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Les livres apocryphes!

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papy
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Mikael
Josué
Patrice1633
11 participants

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1Les livres apocryphes! Empty Les livres apocryphes! Jeu 21 Sep - 22:34

Patrice1633

Patrice1633
MODERATEUR
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Les livres apocryphes

Le mot grec apokruphos est employé dans son sens premier dans trois textes bibliques pour désigner quelque chose de “ soigneusement dissimulé ” ou ‘ caché ’. (Mc 4:22 ; Lc 8:17 ; Col 2:3.) 
Quand il s’appliquait à des écrits, ce terme se rapportait à l’origine à ceux qui n’étaient pas lus en public, qui étaient donc ‘ dissimulés ’. Plus tard, il prit le sens de faux ou non canonique, et aujourd’hui il désigne généralement les écrits qui furent ajoutés au canon de la Bible par l’Église catholique romaine au concile de Trente (1546). Les écrivains catholiques qualifient ces livres de deutérocanoniques, ce qui signifie “ du second canon ” ou “ canon postérieur ”, les distinguant ainsi des livres protocanoniques.

Ces écrits ajoutés sont Tobie, Judith, la Sagesse (de Salomon), l’Ecclésiastique (à ne pas confondre avec l’Ecclésiaste), Baruch, 1 et 2 Maccabées, des additions au livre d’Esther et trois additions à celui de Daniel : le cantique des trois jeunes gens, l’histoire de Suzanne, et Bel et le Dragon. La date exacte de leur rédaction est incertaine, mais tout porte à croire qu’elle n’est pas antérieure au IIou IIIsiècle av. n. è.

La suite ici : https://wol.jw.org/fr/wol/d/r30/lp-f/1200000305#h=3

https://www.jw.org/fr/

2Les livres apocryphes! Empty Re: Les livres apocryphes! Jeu 21 Sep - 22:41

Patrice1633

Patrice1633
MODERATEUR
MODERATEUR

Les évangiles apocryphes : Des épisodes cachés de la vie de Jésus ?


“ C’EST une découverte sensationnelle. Et qui va en contrarier plus d’un. ” “ Cela change l’histoire du christianisme primitif. ” C’est par ces déclarations péremptoires que des chercheurs ont salué la publication de l’“ Évangile de Judas ”, un document qui aurait été exhumé au bout de 16 siècles d’un supposé oubli. (Voir illustration ci-dessus.)

Sujet intéressant ici : https://wol.jw.org/fr/wol/d/r30/lp-f/2012248

https://www.jw.org/fr/

3Les livres apocryphes! Empty Re: Les livres apocryphes! Lun 25 Sep - 17:26

Patrice1633

Patrice1633
MODERATEUR
MODERATEUR

Josèphe, historien juif du Ier siècle, montre que seuls les quelques livres (du canon hébraïque) tenus pour sacrés étaient reconnus ; il dit : “ Il n’existe pas chez nous une infinité de livres en désaccord et en contradiction, mais vingt-deux seulement [qui correspondent aux 39 des Écritures hébraïques selon leur division moderne] qui contiennent les annales de tous les temps et obtiennent une juste créance. ” Il indique ensuite très nettement qu’il n’ignore pas l’existence de livres apocryphes, qui n’étaient pas admis dans le canon hébraïque : “ Depuis Artaxerxès jusqu’à nos jours tous les événements ont été racontés, mais on n’accorde pas à ces écrits la même créance qu’aux précédents, parce que les prophètes ne se sont plus exactement succédé. ” — Contre Apion, I, 38, 41 [VIII].

https://www.jw.org/fr/

4Les livres apocryphes! Empty Re: Les livres apocryphes! Lun 25 Sep - 17:29

Josué

Josué
Administrateur

Les juifs ne reconnaissent pas les livres des Machabées.

5Les livres apocryphes! Empty Re: Les livres apocryphes! Lun 25 Sep - 17:33

Patrice1633

Patrice1633
MODERATEUR
MODERATEUR

Livre de macabee pas inspirer de Dieu

2 Macabee 2:24-32 explique le pourquoi ils on fait ce livre mais il n'a jamais dit etre inspirer de DIeu 


24tous ces faits exposés par Jason de Cyrène en cinq livres, nous allons essayer de les résumer en un seul.
25Considérant la masse de chiffres qu'ils renferment, et la difficulté qui existe pour ceux qui veulent suivre dans les détails les récits de l'histoire, par suite de l'abondance de la matière,
26nous nous sommes appliqués à rendre la tache agréable à ceux qui se contentent d'une simple lecture, facile à ceux qui ont à coeur de confier les faits à leur mémoire, et profitable à tous indistinctement.
27Pour nous, qui avons entrepris ce travail d'abréviation, ce n'est pas une chose aisée, mais un labeur exigeant des sueurs et des veilles,
28labeur non moins difficile que celui de l'ordonnateur d'un festin, qui cherche à procurer l'avantage des autres. Cependant, pour mériter la reconnaissance de plusieurs, nous prendrons sur nous avec plaisir cette lourde tâche,
29laissant à l'auteur le soin de traiter exactement chaque chose, pour nous efforcer de suivre les règles du résumé.
30Or, de même que l'architecte d'une maison nouvelle doit embrasser dans sa pensée tout l'ensemble de la construction, tandis que celui qui se charge de la décorer et d'y peindre des figures doit se préoccuper de ce qui regarde l'ornementation, ainsi, je pense, en est-il pour nous.
31Approfondir le sujet, rendre compte de toutes choses, se donner de la peine pour les moindres détails, voilà le devoir de celui qui compose une histoire;
32mais à celui dont tout le dessein est d'en rédiger un abrégé, il faut accorder de ne poursuivre que la brièveté dans les récits, sans s'attacher à une exposition complète des faits.
33Commençons donc ici notre relation, sans rien ajouter à ce qui vient d'être dit; ce serait folie que de se montrer diffus avant de raconter l'histoire, et concis dans l'histoire elle-même.

https://www.jw.org/fr/

6Les livres apocryphes! Empty Re: Les livres apocryphes! Lun 25 Sep - 18:07

Patrice1633

Patrice1633
MODERATEUR
MODERATEUR

Quand l'Islam dit qu'ils on falsifié la bible ils on tord oui et non, car oui, on le vois bien facilement dans ce livre que c'est un mixte de vrai livre inspirer de Jehovah Dieu mais qu'ils on réécrit à leur facon, en enlevant et rajoutant ce qu'ils voulais sans l'accord de l'auteur Jehovah Dieu ...

Main NON, car ce n'est pas Les livre de la bible qui sont falsifier ...

Ce qui est extrement étonnant (pas vraiment en fait) c'est que certaine église Romaine on publier ces livre qui ne viens pas de DIeu Et Les on mis avec Les Vrai livre de l'auteur de la bible Jehovah ...
ca c'est vraiment mal ce qu'ils on fait d'autant plus que on peut facilement voir que ce livre des Macabee ne fait aucunement parti de la bible ..

Cette église à "menti" a la  population ...
Elle en est coupable d'avoir "égarer le monde"!

https://www.jw.org/fr/

7Les livres apocryphes! Empty Re: Les livres apocryphes! Lun 25 Sep - 18:20

Josué

Josué
Administrateur

Les livres apocryphes ne sont pas des livres falsifiés mais des rajouts dans le canon de la bible.
Les catholiques les appellent les livres deutérocanoniques ou deuxième canon.

