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Coptes: Habent papam

2 participants

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1Coptes: Habent papam Empty Coptes: Habent papam Mar 6 Nov - 9:03

Josué

Josué
Administrateur

Coptes: Habent papam
Natalia Trouiller - publié le 05/11/2012
Le nouveau pape des coptes, Tawadros II, a été désigné hier à la fin d'un long et complexe processus. Ce jeune patriarche - il a été élu le jour de son soixantième anniversaire - pourrait montrer un visage moins politique et plus centré sur la spiritualité que son prestigieux prédécesseur Chenouda.

Anba (Mgr) Pakhomious dévoilant le nom du 118e pape de l'Eglise copte-orthodoxe,Tawadros II, tandis qu'un poster à son effigie était dressé sur le mur de la cathédrale Saint-Marc. ©Nasser Nasser/AP/SIPA
Les premiers hors de la communauté copte à féliciter le nouveau "pape d'Alexandrie, patriarche de toute l'Afrique et du siège de Saint Marc" Tawadros II ont été les Frères musulmans, le parti actuellement au pouvoir en Egypte. Ils se sont déclarés "optimistes à l'idée de travailler avec lui afin de répandre les bonnes moeurs et mettre l'accent sur les valeurs de liberté, de justice et d'égalité". Il n'était pas forcément le favori des trois derniers challengers en lice depuis le début de la semaine, puisque les grands électeurs coptes avaient voté plus massivement pour un autre concurrent, Anba (Mgr) Rafail; le futur Tawadros II lui-même avait d'ailleurs voté pour lui. Mais hier, lors d'une messe spéciale célébrée à la cathédrale Saint Marc du Caire, un enfant, de Bichoy Girgis Masaad a tiré au sort le nom de Tawadros.
> Au terme de ses études de pharmacie, il est entré au séminaire. Il prononce ses voeux de moine en 1988 (dans la tradition copte, en effet, nul ne peut accéder au trône de saint Marc s'il n'a eu une expérience monastique), puis est nommé évêque en 1997. Proche de l'actuel pape par intérim Pakhomious, il présente la particularité d'être le favori des Frères musulmans, avec lesquels il a tissé d'excellents rapports au fil des ans.
> Dans une interview exclusive à nos confrères de La Croix, une vingtaine d'heures avant sa désignation, le futur pape avait expliqué qu'il comptait "confirmer le rôle spirituel de l’Église. Elle a deux rôles principaux, l’un est spirituel et l’autre social. Elle les exerce aujourd’hui, mais les circonstances ont créé une confusion, et je veux la rectifier", ajoutant qu'il comptait suivre le chemin "de Chenouda III, mais aussi celui de Cyrille VI", le prédécesseur de Chenouda, vénéré comme un saint parmi la communauté copte et au rôle bien moins politique que son successeur.
> Or, si Chenouda III, à la longévité (en tant que pape) exceptionnelle, avait été amené à jouer un rôle de plus en plus politique, c'est en grande partie à cause des bouleversements que les chrétiens d'Egypte ont vécu avec leurs concitoyens musulmans tout au long du vingtième siècle. Il n'est pas certain que le nouveau pape puisse se dispenser de ce rôle dans une Egypte islamiste où les heurts avec les salafistes sont fréquents et graves, sauf à favoriser l'émergence d'une véritable société civile copte quasi inexistante du temps de Chenouda. Une émergence souhaitée par de nombreux coptes, à commencer par les plus jeunes, qui représentent la plus grande partie de l'Eglise.

2Coptes: Habent papam Empty Re: Coptes: Habent papam Ven 6 Juin - 19:16

Josué

Josué
Administrateur

Le Saint-Sépulcre de Jérusalem est célèbre pour abriter le corps du Christ. Mais il recèle d’autres trésors. Sur le toit de la basilique, des moines orthodoxes coptes et éthiopiens ont élu demeure. Rami, venu d’Éthiopie il y a 40 ans, prie ici au calme, loin de l’effervescence des pèlerins au rez-de-chaussée. La venue du pape n’y changera rien.

© Matthieu Stricot
© Matthieu Stricot

Face à l’entrée principale du Saint-Sépulcre, une petite porte sur la droite. Derrière, des moines éthiopiens récitent leurs prières du soir devant des croix orthodoxes. Le silence y contraste avec l’agitation des pèlerins autour du tombeau du Christ, dans l’église principale. Le pape François est attendu le lendemain.

Passée la première chapelle, les escaliers étroits grimpent dans l’obscurité. Les quelques bougies révèlent des peintures de style naïf sur les murs. Une autre chapelle. Des moines coptes, cette fois-ci. La lumière du jour apparaît au bout du couloir. Elle guide vers le toit du Saint Sépulcre. Le soleil descend, imprégnant les murs d’une teinte orange. Rien d’autre que le chant des oiseaux et Rami, seul sur une chaise. « Je vis ici depuis 1974 », raconte le moine éthiopien orthodoxe de 70 ans. Originaire d’Addis-Abeba, il compte parmi la trentaine de religieux éthiopiens habitant sur le toit de la basilique.

