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L’évolution des croyances religieuses en chiffres

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Lechercheur
Mikael
Josué
7 participants

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Josué

Josué
Administrateur

L’évolution des croyances religieuses en chiffres : les cas singuliers de la Belgique et des USA.
L’Institut WIN/Gallup International vient de publier récemment les résultats d’une étude intéressant les croyances religieuses, fondée sur une enquête menée auprès de plusieurs dizaines de milliers de personnes dans soixante-cinq pays, et ce sur les cinq continents. Selon ce tout nouveau sondage, dont la presse s’est largement fait l’écho, six personnes sur dix dans le monde (63 %) manifestent leur appartenance à un groupe religieux, alors que deux sur dix (22 %) se considèrent comme étant non-religieuses. Plus d’une sur dix (11 %) enfin, se proclame quant à elle athée convaincue. Mais les écarts sont marqués, et de manière considérable, dès lors que l’on différencie les situations suivant les régions de la planète…

Ainsi, 94 % de la population thaïlandaise serait croyante — c’est le taux observé le plus élevé —, tandis que la Chine serait, en revanche, le pays le moins religieux au monde avec deux tiers d'athées convaincus. Les Français se disent quant à eux croyants à 40 %, contre 35 % de non-religieux et 18 % d’athées. Autant dire qu’une majorité de Français sont incroyants — un chiffre qui se retrouve dans la moyenne de l’Europe occidentale, où les incroyants dominent légèrement —, moins toutefois que les 70 % de Britanniques ou d’Israéliens qui affichent de manière plus significative encore un net rejet de la religion.

L’Europe occidentale tranche ainsi nettement en la matière avec les autres continents de la planète : 43 % de croyants contre 37 % de non croyants, sans compter 14 % d’athées. Il est probable que cet écart ne fera que se creuser à l’avenir, ne fût-ce qu’en raison du fait que malgré la progression constante de l’incroyance et de l’athéisme dans le monde, la natalité plus forte dans les régions où les religions dominent fera croître la proportion d’individus croyants dans la population mondiale. Cette croissance se fera au bénéfice de l’Asie, de l’Amérique du Sud et de l’Afrique surtout, laquelle combine les taux de natalité les plus hauts au monde avec un taux de croyance de l’ordre de 86 %, le plus élevé des cinq continents.

L’âge, le sexe, le taux d’occupation, l’urbanité, le rapport à l’ethnicité, le niveau de revenu ou le degré d’éducation ont très manifestement une influence sur l’adhésion religieuse : moins que l’âge — nombre de jeunes affichent en effet leurs convictions religieuses —, l’éducation — mais avec des paradoxes toutefois — et surtout le niveau socio-économique influent sur l’affiliation religieuse : il y a ainsi une corrélation forte, comme le montrent maintes enquêtes, entre hauts revenus et athéisme déclaré.

Nous avons déjà, dans ces colonnes, mis en garde contre le caractère très aléatoire des diverses enquêtes, sondages et autres baromètres relatifs aux croyances et convictions, dont les méthodologies diffèrent souvent radicalement, dont les intitulés de questions peuvent quelquefois être orientés et dont les catégories proposées peuvent être quelquefois très discutables également, tout comme leur échantillonnage. Les cartes religieuses locales ou mondiales sont ainsi à prendre avec beaucoup de circonspection — l’enquête WIN/Gallup International contredit parfois de manière prononcée les données suggérées par une autre étude, pourtant réalisée par le même sondeur, en 2012. Elles offrent toutefois à lire des tendances lourdes qui ne manquent pas d’intérêt, bien souvent, et nous éclairent sur des dynamiques à l’œuvre plus qu’elles nous offrent des instantanés de l’état des convictions.

Où se situe la Belgique dans ce tableau ? Les Européens les moins croyants s’avèrent être les Suédois — ils sont 78 % d’incroyants et d’athées — et les Tchèques — 23 % de croyants seulement. Les voisins du nord de la Belgique comptent aussi un grand nombre d’individus qui se sont détournés de la religion : les Néerlandais seraient, selon l’enquête de WIN/Gallup, 51 % d’incroyants et 15 % d’athées, contre seulement 26 % de croyants. Les chiffres relatifs à la Belgique la situent quelque peu au-dessus de la moyenne européenne : 30 % d’incroyants, 18 % d’athées, et 44 % de croyants, très majoritairement catholiques. Ces résultats rejoignent les données fournies lors de l’étude réalisée par une équipe de sociologues de la Katholieke Universiteit Leuven (KUL) et de l’Université catholique de Louvain (UCL) dans le cadre de la European Values Study(EVS), données récoltées en 2009 et portant sur la décennie écoulée.