8Les livres apocryphes! Empty Re: Les livres apocryphes! Lun 25 Sep - 18:28

Josué

Josué
Administrateur

*** it-1 p. 133-134 Apocryphes ***
Le mot grec apokruphos est employé dans son sens premier dans trois textes bibliques pour désigner quelque chose de “ soigneusement dissimulé ” ou ‘ caché ’. (Mc 4:22 ; Lc 8:17 ; Col 2:3.) Quand il s’appliquait à des écrits, ce terme se rapportait à l’origine à ceux qui n’étaient pas lus en public, qui étaient donc ‘ dissimulés ’. Plus tard, il prit le sens de faux ou non canonique, et aujourd’hui il désigne généralement les écrits qui furent ajoutés au canon de la Bible par l’Église catholique romaine au concile de Trente (1546). Les écrivains catholiques qualifient ces livres de deutérocanoniques, ce qui signifie “ du second canon ” ou “ canon postérieur ”, les distinguant ainsi des livres protocanoniques.
Ces écrits ajoutés sont Tobie, Judith, la Sagesse (de Salomon), l’Ecclésiastique (à ne pas confondre avec l’Ecclésiaste), Baruch, 1 et 2 Maccabées, des additions au livre d’Esther et trois additions à celui de Daniel : le cantique des trois jeunes gens, l’histoire de Suzanne, et Bel et le Dragon. La date exacte de leur rédaction est incertaine, mais tout porte à croire qu’elle n’est pas antérieure au IIe ou IIIe siècle av. n. è.
Preuves qu’ils ne sont pas canoniques. Bien que quelques-uns de ces écrits aient une certaine valeur historique, les tentatives visant à prouver leur canonicité ne reposent sur aucun fondement solide. Les faits démontrent que le canon hébraïque fut achevé avec la rédaction des livres d’Ezra, de Nehémia et de Malaki au Ve siècle av. n. è. Les écrits apocryphes n’ont jamais été inclus dans le canon juif des Écritures divinement inspirées et ils n’en font pas davantage partie aujourd’hui.
Josèphe, historien juif du Ier siècle, montre que seuls les quelques livres (du canon hébraïque) tenus pour sacrés étaient reconnus ; il dit : “ Il n’existe pas chez nous une infinité de livres en désaccord et en contradiction, mais vingt-deux seulement [qui correspondent aux 39 des Écritures hébraïques selon leur division moderne] qui contiennent les annales de tous les temps et obtiennent une juste créance. ” Il indique ensuite très nettement qu’il n’ignore pas l’existence de livres apocryphes, qui n’étaient pas admis dans le canon hébraïque : “ Depuis Artaxerxès jusqu’à nos jours tous les événements ont été racontés, mais on n’accorde pas à ces écrits la même créance qu’aux précédents, parce que les prophètes ne se sont plus exactement succédé. ” — Contre Apion, I, 38, 41 [VIII].
Introduction dans la “ Septante ”. Ceux qui défendent la canonicité des écrits apocryphes invoquent généralement le fait qu’ils figurent dans de nombreuses copies anciennes de la Septante, traduction grecque des Écritures hébraïques qui fut commencée en Égypte vers 280 av. n. è. Mais comme il ne subsiste aucun original de la Septante, nul ne peut certifier que les livres apocryphes figuraient à l’origine dans cette version. On admet d’ailleurs que beaucoup, voire la plupart de ces écrits, furent rédigés après le commencement de cette traduction, donc qu’ils ne pouvaient évidemment pas être inclus dans la liste des livres bibliques que ce groupe de traducteurs se proposait de traduire au départ. Au mieux, ils ne peuvent être considérés que comme des additions à cette version.
D’autre part, si les Juifs d’Alexandrie, qui parlaient le grec, introduisirent finalement ces écrits apocryphes dans la Septante et s’ils jugeaient apparemment qu’ils faisaient partie d’un canon élargi des écrits sacrés, les propos de Josèphe cités plus haut attestent qu’ils ne furent jamais inclus dans le canon palestinien ou canon de Jérusalem. Tout au plus furent-ils considérés comme des écrits secondaires non inspirés par Dieu. C’est pourquoi le concile juif de Jamnia (vers 90 de n. è.) exclut nettement tous les écrits apocryphes du canon hébraïque.
L’apôtre Paul affirma clairement en Romains 3:1, 2 que la pensée des Juifs est à prendre en compte en la matière.
D’autres témoignages anciens. Le fait qu’aucun rédacteur chrétien de la Bible ne cite les livres apocryphes constitue un des principaux arguments externes à opposer à leur canonicité. Certes, cela n’est pas en soi une preuve décisive, car quelques livres, pourtant considérés comme canoniques, tels que Esther, l’Ecclésiaste et le Chant de Salomon, ne sont pas non plus cités par les écrivains chrétiens. Il est cependant significatif que ceux-ci ne citent aucun des livres apocryphes, pas même une fois.
Autre fait non négligeable, d’éminents biblistes et “ Pères de l’Église ” des premiers siècles de notre ère attribuaient en général aux apocryphes un rang inférieur à celui des écrits bibliques. Ainsi, après un examen minutieux de la question, Origène, qui vécut au début du IIIe siècle, fit une telle distinction entre les écrits apocryphes et ceux du véritable canon. Athanase, Cyrille de Jérusalem, Grégoire de Nazianze et Amphiloque, tous du IVe siècle, dressèrent des catalogues des écrits sacrés qui étaient conformes au canon hébraïque ; quant aux autres écrits, soit ils les ignoraient, soit ils les rangeaient dans une catégorie secondaire.
Jérôme, qui est regardé comme “ le meilleur hébraïsant ” de l’Église primitive et qui acheva la Vulgate en 405 de n. è., se déclara catégoriquement contre les livres apocryphes. C’est d’ailleurs lui qui, le premier, les qualifia explicitement d’“ apocryphes ” dans le sens de non canoniques. Ainsi, dans son prologue aux livres de Samuel et des Rois, il répertorie les livres inspirés composant les Écritures suivant le canon hébraïque (dans lequel les 39 livres sont regroupés en 22) puis il écrit : “ De cette façon, il y a [...] vingt-deux livres [...]. Ce Prologue des livres peut, comme un commencement armé de casque, convenir à tous les livres que nous traduisons de l’hébreu en latin, et nous faire savoir que tout ce qui est en dehors de là, doit être placé parmi les Apocryphes. ” (Œuvres choisies de S. Jérôme, par F.-Z. Collombet, Paris, 1842, p. 119, 121). Écrivant à une dame nommée Laeta à propos de l’éducation de sa fille, Jérôme lui donne ce conseil : “ Qu’elle se garde de tous les apocryphes, et si jamais elle veut les lire, non pour y chercher les dogmes authentiques, mais seulement le respect pour les symboles, qu’elle sache bien que ces livres n’appartiennent pas aux auteurs dont leur titre porte le nom, que bien des opinions fautives sont mêlées à leur texte, enfin qu’il faut user d’une grande prudence quand on cherche de l’or dans la boue. ” — Lettres, CVII.
Points de vue catholiques contradictoires. C’est surtout Augustin (354-430 de n. è.) qui fut à l’origine du mouvement visant à introduire des écrits apocryphes dans le canon de la Bible, même si, dans ses ouvrages postérieurs, il reconnut lui-même qu’il y avait une nette différence entre les livres du canon hébraïque et ces “ livres extérieurs ”. Cependant, suivant l’exemple d’Augustin, l’Église catholique ajouta ces écrits au canon des livres sacrés qui avait été établi au concile de Carthage en 397. Il fallut néanmoins attendre le concile de Trente, en 1546, pour que l’Église catholique romaine confirme catégoriquement l’introduction des apocryphes dans son catalogue des livres bibliques. Elle estima cette décision nécessaire du fait qu’à l’intérieur même de l’Église les opinions sur ces écrits demeuraient contradictoires. John Wycliffe, prêtre catholique et bibliste qui, par la suite, avec l’aide de Nicolas de Hereford, réalisa au XIVe siècle la première traduction de la Bible en anglais, inclut les apocryphes dans son œuvre. Toutefois, dans la préface de sa traduction, il déclara que ces écrits étaient “ dépourvus d’autorité en matière de croyance ”. Le cardinal Cajetan (1469-1534), dominicain et éminent théologien de son époque, que le pape Clément VII appela la “ lumière de l’Église ”, établit lui aussi une distinction entre les livres du véritable canon hébraïque et les apocryphes, se référant pour cela à l’autorité des écrits de Jérôme.
Notons également que le concile de Trente ne reconnut pas la canonicité de tous les écrits qui avaient été précédemment approuvés par le concile de Carthage. Il en rejeta trois : la Prière de Manassé ainsi que 1 et 2 Esdras (à ne pas confondre avec 1 et 2 Esdras qui, par exemple dans la Bible de Glaire et Vigouroux, version catholique, correspondent à Ezra et à Nehémia). C’est ainsi que furent exclus du canon de la Bible trois écrits qui, pendant plus de 11 siècles, avaient figuré dans la Vulgate, la version officielle.
Preuves intrinsèques. Plus encore que les preuves extrinsèques, les preuves intrinsèques montrent avec force que ces écrits apocryphes ne sont pas canoniques.

