Quand Ruth Bader Ginsburg luttait contre l’antisémitisme

Quand Ruth Bader Ginsburg luttait contre l’antisémitisme dans la justice américaine
Portrait Icône féministe aux États-Unis, la juge de la Cour suprême Ruth Bader Ginsburg, décédée le 18 septembre 2020, est moins connue pour son attachement profond à la tradition hébraïque. Vendredi 25 septembre, elle devient la première juive à recevoir un hommage national au Capitole de Washington.
Caroline Celle, le 25/09/2020 à 11:27 Modifié le 25/09/2020 à 13:16
Lecture en 2 min.
Quand Ruth Bader Ginsburg luttait contre l’antisémitisme dans la justice américaine
Portrait de la juge de la cour suprême américaine Ruth Bader Ginsburg mercredi 23 septembre à Washington D.C.
AFP
Une semaine après son décès, Ruth Bader Ginsburg fait désormais partie de ces personnalités emblématiques, issues des minorités, que l’Amérique honore après plusieurs décennies de discrimination.

Dans la lignée des figures afro-américaines de la lutte contre la ségrégation raciale, comme Rosa Parks ou Elijah Cummings, elle devient ce vendredi 25 septembre la première femme juive à recevoir un hommage national au Capitole de Washington D.C.

[size=38]En Grèce, un cimetière juif profané en plein procès contre les néonazis d’Aube dorée[/size]

Les faits 

Alors qu’est attendu mercredi 7 octobre le verdict sur le parti néonazi grec Aube dorée, l’enclos d’un cimetière juif près d’Athènes (Grèce) a été profané lundi 5 octobre avec des inscriptions nazies.

• Sybille d’Oiron (avec AFP), 
  
• le 06/10/2020 à 15:04
  
  

Un mur arborant le symbole du parti Aube dorée, le 4 avril 2019 à Athènes.[size=12]ARIS MESSINIS/AFP[/size]
Le verdict était initialement prévu au printemps 2020, mais, du fait de la pandémie de coronavirus, c’est mercredi 7 octobre qu’il tombera, mettant ainsi un terme au procès historique du parti néonazi grec d’Aube dorée, qui a débuté en 2015.
En novembre 2019, lors de la comparution de Nikos Michaloliakos, fondateur de ce parti en 1993, des centaines de Grecs s’étaient massées devant la

[size=38]L’Église anglicane demande pardon au nom des chrétiens pour des lois antijuives [/size]
Les faits 
Lors d’une cérémonie organisée dans la cathédrale d’Oxford, dimanche 8 mai, l’Église anglicane a présenté ses excuses pour des lois médiévales ayant conduit, au XIIIe siècle, à l’expulsion de nombreux juifs du Royaume-Uni. Cette initiative s’inscrit dans une démarche de réconciliation judéo-anglicane entamée en 2019.

• Juliette Paquier, 
  
• le 09/05/2022 à 16:57
  
  

Si l’Église anglicane n’existait pas encore à l’époque – elle n’a été fondée qu’en 1534 – celle-ci entend, par cette cérémonie, assumer l’attitude de ses ancêtres, et demander pardon au nom des chrétiens pour avoir contribué à alimenter, au cours des siècles suivants, l’antisémitisme dans le pays.TOPNTP - STOCK.ADOBE.COM



S’excuser pour ses « actions honteuses » et « redéfinir positivement » ses relations avec la communauté juive. Tel était l’objet de la cérémonie organisée en grande pompe par l’Église anglicane dans la cathédrale d’Oxford, dimanche 8 mai, afin de demander pardon pour l’application de lois restrictives contre les juifs, au XIIIe siècle.
En présence de

Récit 
De quelle nature est l’antijudaïsme proféré par La Croix à la fin du XIXe siècle ? Et comment, à cause notamment du journal, une partie des catholiques ont franchi, en vingt ans, la distance qui va de la méfiance à la haine des juifs ?

• Isabelle de Gaulmyn, 
  
• le 18/07/2023 à 17:50
  

réservé aux abonnés
Lecture en 6 min.





Illustration : en bas à gauche les sœurs Franck, Mère Myriam et Mère Marie du Sacré Cœur, le noviciat de Livry, en haut au centre Edouard Drumont, à droite le capitaine Dreyfus, en bas sculpture allégorie Ecclesa et Synagoga, cathédrale de Metz. en bas à droite Adolphe de Rotschild et la Fondation ophtalmologique.NADIA DIZ POUR LA CROIX.



Une autre lettre, mais datée de 1886. C’est le responsable actuel des archives de l’Assomption, le père Patrick Zago, qui me l’a confiée. Elle est écrite par une religieuse, mère Myriam Franck, à l’un des rédacteurs en chef de La Croix de l’époque, le père François Picard. Une lettre remarquable et terrible. Mère Myriam est fondatrice, avec sa sœur, des religieuses augustines de Notre-Dame de Consolation, sous l’égide justement du même père Picard. Mais ce qui nous intéresse ici, c’est que les sœurs Franck sont deux juives converties.