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Que disent les chiffres sur la radicalisation en France ?

2 participants

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Marmhonie

Marmhonie
MODERATEUR
MODERATEUR

Que disent les chiffres sur la radicalisation en France ?

« 8 250 individus radicalisés en France » titre en « une » Le Figaro, mercredi 3 février, faisant le constat que « la radicalisation s’étend en France ». Le quotidien pointe « un doublement en moins d’un an », avec 8 250 cas contre 4 015 en mars.
Le quotidien s’appuie sur de nouveaux chiffres sur les signalements pour « radicalisation » révélés « en exclusivité » sans en préciser la source, faisant juste état d’un « bilan officiel établi jeudi dernier [le 28 janvier] ».
Que disent les chiffres sur la radicalisation en France ?  Image-4e4f881

Les appels au numéro vert 0 800 00 56 96 pour signlar de possibles projets d'attentats.

Les mineurs représentent désormais 20 % des individus ayant basculé, avec 1 632 jeunes concernés.
.Que disent les chiffres sur la radicalisation en France ?  Image-4e4f88a
Source : http://www.lefigaro.fr/actualite-france/

http://forummarmhonie.forumotion.asia/forum

samuel

samuel
Administrateur

Il y a un film sur la deuxiéme chaîne ce Mercredi intitulé ( Ne m'abandonne pas ) qui parle de cette question des jeunes qui veulent partir en Syrie faire la guerre.

Invité


Invité

Radicalisation en France 2 fév 2016
Et cela touche de plus en plus de jeune filles

https://youtu.be/O7vjHQO7ncs

samuel

samuel
Administrateur

Sur France 2, “Ne m'abandonne pas”, un téléfilm juste et intimiste sur la radicalisation islamiste
Isabelle Poitte Publié le 22/01/2016. Mis à jour le 03/02/2016 à 13h18.
Ne m'abandonne pas, de Xavier Durringer

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Xavier Durringer
VOTRE SÉLECTION TÉLÉRAMA
“Ne m'abandonne pas”, de Xavier Durringer, diffusé sur France 2 le 3 février, retrace le combat d'une mère pour sauver sa fille endoctrinée par Daech. Un film poignant, qui assume sa mission pédagogique.
Sans qu’aucun coup ne soit porté, la scène est d’une violence glaçante. Chama, 17 ans, l’enfant choyée, l’élève brillante reçue à Sciences Po, fait face à ses parents, qui la soupçonnent de s’être radicalisée. Les mensonges et le sourire de façade ne marchent plus. Puis, en une fraction de seconde, le masque tombe : « Je ne supporte plus vos gueules de mécréants ! » Sous le verni d’une vie confortable, une vérité, sidérante, éclate : Chama est sur le point de partir en Syrie… Explorer le versant intime d’un phénomène d’une actualité brûlante, c’est le parti pris du téléfilm Ne m’abandonne pas, diffusé dans le cadre d’une soirée spéciale intitulée « Qui sont ces jeunes qui partent faire le djihad ? ». Les « vertus pédagogiques » du film, sa « dimension politique et sociétale », son réalisateur, Xavier Durringer (La Conquête, Lady Bar), les assume pleinement. Entre d’autres mains, elles auraient pu être écrasantes. Mais pas ici. La fiction, même bardée de mille précautions, a le dessus, et ses personnages, forts et attachants, ne sont jamais réduits à des stéréotypes ou à des porte-drapeaux.
Combat des parents
« Ce qui m’a sauté aux yeux, dans ce scénario, explique le metteur en scène, c’est la volonté de déstigmatiser la communauté musulmane. On prend le contre-pied des poncifs sur les jeunes de banlieue. La mère de Chama est de culture musulmane, elle est médecin, divorcée, elle fume, elle boit. Son père fréquente la mosquée. Sa grand-mère est plus traditionaliste… Chacun a un rapport différent à la religion. Le film montre de l’intérieur la souffrance et les questionnements de cette famille. Il raconte une histoire qui n’est pas toutes les histoires. » Centré sur le combat de parents — et en particulier celui d’une mère — prêts à tout pour sauver leur enfant, le film éclaire en filigrane les ressorts de l’endoctrinement sectaire. Et martèle un message : ça peut arriver à tout le monde. Via Internet, Chama s’est mariée avec son petit ami, déjà parti rejoindre les rangs de Daech. Marc Lavoine incarne le père anéanti du garçon. « Ces deux familles partagent la même douleur. Et il se trouve que l’enfant de l’une d’entre elles est blond aux yeux clairs… »
Pour les deux scénaristes, Aude Marcle et Françoise Charpiat, le déclic a eu lieu il y a deux ans, après la lecture d’un article consacré au départ en Syrie d’une adolescente de 15 ans originaire d’Avignon. Le phénomène commençait seulement à alerter les médias. « Ce qui nous a saisies, voire même tristement fascinées, raconte Aude Marcle, c’est l’idée qu’une fille, une sœur, une amie puisse devenir une étrangère sous les yeux de ses proches, sans que personne ne s’en rende compte. » Depuis, le film n’a pas cessé d’être rattrapé par l’actualité, comme une justification dramatique de son existence : les attentats de janvier ont été intégrés sous la forme d’allusion ; ceux du 13 novembre ont eu lieu quelques semaines seulement après la fin du tournage.