9Les livres apocryphes! Empty Re: Les livres apocryphes! Lun 25 Sep - 18:44

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Pour la petite histoire des bibles disent Maccabées d'autres Machabées entre autres la bible Crampon 1905.

10Les livres apocryphes! Empty Re: Les livres apocryphes! Mar 26 Sep - 0:39

Marmhonie

Marmhonie
MODERATEUR
MODERATEUR

Mikael a écrit:Pour la petite histoire des bibles disent Maccabées d'autres Machabées entre autres la bible Crampon 1905.
Parce que cette famille juive s'orthographie de deux façons différentes en hébreu dans la Bible : מכבים ou מקבים'

On peut donc romaniser Maccabées, Macabées ou Macchabées.

Tout simplement.

http://forummarmhonie.forumotion.asia/forum

11Les livres apocryphes! Empty Re: Les livres apocryphes! Mar 26 Sep - 0:48

Patrice1633

Patrice1633
MODERATEUR
MODERATEUR

L'orthographe du nom du livre ne change rien, l'histoire dedans ne viens pas plus de DIeu Jehovah ...
Et ce livre n'as pas sa place dans le livre de Dieu Tout Puissant!

https://www.jw.org/fr/

12Les livres apocryphes! Empty Re: Les livres apocryphes! Mar 26 Sep - 5:38

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Marmhonie a écrit:
Mikael a écrit:Pour la petite histoire des bibles disent Maccabées d'autres Machabées entre autres la bible Crampon 1905.
Parce que cette famille juive s'orthographie de deux façons différentes en hébreu dans la Bible :  מכבים ou מקבים'

On peut donc romaniser Maccabées, Macabées ou Macchabées.

Tout simplement.
Merci du renseignement et pour les noms propres il y a pas de faute.

13Les livres apocryphes! Empty Re: Les livres apocryphes! Mer 27 Sep - 11:45

Patrice1633

Patrice1633
MODERATEUR
MODERATEUR

Tobie (Tobit). C’est l’histoire d’un Juif pieux de la tribu de Naphtali qui est déporté à Ninive et qui devient aveugle après avoir reçu de la fiente d’oiseau dans les yeux. Il envoie son fils, Tobie, en Médie, pour recouvrer de l’argent qui lui était dû ; Tobie est conduit à Ecbatane par un ange qui se fait passer pour un homme. En cours de route, il fait l’acquisition du cœur, du foie et du fiel d’un poisson. Il rencontre une veuve qui est demeurée vierge bien qu’elle ait eu sept maris, car chacun d’eux a été tué la nuit des noces par Asmodée, un esprit méchant. Sur le conseil de l’ange, Tobie épouse la vierge veuve ; en brûlant le cœur et le foie du poisson, il éloigne le démon. Quand il rentre chez lui, il rend la vue à son père grâce au fiel du poisson.
Cette histoire fut probablement écrite en araméen à l’origine ; on estime qu’elle date à peu près du IIIsiècle av. n. è. De toute évidence, elle n’est pas inspirée par Dieu, car elle est truffée de superstitions et d’erreurs. Entre autres inexactitudes, elle raconte que dans sa jeunesse Tobie vit la révolte des tribus du Nord, qui eut lieu en 997 av. n. è., après la mort de Salomon (Tobie 1:4, 5, ), mais aussi qu’il fut par la suite déporté à Ninive avec la tribu de Naphtali, en 740 (Tobie 1:11-13, Fi). Selon ces repères, il aurait vécu plus de 257 ans. Or, Tobie 14:1-3 (Fi) dit que l’homme mourut à l’âge de 102 ans.

https://www.jw.org/fr/

14Les livres apocryphes! Empty Re: Les livres apocryphes! Mar 16 Oct - 10:25

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

les livres apocryphes de l'A.T.). On désigne de ce nom un certain
nombre d'écrits qui ne figurent pas dans la Bible hébraïque, mais qui
ont été introduits dans sa traduction grecque, dite version des LXX,
d'où ils ont passé dans la Bible latine et dans toutes les Bibles
anciennes et modernes jusqu'au début du XIX e siècle. Apocryphe
est la transcription d'un mot grec qui veut dire «caché». On cachait
des livres sacro-saints, qu'on tenait à dérober aux profanes. On
cachait aussi des ouvrages d'origine incertaine et de valeur douteuse
qu'on tenait plus ou moins pour suspects. C'est en cette acception
défavorable que le terme d'apocryphe a été appliqué aux écrits de
l'A.T. dont nous parlons. Il va sans dire que ceux qui les ont
ajoutés à la Bible ne leur accolaient point cette épithète; ils n'en
ont pas fait non plus un groupe à part. Les tenant en la même estime
que le reste des livres saints, ils les y ont mêlés étroitement et
les ont dispersés dans les diverses parties du recueil sacré. Par
ex., un des plus anciens manuscrits des LXX, le Vaticanus, donne
le 3 e livre d'Esdras entre les Chroniques et Esdras,
la Sagesse de Salomon et la Sagesse de Sirach entre Job et
Esther, Judith et Tobit après Esther, Baruch après
Jérémie, la Lettre de Jérémie après les Lamentations.

La liberté avec laquelle on traitait ainsi les Écritures ne
surprendra pas, si l'on se souvient qu'à l'époque où la Bible fut
traduite en grec, ni le contenu ni l'ordre n'en étaient
définitivement fixés. On la complétait encore en Palestine, au milieu
du II e siècle av. J.-C. Les Juifs d'Egypte, qui formaient une
colonie nombreuse et puissante, ne se firent donc pas scrupule
d'ajouter aux livres saints qui leur venaient de la métropole,
d'autres écrits qu'ils jugeaient précieux et capables d'édifier les
fidèles. L'Église chrétienne primitive sanctionna en quelque sorte
leur procédé, puisqu'elle adopta la Bible grecque. Et elle ne fit que
suivre l'exemple des Juifs d'Alexandrie lorsqu'à l'A.T. elle ajouta
le Nouveau.

D'assez bonne heure, des doutes furent exprimés sur tel ou tel
des livres saints qui n'appartenaient pas à la Bible hébraïque. C'est
ainsi qu'un ami d'Origène, Julius Africanus, voulait exclure
l' Histoire de Suzanne, incorporée dans la traduction grec de
Daniel. Ces protestations isolées eurent peu d'écho.

Le premier docteur chrétien qui songea à contester l'ensemble des
écrits introduits par les LXX dans le recueil des Saintes Écritures,
et qui les traita d'apocryphes, fut Jérôme, l'auteur de la Vulgate
(IV e siècle). Chargé par le pape Damase d'une révision
de la Bible latine, dont il circulait des copies diverses et plus ou
moins altérées, il recourut aux sources et fut amené à suspecter tous
les livres de l'A.T. qui ne se trouvent pas dans le canon hébreu; il
déclara dans son Prologus galeatus (préface aux livres de Samuel
et des Rois) que ces écrits devaient être rangés parmi les apocryphes
et n'appartenaient pas au canon. Néanmoins, il n'osa pas rompre avec
la coutume et les admit dans sa traduction. Les idées de Jérôme
furent vivement combattues dans l'Église, en particulier par
Augustin, et la tradition ancienne fut confirmée: tous les livres
admis par les LXX demeurèrent réputés canoniques.
Source dictionnaire biblique.

