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Les coptes égyptiens voient progresser les idées de Daech

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chico.
samuel
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samuel

samuel
Administrateur

Les coptes égyptiens voient progresser les idées de Daech
Jenna Le Bras (correspondante, dans la Région d’Al-Minya, en Égypte), le 18/08/2016 à 8h35 Envoyer par email
La communauté copte de Haute-Égypte vit avec la menace grandissante de Daech, à mesure que les idées de l’organisation djihadiste se répandent dans la région.
Dans ce contexte tendu, une association chrétienne tente de venir en aide aux populations les plus isolées et démunies.
Chrétiens coptes du village d’Ismailia, dans le gouvernorat d’Al-Minya, suivant la messe dans les ruines de leur église incendiée. ZOOM
Chrétiens coptes du village d’Ismailia, dans le gouvernorat d’Al-Minya, suivant la messe dans les ruines de leur église incendiée. / K. Desouki/AFP

Un petit groupe de trois personnes se fraye un chemin dans les ruelles en terre battue de Fikryah. Chemises impeccables pour les messieurs, petite blouse et lunettes de soleil pour madame : leur allure détonne dans ce village situé à une dizaine de kilomètres au sud d’Al-Minya, où les familles s’entassent dans des taudis souvent réduits à une pièce
Bénévoles pour l’association chrétienne « The Sheperd and the Mother of Light », Amir Ramzi, qui dirige les opérations ce jour-là, et ses deux associés rendent visite aux coptes de la commune.

« J’ai peur qu’on kidnappe mes enfants »

« On vient faire l’état des lieux de leurs besoins, souvent des médicaments ou un peu d’argent pour réparer des choses dans la maison, et on leur apporte un soutien psychologique et religieux. Nos efforts se concentrent particulièrement en Haute-Égypte car la population copte y est en grande précarité et parce qu’elle est plus qu’ailleurs victime de discriminations et de violences », explique Amir Ramzi, par ailleurs juge au Caire.

Ils arrivent dans une pièce carrelée en sous-sol, minuscule et sans fenêtre. C’est là que vivent la trentenaire Sohag, son mari, sa mère et leurs deux enfants qui accueillent le groupe. Le père, handicapé, ne travaille pas. Sohag refuse de chercher un emploi : « J’ai peur que l’on m’agresse si je sors seule ! », explique-t-elle.

À Fikryah, sa famille est l’une des rares à appartenir à la communauté copte, et elle ne se sent pas en sécurité : « J’ai peur qu’on kidnappe mes enfants ou qu’on nous chasse d’ici », pleure-t-elle.

> Lire aussi : En Égypte, l’état de droit recule de jour en jour

« La région a une longue histoire avec les violences sectaires »

Amir Ramzi engage une prière pour communier avec ses hôtes, tandis que, dans le baraquement voisin, le Coran est poussé à fond sur la radio : « Ils le font exprès pour nous importuner », glisse Gigi, l’une des bénévoles.

Sohag et sa famille font partie des 35 à 40 % de chrétiens vivant dans le gouvernorat d’Al-Minya en Haute-Égypte, région dont la majorité musulmane est largement islamiste et régulièrement impliquée dans des violences sectaires depuis des décennies. Depuis la mi-mai, ces attaques ont connu une hausse inquiétante. Sept incidents très violents y ont été recensés : incendies volontaires, rixes et meurtres…

L’évêque Makarios d’Al-Minya, qui reçoit dans une grande paroisse cossue, rappelle que « la région a une longue histoire avec les violences sectaires. Elles sont généralement provoquées par des relations amoureuses entre chrétiens et musulmans ou par la suspicion de la communauté musulmane que des églises sont construites en secret dans des maisons ».