La moitié (50 %) de la population belge s’y définissait alors comme catholique, contre 72 % encore dans les années 1980, tandis que les athées et les non affiliés se situaient à un peu moins de 42 % — moins d’un quart, parmi ces derniers, se déclarant ouvertement athées — contre 24 % il y a trente ans. L’enquête de l’UCL et de la KUL faisait également apparaître un net recul de la croyance en Dieu, qui n’aurait plus été partagée, dans les années 2000, que par 57 % de la population belge, contre 77 % il y a 30 ans. Elle étayait par là les nombreux constats opérés quant à la dynamique de sécularisation entamée dans les années soixante en Belgique, qui s’est accélérée depuis le début des années quatre-vingt et ne s’est plus démentie depuis.

La pratique dominicale des catholiques est ainsi en baisse régulière et significative depuis un demi-siècle, même si la participation occasionnelle aux offices demeure, lors des grandes étapes de la vie : si moins de 5 % de la population belge fréquente la messe dominicale, ils sont encore 25 % à se marier à l’église et plus de la moitié d’entre eux font baptiser leurs enfants. L’enquête de l’UCL et de la KUL montrait également que 69 % des individus nés après 1984 affirment n’avoir aucun lien avec l’Eglise catholique. L’adhésion forte à des choix éthiques progressistes ou l'approbation de comportements sexuels que la plupart des institutions religieuses, en particulier l’Eglise romaine, ne tolèrent pas (euthanasie, interruption volontaire de grossesse, homosexualité …) conforte l’idée d’un lien qui se délite chaque jour davantage, en particulier chez les plus jeunes.

D’autres indicateurs le montrent : en Belgique, en 2014, 54 % des défunts ont été incinérés — pratique tolérée depuis Vatican II, mais non encouragée par l’Eglise —, ce qui constitue un triplement par rapport à 1990. Il est significatif à cet égard de constater les disparités suivant les régions : si cela concerne 38 % des décès en Wallonie, la part des incinérations grimpe à 57 % à Bruxelles et 63 % en Flandre. A Bruxelles, où la pratique dominicale est la plus faible du pays, où seuls 7 % des mariages sont célébrés à l’Eglise, où moins de 15 % des enfants sont baptisés et où seuls 22 % des funérailles sont catholiques — contre plus de 50 % en Flandre et en Wallonie — plus d’un enfant sur deux naît désormais hors mariage. Et encore, ces chiffres sont-ils antérieurs à 2010…

L’enquête menée par le même Institut Win/Gallup il y a un an, à propos cette fois de la perception du rôle de la religion, montrait que celle-ci était davantage perçue comme un facteur de division et de conflit en Belgique. En Europe occidentale, qui constitue déjà la région la plus sceptique au niveau mondial, les Belges seraient ainsi les plus méfiants à l’égard de la religion, juste derrière le Danemark, mais devant la France et l’Espagne.

Ce que révèlent les données relatives à la Belgique par Win/Gallup recoupe donc les observations faites depuis plusieurs années déjà. En revanche, les chiffres révélés ces dernières semaines quant aux évolutions de la religiosité américaine ont de quoi surprendre. Une étude menée par le Pew Research Center — America’s Changing Religious Landscape — montre en effet qu’entre 2007 et 2014, le nombre des « sans affiliation » — athées, agnostiques ou ceux qui répondent « rien en particulier » à la question relative à leur croyance — a grimpé de plus de six points aux Etats-Unis, passant en sept ans de 16 % à près de 23 % (soit 56 millions d’Américains).

De surcroît, ces « sans affiliation » sont de plus en plus jeunes, avec un âge médian en baisse (36 ans) contre un âge médian en hausse (52 ans) pour les protestants (hors évangéliques) et les catholiques (49 ans). Et ce alors que les USA demeurent le « premier pays chrétien au monde » avec sept Américains sur dix qui se réclament du christianisme en 2014 — contre presque huit sur dix (78 %) en 2007 — soit un déclin de 5 millions de personnes, rappelle le New York Times. Une tendance plus marquée encore que le principal mouvement qui affecte la démographie américaine, à savoir la montée en puissance des Hispaniques ; une tendance vouée à se renforcer, puisque la part des « non affiliés » dans les cohortes les plus jeunes — 18 à 26 ans — se situe à plus d’un tiers de la population, plus exactement 34 %, que de surcroît plus une cohorte est jeune, plus elle est éloignée de l’affiliation religieuse et qu’enfin les mariages interreligieux ou exogamiques sont en croissance aux USA, ce qui a un impact sur la désaffiliation religieuse.

