La principale version grecque est dite "Version des Septante" parce que, selon la légende, la "Torah" aurait été traduite au IIIe siècle av. J.-C. par 72 docteurs.
Cette légende est probablement exacte à plusieurs égards : la première traduction grecque ne comprenait que la "Torah" et vit le jour à Alexandrie au IIIe siècle av. J.-C.
Les autres textes sacrés hébreux furent ensuite eux aussi traduits, mais manifestement par d’autres docteurs dont les talents et les points de vue étaient différents.
Vers 90/95, le synode rabbinique de Jamnia (ou Yavne ou Yabneh), ville du centre d'Israël, fixe le canon de la Bible juive en sélectionnant les textes de l'Ancien Testament ; la Bible grecque des Septante est abandonnée.
http://compilhistoire.pagesperso-orange.fr/Bible.htm
L’Eglise juive à qui les oracles de Dieu ont été confiés (Romains 3/2) n’a jamais reçu, dans le canon ou recueil des livres sacrés les apocryphes. Philon, qui connaît ces livres, leur emprunte quelquefois des phrases ou de belles expressions, mais il ne les cite jamais comme ayant une autorité divine ou canonique. Josèphe, dans sa réponse à Appion (livre I, chapitre 2), s'exprime de la manière suivante concernant les livres canoniques et les apocryphes : " Il ne peut, au reste, y avoir rien de plus certain que les écrits autorisés parmi nous, puisqu'ils ne sauraient être sujets à aucune contrariété, à cause qu’on n’approuve que ce que les prophètes ont écrit il y a plusieurs siècles selon la pure vérité, par l’inspiration et par le mouvement de l’Esprit de Dieu. On a donc garde de voir parmi nous un grand nombre de livres qui se contrarient. Nous n’en avons que vingt deux qui comprennent tout ce qui s’est passé qui nous regarde depuis le commencement du monde jusqu’à cette heure, et auxquels on est obligé d’ajouter foi. Cinq sont de Moïse : qui rapportent ce qui est arrivé jusqu’à sa mort durant près de trois mille ans et la suite des descendants d’Adam. Les prophètes qui ont succédé à cet admirable législateur ont écrit en treize autres livres, tout ce qui s’est passé depuis sa mort jusqu’au règne d'Artaxerxés, fils de Xerxès, roi de Perse ; et les quatre autres livres contiennent des hymnes et des cantiques faits à la louange de Dieu, et des préceptes pour le règlement de nos mœurs. On a aussi écrit tout ce qui s’est passé depuis Artaxerxés jusqu’à notre temps ; mais à cause qu’il n’y a pas eu comme auparavant une suite de prophètes, on y ajoute pas la même foi qu’aux livres dont je viens de parler . "
Josèphe réduit à vingt deux le nombre des livres tenus par les Juifs comme divins, et repousse les autres livres, écrits depuis Artaxerxés, comme n’ayant qu’une autorité humaine.
Or, aucun des livres tenus comme apocryphes ne faisait partie des vingt deux mentionnés comme divins par Josèphe ; d’où il suit qu’ils ne peuvent tomber que dans la catégorie de ces ouvrages auxquels les Juifs n’ajoutaient pas la même foi, parce qu’ils n’avaient été écrits par des hommes inspirés.
http://www.bibleetnombres.online.fr/apocryph.htm
Cette légende est probablement exacte à plusieurs égards : la première traduction grecque ne comprenait que la "Torah" et vit le jour à Alexandrie au IIIe siècle av. J.-C.
Les autres textes sacrés hébreux furent ensuite eux aussi traduits, mais manifestement par d’autres docteurs dont les talents et les points de vue étaient différents.
Vers 90/95, le synode rabbinique de Jamnia (ou Yavne ou Yabneh), ville du centre d'Israël, fixe le canon de la Bible juive en sélectionnant les textes de l'Ancien Testament ; la Bible grecque des Septante est abandonnée.
http://compilhistoire.pagesperso-orange.fr/Bible.htm
L’Eglise juive à qui les oracles de Dieu ont été confiés (Romains 3/2) n’a jamais reçu, dans le canon ou recueil des livres sacrés les apocryphes. Philon, qui connaît ces livres, leur emprunte quelquefois des phrases ou de belles expressions, mais il ne les cite jamais comme ayant une autorité divine ou canonique. Josèphe, dans sa réponse à Appion (livre I, chapitre 2), s'exprime de la manière suivante concernant les livres canoniques et les apocryphes : " Il ne peut, au reste, y avoir rien de plus certain que les écrits autorisés parmi nous, puisqu'ils ne sauraient être sujets à aucune contrariété, à cause qu’on n’approuve que ce que les prophètes ont écrit il y a plusieurs siècles selon la pure vérité, par l’inspiration et par le mouvement de l’Esprit de Dieu. On a donc garde de voir parmi nous un grand nombre de livres qui se contrarient. Nous n’en avons que vingt deux qui comprennent tout ce qui s’est passé qui nous regarde depuis le commencement du monde jusqu’à cette heure, et auxquels on est obligé d’ajouter foi. Cinq sont de Moïse : qui rapportent ce qui est arrivé jusqu’à sa mort durant près de trois mille ans et la suite des descendants d’Adam. Les prophètes qui ont succédé à cet admirable législateur ont écrit en treize autres livres, tout ce qui s’est passé depuis sa mort jusqu’au règne d'Artaxerxés, fils de Xerxès, roi de Perse ; et les quatre autres livres contiennent des hymnes et des cantiques faits à la louange de Dieu, et des préceptes pour le règlement de nos mœurs. On a aussi écrit tout ce qui s’est passé depuis Artaxerxés jusqu’à notre temps ; mais à cause qu’il n’y a pas eu comme auparavant une suite de prophètes, on y ajoute pas la même foi qu’aux livres dont je viens de parler . "
Josèphe réduit à vingt deux le nombre des livres tenus par les Juifs comme divins, et repousse les autres livres, écrits depuis Artaxerxés, comme n’ayant qu’une autorité humaine.
Or, aucun des livres tenus comme apocryphes ne faisait partie des vingt deux mentionnés comme divins par Josèphe ; d’où il suit qu’ils ne peuvent tomber que dans la catégorie de ces ouvrages auxquels les Juifs n’ajoutaient pas la même foi, parce qu’ils n’avaient été écrits par des hommes inspirés.
http://www.bibleetnombres.online.fr/apocryph.htm