15Les livres apocryphes! Empty Re: Les livres apocryphes! Jeu 18 Oct - 16:35

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

On doit reconnaître toutefois que les Apocryphes ne sont pas ce
qu'il y a de plus précieux dans le recueil sacré. Ils ne se
distinguent pas par leur puissance spirituelle. Leurs auteurs sont
des épigones, plus imitateurs que créateurs. Ils vivent sur la
révélation de l'ancien Israël bien plus qu'ils ne la continuent. Le
souffle prophétique leur fait presque entièrement défaut. Si leur
exclusion est fort regrettable au point de vue historique, elle ne
fait perdre à la Bible rien d'essentiel au point de vue religieux.

16Les livres apocryphes! Empty Re: Les livres apocryphes! Jeu 18 Oct - 17:39

samuel

samuel
Administrateur

Un exemple d'un livre apocryphe qui n'a vraiment rien à voir avec la bible c'est bien le livre de Tobie.

17Les livres apocryphes! Empty Re: Les livres apocryphes! Ven 19 Oct - 8:24

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Le I er livre des Mac. «Macchabée», dérivé probablement de
l'hébreu maqqaba (marteau), était le surnom de Judas, l'un des
fils du prêtre Mattathias, protagoniste de l'insurrection juive
contre les rois de Syrie. Ce nom a été étendu aux membres de sa
famille, puis à sa dynastie et enfin aux martyrs du judaïsme quels
qu'ils fussent (d'où la désignation de 3 et 4 Mac, livres qui n'ont
aucun rapport avec la race de Judas). 1Mac raconte l'histoire du
peuple juif pendant quarante années (de l'avènement d'Antiochus
Épiphane à Jean Hyrcan, 175-135 av. J.-C). Il fait le récit des
luttes qui lui assurèrent l'indépendance pour plus d'un siècle. C'est
un des meilleurs livres d'histoire de la Bible. Chronologie uniforme
et précise. Narration simple, claire, suivie, sans exagérations ni
légendes, et remarquablement impartiale. L'auteur anonyme, qui vivait
très près des événements qu'il rapporte, et qui a pu en connaître des
témoins, paraît s'être exactement renseigné. Quoique ses dires ne
soient pas exempts d'erreurs de détail, ils semblent dignes de foi.
Ses indications géographiques sont justes et ses assertions
concordent avec celles des historiens païens. On peut douter
cependant de l'authenticité des pièces diplomatiques dont il cite un
assez grand nombre (lettre du roi de Sparte Arius au grand-prêtre
Onias, lettres des Romains à Judas et à ses frères Jonathan et Simon,
etc.). Ces documents, comme les discours des personnages mis en
scène, paraissent avoir été librement reconstitués. Certains même ont
dû être forgés de toutes pièces. Le livre, très probablement écrit en
hébreu ou en araméen (d'après le style et aussi d'après les témoignages
d'Origène et de Jérôme), a dû voir le jour vers la fin du II e siècle
ou le commencement du I er siècle avant notre ère.

18Les livres apocryphes! Empty Re: Les livres apocryphes! Mar 23 Oct - 8:36

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

SOURCES LES PLUS IMPORTANTES.--Le texte grec se trouve dans
toutes les éditions des LXX Il a été publié à part, par Fritzsche,
Libri Apo cryphi Veteris Testament, Leipzig 1871. Le commentaire
le plus étendu qui en ait été donné est le Kurzgefasstes
exegetisches Handbuch zu den Apohryphen des A. T. 
de Fritzsche et
Grimm, 6 vol., Leipzig 1851-1860. Traductions: en français, la
Bible 
de Reuss (6e et 7e p.), Paris 1878-1S79 (avec introd. et
comment.); la Vers. Crampon 1905; les Livres Apocr. de VA.T., 
Soc. Bibl. de Paris 1909 (avec introd. et notes); en allemand, die
Apokryphcn des A.T., 
sous la direction de Kautzsch, Tubingue 1900
(avec introd. et notes); en anglais, the Apocrypha and
Pseudepi-grapha of the O.T., 
par R.-H. Charles, 2 vol., Oxford 1913
(trad. annotée), et W.O. OEsterley, The Books of the Apocrypha, 3
e éd., London 1916. L. R.

19Les livres apocryphes! Empty Re: Les livres apocryphes! Jeu 25 Oct - 16:05

Lechercheur



Pour moi les apocryphes ne m'apportent rien sur Dieu et son dessein.

20Les livres apocryphes! Empty Re: Les livres apocryphes! Sam 27 Oct - 15:03

papy

papy

Dans l'apocryphe de Daniel il y l'histoire de Suzanne et deux vieux lubriques.

21Les livres apocryphes! Empty Re: Les livres apocryphes! Mer 28 Nov - 2:26

Patrice1633

Patrice1633
MODERATEUR
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APOCRYPHES
Le mot grec apokruphos est employé dans son sens premier dans trois textes bibliques pour désigner quelque chose de “ soigneusement dissimulé ” ou ‘ caché ’. (Mc 4:22 ; Lc 8:17 ; Col 2:3.) Quand il s’appliquait à des écrits, ce terme se rapportait à l’origine à ceux qui n’étaient pas lus en public, qui étaient donc ‘ dissimulés ’. Plus tard, il prit le sens de faux ou non canonique, et aujourd’hui il désigne généralement les écrits qui furent ajoutés au canon de la Bible par l’Église catholique romaine au concile de Trente (1546). Les écrivains catholiques qualifient ces livres de deutérocanoniques, ce qui signifie “ du second canon ” ou “ canon postérieur ”, les distinguant ainsi des livres protocanoniques.

Ces écrits ajoutés sont Tobie, Judith, la Sagesse (de Salomon), l’Ecclésiastique (à ne pas confondre avec l’Ecclésiaste), Baruch, 1 et 2 Maccabées, des additions au livre d’Esther et trois additions à celui de Daniel : le cantique des trois jeunes gens, l’histoire de Suzanne, et Bel et le Dragon. La date exacte de leur rédaction est incertaine, mais tout porte à croire qu’elle n’est pas antérieure au IIe ou IIIe siècle av. n. è.

https://www.jw.org/fr/

22Les livres apocryphes! Empty Re: Les livres apocryphes! Ven 31 Mai - 16:58

Josué

Josué
Administrateur

« L’adjectif « apocryphe », s’il se réfère à des textes chrétiens, que ce soit dans son acception positive et primitive – dans le sens qui a été utilisé d’abord – de « secret », « caché », ou dans celui, négatif et postérieur, de « faux », « inauthentique », implique un jugement de la part de celui qui connaît, tire profit, lit un texte déterminé et le définit précisément comme « apocryphe ». Il s’agit donc d’un mot connexe au moment de la réception plus qu’à celui de la composition du texte… »

23Les livres apocryphes! Empty Re: Les livres apocryphes! Dim 2 Juin - 14:34

chico.

chico.

La bible n'est pas un livre caché car Dieu veut faire connaître sa parole a tout les hommes de toutes conditions et races.

24Les livres apocryphes! Empty Re: Les livres apocryphes! Lun 3 Juin - 8:43

philippe83


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D'autant plus nombre de ces livres "apocryphes" sont loin d'être en harmonie avec le texte de la Bible. L'exemple du livre de Tobie par exemple, en est une parfaite illustration.
A+

25Les livres apocryphes! Empty Re: Les livres apocryphes! Lun 3 Juin - 11:32

chico.

chico.

Et le rajout de Daniel avec l'affaire de Suzanne et les deux vieillards lubrique.

26Les livres apocryphes! Empty Re: Les livres apocryphes! Lun 3 Juin - 13:17

vulgate

vulgate

Si mes souvenirs sont exacts, c'est St Jérôme qui, le premier, a utilisé le mot "apocryphe" au sens de non canonique.