Comme le note le Pew, « while many U.S. religious groups are aging, the unaffiliated are comparatively young, and getting younger, on average, over time ». Commentant pour le quotidien britannique The Guardian les résultats de l’enquête, John Green, son conseiller scientifique, professeur de sciences politiques à l’Université d’Akron (Ohio) a indiqué à ce sujet que « the involvement of religious groups in politics, particularly regarding issues such as same sex marriage and abortion, is alienating younger adults, who tend to have more liberal and progressive views than older people (…). The rise of the internet and social media has also drawn younger adults towards online, general social groups and away from face-to-face organizations and traditional habits, such as churchgoing ».

En outre, cette tendance à la déchristianisation affecte bien au-delà des marges classiques de la société américaine — les villes côtières, les segments les plus jeunes et les plus libéraux de la population. Car l’enquête du Pew Research Center illustre notamment que ce déclin affecte jusqu’à la traditionnelle « Christian belt », au cœur des Etats du centre des Etats-Unis : si les catholiques — composés pour 41 % de ce que les Américains dénomment les « racial and ethnic minorities », témoignant de leur succès auprès des Hispaniques — et les protestants historiques (« mainline ») sont les plus touchés, même les évangéliques et les mormons sont en régression. Ce changement est en partie générationnel, et se manifeste également du fait que ce sont des chrétiens, de tous âges, qui rejoignent principalement les rangs des non affiliés.

Comme l’écrit le New York Times : « The [Pew] report does not offer an explanation for the decline of the Christian population, but the low levels of Christian affiliation among the young, well educated and affluent are consistent with prevailing theories for the rise of the unaffiliated, like the politicization of religion by American conservatives, a broader disengagement from all traditional institutions and labels, the combination of delayed and interreligious marriage, and economic development ».

Ainsi, selon l’enquête du Pew, le second Religious Landscape Study après celui de 2007 — aux critères identiques —, qui a interrogé 35 000 adultes et produit ainsi une ressource de première importance pour analyser la sociologie religieuse américaine, les non affiliés constituent aujourd’hui le deuxième courant convictionnel américain, certes derrière les protestants évangéliques, mais devant les catholiques et les protestants « mainline ». Et ce alors que l’islam et le judaïsme, largement minoritaires toutefois, sont plutôt en croissance relative, tout comme les religions orientales. Il montre en outre que la — relative — déchristianisation du paysage convictionnel américain affecte toutes les régions, toutes les tranches d’âge, tous les niveaux d’éducation et tous les groupes ethniques, les hommes comme les femmes.

Voilà qui contrecarrera à la fois ceux qui continuent à propager l’idée d’une religiosité solidement ancrée dans les mœurs américaines — rien n’est, en la matière, immuable — et aussi ceux qui s’efforcent de présenter les Etats-Unis comme l’exact contraire de l’Europe dans ce domaine. Car, en effet, la déchristianisation comme la montée en puissance de l’incroyance aux USA dépassent déjà les observations faites pour plusieurs pays européens ; mais, en outre, il est prévisible que demain, la carte mondiale de la croyance et de l’incroyance se partagera surtout, et de plus en plus, suivant un axe Nord/Sud.

Jean-Philippe Schreiber (ULB).
http://www.o-re-la.org/index.php?option=com_k2&view=item&id=1227:l’évolution-des-croyances-religieuses-en-chiffres-les-cas-singuliers-de-la-belgique-et-des-usa&Itemid=85&lang=fr

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Cette phrase m'a interpellée.
natalité plus forte dans les régions où les religions dominent fera croître la proportion d’individus croyants dans la population mondiale. Cette croissance se fera au bénéfice de l’Asie, de l’Amérique du Sud et de l’Afrique surtout, laquelle combine les taux de natalité les plus hauts au monde avec un taux de croyance de l’ordre de 86 %, le plus élevé des cinq continents.

En fait la croissance serait du plus à la natalité que de conversion individuelle fait par l'enseignant de la religion.

Josué

Josué
Administrateur

[size=36]L’idole et l’icône, deux sens opposés de l’image de Dieu[/size]

