Témoins de JEHOVAH VERITE actif


Rejoignez le forum, c’est rapide et facile

Témoins de JEHOVAH VERITE actif
Témoins de JEHOVAH VERITE actif
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Témoins de JEHOVAH VERITE actif

forum des discussions sur la bible ouvert a tous.

Le Deal du moment :
Cdiscount : -30€ dès 300€ ...
Voir le deal
Le Deal du moment :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot ...
Voir le deal

Vous n'êtes pas connecté. Connectez-vous ou enregistrez-vous

Isaïe 66:3 - Romain 14 : 20 et végétarisme.

+2
Josué
Aude
6 participants

Aller à la page : Précédent  1, 2

Aller en bas  Message [Page 2 sur 2]

Aude

Aude

Rappel du premier message :

Viande et violence Question
Viande et athéïsme Question


http://www.qualitativelife.com/laveritetoutecrue/2011/01/08/100-bonnes-raisons-de-ne-pas-manger-de-viande/


Psalmiste

Psalmiste

Personnellement, moi ça ne me dérange pas de manger du halal !

Je n'irai pas en acheter spécialement, mais si je vais dans 1 marchand de kébab, et que l'on me dit que la viande est halal, ça ne me gène pas !

Josué

Josué
Administrateur

Psalmiste a écrit:Personnellement, moi ça ne me dérange pas de manger du halal !

Je n'irai pas en acheter spécialement, mais si je vais dans 1 marchand de kébab, et que l'on me dit que la viande est halal, ça ne me gène pas !
MOI AUSSI .

Invité


Invité

Que vous le vouliez ou non vous êtes soumis aux lois de l'ancien testament, ou bien reniez-le

Josué

Josué
Administrateur

la loi sur le sang est universel bien avant la fondation d'ISRAEL et de la venue de Moïse et elle redite dans le livre des acte.
. 28 Car l’esprit saint et nous-mêmes avons jugé bon de ne pas vous ajouter d’autre fardeau, si ce n’est ces choses-ci qui sont nécessaires : 29 vous abstenir des choses qui ont été sacrifiées aux idoles, et du sang, et de ce qui est étouffé, et de la fornication. Si vous vous gardez soigneusement de ces choses, vous prospérerez. Portez-vous bien ! ”

samuel

samuel
Administrateur

6 ,7 kg c'est la baisse de la consommation de la viande depuis dix ens en France.
par contre 93%des animaux proviennent d'élevages intensifs, 99% aux Etats-unis.21 animaux engloutis entiers par un Européen durant sa vie..450 milliards sont élevés industriellement chaque année.
source j.s fOER.

Josué

Josué
Administrateur

Vous avez été touchée par la vulnérabilité des animaux, notamment en adoptant un chien, et êtes même devenue végétarienne. L’être humain est-il un animal comme un autre ?

L’homme est peut-être un animal comme un autre, mais non pas l’humanité, non pas ce que les hommes, ou un groupe d’entre eux, ont créé. L’humanité est un projet, un ensemble des règles morales et juridiques, d’inventions techniques et scientifiques, un projet de conquête de la nature, un monde relativement indépendant des êtres humains concrets qui le composent. Je crois que cette humanité responsable de tant d’horreurs et de bonheurs, de tant de crimes et de merveilles est un enjeu politique, et il ne faut pas penser qu’elle a un seul avenir possible. Le projet d’inclusion des animaux domestiques dans cette humanité est une cause pour laquelle il faut se battre. Non seulement parce qu’il correspond à une certaine idée de justice que beaucoup d’entre nous partagent, mais aussi par l’ensemble d’expériences et des bienfaits qu’il pourrait nous apporter. Par inclusion dans l’humanité, j’entends non seulement le respect de leur sensibilité mais aussi de leur droit à la vie. Les animaux domestiques sont à même de bouleverser les sociétés dans lesquelles nous vivons. Je pense à deux choses, mais je crois qu’il y en a beaucoup d’autres. La première est le bonheur, la joie de l’existence. Dans les sociétés développées, nous avons tout et nous nous sentons coupables et malheureux. C’est cette capacité à vivre dans la joie, à profiter du soleil, de la mer, d’être en bonne santé que les animaux nous donnent à voir. Comme expérience éthique, c’est, à mes yeux, comparable au fait d’échapper à la mort, à ce savoir sur la vie qu’ont les personnes qui ont pu échapper à un accident ou à une maladie mortelle. La deuxième, c’est l’apprentissage de l’amour. Nous n’aimons jamais d’autres êtres humains parce que nous les connaissons. Nous aimons toujours dans une sorte d’obscurité et c’est un miracle de pouvoir tracer des ponts vers l’inconnu. L’amour de l’animal est un apprentissage de cette altérité fondamentale, comme si c’était l’amour à l’état pur.
la suite ici
http://www.lemondedesreligions.fr/entretiens/marcela-iacub-plus-on-est-athee-plus-on-est-moraliste-01-07-2011-1679_111.php

