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Le nombre de catholiques augmente partout, sauf en Europe

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papy
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Rene philippe
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chico.
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chico.

chico.

Le nombre de catholiques augmente partout, sauf en Europe
Nicolas Senèze, à Rome , le 20/10/2017 à 14h15 Envoyer par email
Selon les derniers chiffres de l’Église catholique, il y a 1,284 milliard de catholiques dans le monde. Si le nombre de catholiques est en hausse, leur part dans la population mondiale est en légère baisse.
Messe des Rameaux, église Saint Honoré d’Eylau, Paris, le 9 avril 2017. ZOOM
Messe des Rameaux, église Saint Honoré d’Eylau, Paris, le 9 avril 2017. / Corinne Simon/CIRIC
Sur 7,248 milliards d’êtres humains au 31 décembre 2015, 1,284 milliard étaient catholiques, soulignent les dernières statistiques de l’Église catholique dans le monde publiées vendredi 20 octobre par le Saint-Siège à l’occasion de la Journée missionnaire mondiale, célébrée ce dimanche 22.

Le nombre de catholiques dans le monde augmente sur tous les continents à l’exception de l’Europe où il est en recul pour la deuxième année consécutive (– 1,3 million) : + 7,4 millions en Afrique, + 4,7 millions en Amérique, + 1,59 million en Asie et + 123 000 en Océanie.


Plus de 3 000 diocèses

Néanmoins, comparée au reste de la population mondiale (+ 88,2 millions d’êtres humains en 2015), la part des catholiques dans la population est en léger retrait à 17,72 % de la population mondiale (– 0,05 point).

L’Amérique continue à rassembler 48,67 % des catholiques, suivie par l’Europe (22,25 %), l’Afrique (17,26 %), l’Asie (11 %) et l’Océanie (0,8 %).

Pour la première fois, le nombre de diocèses a passé la barre des 3 000 en 2015 (3 006) et on compte au total 5 304 évêques dans le monde.

Nouvelle baisse du nombre de prêtres

Pour la seconde année consécutive, le nombre de prêtres accuse une nouvelle baisse à 415 656 (– 136), même si les prêtres diocésains sont en augmentation (281 514, + 217), celle-ci étant beaucoup plus marquée en Afrique (+ 1 133), en Asie (+ 1 104) qu’en Amérique (+ 47) et en Océanie (+ 82) tandis que l’Europe enregistre une forte baisse (– 2 502).

À LIRE : Pour la première fois depuis 2000, le nombre de prêtres dans le monde est en baisse

Le nombre de prêtres religieux est lui aussi en diminution (134 142, – 353), celle-ci étant beaucoup plus marquée en Amérique (– 389) et en Europe (906) tandis qu’ils augmentent en Afrique (+ 297), en Asie (+ 605) et en Océanie (+ 40).

Les séminaristes sont également en baisse, même si celle-ci est plus réduite que l’année précédente (116 843, – 96). Leur nombre augmente en Afrique (+ 479) et en Asie (+ 272) mais diminue en Amérique (– 473), Europe (– 366) et en Océanie (– Cool.

Plus de diacres permanents

À l’inverse, le nombre de diacres permanents continue d’augmenter (45 255, + 689), notamment en Amérique (+ 656), suivie par l’Europe (+ 22), l’Asie (+ 12) et l’Océanie (+ 1). L’Afrique accuse quant à elle une baisse (– 2).

En ce qui concerne les religieuses, leur nombre continue de baisser toujours plus fortement (670 330, – 12 399), notamment en Europe (– 8 394), en Amérique (– 5 652) et en Océanie (– 242) ; mais il augmente en Afrique (+ 959) et en Asie (+ 930).

Les religieux non-prêtres sont aussi en baisse pour la troisième année consécutive (54 229, – 330), selon la même dynamique continentale.

100 000 catéchistes en moins en Afrique

En ce qui concerne les laïcs, les missionnaires laïcs sont en baisse (351 797, – 16 723) comme les catéchistes (3 122 653, – 142 115). Ces derniers, s’ils augmentent très fortement en Asie (+ 9 400) accusent une très forte baisse en Afrique (– 100 874), en Amérique (– 43 048) et en Europe (– 7 933).

Enfin, l’Église catholique accueille 60,34 millions d’élèves dans ses 73 489 écoles maternelles, 95 644 écoles primaires et 47 415 instituts secondaires, ainsi que 5,44 millions d’étudiants et élèves de l’enseignement supérieur.


Elle gère aussi 5 391 hôpitaux (dont 1 295 en Afrique), 16 610 dispensaires (près de la moitié en Afrique), 604 léproseries 16 270 maisons pour personnes âgées ou handicapés (la moitié en Europe), 9 924 orphelinats (un tiers en Asie), 12 376 jardins d’enfants, 3 776 centre de réinsertion sociale. 14 551 conseillers conjugaux travaillent aussi pour l’Église (une petite moitié en Europe).

Nicolas Senèze, à Rome
https://www.la-croix.com/Religion/Catholicisme/Monde/Le-nombre-de-catholiques-augmente-partout-sauf-en-Europe-2017-10-20-1200885862?from_univers=lacroix

Marmhonie

Marmhonie
MODERATEUR
MODERATEUR

Les catholiques se méfient du groupe Bayard Presse qui comprend La Vie, Télérama, la Bible Bayard, etc.

Attention !

Il existe de véritables revues catholiques sur abonnement, passant les censures et l'idéologie actuelle du pape. Heureusement.

http://forummarmhonie.forumotion.asia/forum

Josué

Josué
Administrateur

Le journal la Croix n'est pas un journal anti-catholique !

Marmhonie

Marmhonie
MODERATEUR
MODERATEUR

Josué a écrit:Le journal la Croix n'est pas un journal anti-catholique !
Ni anti-catholique, ni catholique.
Pourquoi t'énerver ?
On apprécie tous tes contributions généreuses et souvent passionnantes.
Je tenais seulement dans ce rappel à ne pas se faire avoir en croyant lire des sources catholiques qui sont inexistantes en réalité.

Il y a 30 ans, oui, La vie catholique, car tel était son vrai titre, était bien une revue catholique. Le groupe de presse Bayard l'a croquée tout crue.

Désinformation, censure, c'est comme Radio Courtoisie, plus rien à voir avec le catholicisme.

Ce n'est pas un reproche, c'est ainsi. Les puissances de l'argent sont très sombres et sinistres. C'est de la pensée jetable.

Je suis abonné aux diverses revues catholiques, toutes payantes et aucune en kiosque en France.

C'est comme une vraie encyclopédie. Wikipedia France est une farce, une usurpation qui fut pris en compte enfin par l'Education Nationale qui interdit d'y faire référence. Une vraie encyclopédie comme Universalis coute très cher en DVD, c'est autre chose !

La Vie permet de lancer des dialogues constructifs, ce qui est bien. Simplement, il faut éviter de se faire manipuler, ce n'est pas catholique, ni anti-catholique. C'est juste du commerce parce que la Bible est devenu un produit commercial, les cathos ont beaucoup d'argent et ne le lâche pas facilement.

Ainsi la Bible Bayard est une imposture, n'est-ce pas ? Oui, je pense que tu es d'accord avec moi, c'est une fausse traduction. De nombreuses librairies refusent de la vendre, ils sont obligé de la mettre en vente, soit, et sitôt le dos tourné, elle est mise aux oubliettes.

http://forummarmhonie.forumotion.asia/forum

Josué

Josué
Administrateur

C'est un journal tout simplement et son but et de donner des informations.

Marmhonie

Marmhonie
MODERATEUR
MODERATEUR

On peut le voir ainsi, comme pour toute revue alors.
L'important est que cela teconvienne, et comme tu as bon cœur et un ancien, chacune de tes citations fleurira ici aussi.
Que jamais les catholiques n'oublient de remercier les témoins de Jéhovah, et qu'ils les accueillent et les saluent avec la pudeur de la discrétion et de la noble courtoisie.

Car voici, vous êtes de partout persécutés, et pourtant, admirablement, vous venez, vous les persécutés, vers des gens qui ont tout ce qu'ils veulent, sauf pour certains, une Bible, et toute traduction est sacrée, car l'Esprit Saint agit sur nous et nous guide selon Son Plan divin, et Dieu en a un pour chacun d'entre nous.

La Porte est déjà étroite, ne la rendons pas plus étroite encore en étant stricts. La Vie est bien une revue catholique, prenons le bon, et chaque fois tu le tries pour nous.
Un grand merci.
Dieu te bénisse, cher ami.

http://forummarmhonie.forumotion.asia/forum

Josué

Josué
Administrateur

En Irlande, l’Église catholique perd du terrain
Les personnes sans religion, en forte hausse, constituent désormais le deuxième groupe le plus nombreux (10,1 %) loin derrière les catholiques, dont le nombre est en baisse (78,3 %), selon le dernier recensement de la population irlandaise.
Célébration dans la paroisse catholique du village de Knock dans la province de Connacht, dans l'Ouest de l'île, en mai 2010. ZOOM
Célébration dans la paroisse catholique du village de Knock dans la province de Connacht, dans l'Ouest de l'île, en mai 2010. / Cathal McNaughton/Reuters
L’Irlande, un des bastions du catholicisme européen, n’échappe pas à la baisse de la pratique religieuse et à la sécularisation croissante.

Selon le dernier recensement de la population publié le 12 octobre par l’Office central de statistiques, la proportion de catholiques est en baisse de presque six points, passant de 84,2 % en 2011 à 78,3 % en 2016 (86.83 % en 2006 et 94,9 % en 1961) tandis que la population irlandaise a augmenté de 3,8 % sur la même période.

La part de catholiques en baisse de près de six points

L’Église catholique d’Irlande, qui – d’après le rapport Murphy de 2009 – a connu de graves scandales de pédophilie couverts par la hiérarchie pendant plusieurs décennies, perd du terrain. Si la proportion de catholiques est en forte baisse, leur nombre absolu diminue aussi nettement, et ce pour la première fois depuis au moins 50 ans (- 3,4 %).

Autre enseignement du recensement : les personnes nées hors d’Irlande représentent 12 % de la population catholique du pays, qui doit recevoir la visite du pape du 21 au 26 août prochains pour la Rencontre mondiale des familles.

À LIRE : Les évêques irlandais reçus par le pape

A contrario, le nombre de sans religion (athées, agnostiques ou sans affiliations religieuses) connaît une progression spectaculaire de 74 %. Ce groupe est passé de 204 151 à 481 388 entre 2011 et 2016. Il constitue désormais la deuxième catégorie la plus nombreuse, en hausse de quatre points, de 6 à 10,1 % de la population irlandaise. Cette tranche de la population est aussi la plus jeune. D’ailleurs, les étudiants forment le groupe qui s’affirme le plus comme sans religion (15,3 %).

À LIRE : Irlande, les évêques vent debout contre la légalisation de l’avortement

Forte hausse du nombre d’orthodoxes et de musulmans dont la part reste infime

Parmi les protestants, les plus nombreux sont affiliés à l’Église anglicane d’Irlande qui compte un peu plus de 126 000 membres, en baisse de 2 % par rapport à 2011.

Les musulmans, plus jeunes que la moyenne, sont, eux, un peu plus de 63 000 contre 49 000 en 2011, soit une progression de 29 %. Ils représentent 1,33 % de la population.