27Les livres apocryphes! Empty Re: Les livres apocryphes! Lun 3 Juin - 13:37

Josué

Josué
Administrateur

les livres apocryphes de l'A.T.). On désigne de ce nom un certain nombre d'écrits qui ne figurent pas dans la Bible hébraïque, mais qui ont été introduits dans sa traduction grecque, dite version des LXX, d'où ils ont passé dans la Bible latine et dans toutes les Bibles anciennes et modernes jusqu'au début du XIX e siècle. Apocryphe est la transcription d'un mot grec qui veut dire « caché ». On cachait des livres sacro-saints, qu'on tenait à dérober aux profanes. On cachait aussi des ouvrages d'origine incertaine et de valeur douteuse qu'on tenait plus ou moins pour suspects. C'est en cette acception défavorable que le terme d'apocryphe a été appliqué aux écrits de l'A.T. dont nous parlons. Il va sans dire que ceux qui les ont ajoutés à la Bible ne leur accolaient point cette épithète ; ils n'en ont pas fait non plus un groupe à part. Les tenant en la même estime que le reste des livres saints, ils les y ont mêlés étroitement et les ont dispersés dans les diverses parties du recueil sacré. Par ex., un des plus anciens manuscrits des LXX, le Vaticanus, donne le 3 e livre d'Esdras entre les Chroniques et Esdras, la Sagesse de Salomon et la Sagesse de Sirach entre Job et Esther, Judith et Tobit après Esther, Baruch après Jérémie, la Lettre de Jérémie après les Lamentations.
La liberté avec laquelle on traitait ainsi les Écritures ne surprendra pas, si l'on se souvient qu'à l'époque où la Bible fut traduite en grec, ni le contenu ni l'ordre n'en étaient définitivement fixés. On la complétait encore en Palestine, au milieu du II e siècle av. J. -C. Les Juifs d'Egypte, qui formaient une colonie nombreuse et puissante, ne se firent donc pas scrupule d'ajouter aux livres saints qui leur venaient de la métropole, d'autres écrits qu'ils jugeaient précieux et capables d'édifier les fidèles. L'Église chrétienne primitive sanctionna en quelque sorte leur procédé, puisqu'elle adopta la Bible grecque. Et elle ne fit que suivre l'exemple des Juifs d'Alexandrie lorsqu'à l'A.T. elle ajouta le Nouveau.
D'assez bonne heure, des doutes furent exprimés sur tel ou tel des livres saints qui n'appartenaient pas à la Bible hébraïque. C'est ainsi qu'un ami d'Origène, Julius Africanus, voulait exclure l'Histoire de Suzanne, incorporée dans la traduction grec de Daniel. Ces protestations isolées eurent peu d'écho.
Le premier docteur chrétien qui songea à contester l'ensemble des écrits introduits par les LXX dans le recueil des Saintes Écritures, et qui les traita d'apocryphes, fut Jérôme, l'auteur de la Vulgate (IV e siècle). Chargé par le pape Damase d'une révision de la Bible latine, dont il circulait des copies diverses et plus ou moins altérées, il recourut aux sources et fut amené à suspecter tous les livres de l'A.T. qui ne se trouvent pas dans le canon hébreu ; il déclara dans son Prologus galeatus (préface aux livres de Samuel et des Rois) que ces écrits devaient être rangés parmi les apocryphes et n'appartenaient pas au canon. Néanmoins, il n'osa pas rompre avec la coutume et les admit dans sa traduction. Les idées de Jérôme furent vivement combattues dans l'Église, en particulier par Augustin, et la tradition ancienne fut confirmée : tous les livres admis par les LXX demeurèrent réputés canoniques.
Au XVI e siècle, beaucoup d'écrivains protestants se rallièrent plus ou moins aux vues de Jérôme. Luther admit bien dans sa Bible allemande tous les Apocryphes, mais il les rejeta à la fin de l'A.T. et les fit précéder de cette notice : « Livres qui ne doivent pas être estimés à l'égal de la Sainte Écriture, mais qui pourtant sont utiles et bons à lire. » L'Église luthérienne s'en tint à cette façon de voir. Les calvinistes jugèrent les Apocryphes avec plus de sévérité. Robert Olivétan, dans sa traduction française de la Bible (1535), les donne en appendice, comme Luther, avec cet avertissement : « Les livres qui précèdent (l'A.T.) se trouvent en langue hébraïque et sont reçus de tous. Les suivants sont dits apocyphes... ils n'existent plus ni en hébreu ni en caldéen et ne sont reçus ni tenus pour légitimes ni par les Hébreux, ni par l'Église, ainsi que réfère saint Jérôme. Ils ont été corrompus et falsifiés en maints passages. » La révision de 1588 est plus nette encore : « Ces livres ne sont pas divinement inspirés, comme le reste des Saintes Écritures, et ne doivent pas être produits publiquement en l'Église pour servir de règle aux articles de foi, ni même aux points de vérité de l'histoire sainte. »
L'Église catholique demeura fidèle à la pensée d'Augustin. Le célèbre concile de Trente (1546) proclama la canonicité des livres apocryphes contenus dans la Vulgate, à l'exception toutefois des 3 e et 4 e livres d'Esdras et de la Prière de Manassé. Quelques docteurs essayèrent, plus tard, de faire une distinction entre les livres de l'A.T. hébreu et les Apocryphes, en donnant à ceux-ci l'appellation de deutérocanoniques. Mais cette tentative eut peu de succès, et le concile du Vatican (1870) confirma le décret du concile de Trente.
La polémique qui s'établit entre le catholicisme et la Réforme, au sujet des Apocryphes, amena les protestants à les traiter avec une sévérité croissante. En Hollande, il fut très sérieusement question de les exclure de la Bible. Il parut même une édition qui ne les contenait pas (Leyde 1665). Les partisans de la coutume eurent de la peine à faire décider leur maintien par le Synode de Dordrecht. Les Bibles protestantes continuèrent à les imprimer, mais en leur infligeant des préfaces de plus en plus dures. « Ces livres, disait David Martin, en 1707, sont lus de fort peu de monde, et si on en excepte l'Ecclésiastique, la Sapience, le I er livre des Macchabées et le ch. 7 du 2 e, tout le reste ne vaut presque pas la peine d'être lu. »
Dans de telles conditions, il était inévitable que le maintien des Apocryphes dans les Bibles protestantes finît par apparaître comme un scandale. Ce sentiment se manifesta avec une force particulière en Ecosse, au début du XIX e siècle, dans des milieux fortement attachés au dogme de l'inspiration littérale des Écritures. On y jugea intolérable que la parole humaine fût associée, dans un même volume, à la Parole de Dieu. Tel fut aussi l'avis de quelques Sociétés bibliques locales, affiliées à la Société Biblique de Londres, et elles réussirent à obtenir de cette dernière que les Apocryphes fussent exclus de toutes ses éditions (1826). Les Sociétés bibliques du continent persistèrent, pour la plupart, à les imprimer, mais il parut de plus en plus des éditions qui ne les donnaient pas, et le nombre de leurs lecteurs alla sans cesse en diminuant. En France tout au moins, ils sont à peu près abandonnés, à l'heure actuelle, et on ne les trouve plus guère que dans une publication spéciale de la Société Biblique de Paris (1909).
Que faut-il penser des griefs formulés contre les Apocryphes ? Le plus important--et sans lequel sans doute on n'eût jamais eu l'idée d'en chercher d'autres--c'est l'absence de ces livres de la Bible hébraïque. Mais pourquoi les Juifs de langue grecque n'auraient-ils pas eu le droit, aussi bien que leurs coreligionnaires de Palestine, d'avoir leurs écrits sacrés ? Les chrétiens ne se sont-ils pas cru autorisés à ajouter le N.T. à l'Ancien ? Au surplus, ils adoptèrent, dès l'origine, non pas la Bible hébraïque, mais la Bible grecque, avec son ordre et son contenu particuliers. On aurait compris que la Réforme, voulant retourner aux sources les plus anciennes, eût abandonné la Bible des LXX pour lui substituer celle des Hébreux. Mais ce n'est pas le parti qui fut adopté. On garda la Bible grecque, avec sa disposition spéciale des matières, en y retranchant les écrits qui ne figuraient pas dans le canon hébr., ce qui donna à la Bible protestante un certain air de Bible expurgée.
Pour renforcer leur position, les partisans de l'exclusion des Apocryphes avancèrent d'autres arguments. Ces livres, disaient-ils, n'ont pas été reçus de tous, et ils citaient naturellement l'opinion de Jérôme. Mais ils oubliaient volontiers deux faits essentiels :
 la thèse de l'auteur de la Vulgate n'avait été admise que par une petite minorité, et elle a été condamnée par l'Église ;
 beaucoup de livres de l'A.T. et du N.T., en dehors des Apocryphes, ont été plus ou moins contestés, par ex. chez les Juifs, Ézéchiel, Esther, le Cantique des cantiques et l'Ecclésiaste ; chez les chrétiens, l'Apocalypse, l'épître aux Hébreux, les Pastorales et jusqu'à l'év. de Jean. On appauvrirait sérieusement la Bible, si l'on n'y voulait maintenir que les écrits reçus partout et par tous.