Aude

Aude

L’amour de l’animal est un apprentissage de cette altérité fondamentale, comme si c’était l’amour à l’état pur.

Tout à fait! cheers

Comme dit si bien Gandhi:

«On peut juger de la grandeur d'une nation par la façon dont les animaux y sont traités.»

samuel

samuel
Administrateur

facile a dire pour un végétarien.

Josué

Josué
Administrateur

"Tuer un animal n’est pas un crime"
Jennifer Schwarz - publié le 24/06/2011

Partisan d’un "carnivorisme éthique" qui ne nie pas la « part animale » de l’homme et sa « dynamique de prédation », le philosophe Dominique Lestel pourfend la cause végétarienne.
© Jamie Mellor / flickr

Vous attaquez assez violemment les " végétariens éthiques". Derrière chacun d’eux se cacherait, dites-vous, un "intégriste moral prêt à tout". Pourquoi ?

Les plus extrémistes des végétariens éthiques assument totalement leur position, mais la rendent paradoxalement intenable si on les prend au sérieux, ce que je fais. Si vous considérez que tuer un animal et le manger est un « crime », vous avez le devoir d’empêcher cette action par tous les moyens. Le végétarien éthique diffère des autres végétariens en ce sens que son choix n’est pas une option esthétique parmi d’autres. C’est un impératif moral avec tout ce qu’une telle posture implique. Pour un végétarien éthique qui assume réellement ce qu’il dit, un carnivore est tout simplement un dépravé.

Une éthique est personnelle et ne vise pas à s’imposer aux autres…

Les végétariens éthiques ne sont pas dans un espace de négociation. Compromis rime pour eux avec compromission. La logique du végétarien éthique est une logique de guerre, celle qu’on a si souvent mobilisée dans l’histoire occidentale. Et il y a un autre problème : la situation des animaux ne s’est nullement améliorée depuis trente ans. Elle a au contraire empiré. L’élevage industriel est plus terrible que jamais. Les animaux sont moins anesthésiés au moment de leur mort par exemple. La logique du boycott a un sens quand vous êtes nombreux. Si vous êtes ultra-minoritaires, comme dans le cas des végétariens, qui représentent en France beaucoup moins que 5 % de la population, une telle démarche ne rime tout simplement à rien. Cette question n’est jamais abordée et me pose un vrai problème : qu’est-ce qu’une éthique qui n’a aucune efficacité ? Au fond, je pense que l’on ne peut pas avoir une position éthique efficace qui repose sur des prémisses théoriques bancales. Mon propos doit être considéré comme une invitation à ouvrir un vrai débat sur la question végétarienne, qui me paraît essentielle, et reconnaître que le paradigme de la pauvre bête, majoritaire aujourd’hui chez les végétariens, doit être abandonné pour une posture théorique plus satisfaisante.

Une situation dans laquelle, dites-vous, le carnivore se retrouve plus proche de l’animal en acceptant sa propre nature animale au lieu de s’en dégoûter… Expliquez-nous en quoi le végétarien s’exclut de l’animalité et va même jusqu’à "exclure l’animalité du vivant", lui qui, écrivez-vous avec provocation, "hait la nature" ?

Dans ma définition non-végétarienne du végétarien, ce dernier est celui qui refuse de se laisser intoxiquer par l’animal. Le végétarien occidental contemporain ne veut pas se compromettre avec l’animal, il ne veut pas le faire souffrir ou causer sa mort. Rien ne pourra jamais justifier de faire volontairement souffrir un animal. Mais le tuer n’est pas toujours un crime ni le manger une abomination. Dire que l’animal « ne veut pas mourir » n’a tout simplement pas de sens. Et pourquoi l’arbre centenaire qu’on abat aurait-il moins d’importance qu’un lapin qu’on tue ? L’animalité repose en particulier sur une dynamique de prédation. La juger immorale et considérer que l’homme peut la corriger signifie qu’il est en dehors de la nature et qu’il la déteste. En quoi ce constat est-il une provocation ?