Forte hausse également pour les orthodoxes : alors qu’ils étaient 45 200 en 2011, ils sont désormais 65 200, soit un bond de 37,5 % qui s’explique principalement par l’immigration, roumaine notamment.
Enfin, les autres religions restent extrêmement minoritaires. L’Irlande compte un peu moins de 15 000 hindous, qui connaissent une augmentation de 34 %, et à peine 3 000 personnes de confession juive.
Arnaud Bevilacqua
https://www.la-croix.com/Religion/Catholicisme/Monde/En-Irlande-lEglise-catholique-perd-du-terrain-2017-10-24-1200886756?from_univers=lacroix

Josué

Josué
Administrateur

[size=45]s situations matrimoniales des adultes demandant le baptême interrogent l’Église[/size]

Arnaud Bevilacqua , le 11/12/2017 à 17h12
 

[size=20]La hausse du nombre de catéchumènes adultes vivant des situations matrimoniales de plus en plus « complexes » pose de nombreuses questions aux responsables catholiques.
Une journée d’études était organisée, mardi 5 décembre, à l’Institut catholique de Paris pour faire le point et essayer d’ouvrir des pistes.
[/size]


Le nombre de catholiques augmente partout, sauf en Europe Celebration-lAppel-dernier-nombreux-catechumenes-frappent-porte-lEglise-aucune-regles-matiere-mariage-concubinage_0_729_487ZOOM 
Une célébration de l’Appel, en mars dernier. De nombreux catéchumènes qui frappent à la porte de l’Église n’ont aucune idée de ses règles en matière de mariage, de concubinage. / Michael Bunel/Ciric


Comment accueillir ces adultes, de plus en plus nombreux, qui demandent le baptême ? Et surtout, que faire lorsque leur vie matrimoniale n’est pas conforme aux règles fixées par l’Église ? Les accompagnateurs savent les souffrances des catéchumènes à qui le baptême a été refusé. « Une jeune femme qui demandait le baptême n’a pas pu le recevoir car elle était mariée avec un divorcé, se souvient la responsable du catéchuménat dans un diocèse du sud-est de la France. Le pire est que sa situation a été découverte juste avant l’appel décisif. Depuis, elle a rejoint une Église évangélique. »


« Accueillir », « accompagner » et « discerner ».



L’Institut catholique de Paris (ICP) a choisi de prendre le sujet à bras-le-corps, en organisant mardi dernier une journée d’études (1) sur les « approches canoniques et pastorales concernant les situations matrimoniales » des catéchumènes. Dans l’assemblée, de nombreux responsables du catéchuménat qui, tous, ont été confrontés à cette difficulté et cherchent des réponses, ou au moins des pistes de réflexion. D’autant que dans le sillage de l’exhortation apostolique Amoris laetitia sur la famille, le pape François appelle à trois attitudes : « accueillir », « accompagner » et « discerner ».

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L’interprétation argentine d’Amoris Laetitia reconnue « magistère authentique »




« Je crois que nous devons être le plus accueillants possible et accepter de prendre du temps pour aider les gens plutôt que d’appliquer scrupuleusement un règlement », estime Annick Van Styvendael, déléguée interdiocésaine pour le catéchuménat, venue de Savoie. Très éloignés de l’Église, parfois imprégnés d’une autre culture, de nombreux catéchumènes qui frappent à la porte de l’Église n’ont aucune idée de ses règles en matière de mariage, de concubinage, et plus souvent encore ne comprennent pas le rapport avec leur demande de baptême. D’autant que c’est parfois la situation de leur conjoint ou concubin qui « bloque » leur entrée dans l’Église…


En se focalisant sur ce qui se « passe sous la couette », on en oublie d’autres sujets



Comme Catherine Chevalier, responsable du service diocésain du catéchuménat de Versailles, les accompagnateurs, au départ enthousiastes, peuvent aussi être déboussolés : « Le risque est de passer de la joie à la peur et d’être dans l’examen anxieux des situations matrimoniales, comme des agents de douane pastorale. » Vice-doyen de la faculté de droit canonique de l’ICP, le père Cédric Burgun rappelle que, en se focalisant sur les questions matrimoniales et ce qui se « passe sous la couette », on en oublie d’autres sujets, sociaux, politiques… qui peuvent eux aussi être incompatibles avec le baptême. Une précision saluée par des applaudissements spontanés d’une partie de l’assemblée.

Quelles réponses concrètes l’Église peut-elle offrir ? Tenter de faire constater l’invalidité de son mariage est parfois une piste à proposer. Mais le père Cédric Burgun reconnaît qu’« il existe des cas où il n’y a pas de baptême possible.Certaines situations peuvent, pour un temps, se révéler insolubles. Jésus lui-même s’est trouvé face à cette impossibilité », poursuit le canoniste, en référence à l’échange du Christ avec le jeune homme riche (Matthieu 19, 16-22).


Dépasser un rapport à la loi trop rigide



Les réponses juridiques ne sont pas toujours adaptées. Pour éviter les situations d’échec, le père Laurent Tournier insiste sur la période du précatéchuménat pour une première familiarisation avec la foi. Citant le décret conciliaire Ad gentes, il assure que la conversion doit entraîner « un changement progressif de la mentalité et des mœurs ». « Les gens sont mis devant des choix difficiles qui peuvent aller jusqu’au changement radical de vie, assure-t-il. Certaines situations peuvent être résolues avant l’entrée en catéchuménat », tandis que d’autres se régleront progressivement, avec l’appropriation de l’Évangile.

Dans la lignée d’Amoris laetitia et la volonté d’une « attention pastorale miséricordieuse et encourageante », les équipes de catéchuménat cherchent à dépasser un rapport à la loi trop rigide. « Il serait trop simple de suivre un choix binaire oui-non, souligne le père Laurent Tournier. Le pape nous invite d’abord à accompagner, à instaurer une relation de confiance puis de voir jusqu’où on peut aller. »

–––––––––––––________________


« Ce qui est en question, c’est le rapport à la loi »



Mgr Renauld de Dinechin, évêque de Soissons (Aisne)

« Comme pasteur, je désire évidemment que tous soient sauvés et baptisés. Je crois pouvoir dire que le fait que certaines personnes connaissent des situations difficiles est une souffrance pour tous les évêques. Pour ma part, je me tiens à quelques repères. D’abord, la conviction que si quelqu’un vient vers l’Église, l’Esprit Saint nous précède. La seconde, c’est qu’avec Amoris laetitia, nous avons des mots très précis pour mesurer que le pape déploie toute son énergie pour accueillir toutes les brebis. Ce qui est en question, c’est le rapport à la loi. L’expérience biblique s’articule autour de la loi : à la fois elle condamne et elle sauve. La culture catéchuménale a peu pris en compte la sphère conjugale. Je conseille aux accompagnateurs de noter les points positifs (structuration de la prière, etc.) car tout cela va contribuer au discernement pour, peut-être, aller au-delà de la loi. »

Arnaud Bevilacqua

(1) Journée organisée par la faculté de droit canonique de l’Institut catholique de Paris (ICP) et le Service national de la catéchèse et du catéchuménat de la Conférence des évêques de France (CEF).

Josué

Josué
Administrateur

Le nombre de catholiques augmente partout, sauf en Europe Errosi10

Josué

Josué
Administrateur

L'héritage chrétien est en disgrâce , confirme le chercheur Guy Michelat.
Les croyances deviennent molles.
Les gens conservent un peu de culture catholique tout en se tournant vers le paranormal.
Il font du bricolage . Et ce qu'ils conservent de leur éducation ou de leur foi relève plutôt de l'identitaire.
C'est une manière de ne pas rompre avec sa culture , avec sa famille.
Une sorte de religion .

Marmhonie

Marmhonie
MODERATEUR
MODERATEUR

Augmentation des catholiques plus forte que celle de la population mondiale



Le nombre de catholiques augmente partout, sauf en Europe Img_0760-5436527

Le nombre de catholiques (1,228 milliard de baptisés) a augmenté plus vite en 2012 que la population mondiale, a révélé l'Annuaire statistique de l'Eglise publié par les éditions du Vatican. Avec quelque 14 millions de fidèles en plus, les catholiques du monde entier sont passés de 1,214 milliard à 1,228 milliard entre 2011 et 2012, soit une augmentation de 1,15%. Durant la même période, l'augmentation de la population mondiale est estimée autour de 1,1%.

Au cours de 2012, selon l'Annuaire international des Religions, 16 millions de baptêmes d'enfants et d'adultes ont été célébrés !
Le nombre de catholiques augmente partout, sauf en Europe Img_5898-50bb150

La proportion de catholiques dans le monde se situe autour de 17,5%.
Le nombre de catholiques augmente partout, sauf en Europe Croix-signe--5217666

Sur le continent américain, plus de 63% de la population sont catholiques. Le nombre de catholiques augmente partout, sauf en Europe Bravo-261c

Il y avait 414.313 prêtres à travers le monde au 31 décembre 2012. Leur nombre augmentait particulièrement en Afrique et en Asie. Les religieux (non prêtres) étaient 55.314, les religieuses étaient 702.529 à travers le monde.

Le nombre de catholiques augmente partout, sauf en Europe Fleche-gif-003-10a1736 14 millions de catholiques de plus chaque année, et en constante augmentation
Pour se faire une idée, il y avait en 2016, 8,3 millions de témoins de Jéhovah membre sur la terre.

Le nombre de catholiques augmente partout, sauf en Europe Img_0763-5436529
Autrement dit, il y a presque le double de tous les témoins de Jéhovah au monde, chaque année en plus qui deviennent catholiques.
Le nombre de catholiques augmente partout, sauf en Europe Messett-5303087

Source

http://forummarmhonie.forumotion.asia/forum

Invité


Invité

Que veux dire ce verset?
Explique nous ce verset stp!
Tu peut "lire" le verset dans n'importe quel bible ...
Mais "toi", que comprend tu de ce verset?

Mat. 7:13, 14Da: “Entrez par la porte étroite; car large est la porte, et spacieux le chemin qui mène à la perdition, et nombreux sont ceux qui entrent par elle; car étroite est la porte, et resserré le chemin qui mène à la vie, et peu nombreux sont ceux qui le trouvent.”

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Elle augmente par évangélisation ou par procréation ?

Invité


Invité

Au Quebec faut être baptiser Catholique pour avoir nos "certificats de naissance", alors tout le monde naissent Catholique mais personne ne sais qu'est ce qu'être Catholique ...
67% des Canadiens sont Catholique mais 90% de ces gens ni remetterons pas les pieds apres leur naissance ... les autre irons pour jouer des jeux d'argent, "Les Bingo", mais les gouvernement se construisent des bâtiments à eux maintenant pour ces jeux, alors ils ferment les églises maintenant, fautes d'entrer d'argent ...

Alors la participation à l'église sans bible est maintenant de 5% environ, c'est pour cela qu'ils sont Chrétiens que de nom ...

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Dans les années 50 les familles avaient entre dix et quatorze enfants ce qui faisait d'office autant de catholiques.

Invité


Invité

Rene philippe a écrit:Je crains que, comme pour moi, il ne te réponde pas, mais tu as raison d'essayer
Marmhonie a écrit:Impossible, je vous suis fidèle.
Super Marmhonie!!!


Que veux dire ce verset?
Explique nous ce verset stp!
Tu peut "lire" le verset dans n'importe quel bible ...
Mais "toi", que comprend tu de ce verset?

Mat. 7:13, 14, Da: “Entrez par la porte étroite; car large est la porte, et spacieux le chemin qui mène à la perdition, et nombreux sont ceux qui entrent par elle; car étroite est la porte, et resserré le chemin qui mène à la vie, et peu nombreux sont ceux qui le trouvent.”