16 janvier 2018 par Christophe Herinckx


L’évolution des croyances religieuses en chiffres  Madonne-500x313
La chanteuse Madonna et la Madone.
Décédé le 5 décembre dernier, Johnny Halliday était couramment appelé « l’idole des jeunes ». La quasi-vénération de certaines « stars » évoque l’interdiction biblique de l’idolâtrie. Qu’est-ce qu’une idole pour la Bible? Qu’est-ce qui la distingue d’une icône? 
Au moins depuis Elvis Presley, de nombreux chanteurs et chanteuses, acteurs et actrices, ont mérité ce titre d’ »idole »: James Dean, Michael Jackson, Madonna… La liste est longue. De fait, l’adhésion que suscitent ces artistes dépasse la simple appréciation esthétique de leurs œuvres, mais implique souvent un attachement, une identification, voire une dévotion à leur personne, qui s’apparente à une attitude religieuse, censée être réservée à une divinité.
A côté de ces idoles modernes, il y a également… des icônes. Ainsi, on pourra dire de Mère Teresa, de Nelson Mandela, du pape François ou du Dalaï-Lama qu’ils sont des icônes, pas des idoles. Parce que quelque chose transparaît dans ces personnes, un charisme, une sérénité, l’accomplissement de quelque chose qui nous dépasse, une forme de sainteté, bref, quelque chose qui vient d’au-delà d’elles-mêmes.
On peut aussi parler d’icônes de la chanson , comme France Gall décédée le weekend dernier, ou de la mode…
Parfois, il n’est pas aisé de distinguer entre l’idole et l’icône. En la différenciant de l’icône, on pourra considérer qu’une idole ramène plutôt à soi, n’indique rien au-delà de soi, comme si la lumière qui émane d’elle venait… d’elle-même, et non pas d’un ailleurs.
Un rapport à Dieu
Certes, tout dépend du sens que l’on donne aux mots, qui sont toujours ancrés dans une référence culturelle, voire religieuse, mais qui évoluent aussi au gré des usages et des modes. Prenons cependant cette option: une icône n’est pas une idole, l’une et l’autre ont un sens différent, voire opposé. Qu’est-ce qu’une idole, et qu’est-ce qu’une icône? Et qu’est-ce qui différencie ces deux notions? Pour approcher la signification respective de l’idole et de l’icône d’un point de vue chrétien, tournons-nous vers les Ecritures, qui nous révèlent que l’une et l’autre ont un rapport à Dieu. La réalité de l’idole implique une certaine relation à une divinité, voire à Dieu lui-même, relation qui sera qualifiée d’ »idolâtrie ». L’icône implique également un certain rapport à Dieu, mais fort différent de l’idolâtrie.
Dans l’Ancien Testament, le livre de l’Exode relate les termes de l’Alliance que Dieu conclut avec le peuple hébreu, après l’avoir libéré d’Egypte. Avant de sceller cette Alliance, Dieu détaille longuement les conditions de celle-ci à Moïse, en commençant par le décalogue, les « dix commandements ».
En voici le premier: « C’est moi le Seigneur ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Egypte, de la maison de servitude: tu n’auras pas d’autres dieux face à moi. Tu ne te feras pas d’image taillée (« pecel »), ni rien qui ait la forme de ce qui se trouve au ciel là-haut, sur terre ici-bas ou dans les eaux sous la terre. Tu ne te prosterneras pas devant ces dieux et tu ne les serviras pas, car c’est moi le Seigneur ton Dieu » (Ex. 20, 2-5).
Ces versets rappellent un aspect essentiel de la foi d’Israël, et de la foi chrétienne à sa suite: Dieu est l’Unique – comme le formulent bien d’autres passages bibliques. C’est-à-dire qu’il est le Transcendant, l’Insaisissable, au-delà de toute compréhension et de toute perception. Cette foi – qui n’est pas sans contenir une dimension philosophique importante: si Dieu existe, il ne peut être qu’Un – implique qu’aucune autre réalité ne peut, dans le cœur de l’homme, tenir la place de cette Réalité ultime. D’où la vanité radicale – au sens de ce qui est absolument vain – d’adorer d’autres divinités à côté de Dieu, que ce soit le soleil, la lune, des animaux, etc.
D’où, aussi, l’interdiction de se fabriquer des idoles, c’est-à-dire des « images » de divinités, et de les adorer en lieu et place du Dieu Un. Les Hébreux, cependant, ne tarderont pas à transgresser cet interdit absolu, comme le montre le célèbre épisode du « veau d’or »: « Voici tes dieux, Israël, ceux qui t’ont fait monter du pays d’Egypte » (Ex. 32, 4).
