Amnesty International inquiète du sort des coptes
NATALIA TROUILLER
ur son site, l'ONG indique sa préoccupation pour les coptes d'Egypte, et en particulier pour la communauté chrétienne de Wasta, à une centaine de kilomètres au sid du Caire. "Les tensions ont commencé en février quand une jeune femme musulmane a été signalée disparue, et que les membres de sa famille ainsi que les salafistes locaux ont désigné pour responsable la communauté chrétienne de Mar-Girgis, affirmant qu'ils avaient influencé la femme à se convertir au christianisme - une allégation que l'Église nie. Les gens de la ville sont sortis dans les rues appelant au retour de la femme ou au départ de la communauté chrétienne copte de Wasta. Dans quelques-unes des manifestations, des cris comme "laissez les chrétiens mourir de peur", "aujourd'hui ta soeur, ta femme demain" et "soit elle revient soit ils (les coptes) partent" ont été entendus". Depuis, plusieurs commerces chrétiens ont été attaqués et l'église de Mar-Girgis incendiée au cocktail Molotov, sans que les autorités ne lèvent le petit doigt.
NATALIA TROUILLER
ur son site, l'ONG indique sa préoccupation pour les coptes d'Egypte, et en particulier pour la communauté chrétienne de Wasta, à une centaine de kilomètres au sid du Caire. "Les tensions ont commencé en février quand une jeune femme musulmane a été signalée disparue, et que les membres de sa famille ainsi que les salafistes locaux ont désigné pour responsable la communauté chrétienne de Mar-Girgis, affirmant qu'ils avaient influencé la femme à se convertir au christianisme - une allégation que l'Église nie. Les gens de la ville sont sortis dans les rues appelant au retour de la femme ou au départ de la communauté chrétienne copte de Wasta. Dans quelques-unes des manifestations, des cris comme "laissez les chrétiens mourir de peur", "aujourd'hui ta soeur, ta femme demain" et "soit elle revient soit ils (les coptes) partent" ont été entendus". Depuis, plusieurs commerces chrétiens ont été attaqués et l'église de Mar-Girgis incendiée au cocktail Molotov, sans que les autorités ne lèvent le petit doigt.