Invité


Invité

Patrice1633 a écrit:Au Quebec faut être baptiser Catholique pour avoir nos "certificats de naissance", alors tout le monde naissent Catholique mais personne ne sais qu'est ce qu'être Catholique ...
67% des Canadiens sont Catholique mais 90% de ces gens ni remetterons pas les pieds apres leur naissance ... les autre irons pour jouer des jeux d'argent, "Les Bingo", mais les gouvernement se construisent des bâtiments à eux maintenant pour ces jeux, alors ils ferment les églises maintenant, fautes d'entrer d'argent ...

Alors la participation à l'église sans bible est maintenant de 5% environ, c'est pour cela qu'ils sont Chrétiens que de nom ...

N'importe quoi ! Y'en a encore plusieurs qui passent l'acte de naissance de leurs enfants par une cérémonie du clergé catholique. Mais il est maintenant faux de dire que nous naissons catholiques au Québec. Une 'tite mise à jour quant au certificat de naissance et autres.

http://www.etatcivil.gouv.qc.ca/fr/naissance.html#declaration2

Marmhonie

Marmhonie
MODERATEUR
MODERATEUR

On ne peut pas naître catholique, c'est impossible.

Il faut toujours 4 conditions pour être catholique :
- être baptisé, ce qui est un sacrement de l'Église, obligeant la signature du parrain et de la marraine qui s'engagent par écrit à faire l'éducation religieuse du baptisé.
Si plus tard ils n'assument pas, c'est le péché de scandale qui est impardonnable.
- il faut croire au Credo composé de 12 affirmations.
- il faut professer la doctrine catholique, la doctrine : que croire, que demander, que faire, que vivre.
- il faudra toujours obéir aux pasteurs de la sainte Église catholique.

Ce n'est qu'à ces élémentaires conditions que l'Église vous reconnaît catholique.

Attention, un catholique qui se fait incinérer annule son état de catholique
Dans le droit canon, il est écrit que "ceux qui, d'une manière pu d'une autre, auront exprimé le désir que l'on incinère leur corps au moment de leur mort, doivent être privés de sépulture ecclêsiastique."
On tolère depuis Vatican II que les cendres soient dans le caveau familial, mais la condamnation à divinis reste.

http://forummarmhonie.forumotion.asia/forum

Rene philippe

Rene philippe

Encore une fois, pas d'attaque personnelle Marmhonie, simplement des commentaires d'un TJ qui relève des "bizarreries". OK ?

Marmhonie a écrit:On ne peut pas naître catholique, c'est impossible.
En théorie. Si notre lieu de naissance est Madrid, Paris, Rome, ou Mexico, combien existe-t-il de probabilités que le nouveau-né devienne catholique, non par conviction personnelle mûrement réfléchie, et décision et foi personnelle mûrement méditée, mais par tradition locale. Peux-tu nous éclairer quand au poids de cette probabilité ?

Il faut toujours 4 conditions pour être catholique :
- être baptisé, ce qui est un sacrement de l'Église,
Je remarque la majuscule que tu mets au mot "ÉGLISE"; quelle valeur peut avoir ce baptême imposé à un bébé complètement innocent et incapable de prendre une décision si lourde de conséquence ?

obligeant la signature du parrain et de la marraine qui s'engagent par écrit à faire l'éducation religieuse du baptisé.
Soyons sérieux ! combien d'enfants, aujourd'hui, dans le contexte de concubinages et de divorces peuvent se vanter d'avoir des parrains et marraines s'occupant réellement de leur éducation religieuse ? Cela incombe aux parents de le faire, pas à dautres.

Si plus tard ils n'assument pas, c'est le péché de scandale qui est impardonnable.
Tradition catholique, où se trouve ce péché dans la Bible ?  Shocked

- il faut croire au Credo composé de 12 affirmations.
Lesquelles ?

- il faut professer la doctrine catholique, la doctrine : que croire, que demander, que faire, que vivre.
Professer, pas prêcher ?  Embarassed

- il faudra toujours obéir aux pasteurs de la sainte Église catholique.
Lesquels ? J'ai cru comprendre qu'il en existait de diverses tendances, courants, traditions

Ce n'est qu'à ces élémentaires conditions que l'Église vous reconnaît catholique.
Encore une reconnaissance de "l'Église"; mais Jéhovah dans tout cela, qui reconnaît-il ?

Attention, un catholique qui se fait incinérer annule son état de catholique
Dans le droit canon, il est écrit que "ceux qui, d'une manière pu d'une autre, auront exprimé le désir que l'on incinère leur corps au moment de leur mort, doivent être privés de sépulture ecclésiastique."
Bien sûr, c'est une interdiction divine, consignée dans les Saintes Écritures ?

On tolère depuis Vatican II que les cendres soient dans le caveau familial, mais la condamnation à divinis reste.
Encore heureux !

Je ne juge ni condamne personne; chacun est libre de ce qu'il fait, croit ou pratique. Là, j'ai un peu décortiqué certaines pratiques de la religion catholique; j'ai essayé de les confronter à ce que dit la Bible, à ce qu'elle interdit ou pas, sachant que Dieu se sert de sa parole pour nous enseigner. Il est question de traditions, commandements humains, décisions graves qui peuvent influencer des croyances par peur ou honte. Je ne conçois pas que notre culte à notre Dieu puisse être dicté par des commandements ou décisions d'humains, si respectables soient-ils.

Marmhonie

Marmhonie
MODERATEUR
MODERATEUR

Progression du nombre des catholiques dans le monde: + 14,1%



Le nombre de catholiques augmente partout, sauf en Europe Fleche-gif-003-10a1736 Entre 2005 et 2014 le nombre des catholiques baptisés a augmenté à un rythme qui dépasse celui de la population mondiale : + 14,1% contre + 10,8%, mais aussi le nombre des évêques, des prêtres, dés séminaristes, des diacres permanents.

Le Saint-Siège publie en effet ce communiqué à l’occasion de la publication de l’Annuaire Pontifical 2016 et de l’Annuaire des statistiques de l’Eglise 2014.

Impressionnante progression entre 2005 et 2014
L’Annuaire pontifical 2016 et l’Annuaire des statistiques de l’Eglise 2014 (Annuarium Statisticum Ecclesiae), dont la rédaction est due à l’Office Central de Statistique de l’Église, sont disponibles dans les librairies en Italie.

Le travail d’impression de ces volumes a été effectuée par la Typographie vaticane.

De la lecture de ces documents cités précédemment on peut résumer quelques nouvelles données relatives à la vie Catholique dans le monde entre le 15 février et le 31 décembre 2015.

Pendant cette période a été élevé 1 Éparchie en Métropolite, ont été érigé 3 nouveaux sièges d’Évêché, 3 éparchies, 2 Exarques Apostoliques et il a été élevé 1 Exarque Apostolique en Éparchie.

Les données statistiques de l’Annuaire des statistiques, se référant à l’année 2014, fournissent une analyse synthétique des principales dynamiques concernant l’Église Catholique dans les 2 998circonscriptions ecclésiastiques de la planète.

Les catholiques dans le monde
Au cours des 9 dernières années le nombre des catholiques baptisés dans le monde a augmenté à un rythme supérieur (14,1%) par rapport à celui de la population mondiale pendant la même période (10,8%). La présence catholique augmente donc à 17,8% en 2014, à partir de 17,3% en 2005. En valeur absolue on compte près de 1.272 millions de catholiques en 2014 face aux 1.115 millions de 2005. La contribution des diverses zones géographiques dans l’ensemble est assez hétérogène.

L’Europe, bien que abritant quasiment 23% de la communauté catholique mondiale en 2014, se confirme comme étant la zone la moins dynamique en absolu, avec une croissance du nombre de catholiques, pour toute la période, à peine supérieure à 2%. La présence des catholiques sur le territoire, se stabilise autour des 40%, avec une modification minime par rapport à 2005. Ceci face au fait que, dans la même période, la dynamique démographique a été inférieure de quelques dizaines de points à celle du nombre de catholiques. En référence à toute la période de 2005-2015, les catholiques baptisés en Océanie croissent moins que la population (respectivement 15,9% et 18,2%), pendant que le contraire se vérifie dans les continents américains (11,7% contre 9,9%) et asiatiques (20,0% contre 9,6%). Le continent africain reste sans aucun doute celui de la plus grande croissance : le nombre de baptisés (pratiquement près de 215 millions en 2014), augmente à un rythme équivalent à plus du double de celui des pays asiatiques (presque 41%) et bien supérieur à la croissance de la population dans le même intervalle de temps (23%).

Donc, au delà des différentes dynamiques démographiques, l’évidente croissance du poids du continent africain se confirme (dont les fidèles baptisés montent de 13,8% à presque 17% de la population mondiale), et au contraire l’arrêt net de celui de l’Europe, pour lequel le pourcentage sur le total de la planète est descendu du 25,2% de 2005 à 22,6% de 2014. Même si on signale qu’il se vérifie une légère flexion en 2014, l’Amérique reste le continent contenant quasiment la moitié des catholiques baptisés.

Enfin, avec une croissance modérée, l’incidence dans le monde du continent asiatique apparaît, avec un poids de plus de 60% de la population mondiale, il se maintient autour de 11% des catholiques de la planète en 2014. L’incidence des baptisés en Océanie reste stable, même si son poids ne rejoint pas le 0,8% de la population catholique mondiale.

Les évêques, plus nombreux
Entre 2005 et 2014, le nombre des Évêques a augmenté globalement de 8,2%, passant de 4.841 à 5.237 unités. L’augmentation a été marqué en Asie (+14,3%) et en Afrique (+12,9%), pendant que en Amérique (+6,9%), en Europe (+5,4%) et en Océanie (+4,0%) les valeurs se situent sous la moyenne mondiale. En tous cas, face à une dynamique aussi différenciée, la répartition des évêques par continent est restée sensiblement stable pendant la période considérée, avec une plus grande concentration sur le total en Amérique en en Europe. Même pour le continent asiatique, où la présence du corps épiscopal est allé en augmentant de manière plus considérable, le pourcentage sur le total planétaire si limite à un léger accroissement de 14,3 en 2005 pour 15,1 en 2014.

La répartition du nombre des fidèles baptisés par évêché et par continent apparaît plus homogène et équilibrée, passant de 230 300 à 242 900 entre 2005 et 2014 : en négligeant le cas différent de l’Océanie (ou la faible densité de la population sur le territoire, d’ailleurs fragmentée en de nombreuses îles et archipels, dessine des situations totalement particulières), on note une tendance pour l’Asie et l’Afrique, continents dans lesquels la diffusion du catholicisme montre une grande dynamique , à converger vers la moyenne mondiale.