L’idolâtrie de Dieu
Le rejet des idoles, exprimé dans ces textes, se réfère bien sûr aux pratiques des nations qui entouraient Israël dans le Proche-Orient antique, pratiques qui étaient donc qualifiées d’idolâtrie: attribuer illusoirement à une créature, fût-ce un élément cosmique, ce qui est le propre de Dieu seul, et rendre un culte à l’image de cette fausse divinité. Pour éviter toute tentation d’idolâtrie, il n’est d’ailleurs pas permis en Israël de représenter quoi que ce soit.
Il n’est donc pas permis non plus de représenter le Dieu Unique par une image. Pourquoi? Dans la conception biblique, le risque est en effet trop grand de réduire Dieu à l’image que l’on ferait de lui. En ce sens, l’idolâtrie ne concerne pas seulement les divinités païennes, qui ne sont que néant, mais peut aussi concerner Dieu lui-même. Dieu, l’insaisissable Transcendance, peut en effet devenir une idole, lorsqu’on le ramène, lorsqu’on le rabaisse à la représentation que l’on peut avoir de lui. Ce n’est alors plus Dieu que l’on adore, que l’on aime, en qui on met sa foi, mais notre image de Dieu, ou en d’autres termes: Dieu à notre image, tel que nous nous le représentons, ou tel qu’on voudrait qu’il soit.
L’histoire de la foi est remplie de cette forme d’idolâtrie. Chaque fois que l’on prend son idée de Dieu pour la Réalité ultime de Dieu, nous sommes dans l’idolâtrie. Cela vaut, par exemple, pour la toute-puissance de Dieu, que l’on va définir à partir de nos critères humains, au lieu de recevoir ce qu’elle signifie de Dieu lui-même. Toute image de Dieu, toute idée de Dieu, aussi élaborée soit-elle, ne saurait être au mieux qu’un pâle reflet de qui est Dieu, et le risque consiste toujours à limiter, à enfermer Dieu dans l’image que nous avons de Lui, et de ce qu’Il peut faire ou ne pas faire… au service de nos intérêts. C’est pourquoi la religion israélite s’est toujours refusée à produire une image de Dieu. Dieu n’est pas Celui qu’on voit et qu’on saisit, mais Celui qui parle et qu’on écoute, qu’on accueille.
Image de Dieu
Si l’image de Dieu comme de toute créature est interdite en « régime » biblique, comment expliquer alors que l’on puisse produire des icônes en régime chrétien, comme c’est en particulier le cas dans le christianisme orthodoxe? L’icône – du grec eikôn, image – n’implique-t-elle pas une forme d’idolâtrie, selon les critères de la Bible?
Cette question a secoué l’Orient chrétien pendant plusieurs siècles. Face aux vagues iconoclastes (principalement aux VIIIe et IXe siècles), détruisant les icônes au nom de l’interdit biblique, saint Jean Damascène écrivit ceci: « Si nous fabriquions une image du Dieu invisible, sans nul doute commettrions-nous une faute, car il est impossible de représenter en image ce qui est incorporel, sans forme, invisible et qui n’est pas circonscrit; ou bien encore si nous fabriquions des images d’hommes, et si nous pensions que ce sont des dieux et les adorions comme tels, sans nul doute serions-nous impies. Mais nous ne faisons rien de tout cela. C’est du Dieu fait chair, qui a été vu sur la terre en sa chair et qui a vécu parmi les hommes dans son indicible bonté (…), c’est de lui que nous fabriquons une image. »
La possibilité théologique et spirituelle de l’icône réside donc dans l’Incarnation: en Jésus-Christ, « image du Dieu invisible » (Colossiens 1,15), Dieu est devenu visible. Ainsi, lorsque nous contemplons et vénérons le Christ, c’est Dieu lui-même que nous contemplons. Dans cette vénération, toutes nos facultés sont sollicitées, au service de la foi qui implique le cœur de notre être, mais aussi notre intelligence, notre volonté, nos sens intérieurs et extérieurs.
Lorsque nous contemplons le Christ à travers une icône, c’est l’image visible du Dieu invisible que nous accueillons. A condition, toutefois, de nous rappeler que l’icône, tout en laissant transparaître quelque chose du mystère de Dieu, ne saurait en aucun cas contenir ce Mystère. Il ne fait que l’évoquer, renvoyer vers ce qui nous dépassera toujours. En ce sens-là, chacune et chacun de nous, à la suite du Christ et dans l’Esprit, pouvons également être « image et ressemblance » de Dieu pour les autres. Etre une idole revient, au contraire, à diviniser notre propre vacuité.
Christophe HERINCKX (Fondation Saint-Paul)