Les parents de Chama (Samia Sassi et Sami Bouajila) rencontrent le père d'un garçon parti en Syrie (Marc Lavoine)
Radicalisation chez les jeunes femmes
Poursuivies par le flot bouleversant de l’information, les deux auteures se sont cramponnées à leur intuition de départ : la relation mère-fille devait rester au cœur de l’histoire. « Ce sont des situations de violence et d’amour incroyables à traiter, observe Françoise Charpiat. Il y a quelque chose de l’ordre de l’animalité dans la réaction de cette mère. Jusqu’où un parent peut-il aller pour protéger son enfant ? Nous avons eu beaucoup de débats sur cette question. » Avec l’aide de Dounia Bouzar, la médiatique anthropologue engagée dans la lutte contre l’embrigadement djihadiste, qui leur a rapporté des « cas de figure proches de celui de Chama », les scénaristes ont pu approcher les mécanismes particuliers de la radicalisation chez les jeunes femmes. Sans chercher à expliquer à tout prix, le film sème des indices à travers le parcours et la personnalité de Chama, jeune fille passionnée, idéaliste, en quête de pureté. « Elle ne veut pas partir pour décapiter des gens, souligne sa remarquable interprète, Lina Elarabi, mais pour combattre l’injustice, aider des familles détruites par Bachar el-Assad. »
Eviter de simplifier ou d’aseptiser une réalité complexe et angoissante, de pointer du doigt, d’alimenter les ­extrêmes… Ne m’abandonne pas évolue sur un « fil ténu », selon l’expression de Xavier Durringer. Sa méthode, pour déjouer les malentendus : parler avec les acteurs et, surtout, les écouter. « Lorsque nous avons tourné la scène où le père de Chama tente de raisonner sa fille et la tire violemment par la jambe, Sami Bouajila [qui joue le rôle du père, NDLR] m’a alerté sur le fait que cela pouvait être mal perçu. Il ne fallait pas laisser croire qu’un rapport de violence existait entre ce père musulman et sa fille. C’est un geste de réaction, pour la saisir : cela devait être sans ambiguïté. » Cette confrontation poignante témoigne de la plus grande réussite du film : capter des sentiments extrêmes, antagonistes, sans sombrer dans les émotions faciles. « Pour que l’histoire soit crédible, il fallait que tous les acteurs soient parfaitement sincères avec leur personnage. Je leur ai parfois demandé d’oublier le sujet pour revenir à eux-mêmes : comment tu réagirais, toi ? On ne travaillait pas dans le “psychologisant”, mais dans une approche comportementale et instinctive. C’était “ici et maintenant”. » En équilibre sur ce fil ténu, tous les acteurs se révèlent impressionnants de justesse.


Dans le cadre de « La soirée continue », le téléfilm sera suivi d’un débat animé par Julian Bugier, puis, à 23h30,
d’un documentaire Les Français, c’est les autres, de Mohamed Ulad et Isabelle Wekstein-Steg.
Télévision

Djihad

Fiction française

Ne m'abandonne pas
Téléfilm
Ne m'abandonne pas
03/02/2016 21h00 sur France 2
Sur le web : Xavier Durringer, réalisateur : « Le film montre que la radicalisation peut toucher tout le monde »
03/02/2016 à 16h14
ce film, vu hier sur la TSR, est a voir absolument. Bien fait et instructif sur le thème qu'il taite.

Télérama © 2015

Marmhonie

Marmhonie
MODERATEUR
MODERATEUR

FIGAROVOX/OPINION - Thibault de Montbrial, Marc Trévidic et Jean-Charles Brisard analysent les menaces que les revendications communautaires des musulmans les plus radicaux font peser sur la société française.

Que disent les chiffres sur la radicalisation en France ?  Image-4e4fc62
Si les événements récents ont attiré l'attention sur la gravité de la menace directe représentée par les centaines de djihadistes de retour de Syrie, la multiplication des revendications communautaristes sur notre territoire constitue une facette moins spectaculaire, mais tout aussi inquiétante, de la radicalisation d'une partie de la jeunesse musulmane de France.

Que disent les chiffres sur la radicalisation en France ?  Image-4e4fc6f
Le parcours de Mehdi Nemmouche a focalisé le débat sur la radicalisation en prison, mais il convient de ne pas occulter l'ensemble des autres facteurs et lieux d'expression de cette radicalisation ; si on a beaucoup parlé d'Internet, il est également nécessaire de mentionner les foyers salafistes qui se développent de façon inquiétante sur certaines parties de notre territoire (Yvelines, région toulousaine ou Sud-Est notamment).