« Le plus jeune d’entre nous a 30 ans, les plus âgés ont dans les 80 ans. Il y a également trois femmes », précise Rami.
Ils ont tous fait le choix d’habiter sur le toit surplombant le tombeau de Jésus. Pourquoi être venu vivre dans ce lieu sacré ? « J’ai ressenti le besoin de vivre ici. Dieu est là pour tous les hommes, mais c’est ici que Sa présence est la plus forte. »

Tensions avec les Coptes

« Nous mangeons ensemble au réfectoire et nous prions tous les jours de 4 à 6 heures du matin puis de 17 à 19 heures. » Ils pratiquent le rite ge’ez, langage sacré de l’Église éthiopienne orthodoxe. Cette Église orientale compte 45 millions d’adeptes en Éthiopie et dans sa diaspora. Elle s’est séparée de l’Église copte orthodoxe d’Égypte en 1948 pour devenir autocéphale.

Depuis, le Saint-Sépulcre est le théâtre d’un conflit perpétuel entre orthodoxes coptes et éthiopiens concernant les titres de propriété de la chapelle des Éthiopiens, sur le toit de la chapelle Sainte-Hélène. « Nous nous étions disputés sur le contrôle de Dieu, se souvient Rami. Mais nous sommes maintenant en bonne relation avec les Coptes. Shalom, shalom. En paix. Nous sommes amis. »

Les deux Églises possèdent chacune leur archevêque à Jérusalem, installés dans la vieille ville. « Le nôtre est en Éthiopie en ce moment. J’y vais moi-même de temps en temps pour voir ma famille. » Le lendemain, c’est à son tour de recevoir de la visite avec la venue du souverain pontife. « J’irai peut-être voir le pape, confesse Rami. Mais avec les mesures de police et de sécurité, je ne suis pas sûr qu’il prendra le temps de venir nous voir ici. »

À la veille de l’évènement, le moine éthiopien ne compte pas chambouler ses habitudes. « Je vais rentrer chez moi prier et me reposer. Ma routine. »

3Coptes: Habent papam Empty Re: Coptes: Habent papam Sam 7 Juin - 8:29

chico.

chico.

Je ne savais pas qu'il y avait plusieurs églises coptes.

4Coptes: Habent papam Empty Re: Coptes: Habent papam Mer 16 Mar - 6:28

Josué

Josué
Administrateur

Mgr Mirkis : "Il est possible de récupérer la plaine de Ninive"
SOPHIE LEBRUN
CRÉÉ LE 15/03/2016 / MODIFIÉ LE 15/03/2016 À 12H56

En visite dans la rédaction de La Vie lundi 14 mars, Mgr Yousif Thomas Mirkis, archevêque irakien de Kirkouk, a appelé les Français à soutenir les jeunes étudiants irakiens restés au pays, qui luttent pour poursuivre leur éducation supérieure malgré la menace de Daech.

« Malgré les frappes de la coalition internationale, Daesh continue à être fort chez nous, en Irak. » Mgr Mirkis, archevêque venu du nord de l'Irak, Kirkouk, a partagé, lundi 14 mars, les craintes que la situation de son pays lui inspire avec les journalistes de La Vie. « Et même après Daesh, nous ne savons pas s'il n'y aura pas des disputes entre le Kurdistan et l'Irak pour prendre le contrôle de notre région. » Actuellement, les peshmerga protègent la ville, refuge pour de nombreux Irakiens en déroute. « Dans mon diocèse, nous avons accueillis 850 familles depuis deux ans. Mais c'est lourd à porter, c'est long… Certains sont partis en pensant revenir au bout d'un mois ou deux. »

L'archevêque témoigne d'un moral « sapé » mais pas résigné : « Certains endroits de la plaine de Ninive pourraient être gagnés à Daech. Une pression sur les Kurdes et la communauté internationale peut amener la récupération de territoires ! », explique-t-il, le regard insistant.

L'université a besoin d'aide
« Kirkouk a l'avantage d'avoir une université arabophone et multiculturelle, souligne Mgr Mirkis. Les jeunes, chassés de chez eux par l'avancée de Daech, sont nombreux à venir chez nous pour pouvoir poursuivre leur éducation supérieure. Ils étaient 70 l'an dernier et sont 400 cette année ! Les nouveaux arrivants viennent de l'université de Mossoul, celle de Tikrit… 10% d'entre eux sont non chrétiens. » Les étudiants sont attirés par le multiculturalisme de la ville : « Nos cours sont en arabe, quand les cours à Erbil sont en kurde, moins parlé. Et nous parlons aussi l'araméen et le turkmène. » Il ajoute, inquiet : « Si on ne les aide pas, ils perdront une année mais aussi l'espoir de finir leur diplôme. »

Pour recueillir les fonds nécessaire pour loger, nourrir et éduquer tous ces réfugiés, le diocèse de Kirkouk en a appelé à la Conférence épiscopale française (CEF). « L’Église de France soutient les étudiants en Irak et veut mobiliser les catholiques par une action commune autour de la prière et la collecte de fonds », explique la CEF sur son site internet. « L’objectif est de fournir logement, nourriture et connexion Internet à une promotion d’étudiants pour un budget total de 1.140.000 euros. Ce projet s’inscrit dans un partenariat entre l’Église de France, représentée par la Conférence des évêques de France, et l’Œuvre d’Orient ». Ainsi, plusieurs diocèses dont celui de Paris, en ont fait une de leurs offrandes de Carême.

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