On a encore élevé des objections contre le contenu des Apocryphes : on a critiqué leur morale, leur piété, leurs dogmes et jusqu'à leurs miracles. Reproches injustes ou tout au moins exagérés. Les Apocryphes sont des écrits parfaitement sains et qui peuvent être mis sans aucun inconvénient entre les mains de tous. Ils ont des conseils d'une prudence parfois poussée jusqu'à l'égoïsme, mais ce trait se retrouve ailleurs aussi dans l'A.T. La piété qu'ils expriment n'est peut-être pas toujours héroïque, mais elle est simple, sans trop de mièvrerie ni de formalisme. Leur dogmatique diffère fort peu de celle des livres du canon hébreu. Elle n'apporte guère comme nouveautés que l'affirmation très nette de la résurrection (2Ma 7) et celle de l'immortalité de l'âme (Sagesse de Sal. en particulier Sag 2:23 3:9 5:16), idées qui étaient étrangères à l'antique religion d'Israël (la résurrection apparaît timidement dans le livre de Da 12:2, et dans un chap. tardif de Esa 26:19).
On a beaucoup reproché aux Apocryphes quelques passages qui semblaient confirmer des doctrines spécifiquement catholiques : l'intercession des anges (Tob 12:12) et des saints (2Ma 15:14, Bar 3:4), la rédemption des âmes après la mort et l'efficacité des prières pour les trépassés (2Ma 12:42-45), et enfin le mérite des oeuvres (Tob 4:7 12:8-14, Sir 3:30). Mais cette dernière idée remplit l'A.T. et apparaît même dans le Nouveau (Jas 2:24). Quant à l'intercession des anges, elle n'est pas dans le texte allégué : (Tob 12:12) n'affirme rien de plus que Ap 8:4 (les anges portent à Dieu les prières des hommes). En ce qui concerne l'expiation pour les morts, mentionnée occasionnellement (2Ma 12:45), elle n'est certes pas plus choquante que le baptême pour les morts (1Co 15:29). Les raisons mises en avant pour écarter les Apocryphes ne semblent donc pas décisives. Il n'en est aucune qu'on ne pût faire valoir aussi bien contre tel ou tel des autres livres du canon.
On doit reconnaître toutefois que les Apocryphes ne sont pas ce qu'il y a de plus précieux dans le recueil sacré. Ils ne se distinguent pas par leur puissance spirituelle. Leurs auteurs sont des épigones, plus imitateurs que créateurs. Ils vivent sur la révélation de l'ancien Israël bien plus qu'ils ne la continuent. Le souffle prophétique leur fait presque entièrement défaut. Si leur exclusion est fort regrettable au point de vue historique, elle ne fait perdre à la Bible rien d'essentiel au point de vue religieux.
Ni les manuscrits des LXX ni les éditeurs modernes ne sont d'accord soit sur le nombre des Apocryphes, soit sur l'ordre dans lequel il convient de les ranger. Ceux que le concile de Trente a proclamés canoniques sont les suivants : Tobit (ou Tobie), Judith, Additions à Esther, Sagesse de Salomon (ou Sapience), Sagesse de Jésus fils de Sirach (ou Ecclésiastique), Baruch, avec la Lettre de Jérémie, Additions à Daniel, et Macchabées. On ajoute généralement à cette liste la Prière de Manassé et le 3 e livre d'Esdras (admis tous deux en appendice dans la Vulgate), souvent aussi 3 Macchabées, et quelques fois 4 Esdras (appendice de la Vulgate) et 4 Macchabées. Nous ne retiendrons pas ces deux derniers livres ; voir pour l'un Apocalypses et pour l'autre Pseudépigraphes.
Les Apocryphes peuvent être classés comme suit, d'après leur caractère littéraire :
A. Livres historiques : 1 et 2Mac
B. Récits patriotiques et religieux : 3Mac ; Tobit ; Judith ; Additions à Est ; 3Esdras ; Suzanne ; Bel ; le Dragon (ces trois derniers sont des additions à Daniel).
C. Écrits lyriques et prophétiques : Prière d'Azarias (addition à Daniel) ; Prière de Manassé ; Baruch ; Lettre de Jérémie.
D. Livres d'enseignement moral et religieux : Sagesse de Jésus fils de Sirach ; Sagesse de Salomon.
Le I er livre des Mac. « Macchabée », dérivé probablement de l'hébreu maqqaba (marteau), était le surnom de Judas, l'un des fils du prêtre Mattathias, protagoniste de l'insurrection juive contre les rois de Syrie. Ce nom a été étendu aux membres de sa famille, puis à sa dynastie et enfin aux martyrs du judaïsme quels qu'ils fussent (d'où la désignation de 3 et 4 Mac, livres qui n'ont aucun rapport avec la race de Judas). 1Mac raconte l'histoire du peuple juif pendant quarante années (de l'avènement d'Antiochus Épiphane à Jean Hyrcan, 175-135 av. J. -C). Il fait le récit des luttes qui lui assurèrent l'indépendance pour plus d'un siècle. C'est un des meilleurs livres d'histoire de la Bible. Chronologie uniforme et précise. Narration simple, claire, suivie, sans exagérations ni légendes, et remarquablement impartiale. L'auteur anonyme, qui vivait très près des événements qu'il rapporte, et qui a pu en connaître des témoins, paraît s'être exactement renseigné. Quoique ses dires ne soient pas exempts d'erreurs de détail, ils semblent dignes de foi. Ses indications géographiques sont justes et ses assertions concordent avec celles des historiens païens. On peut douter cependant de l'authenticité des pièces diplomatiques dont il cite un assez grand nombre (lettre du roi de Sparte Arius au grand-prêtre Onias, lettres des Romains à Judas et à ses frères Jonathan et Simon, etc.). Ces documents, comme les discours des personnages mis en scène, paraissent avoir été librement reconstitués. Certains même ont dû être forgés de toutes pièces. Le livre, très probablement écrit en hébreu ou en araméen (d'après le style et aussi d'après les témoignages d'Origène et de Jérôme), a dû voir le jour vers la fin du II e siècle ou le commencement du I er siècle avant notre ère.
Le 2° livre des Mac. ne fait pas suite au I er. Il raconte les événements survenus entre 176 et 161 av. J. -C. Le récit proprement dit est précédé de deux lettres adressées aux Juifs d'Egypte par les Juifs de Palestine, pour les engager à célébrer la fête de la Purification du Temple, instituée par Judas Macchabée (1Ma 4:41 et suivants, 2Ma 10:1-Cool. Ces documents sont apocryphes et ne sont probablement pas de l'auteur de l'histoire proprement dite. L'histoire elle-même, qui commence ch. 2:19, se donne comme l'abrégé d'un grand ouvrage composé par Jason de Cyrène. Ce n'est là vraisemblablement qu'un artifice littéraire. Le récit n'a aucune des qualités de celui de 1Mac Il est déparé par des inexactitudes et des exagérations manifestes : qu'on lise seulement 10:18-23, où 9.000 hommes s'étant réfugiés dans deux tours, Judas en tue 20.000, après qu'un certain nombre se sont échappés ! Seuls les ch. 3 et 4, qui racontent les intrigues des familles sacerdotales à Jérusalem et qui expliquent fort bien l'intervention des rois de Syrie dans les affaires intérieures de la Judée, avec les persécutions qui s'ensuivirent, présentent une réelle valeur historique. Signalons, à un autre point de vue, les récits de martyres, principalement celui du ch. 7, qui ont été certainement dramatisés, mais qui ne manquent pas de grandeur. Ils ont ému et réconforté beaucoup de chrétiens à travers les siècles. Le livre, écrit dans une bonne langue grecque, mais qui pèche pourtant par l'abus de la rhétorique, paraît dater des environs de l'ère chrétienne. Son auteur a dû être un pharisien, très zélé pour la Loi, très attaché aux principes théocratiques, fortement imbu du mépris et de la haine de l'étranger. Son ignorance de la topographie de la Palestine autorise à penser qu'il vivait dans la « diaspora » (voir ce mot), en Egypte probablement. Le 3e livre des Mac. est un conte plutôt qu'une histoire. Il raconte les persécutions que le roi d'Egypte Philopator (226-204 av. J. -C.) aurait fait subir aux Juifs établis dans ce pays. Il se distingue par une rhétorique fort ampoulée et par des récits de miracles fantastiques. Son origine peut être placée après celle de 2 Mac, un peu avant la destruction du Temple par Titus (70 ap. J. -C). L'auteur, anonyme, est resté inconnu, comme ceux des deux livres précédents. Tobit est une charmante nouvelle, qui eut beaucoup de succès dans l'antiquité, et qui plaît aujourd'hui encore. Elle nous fait pénétrer dans la vie intime d'une digne et pieuse famille juive, qui aurait vécu dans la déportation à Ninive. Elle fut écrite très probablement en gr, par un auteur inconnu. On n'en peut déterminer avec quelque certitude ni le lieu ni la date, qui semble en tout cas antérieure à l'ère chrétienne. Judith aussi est un conte, dû à un auteur anonyme, qui voulait exalter les sentiments patriotiques et religieux des Juifs. L'héroïne, Judith, une belle et pieuse Israélite, sort de sa ville assiégée et, simulant la trahison, pénètre dans le camp du général assyrien Holopherne. Ayant conquis le chef païen par son intelligence et son charme, elle réussit, par la protection divine, à lui couper la tête, un jour que le sommeil de l'ivresse l'avait terrassé, et elle ramène le sanglant trophée dans la place de Betyloua. Ce dramatique récit, qui a inspiré maintes tragédies, a dû être composé en hébreu ou en araméen (Jérôme affirme l'avoir lu dans cette langue), aux environs de l'an 100 av. J. -C.