Même si l’on accepte sa condition d’animal, et donc de devoir « tuer pour vivre », en quoi le fait de réduire au maximum la souffrance infligée aux êtres vivants est-elle assimilable à une forme, dites-vous, "d’apartheid ?"

Contrairement aux bouddhistes qui veulent éliminer toute souffrance inutile, le but des végétariens est de la supprimer, pas seulement de la réduire. Si c’était vraiment la souffrance qui était en cause, le végétarien devrait admettre pouvoir manger la viande d’animaux qui meurent sans souffrir, par exemple à la suite d’un accident. Pour le carnivore, il faut plutôt militer pour qu’on arrête de faire souffrir les animaux, pas qu’on arrête de les manger. Le végétarien vit dans un monde utopique. Il n’imagine pas que sa démarche ait un coût. C’est un point essentiel. Supposons que l’on puisse supprimer toute souffrance et toute cruauté, notre monde serait-il meilleur ? Un monde d’où la cruauté serait exclue serait sans doute insupportable, ce qui n’est pas la même chose que de dire qu’il faut être cruel ! Le vrai comportement éthique consiste plutôt à accroître la circulation entre les êtres vivants - tous les êtres vivants, végétaux inclus. Et le fait de manger ou d’être mangé constitue une des façons de renforcer cette circulation.

Dans l’esprit de la circulation entre les êtres vivants, vous développez l’idée de la codépendance entre l’homme et l’animal. Expliquez-nous.

Dans notre culture, la notion de dépendance a malheureusement toujours une connotation très négative. Pour moi, un être humain, comme tout animal, se construit positivement dans la dépendance aux autres êtres vivants en particulier (mais pas seulement à eux), en ayant besoin de s’en nourrir, c’est-à-dire d’en faire métaboliquement soi. Cette assimilation physiologique est la relation la plus intime que je puisse entretenir avec un animal. Ce dernier n’est pas une entité idéale. Inversement, il faudrait pouvoir se faire manger par l’animal. Aujourd’hui, dans un pays comme la France, il est légalement impossible de donner son corps au lion du zoo voisin.

Comment définissez-vous le "carnivore éthique" ?

Il mange de la viande tuée dans des conditions inodores pour l’animal, qui devra avoir vécu dans des conditions satisfaisantes. L’élevage industriel est donc exclu de son alimentation. Ensuite, il mange relativement peu de viande et profite au maximum de son repas en le cuisinant avec art. En fait, je pense que « carnivores éthiques » et « végétariens éthiques » devraient s’unir pour faire cesser l’élevage industriel. C’est ça le vrai scandale. Et sur ce point, nous avons une obligation éthique de résultat.

Philosophe et éthologue, enseignant à l’École normale supérieure et chercheur au Muséum national d’histoire naturelle, Dominique Lestel est l’auteur de L’Animalité (L’Herne, 2007), de L’Animal est l’avenir de l’homme, munitions pour ceux qui veulent (toujours) défendre les animaux (Fayard, 2010) et d’Apologie du carnivore (Fayard, 2011).

Pour aller plus loin

> Retrouvez tous les articles de notre dossier "Les animaux dans les traditions spirituelles" dans l'édition juillet-août du Monde des Religions

Josué

Josué
Administrateur

[img]Isaïe 66:3 - Romain 14 : 20 et végétarisme. - Page 2 Enhancedbuzz14289131171 [/img]

Josué

Josué
Administrateur

SUJATA, 18 ans, a grandi dans une famille hindoue végétarienne, et le régime alimentaire prescrit par Dieu au premier homme, Adam, ne lui pose aucun problème. Mais une question lui vient aussitôt : “ Pourquoi tuer les animaux pour la nourriture alors qu’il y a tant d’autres choses à manger ? ”
Un peu partout sur terre, des gens partagent ce point de vue. Des centaines de millions d’Orientaux ne mangent jamais de viande. Par ailleurs, le nombre de végétariens chez les Occidentaux augmente. Rien qu’aux États-Unis, 12,4 millions de personnes se disent végétariennes, soit environ 3 millions de plus qu’il y a 10 ans.
Pourquoi tant de gens préfèrent-ils ne pas manger de viande ? Comment doit-on considérer la vie animale ? Est-ce manquer de respect pour la vie que de manger de la viande ? Au regard de ce que dit Genèse 1:29, est-ce quelque chose de mal ?