L’influence de Daech

« La plupart des musulmans sont des gens bons, insiste Brahim, un jeune paroissien aux côtés du religieux, austère sous son turban noir brillant. Mais les leaders fanatiques parviennent à réunir des foules importantes avec lesquelles les choses peuvent s’envenimer rapidement. »

En juillet, lorsque la fille d’un paroissien a été retrouvée gravement blessée par un homme se revendiquant de Daech au sud d’Assiout, les rangs chrétiens se sont affolés. « L’homme a dit : je suis de Daech, je vais vous juger comme Daech le fait », rapporte Eshak Ibrahim, chercheur spécialiste de la minorité copte à l’Egyptian Initiative for Personal Rights.

La revendication a d’autant plus inquiété qu’en février 2015 Daech en Libye avait décapité 21 coptes égyptiens, originaires d’Al-Our, près d’Al-Minya, assurant vouloir « exterminer l’église infidèle égyptienne ».

Des dérives extrémistes

Déjà massivement présent dans le Nord du Sinaï, Daech affirmait quelques mois plus tard être passé de l’autre côté du Nil, dans le désert occidental. « Les coptes redoutent de les voir s’implanter ici. Ils voient ce qui se passe chez nos voisins, leur vie n’est pas encore menacée, mais ils ont peur », reconnaît Eshak Ibrahim.

Ashraf Al Sharif, spécialiste des mouvements terroristes, se veut toutefois rassurant sur la menace que l’organisation fait peser sur les coptes : « Des éléments parviennent à entrer régulièrement en Égypte en passant par la frontière libyenne, mais ils n’ont pas de véritables positions de ce côté du pays », assure-t-il.

Mais plus que des combattants venus de Libye, c’est la propagation de l’idéologie de Daech au sein de la population musulmane, déjà séduite par les dérives extrémistes, qui est réelle. « Elle prend de l’ampleur chez beaucoup d’Égyptiens qui partagent leur vision, même si très peu le disent et sont actifs par peur des autorités. Mais les idées sont là », assure Eshak Ibrahim.

> Lire aussi : En Égypte, des disparus dans les geôles

Les coptes veulent rester soudés derrière Sissi

Il y a deux ans, une branche de Daech aurait tenté de se former à Assiout, sans que cela se confirme sur le terrain. « Les habitants sont coincés entre des mouvements proches de Daech et ceux qui ont plutôt une idéologie révolutionnaire islamiste, originaire de la nouvelle branche violente des Frères musulmans après la scission informelle du mouvement », note le spécialiste, qui met en garde contre les risques de confusion.

« Le pouvoir fait le maximum pour sécuriser la zone, particulièrement la frontière libyenne. Tout est mis en œuvre pour que Daech ne s’implante pas durablement dans le pays », rassure l’évêque Makarios.

Les coptes, important soutien de l’ex-maréchal Al Sissi, à l’origine du coup d’État qui a renversé le président islamiste Mohamed Morsi, veulent rester soudés derrière leur président. Quitte à s’approprier une propagande en contradiction avec leurs inquiétudes.

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repères

Les violences envers les chrétiens en Égypte

L’Égypte compte une population de 91 millions d’habitants, dont environ 8 % de chrétiens.

Al-Minya, située à 265 km au sud du Caire et à 145 km au nord d’Assouan, est l’un des départements les plus peuplés de chrétiens. Ils représentent de 35 à 40 % de la population copte du pays.

Après le coup d’État du 3 juillet 2013 durant lequel le maréchal Sissi a renversé le président islamiste Mohamed Morsi, la Haute-Égypte et Al-Minya avaient connu de nombreux meurtres, pillages, rixes et incendies d’églises et de biens appartenant à des chrétiens.

En 2016, dix incidents graves ont été recensés à Al-Minya. Et le 30 juin, date anniversaire des manifestations qui avaient poussé le maréchal Sissi à intervenir, le P. Rafael Moussa, prêtre de l’église d’Al-Arish (Nord du Sinaï), a été assassiné par la branche égyptienne de Daech.

