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Quand l'ordinateur inquiète les médecins

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Josué

Josué
Administrateur

Quand l'ordinateur inquiète les médecins
Mots clés : Intelligence artificielle, médecine
Par figaro iconCyrille Vanlerberghe - le 05/07/2016
Les longues années d'études médicales pourraient se révéler inutiles face aux progrès rapides de l'informatique, estiment certains professionnels de santé.
«Les médecins sont un peu circonspects face à l'approche des géants de l'Internet comme Google qui semblent chercher à les court-circuiter, pour soigner les gens avec des approches disruptives et par des techniques d'intelligence artificielle», témoigne un médecin.
Les longues années d'études médicales vont-elles se révéler inutiles face aux progrès rapides de l'informatique? C'est en tout cas ce qu'annonce le très polémique Dr Laurent Alexandre, président de l'entreprise DNAvision dans la revue What's up Doc: «Le médecin sera l'infirmière de 2030: subordonné à l'algorithme, comme l'infirmière l'est aujourd'hui au médecin.»
«De tels propos quelque peu inquiétants, de même que l'intitulé du livre du Pr Guy Vallancien, La médecine sans médecin?, ne font rien pour aider les médecins à voir d'un bon œil l'intérêt des logiciels d'aide à la décision», analyse le Dr Jacques Lucas, vice-président du Conseil national de l'ordre des médecins, qui travaille sur un livre blanc sur la médecine, les banques de données et l'intelligence artificielle.
«L'intelligence artificielle ne cherche pas à remplacer l'expertise clinique d'un médecin, rassure Philippe Cinquin, médecin et mathématicien, directeur d'une unité de recherche sur les applications de l'informatique à la médecine à Grenoble (CNRS Université Joseph Fourier). On n'en est pas là, même si on a pu penser un moment dans les années 1980 que les systèmes experts allaient être capables de faire des diagnostics et de proposer des traitements tout seuls.»
Trouver la meilleure stratégie thérapeutique
Les solutions de Google et IBM n'arrivent pas sur un territoire vierge: d'autres acteurs commercialisent déjà des logiciels pour aider les professionnels de santé à donner à leurs patients les meilleurs traitements possible.
«Les systèmes d'aide à la décision que nous avons vendus à cinq CHU en France servent tous les jours à des internes qui veulent savoir, une fois le diagnostic posé, quelle est la meilleure stratégie thérapeutique pour leur patient», explique le Dr Thierry Mitouard, conseiller médical chez Maincare Solutions. Ce type de logiciel toutefois ne fait pas appel à l'intelligence artificielle. Il s'appuie sur des bases de données des recommandations de «bonnes pratiques» établies par des spécialistes et des organismes comme la Haute Autorité de santé (HAS) en France. Mais comme le remarquait un rapport de 2011 de cette même HAS, même ces systèmes d'aide à la décision médicale peinent à s'imposer en France. Seuls, pour le moment, les États-Unis les utilisent très largement et, à un moindre degré, les pays du nord de l'Europe et le Royaume-Uni.
En revanche, les médecins ne s'en sont peut-être pas inquiétés, mais l'aide des logiciels s'est déjà rendue indispensable dans le domaine toujours plus complexe de l'imagerie médicale. «Les systèmes comme les IRM ou les scanners intègrent aujourd'hui des logiciels d'analyse des images qui permettent de bien mettre en valeur les points importants et de quantifier des paramètres précis», explique Philippe Cinquin.
De la même manière, dans les robots chirurgicaux, les logiciels permettent d'améliorer la précision des gestes du chirurgien. «La question n'est pas de savoir si l'informatique va remplacer les médecins, mais de voir comment cela peut aider à améliorer la qualité de leurs actes», assure le spécialiste grenoblois.

samuel

samuel
Administrateur

électromagnétiques émises par les portables, les tablettes ou les jouets connectés peuvent avoir un impact sur les fonctions cognitives des enfants, alerte l'Anses, qui préconise de « retarder l’âge de la première utilisation ».

Laisser trop longtemps et trop souvent une tablette entre les mains d'un enfant n'est pas une bonne idée. Si cela peut sembler relever du bon sens pour l'épanouissement de l'enfant de diversifier ses activités, c'est également le mieux pour sa santé, juge l'Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES).

Dans un rapport publié ce vendredi , l'Agence indique que les ondes électromagnétiques émises par les téléphones portables, tablettes tactiles ou jouets connectés « ont un effet possible » sur les fonctions cognitives (mémoire, fonctions exécutives, attention) des enfants. Pour arriver à cette conclusion ( lisible en entier ici ), l'Anses a mené des travaux d'expertise à partir des études scientifiques internationales déjà existantes et de commentaires reçus par la communauté scientifique.

Des doutes sur l'impact cognitif

En plus d'être de plus en plus entourés, comme le reste de la population, de nouvelles technologies sans fil, les enfants sont plus exposés aux ondes en raison de « leur petite taille, de leurs spécificités morphologiques et anatomiques et des caractéristiques de certains de leurs tissus ». Au niveau du cerveau en particulier, certaines zones encore en transformation sont plus sensibles aux ondes.

Toutefois, « les éléments de preuve disponibles » permettent de conclure seulement à « un effet limité des radiofréquences sur les fonctions cognitives », tempère l'Anses. Des études supplémentaires permettraient d'éclaircir la question.

De même, « les données actuelles ne permettent pas de conclure à l'existence ou non d'effets chez l'enfant sur le comportement, les fonctions auditives, le développement, le système reproducteur ou immunitaire, ni d'effets cancérogènes ». Dans certains cas, comme pour le système reproducteur ou les cancers, « il n'y a pratiquement pas d'études disponibles pour les enfants », explique Olivier Merckel, chef de l'évaluation du risque lié aux nouvelles technologies à l'Anses. Dans d'autres cas de figure, comme les fonctions auditives, « il n'y a rien de flagrant en matière d'effet négatif ».

Maux de tête, fatigue...

En revanche, ce qui est plus sûr, ce sont les effets négatifs sur le bien-être des enfants d'une utilisation intensive du portable : maux de tête, fatigue, troubles du sommeil, anxiété... Certaines études semblent ainsi associer « un usage intensif du téléphone portable par des jeunes et une santé mentale affectée », qui se traduit par des comportements à risque, de la dépression ou des idées suicidaires. Mais là encore, l'Anses souhaiterait que des travaux complémentaires soient faits.

Les conseils de l'Anses

Sur la base de ces constats, l'Anses réitère sa recommandation de 2013 de s'en tenir à « un usage modéré » des téléphones portables et d'utiliser le plus souvent possible le kit mains-libres. « Le téléphone mobile reste la source majeure d'exposition aux radiofréquences, c'est la plus intense ", souligne Olivier Merckel. En plus d'être puissantes, les ondes des portables sont placées directement contre le corps (à l'oreille ou dans une poche).

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