Ceux qui, comme Sujata, considèrent l’animal comme l’égal de l’homme sont persuadés qu’il est systématiquement mal de prendre la vie des animaux et que, de tous les motifs invoqués, les tuer pour les manger est le pire. Toutefois, les Écritures montrent que Dieu fait la distinction entre vie animale et vie humaine, et qu’il permet de tuer les bêtes pour diverses raisons. En Israël, on pouvait tuer un animal qui représentait une menace pour la vie d’un homme ou pour le bétail. — Exode 21:28, 29 ; 1 Samuel 17:34-36.
Très tôt dans l’Histoire, Dieu a accepté les sacrifices d’animaux à des fins religieuses (Genèse 4:2-5 ; 8:20, 21). Il a demandé par ailleurs aux Israélites de commémorer la sortie d’Égypte en célébrant chaque année la Pâque, fête au cours de laquelle on sacrifiait puis on mangeait un agneau ou une chèvre (Exode 12:3-9). La Loi mosaïque prévoyait des sacrifices d’animaux en d’autres occasions encore.
Quand elle a lu la Bible pour la première fois, une hindoue de 70 ans a été choquée que l’on sacrifie ainsi des animaux. Mais en approfondissant les Écritures, elle a compris que les sacrifices demandés par Dieu servaient un but particulier. Ils attiraient en effet l’attention sur le sacrifice de Jésus Christ, lequel fournirait ce qui était légalement requis pour le pardon des péchés (Hébreux 8:3-5 ; 10:1-10 ; 1 Jean 2:1, 2). Souvent, les sacrifices permettaient aussi de nourrir les prêtres et parfois également les adorateurs (Lévitique 7:11-21 ; 19:5-Cool. Dieu, à qui toute créature animale appartient, avait tout à fait le droit d’instituer une telle disposition pour servir son dessein. Bien entendu, après la mort de Jésus, les sacrifices d’animaux à des fins religieuses n’avaient plus de raison d’être. — Colossiens 2:13-17 ; Hébreux 10:1-12.

Josué

Josué
Administrateur

Miviludes : un rapport sous influence

Certains se sont étonnés de trouver dans le dernier rapport de la Miviludes un nouveau cheval de bataille, le prétendu danger des « nutritionnistes », un phénomène qui « peut faire énormément de victimes » selon elle. D’autant plus dangereux qu’ils progressent à l’aide de "microgroupes". On comprend mieux lorsque l’on sait que le président de la Miviludes, M. Georges Fenech, déjà surmené par ses multiples casquettes, fait partie des fondateurs de Momagri, Mouvement pour l’Organisation Mondiale de l’Agriculture, un groupement d’intérêts privés créé en 2005 par les grandes firmes agro-industrielles, producteurs de semences, banques et labos. A Momagri, on parle beaucoup d’une nouvelle régulation mondiale, ce qui sous-entend un maintien et une orientation judicieuse des subventions.

Son « think tank » est présidé par Pierre Pagesse, le directeur de Limagrain, qui prône «la nécessité de promouvoir des ruptures techniques et soutenues, en particulier, l’utilisation judicieuse des plantes génétiquement modifiées ». On trouve également des membres et ex-membres du Parlement français et européen, plus une ministre, cela peut toujours huiler les rouages.

Nul doute que l’intérêt croissant des Français pour reprendre leur santé en mains, via une alimentation saine notamment, gêne quelque peu les plans mondiaux de ces visionnaires. M. Fenech, juge et partie ?

-------------------------------------- --------------------------------------

Quand la Miviludes dit la vérité

Il est rare que nous, membres de CAP Liberté de Conscience, soyons d'accord avec ce que dit la Miviludes. Et donc quand cela arrive, il est utile de le signaler. Il y a effectivement un passage du rapport 2009 de la Miviludes qui a attiré notre attention et que nous approuvons. C'est à la page 170, il est question de l'Inde et des possibles dérives sectaires. En voici quelques passages clés :

« Il convient de noter le contexte particulier de l’hindouisme : multiplicité des ashrams, des gourous et des sectes »...