Le Parlement égyptien examine en ce moment deux lois en faveur des chrétiens : un assouplissement de la législation sur la construction des églises (l’Égypte en compte 2 000, l’Église estime qu’il en faudrait le double) et la suppression de la mention de la religion sur les pièces d’identité.

Jenna Le Bras (correspondante, dans la Région d’Al-Minya, en Égypte)
http://www.la-croix.com/Monde/Moyen-Orient/Les-coptes-egyptiens-voient-progresser-les-idees-de-Daech-2016-08-18-1200782995?utm_source=Newsletter&utm_medium=e-mail&utm_campaign=welcome_media&utm_content=2016-08-18

chico.

chico.

Déjà qu'en Égypte c'est dure pour les coptes alors avec la propagande de Daech cela ne va pas s'arranger pour eux et aussi pour les autres minorités.

samuel

samuel
Administrateur

Mina Thabet défend les minorités en Égypte
Rémy Pigaglio, le 04/09/2016 à 18h03 Envoyer par email
Ce jeune copte s’est engagé dans la défense des minorités après la révolution de 2011.
Arrêté en mai dernier, puis libéré sous caution, il doit encore répondre d’une accusation de « terrorisme », punissable de la peine de mort.
Les coups de la police, puis les trente-quatre jours de prison n’y ont rien fait : Mina Thabet continue son travail de recherche et réclame le respect des droits des minorités égyptiennes. Chercheur à la commission égyptienne pour les droits et les libertés (ECRF), une ONG égyptienne de défense des droits de l’homme, ce jeune copte a fait les frais de la vague de répression menée par le régime depuis plusieurs mois, qui vise en particulier la société civile égyptienne.
Mina Thabet, né à Assiout en Haute-Égypte en 1990, se destinait d’abord à devenir ingénieur. Contacté par La Croix au téléphone, il explique que la révolution de 2011 et le départ du président Hosni Moubarak ont déclenché une vocation chez lui : « Cet événement, qui s’est pourtant accompagné de violences sectaires, nous a donné de l’espoir. Nous y avons vu l’opportunité de changer les choses. »

Après un incident en 2011 contre une église copte à l’ouest du Caire, de jeunes chrétiens décident de créer la Maspero Youth Union pour défendre leurs droits. Mina Thabet en fait partie. « Mais j’ai vite réalisé que toutes les minorités – juifs, baha’is, chiites, etc. – étaient menacées et pas seulement les chrétiens. J’ai alors rejoint la Coalition égyptienne pour les droits des minorités », raconte-t-il.

Répression sans précédent du pouvoir

En 2013, il soutient les grandes manifestations contre le président Mohamed Morsi, issu des Frères musulmans, élu un an auparavant. « Je pensais que, avec son départ, on pourrait enfin construire une Égypte libre et démocratique », se souvient-il. Après la destitution du président islamiste par l’armée le 3 juillet 2013, Mina Thabet décide de poursuivre son engagement en devenant chercheur à l’ECRF. Il intègre le programme sur les minorités, dont il deviendra directeur en 2015.

> Lire aussi : Les coptes d’Egypte encore discriminés au quotidien

Mais rapidement, le nouveau pouvoir se lance dans une répression sans précédent contre la société civile. Les organisations de défense des droits de l’homme sont visées. En avril 2016, l’un des dirigeants de l’ECRF, Ahmed Abdallah, est arrêté par la police, puis accusé de crimes graves. L’ONG décide de fermer ses bureaux au Caire pendant plusieurs semaines, tout en continuant son travail en coulisse.