Augmentation du nombre de prêtres
Des statistiques relatives aux prêtres, diocésains ou religieux, la première donnée qui saute aux yeux est la masse totale des prêtres, en augmentation de 9 381 entre 2005 et 2014 – de 406 411 à 415 792 – semble s’être stabilisée dans les dernières années. Ceci vaut au niveau de la planète, en tant que continents les dynamiques sont assez différenciées. Face à de notables augmentations concernant l’Afrique (+32,6%) et l’Asie (+27,1%), se posent l’Europe, avec une diminution de plus de 1,8% et l’Océanie avec -1,7%. L’augmentation, au niveau mondial, des prêtres a fait enregistrer, au cours du temps, des rythmes de croissance différents : pendant les six premières années de la période examinée l’augmentation a été plus soutenue, et pratiquement nulle dans les trois dernières années. En particulier, les chiffres des mouvements en augmentation nous montrent comment les ordinations sacerdotales, après une croissance progressive jusqu’en 2011, ont enregistré dans les dernières années une lente décroissance, encore en cours. Les chiffres négatifs des tendances montrent comment les défections sont allées progressivement en se réduisant, pendant que les décès de prêtres, après une période d’oscillations annuelles, sont allées en croissant dans les dernières années. En détail, les prêtres diocésains présentent un mouvement croissant quand ils sont comparés aux clercs religieux et, en outre, pendant que les premiers montrent une tendance croissante en Afrique, dans les Amériques, Nord exclue, en Asie et en Océanie, ils se révèlent, au contraire, un mouvement décroissant dans les zones restantes, de manière particulière en Europe. Vice versa, les prêtres religieux, manifestent une tendance au déclin dans les Amériques, également en Europe et en Océanie. Le jeux combiné des augmentations temporaires des prêtres diocésains et celui des religieux fait que, globalement, les mêmes zones, citées précédemment, montrent des mouvements favorables, pendant que les zones restantes manifestent des tendances à la décroissance. Il en découle que globalement le nombre de prêtres, quand ils sont regardés en termes relatifs, indique l’évolution de poids différent des diverses zones géographiques : de 2005 à 2014, l’Afrique, l’Asie orientale sud, l’Amérique Centrale continentale et celle du Sud, voient leurs poids augmenter. L »Asie du Moyen-Orient et l’Océanie restent pratiquement stationnaires. Enfin, l’Amérique du Nord et l’Europe – en particulier cette dernière passe de 48,8% en 2005 à 43,7% – montrant un poids en diminution.

L’action pastorale des évêques et des prêtres est accompagnée d’autres figures pastorales : les diacres permanents, les religieux profès non prêtres et les religieuses professes. La consistance numérique de ces trois groupes d’opérateurs pastoraux sont assez différentes. A la fin 2014, dans le monde, les diacres permanents sont 44.566, les religieux non prêtres 54.559 et les religieuse professes pratiquement 682 000. Même les dynamiques évolutives présentent des caractéristiques différentes.

Les diacres permanents
Les diacres permanents constituent le groupe en plus forte évolution dans le temps : de presque 33 000 en 2005 ils ont atteint quasiment les 45 000 en 2014, avec une variation relative de 33,5%. Si l’augmentation s’est manifestée partout, cependant les rythmes d’augmentation restent différents entre les divers zones continentales : en Europe leur augmentation a été significative, étant passée en neuf années d’un peu moins de 11 000 à quasiment 15 000. En Amérique aussi la dynamique a été soutenue : en 2014 le nombre est monté à quasiment 29 000, pour près de 22 000 en 2005. Il n’y a pas à signaler de variations de relief dans la distribution territoriale des diacres permanents pendant la période d’estimation : il se vérifie seulement une légère diminution du nombre relatif des diacres en Amérique et une croissance de celle de l’Asie. Il n’est pas sans intérêt de rappeler que cette situation est très présente en Amérique (spécialement celle du Nord) avec le 64,9% de tous les diacres du monde, et aussi en Europe (32,6%). Par contre la présence des diacres en Afrique et en Asie est faible : ces continents représentent à peine 1,7% du poids global.

La capacité effective des diacres permanents d’aider les prêtres en complément de l’action pastorale sur le territoire, reste cependant encore restreinte. Dans le monde, la répartition des diacres pour 100 prêtres résidents, dans les faits, est à peine égale à 10,7 en 2014 et va en diminution de 0,48 en Asie à un maximum de 23,5 en Amérique. En Europe, le quotient est autour de 8%, pendant qu’en Afrique 1,1 diacres prêtent service aux côtés de 100 prêtres. Pourtant, l’importance du phénomène reste somme toute modeste, pour que leur œuvre puisse avoir une incidence significative sur l’équilibre entre la demande et l’offre de ministère auprès des fidèles baptisés résidents sur le territoire. En termes d’évolution cependant, on note qu’ils tendent à manifester une plus grande présence sur le territoire justement là où le rapport des fidèles baptisés par prêtre présente une carence.

Les religieux et religieuses
Par contre, une légère diminution numérique est celle subie chez les religieux profès non prêtres. En 2005 ils étaient 54 708 dans le monde, se réduisant ensuite à 54 559 en 2014. Il est à noter que l’arrêt se concentre en Amérique (-5,0%), en Europe (-14,2%) et en Océanie (-6,8%). Au contraire il y a eu une augmentation en Afrique (+10,2%) et en Asie (+30,1%°. En 2014, ces derniers représentent dans l’ensemble un quotient de pratiquement 38% du total (pour 31% en 2005). A l’opposé, le groupe constitué de l’Europe, l’Amérique et l’Océanie s’est réduit de quasiment 10%au cours de la période examinée.

Les religieuses professes représentent en 2014 une population de 682.729 unités, pour près de 39% présentes en Europe, suivie de l’Amérique qui compte plus de 177 000 consacrées et de l’Asie qui atteint 170 000 unités. Par rapport à 2005, le groupe subit un fléchissement de 10,2%. Dans ce cas là aussi, le déclin a concerné trois continents (Amérique, Europe et Océanie), avec des variations négatives également importantes (autour de 18/20%). En Afrique et en Asie, par contre, l’augmentation est décidément soutenue, autour de 20% pour le premier et de 11% pour le second. Comme résultat final de ces dynamiques assez différentes, sur le total mondial la fraction des religieuses en Afrique et en Asie passe de 27,8% à 35,3% au détriment de l’Europe et de l’Amérique dont l’incidence sur l’ensemble se réduit de 70,8% à 63,5%.

Les séminaristes, en augmentation également
L’évolution temporaire qui s’observe dans le monde entre 2005 et 2014 pour le nombre des séminaristes (diocésains et religieux), dénote une croissance initiale qui se prolonge jusqu’en 2011, année pendant laquelle on enregistre un chiffre égal à 105,4% de celui de 2005. Ensuite il prend au début une descente lente mais continue, qui ramène en 2014 à une valeur égale à 102,2% de celle de la période initiale. En termes de volumes, les candidats au sacerdoce sur la planète sont passés de 114 439 en 2005 à 120 616 en 2011 et à 116 939 en 2014.

La diminution de l’ensemble des séminaristes, qui s’observe dans un total entre 2011 et 2014, a intéressé tous les continents, avec l’exception de l’Afrique, où les séminaristes ont augmenté de 3,8% (de 27 483 à 28 528). Par contre si on considère la période entière entre 2005 et 2014, on relève que les différences territoriales apparaissent plus évidentes. Pendant que l’Afrique, l’Asie et l’Océanie montrent des dynamiques évolutives vives (avec des rythmes de croissance de 21,0%, 14,6% et de 7,2% respectivement), l’Europe enregistre une contraction de 17,5% pendant la même période et l’Amérique (surtout à cause de l’évolution négative de la partie méridionale) manifeste un arrêt de 7,9% par rapport à la situation à la période initiale. En conséquence, on observe un redimensionnement du rôle du continent européen et de l’américain à la croissance potentielle du renouvellement des communautés sacerdotales, avec un rapport qui passe de 20,2% à 16,2% pour l’Europe et de 32,2% à 29,1% pour l’Amérique, face à une expansion de celui de l’Afrique et de l’Asie qui représentent dans l’ensemble en 2014 un pourcentage de 53,9 du total mondial (24,4 et 29,5 % respectivement).

Également en termes relatifs par rapport au nombre de catholiques, le plus grand dynamisme de l’Afrique et de l’Asie se confirme, avec 133 candidats au sacerdoce par million de catholiques en Afrique en 2014 et près de 247 en Asie. Les valeurs européennes (66) et américaines (55), plutôt moins significative est en diminution par rapport à 2005, elles suggèrent un potentiel de couverture moindre des besoins des services pastoraux.

Enfin, en rapportant le nombre de séminaristes pour 100 prêtres, on obtient une indication du potentiel de substitution générationnelle dans l’exercice pastoral effectif. Et bien, également dans un tel contexte l’Afrique et l’Asie confirment leur primat avec 66 et 54 candidats respectivement, pendant que l’Europe compte 10 candidats pour 100 prêtres, confirmant la permanence d’une stagnation des vocations sacerdotales. L’Amérique et l’Océanie maintiennent leurs positions intermédiaires avec 28 et 22 candidats au sacerdoce pour 100 prêtres en 2014. Toutefois, dans l’ensemble on passe – grâce à l’apport de l’Afrique et de l’Asie – de 28,16 à 28,12 séminaristes pour 100 prêtres.

Les grandes tendances
Au bout de l’analyse quantitative, conduite globalement et par grande zones géographiques aussi bien en termes de volume que de variations, on peut tenter quelques conclusions de grandes synthèses sur les phénomènes les plus évidents et sur les tendances en cours.

Le première observation est qu’une grande partie des phénomènes analysés, on peut noter une certaine dichotomie entre les dynamiques des continents émergeant, Afrique et Asie, et celle de l’Europe qui est, progressivement, de perdre la primeur comme modèle de référence. Ceci ne surprend pas, au contraire il apparaît quasiment évident que le développement de l’Église dans le monde ne puisse pas faire abstraction de celles qui sont les grandes tendances de fond du développement planétaire, surtout sous les aspects démographiques. C’est pour cela que l’Europe se confirme comme le continent le plus statique, freiné par un net vieillissement de la population et un taux de natalité bas. L’Amérique se pose dans une position intermédiaire, mais si l’analyse avait été conduite en distinguant entre l’Amérique du Nord et l’Amérique latine, probablement il serait ressorti des variations aptes à faire assimiler, au moins partiellement, la première à l’Europe et la seconde à L’Asie et l’Afrique. L’Océanie constitue une réalité elle-même indépendante, ne serait-ce que par le poids démographique plutôt plus limité.

Pendant la période 2005-2014, le nombre de prêtres a globalement augmenté, même s’il faut distinguer entre l’augmentation significative des prêtres diocésains et la flexion marquée des prêtres-religieux. Les pertes en Europe s’envolent, en grande partie compensées par la vive dynamique de l’Afrique et de l’Asie pour ce qui concerne les prêtres diocésains. L’Amérique présente, pendant la période, une croissance de 1,6% : les 4 000 religieux sont compensés par presque 6 000 diocésains.

La charge pastorale moyenne au niveau mondial, exprimé par le nombre de catholiques par prêtre, est nettement en croissance et se présente plus élevée en Afrique et en Amérique, pendant que en Europe il est plutôt plus limité. Il est plausible que la situation se modifiera dans les prochaines années : les prêtres européens sont plus âgés et affaiblis par un taux de renouvellement bas, alors que le continent africain et en Asie les candidats au sacerdoce sont en nette croissance.

Le phénomène relativement récent de la forte expansion des diacres permanents est de grande importance. La vive dynamique mise en évidence par ces opérateurs n’est certainement pas reconductible à des motivations temporaires et contingentes, mais elles semblent exprimer des choix nouveaux et différents dans l’explication de l’activité de diffusion de la foi. En fait, on peut noter que l’augmentation des diacres s’est, généralement, vérifiée en Europe et en Amérique, continents moins brillants pour ce qui concerne le développement d’autres catégories d’opérateurs pastoraux.

