Études du Codex Bezæ Cantabrigiensis
Patrimoine catholique historique
Apporté en Gaule au 2e siècle par St Irénée, brûlé en grande partie par les calvinistes, puis volé par l'amant de Calvin, Théodore de Bèze, qu'il offrit aux anglicans, le plus vieux codex des Gaules fut étudié sans cesse. Les anglicans refusent encore aujourd'hui de restituer un de leurs plus grands vols de textes sacrés à la France, mais Dieu veille !
Devant trop d'attaques répétées contre ce trésor mondial des Saintes Écritures, son étude est déplacée dans ce sous-forum catholique qui vous offre son inestimable patrimoine avec bienveillance et paix.
Son importance historique
Le codex Bezæ Cantabrigiensis est le plus ancien au monde par sa copie du texte grec, qui était inutile puisqu'il est bilingue grec latin et que ce fut le latin étudié.
Ce codex fut apporté par Saint Irénée au II siècle sur roseau et recopié sur papier pour le sauver au V siècle dans le monastère de St Irénée. Ce dernier l'avait d'origine présenté à Polycarpe, alors qu'il revenait de la première communauté johannique. Théodore de Bèze le vola durant les guerres de religions en France entre protestants & catholiques, & l'offre aux protestants de Cambridge où il réside toujours depuis. Ainsi son nom actuel : Bezae Catabrigiensis.
Mais le scribe avait certainement reçu mission de sauver ce texte grec qui est considéré comme le plus ancien texte grec au plus proche de l'araméen d'origine dans lequel fut écrit cet évangile selon Jean.
Or, dans ce codex, Saint Irénée et saint Polycarpe, le disciple préféré de Jean, le disciple préféré de Jésus, le passage de la femme adultère est de Luc. C'est certain.
Aujourd'hui, il a été mis dans Jean au débit du chapitre 8, ce qui importe peu, ce texte est un des plus anciens qui soit, et le plus célèbre du NT.
8-2 : "et il s’assit et se mit à les enseigner." Cette traduction de la TMN 1974 est très juste. Or, jamais dans Jean, n'enseigne assis... Luc par contre présente le Christ enseignant souvent assis.
Idem,
8-3 : "les scribes et les Pharisiens" : c'est une expression typique des synoptiques. Les "scribes" ne se trouvent pas ailleurs dans Jean. Autrement dit, si on enlève ce passage ajouté à Jean, Jean ne parle jamais des "scribes". Vu ?
8-4 : "Enseignant, cette femme...", non surtout pas, il faut traduire le grec exact, c'est "Maître". Voir Jean 1-38 et Jean 20-16 qui usent encore du terme grec à traduire par "Maître".
Autre situation unique dans le NT et dans les évangiles, Jésus ECRIT ! Si c'est selon Jean, on ne comprend rien. C'est c'est de Luc, comme lui écrivait d'origine en grec attique, cela veut dire simplement que Jésus a pris l'attitude d'un homme qui ne prêtait aucune attention à son entourage (Voir les commentaires d'Osty).
8-9 : "il resta seul avec la femme". Les TMN consdèrent à priori que c'est un faux passage, et donc l'ont négligé en traduction. En réalité, c'est à la suite de Luc 22-22, et St Augustin commente remarquablement Luc : "Ils ne restèrent que deux : la misère & la miséricorde".
8-11 : Les TMN zappent carrément un mot grec qui signifie "désormais" : ”Va, désormais ne pèche plus". C'est l'expression préférée de Luc. Jean n'utilise jamais cette expression, mais une autre : "dès à présent", voir Jean 13-19 et 14-7 & dans Apocalypse 14-13.
Aucun doute, c'est un passage de Luc, & authentique car Pierre (dans l’évangile selon Saint Matthieu XVI, 15-19) l'enseigne, tout simplement.
Patrimoine catholique historique
Apporté en Gaule au 2e siècle par St Irénée, brûlé en grande partie par les calvinistes, puis volé par l'amant de Calvin, Théodore de Bèze, qu'il offrit aux anglicans, le plus vieux codex des Gaules fut étudié sans cesse. Les anglicans refusent encore aujourd'hui de restituer un de leurs plus grands vols de textes sacrés à la France, mais Dieu veille !
Devant trop d'attaques répétées contre ce trésor mondial des Saintes Écritures, son étude est déplacée dans ce sous-forum catholique qui vous offre son inestimable patrimoine avec bienveillance et paix.
Son importance historique
Le codex Bezæ Cantabrigiensis est le plus ancien au monde par sa copie du texte grec, qui était inutile puisqu'il est bilingue grec latin et que ce fut le latin étudié.
Ce codex fut apporté par Saint Irénée au II siècle sur roseau et recopié sur papier pour le sauver au V siècle dans le monastère de St Irénée. Ce dernier l'avait d'origine présenté à Polycarpe, alors qu'il revenait de la première communauté johannique. Théodore de Bèze le vola durant les guerres de religions en France entre protestants & catholiques, & l'offre aux protestants de Cambridge où il réside toujours depuis. Ainsi son nom actuel : Bezae Catabrigiensis.
Mais le scribe avait certainement reçu mission de sauver ce texte grec qui est considéré comme le plus ancien texte grec au plus proche de l'araméen d'origine dans lequel fut écrit cet évangile selon Jean.
Or, dans ce codex, Saint Irénée et saint Polycarpe, le disciple préféré de Jean, le disciple préféré de Jésus, le passage de la femme adultère est de Luc. C'est certain.
Aujourd'hui, il a été mis dans Jean au débit du chapitre 8, ce qui importe peu, ce texte est un des plus anciens qui soit, et le plus célèbre du NT.
8-2 : "et il s’assit et se mit à les enseigner." Cette traduction de la TMN 1974 est très juste. Or, jamais dans Jean, n'enseigne assis... Luc par contre présente le Christ enseignant souvent assis.
Idem,
8-3 : "les scribes et les Pharisiens" : c'est une expression typique des synoptiques. Les "scribes" ne se trouvent pas ailleurs dans Jean. Autrement dit, si on enlève ce passage ajouté à Jean, Jean ne parle jamais des "scribes". Vu ?
8-4 : "Enseignant, cette femme...", non surtout pas, il faut traduire le grec exact, c'est "Maître". Voir Jean 1-38 et Jean 20-16 qui usent encore du terme grec à traduire par "Maître".
Autre situation unique dans le NT et dans les évangiles, Jésus ECRIT ! Si c'est selon Jean, on ne comprend rien. C'est c'est de Luc, comme lui écrivait d'origine en grec attique, cela veut dire simplement que Jésus a pris l'attitude d'un homme qui ne prêtait aucune attention à son entourage (Voir les commentaires d'Osty).
8-9 : "il resta seul avec la femme". Les TMN consdèrent à priori que c'est un faux passage, et donc l'ont négligé en traduction. En réalité, c'est à la suite de Luc 22-22, et St Augustin commente remarquablement Luc : "Ils ne restèrent que deux : la misère & la miséricorde".
8-11 : Les TMN zappent carrément un mot grec qui signifie "désormais" : ”Va, désormais ne pèche plus". C'est l'expression préférée de Luc. Jean n'utilise jamais cette expression, mais une autre : "dès à présent", voir Jean 13-19 et 14-7 & dans Apocalypse 14-13.
Aucun doute, c'est un passage de Luc, & authentique car Pierre (dans l’évangile selon Saint Matthieu XVI, 15-19) l'enseigne, tout simplement.