Ces précautions n’ont pas suffi. Le 19 mai 2016, la police se présente au domicile de Mina Thabet. « Ils m’ont menotté et ont causé de gros dégâts dans mon appartement en le fouillant, explique-t-il. Ils m’ont bandé les yeux et m’ont emmené vers un lieu inconnu – qui s’avérera être le commissariat. À de nombreuses reprises, les policiers m’ont frappé et menacé d’utiliser de l’électricité sans jamais me dire de quoi j’étais accusé. Ils me posaient des questions sur mes activités politiques, un terme qui a un sens très large pour un policier égyptien… Ils m’ont ensuite mis dans une cellule surnommée “le frigo” où je ne pouvais pas dormir à cause de la douleur et du froid. »

Peine de mort

Les mauvais traitements s’arrêtent quand Mina Thabet est présenté au procureur le lendemain. Il lui communique les dix chefs d’inculpation qui pèsent sur lui, dont l’appartenance à un groupe terroriste et l’incitation au renversement du régime. « Certains d’entre eux sont punis de la peine de mort ! », souligne-t-il. Mina Thabet reste en détention provisoire jusqu’au 22 juin quand une cour décide de le libérer sous caution.

« Évidemment que je ne suis pas membre d’un groupe terroriste et je n’ai jamais incité à la violence. Je pense qu’ils s’en prennent à moi à la fois parce que je défends les minorités d’Égypte et parce que je suis membre d’une organisation de droits de l’homme, analyse Mina Thabet. Je veux seulement aider ce pays et ses habitants. Pour cela, et comme tant d’autres, les autorités m’ont mis en prison pendant plus d’un mois pour de fausses accusations et sans aucune preuve. »

Un juge doit désormais décider de son sort. À sa libération, il a repris ses recherches. « Je ne sais pas de quoi est fait mon avenir, mais mon travail n’est pas terminé. »

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Une situation désastreuse pour les droits de l’homme

En août 2015, le gouvernement égyptien a promulgué une nouvelle loi qui définit l’« acte de terrorisme » en termes vagues et larges. Cette loi confère au président des pouvoirs équivalents à ceux accordés sous l’état d’urgence.

Ce texte a mis en place des tribunaux d’exception et prévoit de lourdes amendes pour les journalistes qui publient des informations sur le « terrorisme » contraires aux communiqués officiels.

Un rapport publié le 13 juillet 2016 par Amnesty International, intitulé « Égypte : Officiellement vous n’existez pas », fait état de centaines d’Égyptiens disparus et torturés au nom de la lutte contre le terrorisme depuis le début de l’année 2015.

Rémy Pigaglio
http://www.la-croix.com/Monde/Moyen-Orient/Mina-Thabet-defend-les-minorites-en-Egypte-2016-09-04-1200786556?utm_source=Newsletter&utm_medium=e-mail&utm_campaign=welcome_media&utm_content=2016-09-05

Elqana



C'est difficiles pour les coptes, mais aussi pour les autres chrétiens dans ce pays musulman.

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Quel avenir pour les chrétiens d'Egypte ?
Par Laurent Filippi | Publié le 12/12/2011 à 13H42, mis à jour le 25/10/2013 à 15H12 A+A-Print
Depuis un siècle, les relations entre coptes, la plus importante minorité chrétienne du Proche-Orient, et musulmans se sont aggravés. Discriminations, injustices, humiliations, affrontements violents et attentats, ponctuent la vie des chrétiens d'Égypte. Depuis la chute de Hosni Moubarak, le 11 février 2011 et la victoire des islamistes aux dernières élections législatives, fuir la terre de leurs ancêtres est-il leur unique avenir ? Les coptes représentent environ 8% de la population égyptienne. Un tiers habitent au Caire et les autres en Moyenne-Égypte. Seule une petite minorité est riche, la grande majorité se partage entre classe moyenne et pauvre.
http://geopolis.francetvinfo.fr/quel-avenir-pour-les-chretiens-degypte-1063

chico.

chico.

Une attaque en pleine messe dominicale. Au moins 25 personnes ont été tuées, dimanche 11 décembre, dans un attentat à la bombe à l'intérieur d'une église copte orthodoxe au Caire, en Egypte, selon la télévision d'Etat égyptienne, qui cite le ministère de la Santé.