Les Additions à Esther se composent de sept fragments divers intercalés dans ce livre, peut-être par son traducteur grec. Celui-ci a pu les puiser dans la tradition car l'histoire d'Esther a inspiré tout un cycle de légendes. Les « Additions » sont antérieures à Josèphe, qui les a utilisées dans lesAntiquités juives (fin du I er siècle). On n'en peut préciser autrement la date. Dans le présent ouvrage, les références relatives à ce livre suivent la numérotation de ces morceaux telle que la donne l'édition française de la Soc. Biblique de Paris (Apocr.)
Le Troisième livre d'Esdras est, semble-t-il, un fragment d'une traduction grec qui comprenait les livres des Chroniques, d'Esdras et de Néhémie. Cette version, plus élégante que celle des LXX, a été utilisée par Josèphe, qui l'a connue dans sa forme actuelle. La partie qui en subsiste comprend la fin de 2 Chr., Esdras et la fin de Néhémie. Elle se ramène au texte hébr., auquel elle ajoute trois morceaux, dont deux fort courts et insignifiants. L'autre, qui occupe deux chap. (3 et 4), peut s'intituler « Les trois pages de Darius ». Trois jeunes gardes du corps de ce souverain se livrent à un tournoi oratoire, chacun faisant l'éloge de ce qu'il estime être le plus puissant en ce monde : le vin, --le roi, --les femmes et la vérité. Il y a de l'ingéniosité dans ces développements, et même de l'éloquence, surtout dans l'éloge de la vérité. Ce fragment a été composé très probablement en grec ; on ne peut dire s'il appartenait primitivement au texte grec de 3 Esdras, ou s'il y a été interpolé. 3 Esdras est désigné par l'abréviation Apocr. Esd dans le présent ouvrage. Additions à Daniel. Cinq fragments assez courts, dont les trois premiers : Suzanne, Bel et le Dragon, n'ont aucun rapport avec le livre de Daniel. Ils y ont été ajoutés (ordinairement à la fin) parce que Daniel en est le héros. « Suzanne » est un joli conte bien connu, qui met en lumière la chasteté d'une jeune femme juive et la sagesse de Daniel encore enfant. « Bel » et « le Dragon » tournent en dérision le culte des idoles. La prière d'Azarias et le Cantique des trois jeunes gens (cf. Da 1:6 et suivants) sont un ou deux morceaux lyriques intercalés entre Da 3:23 et 3:24. Il n'est pas sûr qu'ils aient été composés tout exprès pour illustrer le contexte où nous les trouvons, ni qu'ils soient de l'auteur de la version grec de Daniel. Peut-être même sont-ils la traduction d'un original hébreu. Ni la date, ni l'auteur, ni le lieu d'origine des « Additions à Daniel » ne sauraient être précisés. Le plus probable, c'est qu'ils sont contemporains de la vers. grec du livre hébr., ou un peu antérieurs.
La prière de Manassé est une brève composition lyrique (15 versets), inspirée par 2Ch 33:12-16. Il ne peut s'agir en aucune façon du texte authentique de la prière que mentionne le passage cité.
Le livre de Baruch est un petit écrit en cinq courts chap., attribué à Baruch, secrétaire du prophète Jérémie. (cf. Jer 32:12 36:4-26) Il se compose de trois morceaux : le premier (en prose) est une confession des péchés d'Israël, précédée d'une notice sur le « livre de Baruch » ; le deuxième (en vers) est un éloge de la Sagesse ; le troisième (en vers également) contient trois chants sur la captivité et le retour. L'origine de ces fragments sans unité réelle est inconnue. Ils sont postérieurs, en tout cas, au livre de Daniel, que le premier a imité et dont il a même reproduit textuellement quelques lignes.
La Lettre de Jérémie, adressée aux captifs qui vont être emmenés à Babylone, est une composition apocryphe suggérée par Jer 29. Elle s'applique surtout à démontrer le néant des idoles. Elle imite Esa 41 Esa 42 Esa 43 Esa 44 Jer 10 Ps 115 Ps 135. L'origine en est inconnue.
La Sagesse de Jésus fils de Sirach (ou Siracide), que les Latins ont nommée l'Ecclésiastique, est le plus gros des livres apocryphes (51 ch.). L'auteur, qui se désigne lui-même (50:27), s'appelait Jésus, fils de Sirach (texte grec) ou Siméon, fils de Jésus, fils d'Éléazar, fils de Sira (texte hébr.). Il paraît avoir dirigé, à Jérusalem, une école de « sagesse », c-à-d. d'enseignement moral et religieux, et il a écrit son livre pour conserver le souvenir de ses leçons. Le contenu de l'ouvrage est analogue à celui des Proverbes. Il est en général plus religieux. Cependant il lui arrive de descendre à des sujets très terre à terre : il donne des conseils sur la politesse et même des prescriptions sur l'indigestion et la colique ! Sa morale est saine et ferme, mais souvent assez dure et voisine de l'égoïsme. Ayant observé les hommes avec soin, il a conservé sur eux peu d'illusions, et moins encore sur les femmes. Il invite ses lecteurs à se défier de leurs semblables, et même de leurs amis. La fin du traité est consacrée à l'éloge des « Pères », depuis Adam jusqu'à Simon, fils d'Onias, auquel est consacré un assez long développement. On a l'impression que l'auteur a vu de ses yeux officier ce grand-prêtre (219-199 av. J. -C). Cela permettrait de placer la composition du livre au début du II e siècle avant notre ère. Cette date est également suggérée par la préface du traducteur grec, qui se donne comme le petit-fils de l'auteur, et qui déclare s'être fixé en Egypte la trente-huitième année du roi Évergète (170-116), soit en 132. La Sagesse de Sirach fut écrite en hébreu et en vers, suivant l'usage adopté pour ce genre littéraire (voir Proverbe). Le texte original, que Jérôme encore a connu, disparut ensuite. Il a été retrouvé en partie, au cours des dernières années du XIX e siècle, dans une antique synagogue du Caire. Les feuillets exhumés, dont beaucoup sont en mauvais état, appartiennent à quatre manuscrits différents et donnent environ les deux tiers de l'ouvrage.
La Sagesse de Salomon (ou Sapience) ne provient certainement pas du fils de David, mais elle lui ferait honneur. C'est, de tous les Apocryphes, celui qui contient le plus de pensée et de poésie. La première partie (ch. 1-9) est d'une grande beauté : elle est consacrée à l'éloge de la « Sagesse », qui est célébrée magnifiquement. Dans la deuxième partie (10-19), l'auteur semble s'être proposé de montrer les révélations de la Sagesse dans l'histoire d'Israël, mais, arrivé à la sortie d'Egypte, il s'embarque dans des subtilités parfois ingénieuses mais fort alambiquées, et il s'y noie. Il y a cependant, là encore, une page extrêmement remarquable sur la grandeur et la bonté de Dieu (Sag 11:20 - 12:2 12:11-18). L'auteur est un Juif demeuré fortement attaché à sa religion et à son peuple, mais qui s'est nourri de la philosophie grecque. Il lui a emprunté notamment l'idée de l'immortalité de l'âme, qu'il développe avec beaucoup d'éclat. Mais il est plutôt poète que dialecticien : l'art de systématiser sa pensée n'est pas son fort. A ce point de vue, il est bien resté israélite. Il vivait probablement à Alexandrie, au I er siècle av. notre ère. C'est un précurseur de Philon. On a cru reconnaître dans le N.T. quelques échos de son livre (cf. Ro 1:18-32 et Sag 13 -14). La langue originale est certainement le grec.
SOURCES LES PLUS IMPORTANTES. --Le texte grec se trouve dans toutes les éditions des LXX Il a été publié à part, par Fritzsche, Libri Apo cryphi Veteris Testament, Leipzig 1871. Le commentaire le plus étendu qui en ait été donné est le Kurzgefasstes exegetisches Handbuch zu den Apohryphen des A. T. de Fritzsche et Grimm, 6 vol., Leipzig 1851-1860. Traductions : en français, la Bible de Reuss (6e et 7e p.), Paris 1878-1S79 (avec introd. et comment.) ; la Vers. Crampon 1905 ; les Livres Apocr. de VA.T., Soc. Bibl. de Paris 1909 (avec introd. et notes) ; en allemand, die Apokryphcn des A.T., sous la direction de Kautzsch, Tubingue 1900 (avec introd. et notes) ; en anglais, the Apocrypha and Pseudepi-grapha of the O.T., par R. -H. Charles, 2 vol., Oxford 1913 (trad. annotée), et W.O. OEsterley, The Books of the Apocrypha, 3 e éd., London 1916. L. R.
Pour le N.T., voir Évangiles apocryphes.