Au sein du brahmanisme, hindouisme de la période post-védique, quatre grandes branches sont traditionnellement distinguées : le shivaïsme, le vishnouisme, le shaktisme (ou tantrisme) et le smartisme. Au sein de chacune de ces grandes branches, existent plusieurs « Sampradaya », dont la traduction la plus proche serait « secte », sans connotation péjorative, qui, elles-mêmes, sont composées de différentes lignées de « maîtres » ou enseignants. La multiplicité des courants et « sectes », souvent fondés autour d’un maître ou « gourou », fait donc partie intégrante de l’hindouisme. Ces « sectes », formées autour d’un «gourou », ont toutes un ou plusieurs « ashrams ». Ces « ashrams » sont très populaires auprès de la population et bien acceptés par les autorités. Les Indiens y viennent souvent en famille, les enfants perpétuant souvent le lien particulier qui unit la famille au « gourou ». Ils peuvent cependant en choisir un autre s’ils le souhaitent.. .

Des abus et violences commis dans le cadre de mouvements religieux ou politiques existent certainement. Ainsi, le cas d’enfants des États du nord-est envoyés dans des écoles de l’État du Karnataka ou de l’État du Kerala pour les « hindouiser ». Ou encore les « ashrams » ou les hospices recueillant des orphelins démunis dont le gérant a été accusé de viol et violences.

Ces cas demeurent néanmoins minoritaires au regard des millions d’« ashrams » répandus dans le pays qui ne peuvent être assimilés à des organismes à caractère sectaire. Les disparitions et violences à l’égard des enfants existent mais pas particulièrement dans le cadre de phénomènes sectaires.

Autrement dit, l'Inde, un pays immense, abrite des millions de "sectes" et de "gourous", et il n'y a pas ou quasiment pas de problèmes "sectaires". Voilà en quoi nous sommes en total accord avec la Miviludes !

Ceci dit, nous nous posons la question: pourquoi quelques centaines de « sectes » en France, alors qu'il y en a des millions en Inde, posent-elles tant de problèmes au point de subventionner à fond perdu de nombreuses associations spécialisées, d'avoir mis en place une mission interministérielle et de provoquer les critiques des nations amies. La conclusion logique serait de dire: si cela fonctionne tellement bien en Inde, pourquoi ne pas appliquer la même solution en France ? Il suffirait de laisser toutes les « sectes » se développer à leur guise. Les français qui sont aussi intelligents que les indiens trouveront les moyens de faire le tri entre les bonnes et les moins bonnes « sectes ».

Une solution tellement simple à mettre en place, et de plus source d'économies !

Mais les citoyens français seraient-ils moins intelligents que les citoyens indiens? La phrase qui suit, pourrait le laisser supposer :

« Par ailleurs, nombre d’Occidentaux venant en Inde sous prétexte de recherche spirituelle sont attirés, le cas échéant avec leurs enfants, dans ce type d’établissements dont les « gourous », manipulateurs professionnels, sont largement évités par les Indiens. »

Que signifie réellement cette phrase ? Que les indiens sont doués de discrimination, au contraire des occidentaux qui souffriraient d'un état de faiblesse chronique et de ce fait se feraient bernés très facilement ? Il n'y a aucune raison de penser ainsi. Les occidentaux, dont les français, sont autant que les indiens doués de bon sens.

Qu'on se le dise !

Pour voir le texte complet, ouvrir le rapport 2009 de la Miviludes à la page 170 et à l'adresse :

http://www.mivilude s.gouv.fr/ IMG/pdf/rapport2 009_mise_ en_ligne. pdf

Josué

Josué
Administrateur

Manger de la viande rouge chaque jour accroît le risque de mortalitéavec

WASHINGTON (AFP) © 2012 AFP

Consommer une portion de viande de boeuf, de porc ou d'agneau chaque jour accroît nettement le risque de mortalité, surtout si cette viande est transformée, révèle une étude américaine parue lundi.