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Japon : le premier ministre ordonne une enquête sur la secte Moon
Les faits Le premier ministre japonais, Fumio Kishida, a chargé lundi 17 octobre son ministre de l’éducation et de la culture de procéder à une enquête sur les pratiques de la secte Moon. Les autorités s’inquiètent d’éventuels objectifs de dons imposés par l’organisation à ses fidèles.
La Croix (avec AFP), le 17/10/2022 à 06:22 Modifié le 17/10/2022 à 06:25

Josué

Josué
Administrateur

A l’occasion du Paris podcasts festival 2022, qui s’ouvre le jeudi 20 octobre et durera jusqu’au dimanche 23 octobre, voici une sélection (non exhaustive) de podcasts sur les religions. Face à l’ampleur de l’offre disponible, nous avons choisi de nous concentrer sur les podcasts « natifs », c’est-à-dire créés spécifiquement pour le numérique, ainsi que sur les principales religions en France, excluant de fait les (très) nombreux podcasts de spiritualités laïques et de développement personnel. N’hésitez pas à partager vos propres suggestions en commentaire !

Christianisme

Difficile de faire un choix dans la myriade de podcasts chrétiens. Tout dépend du but recherché.

Lechercheur





RÉVEIL COURRIER Chine Guerre en Ukraine Iran Coupe du monde 2022 L’HEBDO HOROSCOPE
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Religion. Ce que révèle le déclin du christianisme en Angleterre
Pour la première fois, la part de personnes se définissant comme chrétiennes est passée sous la barre des 50 % en Angleterre et au pays de Galles. Un changement démographique significatif dans un pays, le Royaume-Uni, où l’Église anglicane est intimement liée à l’État.

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Courrier international

BenFis

BenFis

On peut grosso-modo observer 3 grands courants:
1) rejet des religions
2) sectarisme religieux
3) ni 1), ni 2)

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Jésus à poser cette question : trouvera t-il la foi quand il reviendra ?

BenFis

BenFis

Mikael a écrit:Jésus à poser cette question : trouvera t-il la foi quand il reviendra ?
Déjà Abraham posait la question à Jéhovah ; combien y-a-t-il de justes dans la région ? Peut-être seulement 3 sur des milliers d'individus!?
Et comme jamais rien ne varie chez les humains, nous en somme toujours au même point.

Il faut dire que la faute incombe en 1er lieu aux religions qui, à l'ère de la science et d'Internet, diffusent encore des enseignements non crédibles.

papy

papy

Mais il n'a pas été trouvé de juste du temps d'Abraham.

BenFis

BenFis

papy a écrit:Mais il n'a pas été trouvé de juste du temps d'Abraham.
Lot et ses filles.

papy

papy

Au début Abraham parle de 50 justes et a la fin le chiffre est tombé a combien avant que Jéhovah ne détruise la ville ?

BenFis

BenFis

papy a écrit:Au début Abraham parle de 50 justes et a la fin le chiffre est tombé a combien avant que Jéhovah ne détruise la ville ?
Le texte parle de moins de 10 justes, donc apparemment il s'agissait de Lot et ses filles, ce qui fait bien 3 personnes, n'est-ce pas?

Josué

Josué
Administrateur

Donc le chiffre dix n'a pas été atteint.
Ce qui explique la destruction de Sodome.

BenFis

BenFis

Josué a écrit:Donc le chiffre dix n'a pas été atteint.
Ce qui explique la destruction de Sodome.
C'est bien ce que je disais : 3 justes.
Je ne comprends pas pourquoi vouloir polémiquer sur ce chiffre ?

samuel

samuel
Administrateur

Mais n'inverse pas les rôles car c'est toi qui lance la polemique.

BenFis

BenFis

samuel a écrit:Mais n'inverse pas les rôles car c'est toi qui lance la polemique.
Il n'y a qu'à remonter la discussion pour constater qui polémique à propos du nombre de justes...

papy

papy

tout le monde ici savent que tu aimes la polémique.

Lechercheur



foi religieuse recule en France selon un sondage publié vendredi, avec 44 % des personnes interrogées qui disent croire en Dieu contre 49 % en 2021, et avec des différences marquées selon les tranches d’âges, le lieu d’habitation et le niveau de vie notamment.
À la question, « vous personnellement, croyez-vous en Dieu ? », une majorité de 56 % répondent non et 44 % répondent oui, selon ce sondage Ifop-Fiducial réalisé pour Sud Radio. Une majorité de sondés répondaient encore par l’affirmative lors d’enquêtes précédentes : ainsi, 55 % se disaient croyants en 2004 et 56 % en 2011.
La tranche des 18-24 ans est celle qui croit le moins en Dieu (36 % contre 64 % qui n’y croient pas), mais la tranche d’âge juste au-dessus, celle des 25-34 ans, compte 47 % de croyants. Puis on retombe à 38 % de croyants dans la tranche 35-49 ans. Ils sont 46 % dans la tranche 50-64 ans, et 50 % chez les 65 ans et plus.