Pas de revendication pour l'instant

L'explosion a eu lieu en pleine célébration vers 10 heures dans l'église Saint-Pierre et Saint-Paul, contiguë de la cathédrale copte Saint-Marc. Le bilan a progressivement augmenté de cinq à 20, puis 25 morts au minimum au fur et à mesure des opérations de secours. Aucune organisation n'a revendiqué dans l'immédiat cette explosion.

Les coptes orthodoxes d'Egypte constituent la grande majorité de la communauté chrétienne la plus nombreuse du Moyen-Orient et l'une des plus anciennes. Faiblement représentés au gouvernement, les Coptes s'estiment tenus à l'écart de nombreux postes de la justice, des universités ou encore de la police. La montée d'un islam rigoriste aggrave leur sentiment de marginalisation, surtout depuis la chute du président Hosni Moubarak le 11 février 2011, qui s'est traduite par une dégradation du climat sécuritaire et une visibilité accrue des islamistes.

Invité


Invité

La video ici
Dimanche 11 décembre 2016
Durée: 45 sec

samuel

samuel
Administrateur

Les coptes subissent beaucoup de difficultés dans ce pays à majorité musulmane.

Josué

Josué
Administrateur

Après l’attentat du Caire, le divorce entre les Coptes et le régime d’Al-Sissi ?
AZIZ EL MASSASSI, AU CAIRE (ÉGYPTE) publié le 12/12/2
Soutien traditionnel du pouvoir égyptien anti-Frères musulmans, la principale minorité chrétienne d’Égypte s’inquiète pour sa sécurité et le respect de sa citoyenneté.
« Le peuple veut la chute du régime ! » La célèbre apostrophe du soulèvement populaire égyptien de 2011 galvanise généralement plus les foules de jeunes révolutionnaires que les fidèles coptes. Mais hier, après l’attaque meurtrière contre la cathédrale Saint-Marc du Caire, qui a fait au moins 25 morts et 49 blessés, certains n’ont pu contenir leur colère.
Défilant pacifiquement sous le regard des forces de sécurité, dépêchés en nombre après le fracas de l’explosion, des jeunes chrétiens, pour la plupart, expriment leur rancœur contre ce régime dans lequel ils avaient placé tant d’espoir, après les violences anti-chrétiennes qui ont particulièrement secoué l’Égypte durant la période d’instabilité politique de la révolution de 2011. Traumatisés par la victoire de l’ancien président, le Frère musulman Mohamed Morsi, en 2012, les chrétiens, parmi d’autres membres de la société civile, avaient salué le coup d’État militaire qui...
http://www.lavie.fr/actualite/monde/apres-l-attentat-du-caire-le-divorce-entre-les-coptes-et-le-regime-d-al-sissi-12-12-2016-78492_5.php

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Le divorce ne date pas d'hier , depuis des siècles les coptes sont des cutoyens de seconde zone dans ce pays.

Invité


Invité

Mes USA avait la chance d'envoyé les terroriste du côté de l'Irak, ils les Ons plutôt aider a aller du côté de la Syrie, proche de l'Israel ...

Les propheties se confirme de jours en jours ..

samuel

samuel
Administrateur

Un bus transportant des chrétiens a été attaqué en Égypte vendredi matin, faisant 28 morts et 25 blessés. Une frappe a été lancée en représailles.
SOURCE AFP
Modifié le 27/05/2017 à 09:09 - Publié le 26/05/2017 à 13:27 | Le Point.fr

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

L’Eglise éthiopienne copte, une Eglise profondément mariale
Héritiers de la théologie de saint Athanase et de saint Cyrille d’Alexandrie, les Coptes, en Ethiopie, ont toujours soutenu la maternité divine de Marie. Leurs offices marials, leurs homélies et recueils de miracles en sont le témoignage.

En évoquant Marie comme Theotokos (Mère de Dieu), les Coptes y voient sa destinée de Mère universelle. Elle fut Mère au sens complet : Mère du Christ-homme, Mère du Christ-Dieu, Mère du Christ Mystique - de l’Église et de chaque fidèle.