Les candidats au sacerdoce présentent globalement une tendance positive, cependant même dans ces cas quelques motifs de préoccupation viennent de l’Europe et l’Amérique, où dans les dernières années le déclin apparaît évident. Inversement, l’Afrique et l’Asie démontrent une grande vitalité.
Source

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Josué

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[size=38]À Nantes, le défi de Mgr Laurent Percerou[/size]

Analyse 

Très bien implantée dans ses grandes villes, l’Église de Loire-Atlantique, qui accueille ce dimanche 20 septembre, son nouvel évêque, Mgr Laurent Percerou, a du mal à maintenir une présence en milieu rural et périurbain.



  • Héloïse de Neuville, 
  • le 20/09/2020 à 08:01 
  • Modifié le 20/09/2020 à 11:30





Le nombre de catholiques augmente partout, sauf en Europe Mgr-Laurent-Percerou-nouvel-eveque-Nantes_0_729_486



Mgr Laurent Percerou, nouvel évêque de Nantes.[size=12]BRUNO LEVY/CIRIC
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Sur le parvis de la cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Nantes, frappée au cœur de l’été par un incendie volontaire. C’est la place hautement symbolique qu’a choisie le nouvel évêque de Nantes, Mgr Laurent Percerou, pour sa messe d’installation dimanche 20 septembre. Un pied dans une église affaiblie mais debout, un autre dans la cité : le lieu est emblématique des défis qui attendent l’ancien évêque de Moulins (Allier), dans un diocèse dynamique mais aux réalités très contrastées.
Au cœur de toutes les énergies, la métropole nantaise et ses 600 000 habitants. Poumon économique du département, elle est aussi celui de la vie catholique. Les propositions spirituelles y sont foisonnantes et attirent les nombreux jeunes étudiants. Pour venir en aide aux plus précaires, l’Église travaille main dans la main avec la municipalité et les associations. « Il y a parfois un peu d’amertume que tant de choses se déroulent à Nantes, où les fidèles ont tendance à s’établir dans les paroisses déjà très vivantes. De vraies questions se posent sur la

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Administrateur

44 millions de Français sont baptisés. Première religion, le catholicisme est revendiqué par 48 % des Français, dont 5 % se rendent à la messe chaque semaine. On compte 42 258 églises et chapelles, 12 054 paroisses et 14 786 prêtres (dont les religieux et les étrangers étudiants).

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[size=38]Au Mexique, le protestantisme progresse, le catholicisme en baisse Abonnés[/size]
Les faits 

Comme chaque décennie, l’organisme de recensement INEGI a publié les chiffres des évolutions des appartenances religieuses au Mexique. Le pays enregistre une progression du protestantisme et une baisse du catholicisme, toutes deux historiques.



  • Youna Rivallain, 
  • le 10/02/2021 à 17:43 
  • Modifié le 10/02/2021 à 17:45

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[size=38]Le nombre de catholiques augmente en Afrique et en Asie mais baisse en Europe Abonnés[/size]

Les faits 

Selon les derniers chiffres de l’Annuaire pontifical, publiés le 25 mars, les catholiques dans le monde sont 1,345 milliard représentent près de 18 % de la population mondiale, une hausse de 16 millions entre 2018 et 2019.



  • Arnaud Bevilacqua, 
  • le 28/03/2021 à 18:10






Le nombre de catholiques augmente partout, sauf en Europe Jeunes-catholiques-mauriciens-assistent-messe-Francois-9-septembre-2019-Port-Louis_0



De jeunes catholiques mauriciens assistent à une messe du pape François le 9 septembre 2019 à Port-Louis. [size=12]LUCA ZENNARO/EFE/MAX
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Une hausse modérée et contrastée. Les derniers chiffres issus de l’Annuaire pontifical 2021 et de l’Annuarium Statisticum Ecclesiae 2019, prenant en compte les données compilées au 31 décembre 2019, confirment les tendances observées ces dernières années.

16 millions de catholiques en plus


Premier constat, le catholicisme continue de croître dans le

Josué

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[size=62]La religion catholique en perte de vitesse en Espagne[/size]

[size=30]Pour la première fois dans l'histoire du pays, il y a plus d'athées et de non-croyants que de catholiques pratiquants, rapporte « El Diario ».[/size]


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Seuls 22,7 % des Espagnols se considèrent comme catholiques pratiquants. 
:copyright: JAVIER SORIANO / AFP

Par LePoint.fr
Publié le 02/08/2019 à 15h44

L'information a tout d'une petite révolution au pays des Rois catholiques. Pour la première fois de l'histoire, le pays compte désormais plus d'athées, d'agnostiques et de non-croyants que de catholiques pratiquants. C'est le bilan d'une étude publiée mardi 30 juillet par le Centre de recherche en sociologie espagnol (CIS), relayée par le journal local El Diario.
Sur le papier, le nombre de catholiques en Espagne est encore très important. 66,3 % des habitants du pays se réclament encore de cette religion. Mais à l'heure d'aller à la messe ou de se confesser régulièrement, les chiffres chutent. Seulement 22,7 % des Espagnols rentrent alors dans cette catégorie. Un chiffre qui connaît par ailleurs d'importantes variations puisqu'ils ne sont que 10,9 % en Catalogne, contre 40 % à La Rioja, une autre communauté autonome située au sud du Pays basque.




L'Espagne face à la modernité


Au niveau national, 8,5 % des Espagnols se considèrent agnostiques, les non-croyants/indifférents représentent 8,3 % et les athées 13,3 % de la population. Un chiffre total de 29,1 % qui est donc, pour la première fois, supérieur à celui des catholiques pratiquants.

En creux, dans ces variations géographiques, se devine aussi une fracture de l'Espagne. D'un côté, les régions les plus industrialisées, les plus modernes, dans lesquelles il y a un mélange culturel et interreligieux, Catalogne, Madrid ou Pays basque en tête. De l'autre côté, en Estrémadure, Andalousie ou dans la Communauté valencienne, l'Église catholique affiche encore des chiffres très honorables. Pour El Diario, c'est la confirmation du livre de Manuel Azaña : España ha dejado de ser católica (L'Espagne n'est plus catholique). Alors homme politique de premier plan, il a grandement contribué à la séparation des Églises et de l'État.
L'Espagne s'inscrit surtout dans une tendance plus générale au niveau européen. En 2017, La Croix notait ainsi que le nombre de personnes sans religion en Irlande était en forte hausse alors que le catholicisme était à la baisse. La France, « la fille aînée de l'Église » fait aussi face à une chute de l'engagement. En 2018, on comptait ainsi 32 % de catholiques en France, dont 19 % ne sont pas pratiquants. L'incendie de Notre-Dame de Paris a toutefois provoqué un regain de fréquentation sur les bancs des églises. Aux États-Unis, les athées et les agnostiques vont bientôt surpasser les évangéliques et devenir le premier groupe du pays.

Lechercheur



Le seul pays en Europe ou l'église et forte c'est apparemment en Pologne.

Marmhonie

Marmhonie
MODERATEUR
MODERATEUR

Oh non, l'Eglise, bien que très affaiblie, est encore très puissante. Macron ne s'y est pas trompé en venant à Lourdes dans le sanctuaire, ce que tous les présidents de la République s'étaient interdits au nom de la laïcité. Rappelez-vous quand Johnny Halliday est mort, Macron n'était pas entré dans l'église, et encore moins dans le sanctuarium Dei, au nom de la laïcité.
65% des français se disent catholiques, que vous faut-il de plus ?

http://forummarmhonie.forumotion.asia/forum

Lechercheur



Puissante dans quel sens?

Marmhonie

Marmhonie
MODERATEUR
MODERATEUR

Sur ce, je vous laisse bien tranquillement, refusant toute polémique.

http://forummarmhonie.forumotion.asia/forum

Lechercheur



Bonjour je ne suis pas un adepte de la polémique stérile.
Mais les chiffres parlent d'eux même.

Josué

Josué
Administrateur

[size=57]Quel avenir pour le catholicisme en France ?
[/size]

  • Arnaud Bevilacqua et Christophe Henning, 
  • le 06/09/2021 à 07:23 
  • Modifié le 06/09/2021 à 14:00


Devant l’église Saint-Jean-Baptiste de Belleville (Paris), à la sortie de la veillée pascale, en avril 2019. Corinne Simon/Corinne Simon

Lundi 6 septembre, les évêques de France entament les visites « ad limina » à Rome. Dans son dernier livre, l’historien Guillaume Cuchet pose la question de l’avenir du catholicisme en France après trois générations de « décrochage ». « La Croix » a choisi de le faire dialoguer avec Mgr Eric de Moulins-Beaufort, archevêque de Reims et président de la Conférence des évêques de France.

Lundi 6 septembre, les évêques de France retrouvent le chemin de Rome. Les visites ad limina, interrompues en mars 2020 pour cause de pandémie, reprennent cet automne, permettant aux évêques de se rendre sur la tombe de saint Pierre et saint Paul. Ce pèlerinage est aussi l’occasion de rencontrer le pape et de rencontrer les différents échelons de l’administration vaticane. Avec des dossiers lourds à présenter : la chute de la pratique, le manque de vocations sacerdotales, l’échec dans les débats bioéthiques et la crise des abus sexuels qui va se cristalliser début octobre autour du rapport de la Commission indépendante sur les abus dans l’Église (Ciase).
De là à se demander si le catholicisme a encore un avenir en France ? C’est la question, audacieuse, que pose l’historien Guillaume Cuchet, dans un livre sorti ce 2 septembre et qui analyse deux siècles d’évolution du christianisme dans l’Hexagone. Si l’Église a connu des crises par le passé, n’atteint-elle pas un point de non-retour ? L’auteur pointe ce « décrochage » de trois générations successives. Et si la culture française reste imprégnée de son imposant héritage catholique, cela suffira-t-il pour inverser un jour la tendance profonde ?

Il fallait croiser les regards de l’universitaire et du président de la Conférence des évêques de France. À l’ombre de la cathédrale de Reims, s’est instauré un dialogue cordial et nourri. Si un demi-siècle d’histoire révèle une inexorable usure, l’Église devra rivaliser encore de créativité et de plasticité pour dessiner son avenir.
Le nombre de catholiques augmente partout, sauf en Europe Mgr-Eric-Moulins-Beaufort-droite-archeveque-Reims-president-CEF-lhistorien-Guillaume-Cuchet-gauche-professeur-dhistoire-contemporaine-specialiste-dhistoire-religions_0


[size=17]Mgr Éric de Moulins-Beaufort (à droite), archevêque de Reims et président de la CEF, et l’historien Guillaume Cuchet (à gauche), professeur d’histoire contemporaine, spécialiste d’histoire des religions. / Solene Artaud pour La Croix


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[size=43]« L’Église est écoutée, mais est-elle entendue ? »
[size=30]La chute de la pratique religieuse est-elle irrémédiable ? Le catholicisme peut-il trouver d’autres manières de rencontrer les fidèles ? L’historien Guillaume Cuchet et Mgr Eric de Moulins-Beaufort, archevêque de Reims, analysent les forces et les fragilités de l’Église en France et esquissent les évolutions à venir.[/size][/size]



La Croix : « Le catholicisme a-t-il encore de l’avenir en France ? », interroge Guillaume Cuchet dans son nouveau livre. Comment l’archevêque de Reims et président de la Conférence des évêques de France répond-il à cette question ?
Mgr Éric de Moulins-Beaufort : Longtemps, les catholiques français se sont vécus comme le grand nombre, comme la totalité, alors qu’être chrétien, c’est être choisi et appelé, un par un. Le rayonnement, la lumière à porter, l’action à mener ne sont pas proportionnés au nombre. La logique du peuple d’Israël est celle du « petit reste », mis à l’épreuve, raboté, affiné et qui est fidèle au nom de tous les autres. Notre défi est de vivre comme le Reste de Dieu tout en héritant d’un patrimoine considérable inscrit dans notre paysage et dans notre culture.