Le fait de remplacer une telle portion de viande par du poisson ou de la volaille notamment entraîne une nette diminution de ce risque de mortalité, comprise entre 7% et 19% selon l'aliment de substitution, précise An Pan de la faculté de santé publique de l'Université de Harvard (Massachusetts, nord-est), principal auteur de cette recherche publiée dans l'édition en ligne des Archives of Internal Medicine. Il s'agit d'une publication du Journal of the American Medical Association (JAMA).

"Nous avons constaté qu'une consommation régulière de viande rouge entraînait un risque élevé de mortalité par maladies cardiovasculaires et par cancer", écrivent les chercheurs, qui ont considéré comme viande rouge la viande de boeuf, de porc et d'agneau.

Le risque est encore plus important "avec la viande transformée", catégorie qui inclut notamment le bacon, les saucisses et le salami, poursuivent-ils.

Consommer une portion de viande rouge fraîche ou transformée tous les jours augmente le risque de mortalité de 12%, comparativement aux personnes en consommant peu, ou pas. Cette augmentation du risque s'élève à 13% pour la viande non transformée, et à 20% quand elle est transformée, précise l'étude.

"Remplacer une portion de viande rouge par une de poisson, de volaille, de noix, de légumes secs, de laitages allégés ou de céréales complètes réduit nettement le risque de mortalité", concluent les auteurs.

Pour cette recherche, les auteurs ont analysé des données de deux études ayant porté sur 37.698 hommes et 83.644 femmes, suivis pendant plus de 20 ans.

La viande rouge est une importante source de protéine dans l'alimentation, et des études précédentes avaient déjà montré que sa consommation régulière entraînait une augmentation du risque de diabète adulte et de maladies cardiovasculaires, ainsi que de certains cancers.

"Plus de 75% des 2.600 milliards de dollars de dépenses de santé annuelles aux Etats-Unis portent sur des maladies chroniques. Le fait de consommer moins de viande rouge réduirait probablement la mortalité de ces affections, abaissant de ce fait les coûts pour les traiter", souligne dans un éditorial séparé le Dr Dean Ornish, de l'Université de Californie à San Francisco (ouest).

samuel

samuel
Administrateur

[img]Isaïe 66:3 - Romain 14 : 20 et végétarisme. - Page 2 Viande001 [/img]

Josué

Josué
Administrateur

Le végétarisme est-il halal ?
Léa Deshayes - publié le 21/08/2014
Associer islam et alimentation conduit à penser « viande halal ». Pourtant, une minorité de musulmans revendiquent une alimentation non carnée et prônent une éthique animale. Un régime végétarien dont ils puisent la justification dans le Coran et l’éthique de l’islam.
Une communauté minoritaire mais active

Bien que très minoritaires au sein de la population musulmane, les végétariens sont néanmoins très présents sur Internet, avec nombre de pages Facebook, de blogs et de sites spécialisés sur le sujet. Le plus connu d’entre eux est sans doute le site de l’association Islamic Concern for Animals. Il est animé par Irfan Ali, mandaté par l’association américaine PETA (People for the Ethical Treatment of Animals) qui, devant le nombre croissant de croyants musulmans parmi ses adhérents, eut l’idée d’une plateforme pour les accompagner au quotidien dans leur régime alimentaire. La communauté des musulmans végétariens est ainsi plus importante dans le monde anglo-saxon (la majorité des témoignages et blogs sont en langue anglaise) qu’en France, où ce régime alimentaire est globalement moins répandu qu’au Royaume-Uni, au Canada ou aux États-Unis.

L’animal dans le Coran

Le message coranique le plus souvent cité par les musulmans végétariens est l’enseignement selon lequel les animaux constituent des communautés comme celles des hommes. « Il n’est nulle bête sur la terre ni oiseau volant de ses ailes qui ne forment des communautés semblables àvous » (Coran, 6, 38). L’animal, en tant qu’objet de la Création au même titre que l’homme, a une place toute particulière dans le Coran, de nombreuses sourates portant d’ailleurs le nom d’un animal. Dans Animal Welfare in Islam, Al-Hafiz Basheer Ahmad Masri (qui fut l’imam de la mosquée de Working au Royaume-Uni) explique ainsi que « l'islam demande que nous pensions et agissions de façon positive envers les animaux qui ont leurs propres droits, en ne les jugeant pas selon nos critères humains et nos échelles de valeurs ».