La virginité perpétuelle de Marie est l’écrin d’or de toute leur littérature religieuse. Les attributs les plus fréquemment utilisés sont : « porte scellée », « buisson ardent », « terre fertile », etc. Pour les Coptes, le privilège de la virginité est aussi une gloire pour Marie : sur la terre elle ressemble aux anges et dans le Ciel elle mérite une gloire supérieure à la leur.

Marie est « au superlatif » : grande par sa perfection personnelle et par la fonction qu’elle a à la suite de Jésus. Sa sainteté est un don de la très Sainte Trinité, mais elle est aussi méritée par une vie de sacrifice. Marie a donné son « Oui » d’une manière volontaire et généreuse tout au long de sa vie.

Josué

Josué
Administrateur

Encore un attentat dans un église qui a fait 9 morts et revendiqué par daech.

papy

papy


Les chrétiens en Egypte font face à une persécution sans précédent, selon un rapport

La Charité accuse le terrorisme et la Syrie de l'Irak et de la Syrie après la mort de 128 chrétiens l'année dernière




Les coptes égyptiens voient progresser les idées de Daech 4928
 Le président égyptien, Abdel Fatah al-Sisi, à droite, lors d'une messe de Noël avec le pape copte, Tawadros II. Photographie: Khaled Desouki / AFP / Getty Images
Harriet Sherwood Religion correspondant