Guillaume Cuchet : Le catholicisme français est en train de vivre un changement de format spectaculaire, qui n’est pas le premier de son histoire et qui n’est pas terminé, mais qui lui pose toute une série de problèmes nouveaux, ad intra (dans l’image qu’il a de lui-même) et ad extra (dans ses rapports avec la société). C’est aussi une question posée à chacun : se sent-on comptable de son avenir ?
É. M.-B. : J’aime cette réponse. Cela dépend de vous, de nous tous. Être catholique, cela peut se manifester par une foi très ardente, mais aussi savoir que d’autres me portent. C’est une cordée au service les uns des autres. Fondamentalement, nous sommes chrétiens par choix de Dieu, de l’ordre de l’élection en termes bibliques. Cela ne s’explique pas complètement, même si des éléments sociologiques favorisent cette appartenance.
Le pape s’est inquiété récemment de la baisse de fréquentation des assemblées dominicales, estimant que le Covid avait accéléré le décrochage de la pratique. Qu’en est-il en France ?
G. C. : Il y aurait à ce jour 2 % des Français qui vont à la messe tous les dimanches. Dans les années 1950, le taux moyen était de 25 %, avec des variations de 0 à 100 dans les campagnes, sans équivalent ailleurs dans le monde. La pratique, au demeurant, n’a plus tout à fait le même sens culturel ou social. L’Église n’a plus les moyens de quadriller le territoire. L’unité de base du système n’est plus la commune mais le chef-lieu de canton, voire d’arrondissement : la pratique est devenue compliquée pour beaucoup. Le Covid n’a rien arrangé.

[size=31]« La raréfaction du nombre de prêtres ne nous permet plus de desservir les paroisses telles qu’elles ont existé »
Mgr Éric de Moulins-Beaufort[/size]

É. M.-B. : Il est un peu tôt pour mesurer les effets de la pandémie. Un certain nombre de fidèles âgés qui ont du mal à entendre ou à voir ont découvert qu’ils participaient mieux à la messe par la télévision. D’autres, de tous âges, ont vérifié combien la messe leur était indispensable. Nous aurions pu donner plus de moyens concrets, pour une pratique domestique active, même devant un écran. Quant à la baisse de la pratique religieuse, il est clair que tous ne peuvent pas de manière égale tous les dimanches faire les kilomètres nécessaires.
Jusqu’où peut-on encore modifier le maillage territorial ? L’Église sera-t-elle urbaine ou rurale ?
G. C. : Dans les villes, il y a toujours assez de monde pour faire vivre une communauté, même réduite, alors qu’à la campagne, on peut descendre à zéro. L’avenir du catholicisme français sera donc sans doute urbain, mais il faudra quand même inventer des modes de présence intermittents dans les zones où l’Église n’a plus les moyens du quadrillage.
É. M.-B. : Faut-il vraiment un maillage territorial ? La situation est très différente selon les diocèses, mais la raréfaction du nombre de prêtres ne nous permet plus de desservir les paroisses telles qu’elles ont existé et le recours à des prêtres étrangers ne suffit pas. Nous devons prendre les moyens de rejoindre les habitants de nos régions sans attendre qu’ils viennent à nous. D’autre part, chacun peut sanctifier le Jour du Seigneur même s’il ne peut aller à la messe. Nous devons profiter des moyens variés de soutenir la vie chrétienne ; par exemple, j’admire les Ardennais qui, ayant du mal à avoir une vie paroissiale intense dans l’année, se rendent au pèlerinage de Lourdes alors que les gens des villes y participent peu.
Il n’y a guère qu’une centaine d’ordinations chaque année… Va-t-on vers une Église sans prêtres ?
É. M.-B. : Il nous faut rendre grâce pour les quelques vocations sacerdotales, chacune est un peu un miracle. Elles sont le don que Dieu nous fait pour que nous avancions. Il y a, dans le christianisme, une assez grande plasticité pour que nous puissions vivre dans une organisation différente et un rôle des prêtres renouvelé par rapport à ce que nous avons connu. Dieu nous conduit à vivre des dimensions de la vie ecclésiale auxquelles nous résistons peut-être encore.

G. C. : Il ne faut pas oublier qu’au début des années 1960 encore, les trois quarts des prêtres français étaient issus de petits séminaires, c’est-à-dire que leur vocation avait été initialement discernée dans leur enfance dans un dialogue à trois entre eux, leur mère et Monsieur le curé, ce qui nous paraît bien exotique à distance !
É. M.-B. : J’ai découvert les prêtres issus des petits séminaires en arrivant à Reims. Cela a donné de très belles vies, différentes des vocations d’aujourd’hui. Nous sortons d’un monde où être prêtre était une possibilité parmi d’autres – et pas la plus dévalorisée –, alors qu’aujourd’hui, un jeune ne pense à entrer au séminaire qu’en ayant reçu une grâce très forte de Dieu.

Josué

Josué
Administrateur

Lundi 6 septembre, les évêques de France entament les visites « ad limina » à Rome. Dans son dernier livre, l’historien Guillaume Cuchet pose la question de l’avenir du catholicisme en France après trois générations de « décrochage ». « La Croix » a choisi de le faire dialoguer avec Mgr Eric de Moulins-Beaufort, archevêque de Reims et président de la Conférence des évêques de France.



Lundi 6 septembre, les évêques de France retrouvent le chemin de Rome. Les visites ad limina, interrompues en mars 2020 pour cause de pandémie, reprennent cet automne, permettant aux évêques de se rendre sur la tombe de saint Pierre et saint Paul. Ce pèlerinage est aussi l’occasion de rencontrer le pape et de rencontrer les différents échelons de l’administration vaticane. Avec des dossiers lourds à présenter : la chute de la pratique, le manque de vocations sacerdotales, l’échec dans les débats bioéthiques et la crise des abus sexuels qui va se cristalliser début octobre autour du rapport de la Commission indépendante sur les abus dans l’Église (Ciase).

De là à se demander si le catholicisme a encore un avenir en France ? C’est la question, audacieuse, que pose l’historien Guillaume Cuchet, dans un livre sorti ce 2 septembre et qui analyse deux siècles d’évolution du christianisme dans l’Hexagone. Si l’Église a connu des crises par le passé, n’atteint-elle pas un point de non-retour ? L’auteur pointe ce « décrochage » de trois générations successives. Et si la culture française reste imprégnée de son imposant héritage catholique, cela suffira-t-il pour inverser un jour la tendance profonde ?

Il fallait croiser les regards de l’universitaire et du président de la Conférence des évêques de France. À l’ombre de la cathédrale de Reims, s’est instauré un dialogue cordial et nourri. Si un demi-siècle d’histoire révèle une inexorable usure, l’Église devra rivaliser encore de créativité et de plasticité pour dessiner son avenir.

Josué

Josué
Administrateur

[size=38]Allemagne : à Wiesbaden, des Églises bien présentes mais moins influentes Abonnés[/size]

Reportage
 

La chancelière Angela Merkel s’effacera cet automne après seize ans au pouvoir. Comment son pays s’est-il transformé durant cette période ? « La Croix » le raconte en cinq reportages. Aujourd’hui, le rôle actif des religions, qui s’affaiblit toutefois notamment au sein des partis. Les transformations de l’ère Merkel en Allemagne (5/5).



  • Delphine Nerbollier, envoyée spéciale à Wiesbaden, 
  • le 17/09/2021 à 09:58 
  • Modifié le 17/09/2021 à 10:00






Le nombre de catholiques augmente partout, sauf en Europe Pretre-Wolfgang-Pax-pasteur-Jorn-Dulige_0



Le prêtre Wolfgang Pax (à g.) et le pasteur Jörn Dulige.[size=12]TIM WEGNER POUR LA CROIX
[/size]
Wolfgang Pax et Jörn Dulige travaillent main dans la main depuis des années. Le premier est prêtre et il représente les quatre diocèses catholiques de Hesse, en Allemagne, auprès du gouvernement régional, à Wiesbaden, ainsi qu’auprès des syndicats et partis politiques. Le second est pasteur et occupe la même fonction, pour l’Église protestante.
Depuis des années, les deux religieux unissent leurs forces pour faire entendre la voix de leurs institutions, dans une région où 36 % de la population appartient à l’Église évangélique luthérienne, 24 % à l’Église catholique et 32 % se dit sans confession.

https://www.la-croix.com/Monde/Allemagne-Wiesbaden-Eglises-bien-presentes-moins-influentes-2021-09-17-1201175937

Lechercheur



Je pense que ce phénomène n'est pas que pour l'Allemagne, c'est la même chose dans les autres pays riches.
Nous sommes dans une civilisation des plaisirs avant tout.

chico.

chico.

Pourquoi et comment des églises et des chapelles perdent leur usage religieux

Lundi 6 juillet 2020 à 14:49 - Mis à jour le mardi 7 juillet 2020 à 0:00 - 
Par Olivier Duc, France Bleu Normandie (Calvados - Orne)


Caen






La société Basic-Fit a ouvert sa nouvelle salle de sports dans l'ancienne chapelle Notre Dame de Charité dans l'agglomération de Caen. Le père Laurent Berthout est porte-parole du diocèse Bayeux-Lisieux. Il nous explique comment et pourquoi certaines chapelles et églises sont désacralisées.
Le nombre de catholiques augmente partout, sauf en Europe 870x489_thumbnail_20200706_105935La chapelle Notre Dame de Charité transformée à Cormelles-le-Royal en salle de Sports :copyright: Radio France - Olivier Duc
Père Laurent Berthout, quel est le terme utilisé quand une église ou une chapelle n'est plus consacrée et redevient un simple bâtiment?
Alors le terme juridique exacte est exécrer mais ce n'est pas très beau à entendre (rire).  Le terme désaffectation est aussi plus connu parce qu'une église ou une chapelle est affectée au culte, à un prêtre. C'est à dire que le lieu n'est plus du tout utilisé à des fins cultuelles.
Il y a toute une procédure. Seul l'évêque peut désaffecter une église, qu'elle soit paroissiale ou de communauté. c'est un texte selon le droit canonique (le droit de l'église) qui est très précis. Et puis en amont, on enlève tous les mobiliers les plus intéressants au niveau patrimonial ou au niveau usuel. On enlève aussi tout ce qui est de l'ordre de l'usage des célébrations de manière à ce que le nouveau propriétaire puisse arriver dans un lieu qu'il puisse exploiter d'une autre manière. C'est le cas dans la Chapelle Notre-Dame de Charité.
Y a t-il une cérémonie particulière?
J'ai été confronté à ça tout début mars, juste avant le confinement. Et je pensais qu'il y avait une cérémonie. Pas du tout! Il s'agissait de la chapelle du CHR de Caen. Il y avait un délégué de la direction du patrimoine du CHU de Caen. Je représentais le diocèse. Nous avons signé un document tous les deux et puis voilà, c'était fait.
C'est un acte purement administratif?
Oui c'est purement administratif mais c'est porteur de sens. Après, l'église est complètement désaffectée et l'on peut en faire ce que l'on veut.
Est-ce arrivé plusieurs fois sur le diocèse?
Au moins quatre fois. Il y a eu les Franciscaines à Deauville, les Augustines à Bayeux, la chapelle du CHR et puis la chapelle Notre Dame de Charité à Cormelles-le-Royal.
Est-ce que l'église a un droit de regard sur l'usage qui est ensuite fait de la chapelle ou de l'église une fois qu'elle est désacralisée?
Oui, il peut y avoir quelques clauses dans l'acte de vente demandant par exemple au nouveau propriétaire de respecter les lieux dans son esprit. Il n'y a plus le saint sacrement ou quoique ce soit au niveau cultuel et spirituel mais il est demandé de le transformer en un lieu qui respecte la première affectation de l'édifice. C'est à dire qu'on ne veut pas le transformer en boîte de nuit par exemple.
On a le cas à Rouen. L'église Saint Nicaise a été vendue par la ville. Et celui qui a remporté l'appel d'offre veut créer une brasserie. Ce qui en soit n'est pas un problème mais il l'appelle "église brasserie". L'Archevêque est intervenu en disant "oui mais c'est un peu gênant que vous amalgamiez l'église qui a une dimension spirituelle à une brasserie. Les deux ne vont pas très bien ensemble." Mais l'Archevêque de Rouen ne peut pas aller plus loin en fait. Au niveau du droit on n'a plus rien à dire sauf s'il y a eu des clauses spécifiques."  
Le nombre de catholiques augmente partout, sauf en Europe 860_thumbnail_20200706_115352_1