Les écologistes peu croyants


En revanche, la différence est minime entre hommes et femmes : 45 % des hommes et 44 % des femmes se disent croyants. La foi varie selon le revenu : elle est plus faible à la fois chez les plus aisés (plus de 2 500 euros par mois par personne au foyer) avec 40 % qui se disent croyants, et chez les plus pauvres (moins de 900 euros par mois par personne au foyer), dont 39 % se disent croyants. C’est dans la classe moyenne inférieure (de 1 300 à 1 900 euros) que la proportion de personnes se disant croyantes est la plus élevée (48 %).
Par affinités politiques, le plus faible taux de personnes disant croire en Dieu se situe chez les sympathisants EELV (31 %) et le plus élevé chez ceux des Républicains (69 %). Le taux est proche de la moyenne nationale chez les sympathisants RN (44 %) ou LFI (42 %), légèrement supérieur chez ceux du PS (49 %) ou de Renaissance (50 %). Enfin, la croyance en Dieu est nettement plus forte dans l’agglomération parisienne (59 %) que dans les communes rurales (37 %), tandis que les communes urbaines de province (43 %) sont proches de la moyenne nationale.
LES SUJETS ASSOCIÉS
[size=13]Religion
 Société[/size]
Enquête réalisée en ligne les 4 et 5 avril 2023 auprès d’un échantillon représentatif de 1 006 personnes âgées de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.






















Lechercheur



La foi religieuse recule en France : 44 % des sondés se disent croyants
Un sondage Ifop-Fiducial réalisé pour Sud Radio révèle ce vendredi que seules 44 % des personnes interrogées disent croire en Dieu, avec des différences selon l’âge et le niveau de vie.


L’évolution des croyances religieuses en chiffres  57PYM3GNUJGBND6DZMLLV6JNIE

Angers, le 5 octobre 2021, Eglise Notre-Dame-des-Vctoires. Messe célébrée par le père Philippe Loiseau, en présence d'une dizaine de fidèles. (Théophile Trossat/Libération)

Invité


Invité

L’évolution des croyances religieuses en chiffres  315c3b10

Article: https://www.journaldequebec.com/2022/12/18/moins-de-messes-de-minuit

Josué

Josué
Administrateur

Même la Belle Province est touché par ce désintéressement de la religion.

chico.

chico.

Les Français croient de moins en moins en Dieu
Par Le Figaro avec AFP
[size=16]Publié le 23/09/2021 à 05:24 , mis à jour le 23/09/2021 à 07:28

[/size]
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  • [url=https://twitter.com/intent/tweet?url=https%3A%2F%2Fwww.lefigaro.fr%2Factualite-france%2Fles-francais-croient-de-moins-en-moins-en-dieu-20210923&text=Le Figaro - %C3%A0 lire %3A Les Fran%C3%A7ais croient de moins en moins en Dieu][/url]







Les Français étaient 66% à croire en Dieu en 1947. Fred SCHEIBER / AFP

En 2021, 51% d'entre eux affirment ne pas être croyants, contre 44% dix ans plus tôt.

Un peu plus de la moitié (51%) des Français ne croit pas en Dieu, selon un sondage Ifop* pour l'Association des journalistes d'information sur les religions (Ajir) publié jeudi. À la question[size=18] «Vous, personnellement croyez-vous en Dieu?», 51 % des sondés répondent «non» (contre 44% en 2011 et 2004). Les Français étaient 66% à croire en Dieu en 1947, selon un sondage Ifop de l'époque. Dans le détail, les plus croyants sont chez les 65 ans et plus (58%) puis chez les 18-34 ans (48%).[/size]

papy

papy

Les chiffres augment mais pas dans le bon sens.

Lechercheur







Hors-Séries Références Dieu et la science
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Quand les scientifiques pensaient avec Dieu
Siècle de Galilée, de Descartes, de Spinoza et de Newton, le XVIIe siècle est celui de la raison et de la naissance des sciences modernes. Mais Dieu veille…

Par Laurence Moreau

Maître Isaac Newton dans son jardin à Whoolsthorpe, à l’automne 1665, de Robert Hannah, huile sur toile, 1856. Avec sa théorie de l’attraction universelle, le père de la mécanique classique inaugure une nouvelle ère de la pensée scientifique qui durera plus de deux siècles. Le monde, selon lui, n’a pourtant « pu procéder que de la volonté et de la puissance d’un Être intelligent ».
© Royal Institution/Bridgeman Images
Publié le 08/09/2023 à 19h00
Temps de lecture : 6 min

« Contentez-vous de nous dire comment on va au ciel et laissez-nous le soin de vous dire comment va le ciel », écrit en 1615 un Galileo Galilei exaspéré à Christine de Lorraine, grande-duchesse de Toscane, quelques mois avant la condamnation par le Saint-Office des écrits de Copernic sur l'héliocentrisme, le 5 mars 1616. Le mathématicien astronome veut défendre les positions du chanoine polonais selon lequel ce n'est pas le Soleil qui tourne autour de la Terre, comme l'a affirmé Ptolémée, au IIe siècle, mais le contraire. Pour se faire entendre, Galilée transforme cette lettre plaidoyer en une démonstration des relations qu'entretiennent la foi et la connaissance fondée sur l'observation du monde. Ce qu'il revendique, c'est une séparation nette entre les magistères du théologien et du s...