@harrietsherwood

Mer. 10 janv. 2018 13h00 GMTDernière modification le Mer 10 Jan 2018





Les chrétiens en Egypte sont confrontés à des niveaux de persécution sans précédent, avec des attaques contre les églises et l'enlèvement de filles par des extrémistes islamistes qui cherchent à les forcer à se marier avec des musulmans, selon un rapport.
Au cours de l'année écoulée, l'Égypte a dressé un tableau annuel de la persécution des chrétiens, compilé par l'organisation caritative Open Doors. Selon la World Watch List, la Corée du Nord est toujours le pays le plus dangereux au monde pour être chrétien, et le Népal a connu la plus forte augmentation de persécution.
Mais l'Egypte, qui abrite la plus grande communauté chrétienne du Moyen-Orient, est particulièrement inquiète. Officiellement, environ 10% des 95 millions d'habitants sont chrétiens, bien que beaucoup pensent que ce chiffre est significativement plus élevé.
L'écrasante majorité est orthodoxe, avec jusqu'à un million de chrétiens évangéliques et 250 000 catholiques. Les chrétiens orthodoxes ont fêté Noël dimanche au milieu d'une sécurité renforcée, quelques jours après au moins 11 ont été tués dans des attaques . Le président, Abdel Fatah al-Sissi, a assisté à la messe de minuit dans une nouvelle cathédrale située à 45 kilomètres à l'est de la capitale, alors que des dizaines de milliers de soldats armés patrouillaient dans les rues des églises égyptiennes.
Selon Open Doors, 128 chrétiens ont été tués en Egypte pour leur foi et plus de 200 ont été chassés de leurs maisons en 2017. Ils ont attribué l'augmentation de la persécution à "l'effondrement des terroristes islamistes chassés d'Irak et de Syrie".
Pâques dernier, deux attentats à la bombe ont tué 49 personnes et 29 autres ont été tués lorsque des extrémistes ont attaqué des personnes qui se rendaient dans un monastère en mai. Plus de 15 filles du gouvernorat de Minya ont été kidnappées en 2017 pour être contraintes d'épouser des musulmans et de se convertir à l'islam, a déclaré Open Doors.
"Michael Jones", un homme d'affaires basé au Caire et chrétien évangélique, a déclaré au Guardian qu'il y avait un fossé entre les déclarations de la direction nationale concernant la communauté chrétienne et les actions au niveau local.
"Vous entendez le président parler des chrétiens avec beaucoup de respect et de sympathie. Il y a quelques jours à peine, il a prononcé un beau discours émouvant lors de l'inauguration de notre nouvelle cathédrale. Cela ressemblait à une affirmation incroyable que l'Etat soutient l'église et la communauté chrétienne, et fait tout ce qui est en son pouvoir pour garantir notre bien-être », a déclaré Jones, qui a demandé que son vrai nom ne soit pas utilisé.
"Ensuite, vous avez les autorités locales dans les villages et les villes - la police, les juges, les propriétaires d'entreprise - et il est évident que beaucoup d'entre eux sont infectés par un rejet du christianisme . Vous voyez cela dans les pratiques quotidiennes - pas habituellement la violence, mais la discrimination. "
Jones dit que les chrétiens ont été oubliés pour les emplois ou la promotion, les étudiants ont reçu de mauvaises notes ou ont échoué, les écoliers ont été obligés de s'asseoir à l'arrière de la classe, les propriétaires des magasins ont été boycottés et les patients hospitalisés n'ont pas été traités correctement.
"Il n'y a qu'une minorité d'extrémistes violents, mais la culture en Egypte chérit la perception que les chrétiens sont des infidèles", a-t-il dit.
La réponse de la communauté chrétienne était l'endurance, la prière et le pardon, a-t-il dit. "En pardonnant nos attaquants, nous ne disons pas qu'ils ne devraient pas être punis, mais les représailles et la vengeance ne sont pas notre réponse. Nous ne voulons pas faire partie d'un cycle de violence. "
M. Jones, qui doit s'adresser aux députés et aux pairs au parlement la semaine prochaine, a déclaré que de nombreux chrétiens avaient quitté l'Egypte à cause de la discrimination et de la persécution. "J'ai pensé à partir plusieurs fois, mais je crois que Dieu prendra soin de moi. Je ne veux pas que ma vie soit définie par la peur », a-t-il dit.
Lisa Pearce d'Open Doors a déclaré: "Les chrétiens en Egypte font face à un barrage de discrimination et d'intimidation, pourtant ils refusent d'abandonner leur foi. Il est difficile pour nous ... d'imaginer être défini par notre religion tous les jours dans toutes les sphères de la vie.
"En Egypte, comme dans de nombreux autres pays du Moyen-Orient, votre religion est indiquée sur votre carte d'identité. Cela rend la discrimination et la persécution faciles - vous êtes négligé pour les emplois, les permis de planification sont difficiles à obtenir et vous êtes une cible lorsque vous allez à l'église. "
En plus de souligner la persécution des chrétiens en Égypte, Open Doors a déclaré que l'Asie du Sud-Est était le prochain hotspot émergent, alimenté par l'extrémisme islamiste en Malaisie, en Indonésie, aux Philippines et aux Maldives.
Les sujets

Josué

Josué
Administrateur

En Égypte, les coptes encore et toujours pris pour cible
Publié le 03/11/2018 à 07h57 - Modifié le 03/11/2018 à 09h02Jenna Le Bras, en Égypte
Les coptes égyptiens voient progresser les idées de Daech 94116_coptes-egypte-attentat-cercueils©️ MOHAMED EL-SHAHED / AFP

Vendredi 2 novembre, un bus de chrétiens égyptiens a été attaqué par des hommes en armes. Le drame, revendiqué par l'organisation État islamique, est survenu dans une zone considérée comme l’un des bastions de la communauté chrétienne. Une région où les violences sectaires sont endémiques depuis des décennies.

Les photos transmises par les survivants de l’attaque sont insoutenables : on y découvre plusieurs personnes, les yeux dans le vide, les boites crâniennes transpercées de balles, étendus dans un bus aux sièges maculés de sang. À l’avant, le corps du chauffeur pend sur le volant. À l’extérieur du véhicule, plusieurs victimes ayant tenté de fuir les rafales d’armes automatiques ont terminé leur course dans un bain de sang mélangé au sable brûlant du désert.
« Nous avons au moins sept martyrs et une vingtaine de blessés », lâche par téléphone Boulos Halim, porte-parole de l’Église copte orthodoxe, qui vient d’apprendre la nouvelle. « C’est la même route, la même que l’année dernière », répète-t-il. En effet, si les détails de l’attaque ne sont pas précisément connus, ils rappellent étrangement un drame similaire, survenu lui aussi dans la région d'al-Minya en mai 2017.