Le Père Laurent Berthout, Porte-parole du diocèse Bayeux Lisieux :copyright: Radio France - Olivier Duc

Comment a été décidée la désacralisation de cette chapelle à Cormelles-Le-Royal?
La communauté religieuse a fait son état des lieux. Elle s'est dit que les lieux étaient disproportionnés ou n'étaient plus adaptés à leur utilisation actuelle. Cormelles-le-Royal est la maison-mère où se rassemblent toutes les responsables de la communauté qui est vieillissante. Il fallait transformer les lieux pour qu'ils soient accessibles pour des personnes âgées. Et la chapelle était très grande. C'était disproportionné par rapport au nombre de sœurs disponibles pour la prière. Elles ont préféré désaffecter, vendre et reconstruire à côté des bâtiments neufs et aux normes avec une chapelle agréable et accessible à tous. 
Avec la déchristianisation du pays, l'église va-t-elle être amenée à désacraliser plus de chapelles et d'églises en raison de la charge financière qu'elles représentent pour les municipalités et l'Etat?
C'est une question très importante aujourd'hui. C'est peut-être plus vrai pour la campagne où il y a une vraie désertification rurale. C'est aussi vrai dans les villes. J'évoquais tout à l'heure le cas de Saint Nicaise à Rouen. Beaucoup de communes rurales qui sont propriétaires n'ont plus le moyen d'entretenir les églises, c'est à dire assurer le clos et le couvert comme on dit.
Ou alors quand elles le font, les paroissiens ne sont plus forcément présents pour animer la vie spirituelle du lieu. Ce n'est pas toujours évident d'organiser un concert ou une exposition - parce qu'il faut quand même dans ce cas-là que la commune demande l'autorisation de l'église qui est toujours affectataire. 
D'autres églises ou d'autres chapelles pourraient être bientôt désaffectées sur le diocèse de Bayeux-Lisieux?
Il n'y a pas de choses en cours dans le diocèse en terme d'églises communales. On voit bien les difficultés d'entretien. On voit bien aussi toute l'affection que les gens peuvent porter à leurs églises. On a parfois des gens qui ne sont pas croyants et qui créent des associations pour les sauvegarder. 
Mais jusqu'où peut-on aller? On a eu le cas, sans reprendre la polémique , des deux églises d'Emieville et de Saint Paire à côté de Troarn au moment de l'installation du nouveau maire et de sa municipalité. Les deux avaient estimé qu'ils n'avaient pas d'autres lieux pour se réunir. Ils avaient utilisé les églises en oubliant de demander l'autorisation de la préfecture et du curé du lieu.
Les communes disent "Oui mais nous payons pour le clos et le couvert. nous faisons le meilleur de nous-même et en plus on ne peut pas faire ce que l'on veut." Et bien non, il y a une loi quand même.
Avez-vous beaucoup de retour depuis que l'on a appris le changement d'usage de la chapelle Notre Dame de Charité ce week-end?
L'environnement immédiat des gens qui ne mettaient jamais les pieds dans la chapelle est choqué tandis que des chrétiens tout à fait actifs aujourd'hui dans leur paroisse estiment qu'ils n'ont plus rien à dire une fois que la chapelle est désaffectée et revendue.
Certains jeunes m'ont dit que ce n'était pas mal comme nouvelle utilisation (rire). Ils iront voir. Il y a un fond de tristesse parce qu'on voit bien que le monde des communautés religieuses ne peut plus assumer l'ensemble de son patrimoine.
Elles sont obligées de transformer leur usage. Deux communautés vont d'ailleurs quitter Caen : les Ursulines qui tenaient les établissements scolaires et des Sœurs Notre Dame du Mont Carmel. On voit qu'il y a de moins en moins de communautés religieuses féminines suffisamment dynamiques. On voit bien cette évolution aujourd'hui.

https://www.francebleu.fr/infos/insolite/chapelle-execration-desacralisation-normandie-culte-salle-sports-1594034936

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

En fait tous ses bâtiments ont une nouvelle vie, et comme le dit un proverbe, le malheur des uns fait le bonheur des autres.

Lechercheur



Vu d’Espagne.
[size=39]France : plus de 5 000 églises dans un état de délabrement avancé[/size]


  • FRANCE
  • FRANCE
  • ABC - MADRID


Publié le 15/07/2020 - 16:47

Le nombre de catholiques augmente partout, sauf en Europe Rts38ctwLa croix au sommet d’une église de Wolxheim, près de Strasbourg, le 7 avril 2020. [size=11]PHOTO/CHRISTIAN HARTMANN/REUTERS[/size]
N’ayant plus les ressources pour entretenir leurs édifices religieux, les collectivités locales se voient forcées de les laisser à l'abandon


Le quotidien ABC n’hésite pas à parler d’une “catastrophe” pour le patrimoine français. Plus de 5 000 églises sur le territoire national seraient menacées du fait du délabrement avancé de leur structure :

Des toitures dans un état alarmant, des installations électriques vétustes, un abandon généralisé, la dégradation des murs, la mauvaise évacuation des eaux, des toitures qui mériteraient des rénovations, des clochers qui s’effondrent pour des raisons très variées.”
https://www.courrierinternational.com/article/vu-despagne-france-plus-de-5-000-eglises-dans-un-etat-de-delabrement-avance

papy

papy

Un sondage et une revue pour dire que « le christianisme n’est pas fini en France » Abonnés
Explication Sous le nom de « Mission », une nouvelle publication trimestrielle se donne pour objectif d’accompagner les chrétiens au long de l’année dans leur effort évangélisateur. Pour accompagner sa parution, deux sondages mettent en évidence que si les « chrétiens missionnaires » sont fortement engagés, ils sont confrontés à la défiance des Français.
Xavier Le Normand, le 22/09/2021 à 11:15 Modifié le 22/09/2021 à 11:15

Un sondage et une revue pour dire que « le christianisme n’est pas fini en France »
Lors de la quatrième édition du Congrès Mission sur le parvis de l’église de Notre-Dame-des-Champs, en septembre 2018.
 
Comment soutenir l’effort des catholiques investis dans l’évangélisation entre deux congrès Mission, ce rassemblement annuel organisé annuellement depuis quelques années ? À cette interrogation, les organisateurs semblent avoir trouvé une réponse : créer une revue - intitulée elles aussi Mission - pour faire le lien pendant l’année.
+
Trimestriel, ce magazine d’une centaine de pages se veut à la fois « un outil de recherche et développement en évangélisation et un véritable objet de presse », explique Pierre Chausse, directeur de Première partie, l’un des coéditeurs de Mission, qui y voit « l’organe de liaison » entre deux congrès. Pour Samuel Pruvot, rédacteur en chef à Famille chrétienne et directeur de la publication de la nouvelle parution, « cette revue est un acte de foi pour dire que le christianisme n’est pas fini en France ».

7 Français sur 10 refuseraient de se confier à un chrétien
Pour lancer ce premier numéro et en amont du prochain congrès Mission qui s’ouvrira vendredi 1er octobre, un sondage a été commandé à l’Ifop sur les Français et l’évangélisation. Premier enseignement : la moitié des personnes interrogées (51 %) affirme n’être ni « en quête spirituelle », ni en interrogation sur « le sens de la vie » et « la vie après la mort ». Logiquement, l’autre moitié de l’échantillon a répondu à positivement à la question.

De façon plus étonnante, quatre catholiques pratiquants sur dix ont estimé ne pas être dans une telle démarche - ils ne sont a contrario qu’un sur dix chez les musulmans.

Bien que près de 60 % des Français estiment que les églises sont « plutôt des espaces conviviaux ouverts à tous » , c’est plutôt la méfiance qui semble de mise. Lorsque l’on leur demande s’ils accepteraient des chrétiens à qui se confier et qui prieraient pour eux, les Français ne sont pas moins de 71 % à répondre par la négative.

Résolument optimiste, Jérôme Fourquet, directeur à l’Ifop, invite plutôt à regarder les 29 % qui sont prêts à se confier à un chrétien, lors de la présentation du sondage. « Cela fait tout de même un réservoir d’une quinzaine de millions de personnes », souligne-t-il.

Des missionnaires pleins d’espérance
Ce chiffre devrait donc encourager les chrétiens missionnaires, objet d’un second sondage de l’Ifop. Élaboré à partir d’un fichier de contacts fourni par Mission, le profil de ces évangélisateurs est mis en évidence par les chiffres. « Il s’agit d’une jeune élite, diplômée, urbaine, très largement issue de familles catholiques et déjà impliquée », analyse Jérôme Fourquet.

Ainsi, ces missionnaires sont 95 % à déclarer annoncer « explicitement le Christ à des non-croyants », au moins « occasionnellement » si ce n’est « le plus souvent possible ». Pourquoi le faire ? Non pas pour contrer « le développement de l’islam » (2 % des répondants), ni car les églises sont « vides » (3 %), mais plutôt « par amour de Dieu » (55 %) et car « les gens sont trop malheureux sans le Christ » (40 %).


Seulement 2 % à considérer « évidemment » le témoignage de foi « gênant et intrusif », les chrétiens missionnaires sont largement prêts à partager leur croyance. Plus des trois-quarts sont ainsi disposés à le faire auprès de leur collègue et plus de six sur dix se disent prêts à faire de l’évangélisation dans la rue ou sur la plage. Il n’y a guère que sous forme de porte-à-porte qu’ils sont moins de la majorité à y être prêts, même s’ils sont 44 %.

Forts de cette espérance, les chrétiens missionnaires sont résolument optimistes quant à « l’avenir de la foi en France ». Près de trois sur quatre se disent « dans l’espérance » à ce sujet et un sur huit « confiant ». Ils ne sont ainsi que 14 % à être « inquiets ». Quant à la réponse « désespérée », elle n’a été choisie par aucun des sondés.