Josué

Josué
Administrateur

[size=38]Religions : 18% de catholiques et 12% de musulmans chez les jeunes Français[/size]
Explication 
Les résultats d’une enquête menée auprès des jeunes Français de 18 à 30 ans, publiée par l’Institut Kantar, sont présentés, mercredi 6 décembre, à la Maison des sciences de l’homme à Paris. Le sondage permet de dresser un portrait religieux de cette jeunesse.


  • Alice d’Oléon, 
  • le 06/12/2023 à 18:17


Les résultats montrent que 22 % des jeunes Français se déclarent chrétiens, dont 18 % catholiques, et 12 % se disent musulmans.CHRISTOPHE MORIN / CHRISTOPHE MORIN/IP3 PRESS/MAXPPP

Les jeunes Français aujourd’hui s’éloignent globalement des religions institutionnalisées, bien qu’une petite majorité dit encore croire en Dieu et entretient un rapport intensifié à la religion. En quoi croit la jeunesse...

BenFis

BenFis

Josué a écrit:[size=38]Religions : 18% de catholiques et 12% de musulmans chez les jeunes Français[/size]
Explication 
Les résultats d’une enquête menée auprès des jeunes Français de 18 à 30 ans, publiée par l’Institut Kantar, sont présentés, mercredi 6 décembre, à la Maison des sciences de l’homme à Paris. Le sondage permet de dresser un portrait religieux de cette jeunesse.


  • Alice d’Oléon, 
  • le 06/12/2023 à 18:17


Les résultats montrent que 22 % des jeunes Français se déclarent chrétiens, dont 18 % catholiques, et 12 % se disent musulmans.CHRISTOPHE MORIN / CHRISTOPHE MORIN/IP3 PRESS/MAXPPP

Les jeunes Français aujourd’hui s’éloignent globalement des religions institutionnalisées, bien qu’une petite majorité dit encore croire en Dieu et entretient un rapport intensifié à la religion. En quoi croit la jeunesse...


Beaucoup de jeunes ont compris que les croyances affichées par les religions étaient souvent nuisibles. silent

Josué

Josué
Administrateur

Si tu le dis c'est forcément vrais.

Lechercheur



Les jeunes et les musulmans posent un regard critique sur la laïcité, selon deux études
Deux études récentes ont interrogé la vision de la laïcité des jeunes et des musulmans. Une majorité d’entre eux estiment notamment que la pratique de celle-ci s’avère discriminatoire envers les musulmans.


Écouter cet article


Un Coran vu dans une mosquée. Photo d’illustration.
FADI AROURI / ARCHIVES REUTERS
Ouest-France
Publié le 08/12/2023 à 14h19
La pratique de la laïcité s’avère-t-elle discriminatoire envers les musulmans ? C’est l’avis d’une majorité de jeunes et de musulmans, selon deux études relayées par l’Agence France-Presse. Elles ont été publiées en amont de la journée de la laïcité marquant, samedi 9 décembre, la loi de 1905 sur la séparation des Églises et de l’État.

ACTUALITÉ DES MARQUES[/left]

BenFis

BenFis

Lechercheur a écrit:Les jeunes et les musulmans posent un regard critique sur la laïcité, selon deux études
Deux études récentes ont interrogé la vision de la laïcité des jeunes et des musulmans. Une majorité d’entre eux estiment notamment que la pratique de celle-ci s’avère discriminatoire envers les musulmans.


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Un Coran vu dans une mosquée. Photo d’illustration.
FADI AROURI / ARCHIVES REUTERS
Ouest-France
Publié le 08/12/2023 à 14h19
La pratique de la laïcité s’avère-t-elle discriminatoire envers les musulmans ? C’est l’avis d’une majorité de jeunes et de musulmans, selon deux études relayées par l’Agence France-Presse. Elles ont été publiées en amont de la journée de la laïcité marquant, samedi 9 décembre, la loi de 1905 sur la séparation des Églises et de l’État.

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Les musulmans cultivent la victimisation.

Lechercheur



C'est des relations yoyo pour finir.

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