Dans des textes concrets maintes fois commentés, le Prophète prêche la miséricorde pour les animaux. Par exemple, il raconte qu’une prostituée vit un chien dans la rue. Elle prit sa chaussure et la plongea dans l’eau d’un puits pour abreuver l’animal. En raison de cette action, Dieu lui pardonna tous ses péchés. De la même manière, une femme qui avait enfermé un chat en le privant de nourriture fut condamnée à l’enfer.

Si les animaux sont des créations de Dieu au sein des trois grandes religions monothéistes, selon Mohammed Hocine Benkheira, spécialiste du droit musulman, le christianisme aurait chosifié l’animal, créé au service de l’homme, alors que la tradition islamique considérerait d’une certaine façon les animaux comme des croyants à part entière. « Bien qu’on ne puisse pas réellement parler d’une Révélation qui leur soit propre, puisqu’ils sont dépourvus de langage, les animaux sont néanmoins des êtres obéissants et soumis à Dieu par nature. Ils sont dans un rapport direct àDieu. Le monde musulman est un monde enchanté, les hommes, les animaux, les esprits, les démons communiquent entre eux. Le monde occidental est totalement désenchanté, et son rapport àl’animal en est l’un des symptômes ».

L’islam et l’éthique animale

Dès lors, les musulmans végétariens considèrent qu’il s’agit de la meilleure et nécessaire attitude pour se conformer à l’exigence de respect et de compassion envers les autres créations de Dieu sur Terre. Ce motif est sans doute celui qui revient le plus souvent dans les témoignages que l’on peut trouver sur la toile : « Étant métisse et musulmane, vivant à New York, je suis confrontée au racisme et à la violence et je ne peux plus supporter que l’on perpétue cela. Élevée dans la tradition musulmane, j’ai étésensibilisée àla compassion sincère, àl’amour, àla responsabilitéenvers les autres êtres vivants, au fait de prendre soin des autres, non seulement envers les humains mais également envers les animaux, nos compagnons sur cette terre et durant ce voyage », témoigne une jeune femme.

Selon Omero Marongiu-Perria, sociologue et spécialiste de l’islam en Europe, le Coran insiste sur « la nécessité pour l’être humain d’observer le monde environnant et de vivre en harmonie avec lui. D’un point de vue moral, il est alors absolument condamnable de porter atteinte àun animal gratuitement ».

En islam, les jeux à caractère violent et agressif impliquant des animaux sont interdits, comme en témoignent certaines fatwas sur la tauromachie. Le Prophète interdit de prendre des animaux pour cible : si elle n’est pas formellement prohibée, la chasse est déconsidérée, sauf quand il s’agit de la nécessité de se nourrir. Les théologiens musulmans considèrent que les souffrances causées par l’homme ne sont pas justifiées et estiment que les animaux victimes de l’injustice des hommes pourraient recevoir une forme de récompense dans l’au-delà. Une sorte de « compensation » pour pallier la culpabilité du meurtre rituel.

De l’abattage rituel et de l’industrie du halal

Qu’en est-il alors de l’abattage rituel qui fait tant couler d’encre en France et en Europe ? Ses détracteurs brandissent justement l’argument de la souffrance animale due au non-étourdissement de la bête avant sa mise à mort. Pourtant, Omero Marongiu-Perria l’assure, l’islam, par son éthique de l’abattage, fait preuve d’un grand respect envers l’animal : « C’est une fausse polémique qui ternit l’image de l’islam et du judaïsme. À partir du moment où l’on admet un régime carné, il y a forcément souffrance car il y a mort de l’animal. Mais l’abattage est réglementépar toute une approche éthique : ne pas violenter l’animal, ne pas lui infliger de souffrance inutile, ne pas lui montrer le tranchant de la lame, ne pas le tuer devant ses congénères. Cela nécessite donc du temps. On ne peut pas abattre comme cela des animaux à tout bout de champ, on en abat pour la survie de l’espèce humaine. Il n’y a pas automatisme, mais relation entre l’homme et l’animal ».

Dans « Sanglant mais juste : l’abattage en islam » (Études rurales, 1998, n°147-148, pp 65-79), Mohamed Hocine Benkheira explique qu’au travers du rituel de l’abattage, l’animal n’est pas chosifié, sa souffrance n’est ni niée ni refoulée, le meurtre est civilisé. À l’inverse, la modernité et l’institution de l’abattoir dénigreraient la mort animale, mise au ban de la vie sociale : personne ne tue les bêtes, personne n’est coupable, et personne n’est au courant.