Josué

Josué
Administrateur

Un musée à la mémoire des 21 coptes assassinés par l’État islamique en janvier 2015 sur une plage libyenne vient d’ouvrir ses portes en Égypte.

Le 15 février 2015, le monde découvrait avec horreur une vidéo signée par l’État islamique montrant la décapitation de 21 Égyptiens de confession chrétienne copte, kidnappés en Libye. Pour leur rendre hommage un musée vient récemment d’être inauguré par Anba Befnosios, évêque copte-orthodoxe de Samalut, rapporte l’agence Fides.
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Lire aussi :
Une icône en hommage aux 21 martyrs coptes décapités par l’EI

Se situant tout près de la cathédrale construite pour conserver les restes des 21 martyrs dans le village Al-Our, le musée présente les cercueils utilisés pour le rapatriement de leurs corps, les menottes avec lesquelles ils étaient attachés ainsi que les restes de leurs uniformes oranges. Parmi les objets exposés dans le musée se trouvent également les monnaies qui ont été retrouvées dans leurs poches le jour de leur exécution, leurs chaussures ainsi que des documents d’identité et des livrets de travail.

Josué

Josué
Administrateur

[size=44]Plus de 700 églises régularisées en Égypte[/size]
Les coptes égyptiens voient progresser les idées de Daech Web-coptic-orthodox-egypt-st-james-jim-david-shutterstock_44611963
© Jim David/Shutterstock




Palmyre Quennec | 14 mars 2019

Le gouvernement égyptien a officiellement autorisé début mars l’usage par les fidèles Coptes de 783 églises existantes. Un événement qui illustre l’avancée du processus de légalisation des lieux de cultes chrétiens entamé depuis une loi de 2016.


C’est un premier pas concret pour mettre fin à un imbroglio juridico-administratif qui dure depuis des décennies. Le Conseil des ministres égyptien a officiellement régularisé le 5 mars dernier l’usage de 783 sanctuaires coptes déjà existants. L’aboutissement d’un processus entamé en août 2016 avec l’entrée en vigueur d’une loi assouplissant la construction des édifices de culte chrétiens en Égypte.
Les coptes égyptiens voient progresser les idées de Daech Web3-egyptian-coptic-catholic-altar-boys-christmas-eve-mass-church-cairo-egypt-pan-chaoyue-cc 

Auparavant, la construction d’églises était soumise à un régime d’autorisation draconien, encadré par de nombreuses conditions difficiles à satisfaire, parmi lesquelles une distance à respecter vis-à-vis des écoles, des édifices publics ou encore des zones résidentielles. Les permis devaient être demandés non seulement auprès de la sécurité nationale, mais aussi auprès de nombreuses administrations publiques dont un site se trouvait à proximité. C’est ainsi que des autorisations devaient être demandées aux autorités des chemins de fer ici ou à celui de l’irrigation là. Une multiplication des procédures à comparer avec le fait qu’un particulier pouvait faire bâtir une mosquée sur simple autorisation du Ministère des cultes. La lenteur et la complexité du processus a en réalité conduit à la construction spontanée de très nombreuses églises au cours des dernières décennies, servant de prétexte aux groupes islamistes pour commettre toutes sortes de violences antichrétiennes.
Désormais, les églises sont soumises au contrôle d’une Commission gouvernementale constituée ad hoc et en particulier celles construites avant 2016. Cette Commission vérifie si les églises et lieux de prière chrétiens construits sans permis respectent les standards établis par la nouvelle loi. Ce qui pourrait entraîner la régularisation d’autres lieux de cultes chrétiens en Égypte.

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