elle le record établi en 2021 avec 34.182 abandons, qui équivalent à environ 1,3 % du total des fidèles enregistrés, qui demeurent 2,89 millions sur 8,7 millions d’habitants de la Confédération helvétique. Ces données sont fournies par l’Institut suisse de sociologie pastorale (SPI) de Saint-Gall. Pour le SPI cette déconfiture serait liée à la crise des abus sexuels (une étude de chercheurs zurichois portant sur 1.002 cas d’abus depuis 1950 est parue en septembre). Le SPI écrit ainsi : « la réputation de l’Eglise catholique s’est détériorée au cours des dernières semaines et des derniers mois ». Il ajoute que « le rapport sur l’histoire des abus sexuels dans l’Eglise catholique en Suisse et son accueil par les médias et le public ont fortement ébranlé la confiance dans l’Eglise ». Il termine ainsi : « Tout cela sape la crédibilité de l’Eglise et il faut s’attendre à ce que le nombre de personnes quittant l’Eglise continue de croître. » Il est certain que le traitement médiatique de rapports douteux, tel en France le rapport Sauvé, doit avoir une incidence, mais il serait intéressant de chercher d’autres causes – comme par exemple les nouveautés modernistes qui se répandent sous le pontificat de François, qui ont fait baisser la pratique aux Etats-Unis.

En effet, les sorties d’Eglise sont plus nombreuses dans les cantons proches de l’Allemagne – et l’effondrement de l’Eglise allemande touchée par une synodite aigue est patente (522.821 personnes ont officiellement quitté l’Eglise catholique allemande en 2022), comme celui de l’Autriche à un degré un peu moindre (90.973). Les mêmes causes produisent partout les mêmes effets. La Barque romaine aspire au gouvernement d’une main ferme et droite.

Josué

Josué
Administrateur

[size=38]En Suisse, les « sans religion » sont désormais le groupe le plus nombreux[/size]
Analyse 
Pour la première fois, en Suisse, les personnes se définissant comme sans religion constituent le groupe le plus important (34 %), devançant les catholiques (32 %), selon les résultats d’une enquête de l’Office fédéral de la statistique, publiée vendredi 26 janvier.


  • Lou Hospital, 
  • le 30/01/2024 à 17:53




DAMIEN JEANSON. / STAN - STOCK.ADOB
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Le paysage religieux suisse est en profonde évolution. La dernière étude, basée sur des chiffres de 2022, de l’Office fédéral de la statistique (OFS) montre un basculement majeur. Les personnes se disant sans religion constituent désormais le groupe le plus nombreux en Suisse, représentant 34 % de la population.
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Si, en 1970, catholiques et protestants, quasiment à égalité, représentaient l’immense majorité de la population (plus de 90 %), depuis leur part baisse, plus ou moins rapidement. En 2022, la part des catholiques s’établit à 32 %, contre 20,5 % pour les protestants réformés. Et dans le même temps, les « sans religion » connaissent une hausse spectaculaire : de 1 % en 1970 à un peu plus d’un tiers de la population en 2022. Le croisement des courbes entre les catholiques et les « sans religion » est le fait majeur de la recomposition rapide du paysage religieux en Suisse. En 2010, date de la dernière étude, la part des catholiques frôlait encore les 40 %, quand les personnes ne se reconnaissant d’aucune religion représentaient 20 %.

Hétérogénéité géographique


L’étude illustre une assez grande disparité géographique sur le plan religieux. Les « sans religion » sont majoritaires dans les cantons de Bâle-Ville et de Neuchâtel (respectivement 56 % et 53 %), mais bien moins nombreux dans les cantons du centre – Nidwald (24 %), Obwald (22 %) et Uri (19 %). La proportion de personnes « sans religion » est tendanciellement plus faible dans les régions rurales (28 %) que dans les régions urbaines (36 %).
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Une affaire de génération


Le facteur de l’âge est également déterminant. En effet, les jeunes générations se revendiquent plus souvent comme étant « sans religion ». Si seulement 16 % des 75 ans ou plus se définissent comme tels, ils sont 42 % chez les 25-34 ans et 41 % chez les 35-44 ans. En revanche, la part des « sans religion » est de 32 % pour les 15-24 ans. Par ailleurs, l’étude souligne également que les hommes ont une plus forte tendance à se déclarer comme « sans religion » que les femmes (respectivement 36 % contre 31 %).

La recherche de spiritualité toujours d’actualité


Les résultats de l’enquête montrent qu’environ un tiers des personnes se définissant comme sans religion considère malgré tout la spiritualité comme importante. Près des deux tiers des personnes ne se reconnaissant pas une affiliation religieuse en avaient une dans leur enfance. La majorité faisait partie d’Églises chrétiennes, catholique ou protestante.

Josué

Josué
Administrateur

À la marche pour les vocations, ils se mobilisent pour avoir des prêtres
Reportage Du 29 avril au 3 mai, les évêques de la province de Reims ont marché dans leur diocèse pour les vocations, avant de se retrouver tous à Reims, le samedi 4 mai. La Croix a accompagné, sur le chemin d’Hermonville à Muizon, une soixantaine de paroissiens qui se sont demandé comment susciter, eux aussi, des vocations.
Marguerite de Lasa, à Hermonville (Marne), le 04/05/2024 à 07:30
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À la marche pour les vocations, ils se mobilisent pour avoir des prêtres
Du lundi 29 avril au 3 mai, les deux évêques ont parcouru à pied leur diocèse, en même temps que les six autres évêques de la province de Reims, pour une « Marche pour les vocations ».
DIOCÈSE DE REIMS

Bien avant 9 heures, Marie-Joseph, 73 ans, a soigneusement nettoyé l’église, mis des fleurs. Ce n’est pas souvent que le clocher d’Hermonville, village de 1 400 âmes de la Marne, sur lequel elle veille en tant que sacristine, reçoit un événement diocésain. La veille, l’archevêque de Reims, Mgr Éric de Moulins-Beaufort, et son auxiliaire, Mgr Étienne Vetö, ont même dormi sur place, chez l’habitant.

