La mairie refuse une sépulture dans la basilique à Mgr di Falco
Après avoir développé le sanctuaire de Notre-Dame-du-Laus, Mgr di Falco Léandri comptait bien s’y faire inhumer le moment venu. Par deux voix pour et quatre voix contre, le conseil municipal du village de Saint-Étienne-le-Laus lui a dit niet.
Confirmez-vous cette volonté d’être inhumé dans la basilique de Notre-Dame-du-Laus ?
"À mon âge, il est sage de penser à sa dernière demeure, non ? J’ai en effet exprimé le souhait d’être inhumé dans la basilique de Notre-Dame-du-Laus dans le caveau déjà existant de l’un de mes prédécesseurs, Monseigneur Depéry. Le précédent préfet, avant son départ, avait donné un accord de principe."
Quelles sont les raisons qui guident cette volonté ?
"La tradition veut que les évêques soient inhumés dans leur cathédrale. Autorisation accordée par le ministère de l’Intérieur. Il se trouve que le caveau des évêques de Gap est dans le sous-sol de la cathédrale dans un lieu inaccessible au public et qui ressemble plutôt à un débarras. Tout récemment, la sœur de Monseigneur Chaguet, ancien évêque de Gap, qui souhaitait se recueillir sur la tombe de son frère, n’a pu le faire sans avoir au préalable obtenu l’autorisation d’accéder à la crypte de la cathédrale habituellement fermée. J’avoue que j’apprécierais que de temps en temps on puisse venir prier pour moi ! Mon attachement pour le sanctuaire m’a conduit à faire le choix du caveau à Notre-Dame-du-Laus."
La décision de refus du conseil municipal de St-Étienne-le-Laus vous choque-t-elle ?
"Il m’en faut plus pour me choquer. Il y a dans la vie des choses bien plus importantes que ce refus, même si je ne l’ai pas compris. Je regrette également que cette question ait été mise sur la place publique, semble-t-il à partir d’un échange de courriers qui a été sorti des bureaux de la mairie. Par qui ? Pourquoi ?"
Cette décision est-elle rédhibitoire ? Y a-t-il des voies de recours ?
"Il n’y a pas grand-chose à faire face à la mesquinerie. Et puis j’espère, si Dieu le veut, vivre encore quelques années et d’ici là, il y aura peut-être une autre municipalité plus accueillante à la dépouille mortelle bien inoffensive d’un ancien évêque."
Retrouvez l'article sur cette polémique dans Le Dauphiné Libéré de ce dimanche 15 mai
http://www.ledauphine.com/religion-et-croyance/2016/05/14/mgr-di-falco-leandri-il-n-y-a-pas-grand-chose-a-faire-face-a-la-mesquinerie
Après avoir développé le sanctuaire de Notre-Dame-du-Laus, Mgr di Falco Léandri comptait bien s’y faire inhumer le moment venu. Par deux voix pour et quatre voix contre, le conseil municipal du village de Saint-Étienne-le-Laus lui a dit niet.
Confirmez-vous cette volonté d’être inhumé dans la basilique de Notre-Dame-du-Laus ?
"À mon âge, il est sage de penser à sa dernière demeure, non ? J’ai en effet exprimé le souhait d’être inhumé dans la basilique de Notre-Dame-du-Laus dans le caveau déjà existant de l’un de mes prédécesseurs, Monseigneur Depéry. Le précédent préfet, avant son départ, avait donné un accord de principe."
Quelles sont les raisons qui guident cette volonté ?
"La tradition veut que les évêques soient inhumés dans leur cathédrale. Autorisation accordée par le ministère de l’Intérieur. Il se trouve que le caveau des évêques de Gap est dans le sous-sol de la cathédrale dans un lieu inaccessible au public et qui ressemble plutôt à un débarras. Tout récemment, la sœur de Monseigneur Chaguet, ancien évêque de Gap, qui souhaitait se recueillir sur la tombe de son frère, n’a pu le faire sans avoir au préalable obtenu l’autorisation d’accéder à la crypte de la cathédrale habituellement fermée. J’avoue que j’apprécierais que de temps en temps on puisse venir prier pour moi ! Mon attachement pour le sanctuaire m’a conduit à faire le choix du caveau à Notre-Dame-du-Laus."
La décision de refus du conseil municipal de St-Étienne-le-Laus vous choque-t-elle ?
"Il m’en faut plus pour me choquer. Il y a dans la vie des choses bien plus importantes que ce refus, même si je ne l’ai pas compris. Je regrette également que cette question ait été mise sur la place publique, semble-t-il à partir d’un échange de courriers qui a été sorti des bureaux de la mairie. Par qui ? Pourquoi ?"
Cette décision est-elle rédhibitoire ? Y a-t-il des voies de recours ?
"Il n’y a pas grand-chose à faire face à la mesquinerie. Et puis j’espère, si Dieu le veut, vivre encore quelques années et d’ici là, il y aura peut-être une autre municipalité plus accueillante à la dépouille mortelle bien inoffensive d’un ancien évêque."
Retrouvez l'article sur cette polémique dans Le Dauphiné Libéré de ce dimanche 15 mai
http://www.ledauphine.com/religion-et-croyance/2016/05/14/mgr-di-falco-leandri-il-n-y-a-pas-grand-chose-a-faire-face-a-la-mesquinerie