Que disent les chiffres sur la radicalisation en France ?  Image-4e44d84
Cette radicalisation n'est nullement l'expression d'un «mal-vivre» sociétal de la part d'une communauté parfaitement intégrée, mais l'outil politique d'une frange extrémiste qui livre une guerre idéologique insidieuse sur notre sol.

Que disent les chiffres sur la radicalisation en France ?  Image-4e4fc91
Son principal vecteur est la revendication politique, arme de destruction massive de nos valeurs et notre fondement républicain.

Que disent les chiffres sur la radicalisation en France ?  Les-nazislamistes-4d7ef0d
Cette radicalisation n'est nullement l'expression d'un « mal-vivre » sociétal de la part d'une communauté parfaitement intégrée, mais l'outil politique d'une frange extrémiste qui livre une guerre idéologique insidieuse sur notre sol.

Que disent les chiffres sur la radicalisation en France ?  Image-4e4fc9c
Il faut entendre les contrevenantes à la loi de 2011 interdisant le voile intégral (souvent converties de fraîche date) expliquer placidement à leurs juges qu'elles considèrent que la charia prime sur la loi de la République française. Il faut écouter les témoignages de ces élus locaux confrontés à des exigences communautaires toujours plus importantes.

Que disent les chiffres sur la radicalisation en France ?  Image-4e4fca2
Face à ces comportements offensifs, il est essentiel de conserver à l'esprit que la Loi régit les règles de vie au sein de la société. Ce qui relève de l'organisation sociale relève donc par essence du domaine politique. On comprend dès lors que sous le vernis des droits précités, les revendications judiciaires ou administratives en question ont en réalité un caractère politique et comme telles, devraient pouvoir faire l'objet d'un débat sur ce terrain. L'enjeu est majeur.

Que disent les chiffres sur la radicalisation en France ?  Image-4e4fcae
On mesure ainsi le piège habilement tendu par ceux qui brandissent la discrimination comme anathème pour discréditer à la racine les lanceurs d'alerte sur cet enjeu majeur. De fait, le piège fonctionne, puisque ce débat demeure largement tabou au nom de l'injonction selon laquelle «il ne faut pas stigmatiser», navrante autocensure qui paralyse tant d'acteurs et de responsables publics, à commencer par ceux de la communauté musulmane qui, rechignant à dénoncer et bannir l'instrumentalisation de la religion à des fins de violence politique au nom du même principe, font involontairement le jeu des extrémistes qui sont pourtant les principaux ennemis de l'islam.
De la réécriture de l'histoire au révisionnisme, il n'y a qu'un pas auquel le musée n'a pas cédé, fût-ce au nom d'une prétendue « stigmatisation ».

Que disent les chiffres sur la radicalisation en France ?  Image-4e1b9c6
La polémique née aux États-Unis de la projection d'un film par le Musée du 11 Septembre sur l'histoire du terrorisme islamiste l'a récemment montré. Des associations musulmanes réclamaient ni plus ni moins la suppression des termes «islamiste» et «djihad». De la réécriture de l'histoire au révisionnisme, il n'y a qu'un pas auquel le musée n'a pas cédé, fût-ce au nom d'une prétendue «stigmatisation».

Que disent les chiffres sur la radicalisation en France ?  Image-4e4fccc
Il est désormais crucial que tous, aussi bien les magistrats de l'ordre judiciaire ou administratif que les élus de la République, prennent conscience de ce que chacun de ces comportements constitue un test de résistance de la détermination de notre corps social à défendre son système de valeurs. Ceux qui seraient tentés de céder - l'arrêt dit «Baby-Loup» rendu le 19 mars 2013 par la Cour de cassation apparaît à cet égard très inquiétant - au prétexte du caractère apparemment mineur ou anodin de telle ou telle revendication, conforteront les intéressés dans leur conviction de la faiblesse de notre système. Ils se heurteront demain à l'argument du précédent ainsi créé, et à la force du communautarisme que chaque renoncement contribue à renforcer. Face à de tels comportements, Alexis de Tocqueville nous enseigne de toujours «rester forts». La République doit demeurer ce socle commun et intangible qui éteint les feux du fanatisme.

Que disent les chiffres sur la radicalisation en France ?  Image-4e45783
Céder à de telles revendications au nom de l'invocation dévoyée des valeurs, principes et libertés qui sont le résultat de siècles de construction de notre civilisation occidentale, qu'au contraire il nous appartient à tous de défendre, c'est exposer notre société à des bouleversements radicaux susceptibles de remettre en cause notre paix sociale.

Que disent les chiffres sur la radicalisation en France ?  Image-4e4fcf3
Qu'elle déborde sur une dérive terroriste ou qu'elle se contente de revendications politiques, cette radicalisation islamiste constitue une menace réelle que l'on aurait bien tort de sous-estimer par aveuglement ou de minorer par convenance.
Source : http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2014/06/16/31003-20140616ARTFIG00068-les-deux-visages-de-la-radicalisation-islamiste-en-france.php

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