Josué

Josué
Administrateur

[size=44]L’Eglise catholique neuchâteloise se restructure
Le nombre de catholiques augmente partout, sauf en Europe Icon-bookmark-add-red2Le nombre de catholiques augmente partout, sauf en Europe Icon-bookmark-bookmarked-red2

L’Eglise catholique neuchâteloise se restructure[/size]
Publié mercredi 25 mai 2011 à 16:42

L’Eglise catholique romaine du canton de Neuchâtel tire les conséquences de la crise financière qu’elle traverse. Elle a décidé une diminution d’effectif de 16,5%, un gel de l’indexation des salaires et une baisse des subventions pour les autres institutions et paroisses du canton. La plupart des diminutions de postes se fera avec les départs naturels à la retraite, d’autres par des transferts vers d’autres cantons du diocèse. Il n’y aura pas de licenciement, ont indiqué mercredi le comité de la Fédération catholique (FCRN) et le vicariat épiscopal dans un communiqué de presse. L’effectif total des forces pastorales dans le canton de Neuchâtel passera de 32,6 à 27,2 équivalent plein temps (EPT). La réduction des postes touche la plupart des secteurs pastoraux, aussi bien le travail dans les paroisses que celui dans les établissements médicaux ou la catéchèse. Le poste d’aumônier de l’université est supprimé.
https://www.letemps.ch/suisse/leglise-catholique-neuchateloise-se-restructure

papy

papy

[size=38]En Irlande, le clergé touché par un nombre important de décès Abonnés[/size]

Explication
 

En Irlande, l’Association des prêtres catholiques a annoncé, le 8 janvier dernier, le décès de plus de 21 % des prêtres et frères, en service ou à la retraite, au cours de ces trois dernières années. L’Église irlandaise va devoir s’adapter.



  • Anaëlle Chocteau, 
  • le 11/01/2022 à 11:43 
  • Modifié le 11/01/2022 à 15:29


Le nombre de catholiques augmente partout, sauf en Europe Cathedrale-Kilkenny-Irlande_0



La cathédrale de Kilkenny, en Irlande.[size=12]MADRUGADA VERDE/STOCK ADOBE

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Un cinquième (21 %) des prêtres et frères sont décédés ces trois dernières années en Irlande. « Nous sommes tous conscients du vieillissement de la population sacerdotale, mais ce n’est qu’en regardant les chiffres que l’on se rend compte de son nombre élevé, relève le père John Collins, l’un

Lechercheur



Comme cela l'équilibre est maintenue, moins de prêtres= moins de fidèles.

Josué

Josué
Administrateur

[size=44]Comment les églises se sont-elles vidées?
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OPINION


OPINION. Les églises se sont vidées à partir des années 1970. La raison principale tient aux réformes de Vatican II, explique notre chroniqueur Pierre-Marcel Favre

Le nombre de catholiques augmente partout, sauf en Europe File70bjhpc7d846s95m2jg

Eglise dans le canton de Berne, à Horrenbach-Buchen.  — :copyright: Keystone

Le nombre de catholiques augmente partout, sauf en Europe Unknown
Pierre-Marcel Favre, éditeur

Publié dimanche 27 mai 2018 à 10:15


La place Saint-Pierre fait toujours recette. Elle peut accueillir 300 000 fidèles! La basilique du même nom réunit jusqu’à 30 000 visiteurs. Et tous les déplacements du pape, qui sera en Suisse le 21 juin, sont un véritable succès populaire.

Les évangélistes, festifs, drainent les foules, même en Amérique du Sud par exemple, dans des baraquements précaires, à côté de belles églises. Les mosquées sont bondées, au point que les musulmans font leurs dévotions jusque dans les rues.
Pendant ce temps, les églises traditionnelles, en particulier catholiques, n’attirent plus guère, depuis belle lurette. Les lieux de culte sont même souvent en ruine ou tout simplement désaffectés, faute de fréquentation. Ils peuvent devenir des logements, des hôtels, s’ils ne sont pas carrément détruits. Alors que dans les années 1960, on construisait de nouvelles églises à tout va!

Le fameux concile de Vatican II


Les Européens, les Français en particulier, ne croient-ils plus? Même pas. Mais: en 1969, 94% des jeunes Français étaient baptisés et 25% allaient à la messe tous les dimanches. De nos jours, la pratique dominicale tourne autour de 2% et les baptisés avant l’âge de 7 ans ne sont plus que 30%. Certes, les églises servent encore aux mariages et aux enterrements. Mais les gens se marient un peu moins et meurent bien tardivement! Que s’est-il passé, Seigneur?
Comme de bien entendu, il n’y a pas une seule cause à cette désaffection durable. Le sacro-saint week-end porte une lourde responsabilité. Les écoles fermées le samedi ont contribué à disperser le peuple jusqu’au dimanche soir, à la montagne, à la campagne, au bord de la mer, ou un peu partout. Les ruptures des liens communautaires n’aident pas. La voiture pour tous incite aux déplacements. Et ici, EasyJet est un grand coupable. Certains ajoutent, plus tard, un peu de Mai 68 a amplifié le problème.


On amène dans les églises plus de sono, des lumières fortes, même la guitare électrique. Pour tout ça, pas besoin de chapelle ou de cathédrale

Mais comment cela a-t-il vraiment commencé? Vous serez étonnés: n’évoquons pas la déchristianisation générale, mais seulement les catholiques chez qui la décomposition a été extrêmement forte. On a observé très clairement que les églises se sont vidées avec la mise en route par Jean XXIII du fameux concile de Vatican II, en 1962 (pour se terminer avec Paul VI en 1965). La très noble intention du pape, encore plus de la curie, était de changer le visage du catholicisme, en le modernisant, en modifiant la liturgie, en mettant en place une sorte de réforme douce et tardive. Principalement, en rendant la messe accessible à tous, dans sa langue, en faisant disparaître le latin. En marginalisant totalement la confession (aussitôt récupérée par les psychanalystes), en la réservant à quelques dévots, en acceptant la disparition du maigre du vendredi (qui a fait chuter les ventes des poissonniers), du jeûne avant la communion, on enlève les soutanes, et on passe au tutoiement de Dieu!
A lire aussi: «Une religion trop libérale aura du mal à survivre» 
Ces changements majeurs donnent l’impression à certains fidèles d’avoir été trompés. Ce qu’ils avaient pratiqué depuis toujours était donc faux! L’idée était de se rapprocher du peuple, des petites gens. De les amener à participer au progressisme ambiant. La réalité fut tout autre: une application élitiste qui s’éloigne d’une pratique devenue, au fil du temps, culturelle. A la place, une tentative d’engagement dans la vie sociale, certes très noble, mais éloignée de la piété pure. Plus d’obligation, de l’engagement! Quel en a été le résultat: un décrochage, suivi d’un détachement.

Les anges sont retombés sur terre


Moins de spirituel, moins de mysticité, moins de magie, moins de hiérarchie. Somme toute un ciel plus abordable? Le latin offrait une certaine universalité, même incompréhensible par le commun. Les anges sont retombés sur terre. Vous enlevez une part du rituel, vous cassez l’ambiance. Les messes deviennent télévisuelles. Pour éviter de se déplacer, on peut vaquer à domicile, prendre l’apéritif et écouter ou jeter un œil sur le culte… Imaginez la franc-maçonnerie sans rites. Impensable. On amène dans les églises plus de sono, des lumières fortes, même la guitare électrique. Pour tout ça, pas besoin de chapelle ou de cathédrale.
A lire aussi: Glorious, le rock au nom de Jésus
Les astrophysiciens, ces impies, ont contribué au scepticisme général. Comment croire au paradis, à l’enfer, voire au purgatoire, puisqu’ils nous ont démontré l’absence d’un Dieu de proximité, les milliards d’étoiles des galaxies ne pouvant guère l’abriter. De son côté, Guillaume Cuchet va encore plus loin dans un livre qui vient de paraître: Comment notre monde a cessé d’être chrétien. Il parle tout simplement d’un effondrement, après cette rupture de barrage que fut Vatican II.
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Mikael

Mikael
MODERATEUR
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Au Québec, la rapide disparition des églises catholiques
Analyse Depuis 2003, plus d’un quart des lieux de culte (chapelles ou églises) du Québec ont été fermés, abandonnés ou sont en reconversion, faute de moyens pour les entretenir. Si le mouvement s’accélère, les municipalités tentent de plus en plus de les sauver.
Alexis Gacon, correspondant à Montréal (Canada), le 19/02/2022 à 16:07

chico.

chico.

un autre article qui parle aussi de ce sujet.
https://generationsnouvelles.net/au-quebec-la-disparition-rapide-des-eglises-catholiques-2/

papy

papy

Peut-on être chrétien sans avoir le souci de l'évangélisation ? 
Le nombre de catholiques augmente partout, sauf en Europe C9aa2d19-82f0-eb63-9600-b9ff79c89cb3
Le nombre de catholiques augmente partout, sauf en Europe 96f47dd7-8970-ff43-e61d-1162c6d19b1e
Père René Luc
Fondateur de CapMissio, l’école de missions de Montpellier
Le nombre de catholiques augmente partout, sauf en Europe Ce49c8d2-a77c-481d-b2ca-8fc7934388cb

Beaucoup de chrétiens ne sont pas à l’aise avec l’évangélisation, mais on ne peut pas être disciple du Christ sans avoir le soucis de l’évangélisation. C’est une demande explicite de Jésus car le monde a besoin de Dieu et il a « le droit d’entendre » autant que nous avons donc « le devoir » de proclamer

1. À la fin des quatre évangiles, Jésus invite tous ses disciples sans distinctions à annoncer son royaume. Ce précepte de Jésus a été repris de façon forte et actuelle par les derniers papes. En savoir +

2. Aujourd’hui, beaucoup de chrétiens sont mal à l’aise avec l’évangélisation pour différentes raisons. Ils pensent généralement que la mission est une atteinte à la liberté, mais la mission ne restreint pas la liberté : elle la favorise. En savoir +

papy

papy

En fait les catholiques n'annoncent pas la bonne nouvelle comme le recommande Jésus dans Matthieu 28:19.
19 Allez donc vers les gens de toutes les nations et faites des disciples parmi eux, les baptisant au nom du Père, du Fils et de l’esprit saint, 20 leur enseignant à pratiquer tout ce que je vous ai commandé. Et, voyez, je serai avec vous tous les jours jusqu’à la période finale du monde

philippe83


MODERATEUR
MODERATEUR

Auront-ils le temps de rattraper le temps perdu? Et que vont-ils annoncer comme 'bonne nouvelle'? Attention à la mise en garde de Gal 1:8....Après si ces gens-là viennent à notre domicile un jour recevons-les avec respect et montre leur ou se trouve la vérité qui libère selon Jean 8:32. Qui sait avant la fin ce sera une nouvelle activité de 'prédication'... bonheur
A+

Josué

Josué
Administrateur

En fait l'église n'a pas préparé ses fidèles à annoncer l'évangile, car c'était  le privilège seulement de la prêtrise.

Le Presbytre

Le Presbytre

Bonjour à tous ! Very Happy

En fait il y a beaucoup d'appelé mais pas beaucoup d'élus. A la fin ce sera comme au temps de Noé où il n'y a pas eu foule pour entrer dans l'arche. A la porte de l'arche beaucoup diront : "Seigneur, Seigneur... " enfin vous connaissez la suite.

Amicalement.

Le Presbytre. cherche

samuel

samuel
Administrateur

philippe83 a écrit:Auront-ils le temps de rattraper le temps perdu? Et que vont-ils annoncer comme 'bonne nouvelle'? Attention à la mise en garde de Gal 1:8....Après si ces gens-là viennent à notre domicile un jour recevons-les avec respect et montre leur ou se trouve la vérité qui libère selon Jean 8:32. Qui sait avant la fin ce sera une nouvelle activité de 'prédication'... bonheur
A+
Ce n'est pas encore demain que tu verras un catholique à ta porte parler de la bonne nouvelle du royaume.

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