Le problème, selon un certain nombre de musulmans, est que ce constat peut maintenant également être fait dans l’industrie du halal, qui représente selon Omero Marongiu-Perria « un contresens ». « C’est de l’hypocrisie, même dans l’hypothèse où les conditions d’abattage seraient respectées. Non, un animal n’est pas licite (halal) dès lors qu’il a été séquestré, nourri avec des farines animales qui le rendent impropre à la consommation, etc. ». Dans ces conditions, nombre de musulmans végétariens revendiquent alors cette incertitude face aux origines de la viande pour justifier leur végétarisme : c’est le meilleur moyen de ne pas risquer d’ingérer du haram (illicite, interdit ; terme opposé de halal), et de s’assurer d’être un pieux musulman.

Islam et végétarisme compatibles ?

Conception du vivant et de la Création fondée sur l’éthique musulmane ou tactique pieuse pour se conformer le plus près possible aux préceptes et interdits de l’islam ? Plusieurs raisons permettent de concilier islam et régime non carné. Mais le végétarisme est-il réellement compatible avec l’islam ? De l’avis de Mohammed Hocine Benkheira, « un musulman peut tout à fait être végétarien. L'Aïd n’est pas une obligation, c’est juste recommandé ». Si plusieurs fatwas admettent le végétarisme et ne le condamnent pas (à consulter sur le site Islamic Concerns for Animals), pour autant « l’islam n’est pas foncièrement végétarien. C’est une religion qui admet le sacrifice sanglant de l’animal ». Selon Azais Khalzi, naturopathe, l’islam n’a jamais incité au végétarisme. Il rappelle que cette religion demande à ce que les croyants préservent avant tout leur santé et adoptent un « juste milieu » dans leur alimentation pour favoriser une meilleure vie spirituelle : dès lors, si les protéines animales sont nécessaires à l’organisme, elles ne devraient pas être prohibées.

« Je ne considère pas non plus que le régime carné soit haram ; après tout, le Prophète et sa famille mangeaient occasionnellement de la viande. Certains musulmans utilisent les hadiths qui en font mention pour prouver que le végétarisme est antimusulman. Cependant je tends personnellement à replacer ces propos dans leur contexte », témoigne un père de famille. En effet, toute une philosophie du végétarisme se pense comme réaction à la modernité industrielle et ses dérives. Les musulmans n’y échappent pas, et sont eux aussi concernés par les polémiques autour de la viande. Dès lors, si dans un référentiel coranique, le végétarisme n’a pas de sens, il en est porteur dans un contexte moderne, explique Azais Khalzi, rappelant que l’islam promeut une démarche de compréhension du monde et de composition avec celui-ci. « Beaucoup de musulmans sont en crise parce qu’ils se rendent compte qu’ils ont un mode de vie et une alimentation qui ne les différencie pas des autres : ils peuvent être touchés par les mêmes maladies. En France, on voit depuis plusieurs années une classe moyenne/supérieure musulmane émerger, revendiquant elle aussi une tendance au “bien manger”, au bio, adoptant un regard critique sur la norme halal », explique Omero Marongiu-Perria.

Et Gamal Al-Banna, théologien et syndicaliste musulman, de conclure : « En tant que musulman, je suis convaincu que le Prophète aurait voulu que les croyants soient en bonne santé, compatissants et qu’ils ne détruisent pas leur environnement. Si quelqu’un pense que ne pas manger de viande correspond à ces desseins, il n’ira sûrement pas en enfer pour cela. Être végétarien n’est pas antimusulman. Au sein de notre monde moderne, les idées et la religion changent, et l’islam n’y échappe pas. Nous ne devons pas demeurer rigides dans notre compréhension de la foi et ainsi tout accepter aveuglement, comme le fait de tuer des êtres vivants. Il n’y a aucune obligation à tuer. »
http://www.lemondedesreligions.fr/savoir/le-vegetarisme-est-il-halal-21-08-2014-4197_110.php

Contenu sponsorisé



Revenir en haut  Message [Page 2 sur 2]

Aller à la page : Précédent  1, 2

Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum