25 juin Lecture de la Bible : Ézékiel 1-5
*** si p. 132-133 Livre de la Bible numéro 26 — Ézékiel ***
Écrivain : Ézékiel
Lieu de composition : Babylone
Fin du travail de composition : vers 591 av. n. è.
Période qu’embrasse le texte : 613-vers 591 av. n. è.
EN L’AN 617 av. n. è., Yehoïakîn, roi de Juda, livra Jérusalem à Neboukadnetsar qui emmena à Babylone les principaux personnages du pays et les trésors de la maison de Jéhovah et de la maison du roi. Parmi les captifs il y avait la famille du roi et les princes, les hommes forts et vaillants, les artisans et les bâtisseurs, ainsi qu’Ézékiel le fils de Bouzi le prêtre (2 Rois 24:11-17 ; Ézék. 1:1-3). Le cœur lourd, ces exilés israélites avaient achevé leur pénible voyage, quittant un pays de collines, de sources et de vallées pour un autre aux plaines immenses. Ils étaient installés près du fleuve Kebar, au sein d’un puissant empire et entourés de gens aux coutumes étranges qui se livraient au culte païen. Neboukadnetsar autorisa les Israélites à avoir leurs propres maisons, à posséder des serviteurs et à faire du commerce (Ézék. 8:1 ; Jér. 29:5-7 ; Ezra 2:65). S’ils travaillaient bien, ils connaîtraient la prospérité. Allaient-ils tomber dans le piège de la religion babylonienne et du matérialisme ? Allaient-ils continuer à se rebeller contre Jéhovah ? Accepteraient-ils leur exil comme une discipline infligée par Dieu ? Il leur faudrait affronter de nouvelles épreuves dans ce pays d’exil.
2 Au cours de ces années difficiles qui allaient aboutir à la destruction de Jérusalem, Jéhovah ne se priva ni ne priva les Israélites des services d’un prophète. Jérémie se trouvait à Jérusalem même, Daniel à la cour de Babylone et Ézékiel était le prophète envoyé aux exilés juifs en Babylonie. Ézékiel était à la fois prêtre et prophète, un privilège accordé également à Jérémie et par la suite à Zekaria (Ézék. 1:3). D’un bout à l’autre du livre, Ézékiel est désigné plus de 90 fois par l’expression “ fils d’homme ”, une particularité non négligeable pour l’étude de sa prophétie, car, dans les Écritures grecques chrétiennes, Jésus est pareillement appelé “ Fils de l’homme ” presque 80 fois (Ézék. 2:1 ; Mat. 8:20). Son nom Ézékiel (hébreu : Yehèzqéʼl) signifie “ Dieu fortifie ”. C’est dans la cinquième année d’exil de Yehoïakîn, soit en 613 av. n. è., qu’Ézékiel fut établi prophète par Jéhovah. Le livre nous apprend qu’il était toujours à l’œuvre dans la 27e année de l’Exil, soit 22 ans plus tard (Ézék. 1:1, 2 ; 29:17). Il était marié, mais sa femme mourut le jour où Neboukadnetsar se mit à assiéger Jérusalem pour la dernière fois (24:2, 18). Ni la date ni les circonstances de la mort d’Ézékiel ne sont connues.
*** si p. 132-133 Livre de la Bible numéro 26 — Ézékiel ***
Écrivain : Ézékiel
Lieu de composition : Babylone
Fin du travail de composition : vers 591 av. n. è.
Période qu’embrasse le texte : 613-vers 591 av. n. è.
EN L’AN 617 av. n. è., Yehoïakîn, roi de Juda, livra Jérusalem à Neboukadnetsar qui emmena à Babylone les principaux personnages du pays et les trésors de la maison de Jéhovah et de la maison du roi. Parmi les captifs il y avait la famille du roi et les princes, les hommes forts et vaillants, les artisans et les bâtisseurs, ainsi qu’Ézékiel le fils de Bouzi le prêtre (2 Rois 24:11-17 ; Ézék. 1:1-3). Le cœur lourd, ces exilés israélites avaient achevé leur pénible voyage, quittant un pays de collines, de sources et de vallées pour un autre aux plaines immenses. Ils étaient installés près du fleuve Kebar, au sein d’un puissant empire et entourés de gens aux coutumes étranges qui se livraient au culte païen. Neboukadnetsar autorisa les Israélites à avoir leurs propres maisons, à posséder des serviteurs et à faire du commerce (Ézék. 8:1 ; Jér. 29:5-7 ; Ezra 2:65). S’ils travaillaient bien, ils connaîtraient la prospérité. Allaient-ils tomber dans le piège de la religion babylonienne et du matérialisme ? Allaient-ils continuer à se rebeller contre Jéhovah ? Accepteraient-ils leur exil comme une discipline infligée par Dieu ? Il leur faudrait affronter de nouvelles épreuves dans ce pays d’exil.
2 Au cours de ces années difficiles qui allaient aboutir à la destruction de Jérusalem, Jéhovah ne se priva ni ne priva les Israélites des services d’un prophète. Jérémie se trouvait à Jérusalem même, Daniel à la cour de Babylone et Ézékiel était le prophète envoyé aux exilés juifs en Babylonie. Ézékiel était à la fois prêtre et prophète, un privilège accordé également à Jérémie et par la suite à Zekaria (Ézék. 1:3). D’un bout à l’autre du livre, Ézékiel est désigné plus de 90 fois par l’expression “ fils d’homme ”, une particularité non négligeable pour l’étude de sa prophétie, car, dans les Écritures grecques chrétiennes, Jésus est pareillement appelé “ Fils de l’homme ” presque 80 fois (Ézék. 2:1 ; Mat. 8:20). Son nom Ézékiel (hébreu : Yehèzqéʼl) signifie “ Dieu fortifie ”. C’est dans la cinquième année d’exil de Yehoïakîn, soit en 613 av. n. è., qu’Ézékiel fut établi prophète par Jéhovah. Le livre nous apprend qu’il était toujours à l’œuvre dans la 27e année de l’Exil, soit 22 ans plus tard (Ézék. 1:1, 2 ; 29:17). Il était marié, mais sa femme mourut le jour où Neboukadnetsar se mit à assiéger Jérusalem pour la dernière fois (24:2, 18). Ni la date ni les circonstances de la mort d’Ézékiel ne sont connues.