Du lundi 29 avril au 3 mai, les deux évêques parcourent à pied leur diocèse, en même temps que les six autres évêques de la province de Reims, pour une « Marche pour les vocations ». À chaque étape, des paroissiens les rejoignent pour marcher. Ce matin, 2 mai, ils sont 70 au départ d’Hermonville.

Devant un champ de colza, dont les fleurs jaunes illuminent presque le ciel lourd de pluie, Mgr de Moulins-Beaufort, en anorak et chaussures de marche, prie Dieu d’envoyer « des ouvriers pour sa moisson. » Grâce à cette marche, le président de la Conférence des évêques de France espère rendre visible la prière pour les vocations sacerdotales et religieuses, mais aussi « retrouver un élan d’attente des vocations et le désir qu’il y en ait ». « Après la crise des abus, qui nous a assez fortement frappés en octobre 2021, rappelle-t-il, il faut aussi retrouver une certaine confiance et une joie qu’il y ait des prêtres. »

« Tous ces nouveaux baptisés, qui va pouvoir les accompagner ? »
À Reims comme ailleurs, les ordinations sont rares. Le séminaire diocésain a fermé en 2006. Et aujourd’hui, le diocèse compte 42 prêtres en activité, dont 34 ont moins de 75 ans. Certes, Reims s’est réorganisé, et les tâches sont aujourd’hui largement dévolues aux laïcs. Mais les marcheurs du jour, paroissiens très engagés dans l’Église, sont d’accord sur une chose : rien ne remplace un prêtre, sa présence spirituelle, et la célébration des sacrements.

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« Bien sûr, la messe du dimanche ne résume pas la vie chrétienne, insiste une marcheuse en anorak rose. Mais ça compte quand même ! Le prêtre fait l’homélie, on en retient toujours quelque chose. » Alors que la pluie ruisselle maintenant sur les K-Ways, chacun confie sa préoccupation. « On voit la fatigue de nos prêtres, leur souci. Nos prêtres africains vont partir. Et combien d’ordinations à Reims ces dernières années ? », interpelle Jean-Bernard. La dernière date de 2022, les deux précédentes de 2018. « Et on ne voit pas non plus la relève arriver ! » soupire leur compagnon en casquette blanche. Elle paraît loin l’époque, qu’ont connue ces septuagénaires, où chaque clocher avait son curé.

Pour Béatrice, 52 ans, la question a ressurgi lorsqu’elle a vu les nombreux catéchumènes à la veillée pascale : « Tous ces nouveaux baptisés, qui va pouvoir les accompagner ? », s’est-elle inquiétée. Comme beaucoup de parents présents, elle s’est déjà demandé comment y contribuer à sa hauteur, et si l’un de ses enfants deviendrait un jour prêtre.

« Beaucoup de gens ne se posent plus la question »
Marie-Laure aussi nourrissait secrètement cet espoir. Cette grand-mère est convaincue qu’« il n’y a rien de plus beau que de pouvoir être prêtre, et de donner le Seigneur en communion ». Entre les vignes champenoises tremblotantes sous la brise, cette septuagénaire raconte avoir « beaucoup parlé de Jésus à ses enfants », mais aussi avoir emmené sa fille chez les bénédictines pour qu’elle « ait un contact avec ce monde ». À ses petits-enfants, elle n’a pas peur de poser explicitement la question : « Est-ce que tu n’as pas envie de devenir prêtre ? » À force de prières peut-être, l’un d’entre eux a entendu l’appel.

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Sous son poncho kaki, Mgr Étienne Vetö est aussi très sensible à cette dimension d’appel. Citant une étude mentionnant que 9 séminaristes sur 10 ont été encouragés à envisager la prêtrise par quelqu’un de leur entourage, il croit que cet « appel » est de la responsabilité de chacun. « Il faut faire en sorte que tout le monde se dise : “Je pourrais être la personne qui va dire à un jeune homme ou à une jeune femme : ‘T’es-tu posé la question ?’ ” » Au-delà du constat du manque de prêtres, il remarque ainsi que « beaucoup de gens ne se posent plus la question » . Lui croit au contraire que chacun, quelle que soit sa vocation, devrait être invité par d’autres à faire un pas supplémentaire dans la foi. Alors que la marche touche à sa fin, les marcheurs, encore humides, s’assoient bientôt dans la petite église de Muizon. Les 21 séminaristes de la province seront confiés au silence de leur prière.

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Le nombre de prêtres en forte baisse
En 2023, 88 prêtres ont été ordonnés en France, un chiffre en forte baisse par rapport aux dernières années. En 2022, la Conférence des évêques de France avait comptabilisé 122 ordinations, 130 en 2021, 126 en 2019, 125 en 2018, 117 en 2017, une centaine en 2016, 120 en 2015 et environ 140 en 2014.

En 2023, la plupart des nouveaux ordonnés – 52 – sont des prêtres diocésains: c’est le chiffre le plus bas depuis au moins une décennie. 19 nouveaux prêtres sont issus d’une congrégation, d’une communauté ou d’une société de vie apostolique, et 18 ont été ordonnés comme prêtre religieux.

En 2000, il y avait 25 343 prêtres en France, contre 13 374 en 2020, soit une baisse de 47 %.

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