28Les livres apocryphes! Empty Re: Les livres apocryphes! Mer 19 Juin - 13:28

Josué

Josué
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En quoi les écrits apocryphes sont-​ils différents ?

Les écrits apocryphes présentent des différences notables avec les livres canoniques. Ils sont en effet datés du milieu du IIsiècle ; ils sont donc de beaucoup postérieurs aux livres canoniques. De plus, l’image de Jésus et du christianisme qu’ils véhiculent ne cadre pas avec celle que l’on trouve dans les Écritures inspirées.
L’Évangile de Thomas attribue à Jésus des déclarations surprenantes : Jésus annonce qu’il va transformer Marie en homme pour qu’elle puisse entrer dans le Royaume des cieux. Dans l’Évangile de l’enfance de Thomas, Jésus est un garçon méchant qui provoque délibérément la mort d’un autre enfant. Les Actes de Paul et les Actes de Pierre, deux autres récits apocryphes, demandent aux chrétiens de renoncer aux relations charnelles ; les apôtres y encouragent même les chrétiennes à se séparer de leurs maris. Dans l’Évangile de Judas, Jésus se moque de ses disciples parce qu’ils prononcent des prières au moment des repas. Or, ces comportements sont aux antipodes de l’enseignement des livres canoniques. — Marc 14:22 ; 1 Corinthiens 7:3-5 ; Galates 3:28 ;Hébreux 7:26.
Bon nombre des écrits apocryphes sont imprégnés des doctrines du gnosticisme. Les gnostiques enseignaient par exemple que Jéhovah, le Créateur, n’est pas un Dieu bon et que la résurrection n’est pas à prendre au sens littéral. Par ailleurs, ils considéraient comme mauvais le monde matériel ; ils attribuaient même l’origine du mariage et de la procréation à Satan.
Plusieurs livres apocryphes prétendent être l’œuvre de personnages bibliques, mais les spécialistes les récusent. Est-​ce un complot visant à écarter ces écrits du canon biblique ? Absolument pas. Montague James, qui a longuement étudié les apocryphes, s’en défend : “ La question n’est pas de savoir qui les a exclus du Nouveau Testament : ils s’en sont exclus eux-​mêmes. ”

29Les livres apocryphes! Empty Re: Les livres apocryphes! Mer 30 Déc - 14:49

Josué

Josué
Administrateur

Les livres apocryphes! Apocry10

30Les livres apocryphes! Empty Re: Les livres apocryphes! Mer 30 Déc - 20:01

Amaytois

Amaytois
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Bonjour

petites recherches

https://wol.jw.org/fr/wol/d/r30/lp-f/1200270408#p26

La seule chose que certains de ces écrits peuvent faire, c'est simplement une certaine valeur historique

31Les livres apocryphes! Empty Re: Les livres apocryphes! Jeu 31 Déc - 9:45

philippe83


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Oui tu as raison Amaytois pour les Maccabbées par exemple et un peu le Siracide c'est un peu l'histoire de la nation d'Israel face à la Grèce antique mais pour le reste entre l'immortalité de l'âme (influence grecque Voir l'apocryphe de La Sagesse) et les histoires recombolesque voir même spirite (avec Tobie, Zusane et le dragon(Daniel apocryphe) et j'en passe et des meilleurs il y a vraiment une différence avec le canon hébreu de la Bible(qui n'incorpore pas ces fables d'apocryphes soit-dit en passant).
A+

32Les livres apocryphes! Empty Re: Les livres apocryphes! Jeu 31 Déc - 15:25

samuel

samuel
Administrateur

Et que dire de l'histoire de Tobie, histoire digne d'un conte de fées!

33Les livres apocryphes! Empty Re: Les livres apocryphes! Jeu 31 Déc - 17:49

Amaytois

Amaytois
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Bonsoir

Ce qui est terrible, c'est que certaines Bibles ont englobés les écrits apocryphes ou deutérocanoniques avec les écrits dit canoniques.

Nous venons de passer Noël, bientôt pour la chrétienté les mages vont présenter au petit Jésus Et a votre avis d'où vient les noms de ces mages ? C'est l'Évangile arménien de l'Enfance qui mentionnent le nombre trois et les noms Melchior, Balthazar et Gaspard, repris dans la tradition populaire comme «Rois-mages». Cet apocryphe est une amplification du "Protoévangile de Jacques" et de l'"Évangile de l'enfance par Thomas". - Traduction arménienne d'un original syriaque perdu.

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