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13 oct. Lecture de la Bible : Deutéronome 4-6

2 participants

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Josué

Josué
Administrateur

13 oct.  Lecture de la Bible :  Deutéronome 4-6
Mais il fut un temps où il y avait sur la terre un temple qui représentait le culte du vrai Dieu. Il ne renfermait aucune image qui aurait pu être adorée, car il s’agissait du Créateur à propos de qui il est écrit : “À qui pourrez-vous comparer Dieu, et quelle ressemblance pourrez-vous mettre à côté de lui ?” (És. 40:18, 25). En fait, c’est ce Dieu qui interdit à ses adorateurs de faire une image quelconque qui soit censée le représenter. D’ailleurs, ce serait impossible, car Moïse, son représentant, déclara à Israël : “Vous n’avez vu aucune forme, le jour où Jéhovah vous a parlé, à Horeb, du milieu du feu.” Pour eux, se faire une “image sculptée, la forme de quelque symbole”, était agir “d’une manière désastreuse”. (Deut. 4:15, 16.) C’est pourquoi, lors de l’inauguration du temple dédié à ce Dieu, son constructeur déclara : “Mais Dieu habitera-t-il vraiment sur la terre ? Voici que les cieux, oui, le ciel des cieux, ne peuvent te contenir, combien moins, dès lors, cette maison que j’ai bâtie !” — I Rois 8:27.

Josué

Josué
Administrateur

écoute, Israël! #De 5:1; 6:4; 9:1; 20:3; 27:9 

- Observer les commandements pour vivre #De 5:33; 6:24; 8:1; 16:20; 30:16,19-20; Le 18:5; Am 5:14 

- Le pays donné #De 3:20 

- Dieu des pères #De 1:11

Josué

Josué
Administrateur

UN RABBIN juif orthodoxe dut faire à pied les quinze kilomètres séparant l’aéroport Kennedy de New York de son domicile à Brooklyn. Pourquoi ? Parce que son avion avait atterri un vendredi soir après le coucher du soleil et que sa religion lui interdit d’utiliser les transports publics durant le sabbat. En Israël, certains demandent que les autobus ne soient pas autorisés à circuler le jour du sabbat, pas même les voitures des pompiers. Parfois, ces Juifs orthodoxes vont jusqu’à se coucher côte à côte sur la chaussée, d’un trottoir à l’autre, afin d’arrêter la circulation durant le sabbat. Évidemment, tous les Juifs orthodoxes n’adoptent pas cette attitude envers le sabbat.
La loi à laquelle ces Juifs prétendent obéir est le quatrième des Dix Commandements, disant (en partie) : “Souviens-toi du jour du sabbat pour le sanctifier. Pendant six jours tu travailleras, et tu feras tous tes ouvrages. Mais le septième jour est un sabbat consacré à Jéhovah, ton Dieu : tu ne feras aucun ouvrage.” (Ex. 20:8-10, Crampon 1905). Les chrétiens sont-ils concernés par cette loi, ou celle-ci ne s’appliquait-elle qu’aux Israélites, désignés plus tard sous le nom de Juifs ?
Était-ce uniquement pour Israël ?
Pour répondre à cette question, il suffit de lire l’introduction des Dix Commandements : “Je suis Jéhovah, ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte, de la maison de servitude.” (Ex. 20:2, Crampon 1905). Qui Jéhovah a-t-il délivré d’Égypte ? Les descendants de Jacob ou Israël. Remarquez comment le quatrième commandement est énoncé dans Deutéronome 5:12-15 (Crampon 1905) : “Observe le jour du sabbat pour le sanctifier (...). Tu te souviendras que tu as été esclave au pays d’Égypte, et que Jéhovah, ton Dieu, t’en a fait sortir d’une main forte et d’un bras étendu ; c’est pourquoi, Jéhovah, ton Dieu, t’a ordonné d’observer le jour du sabbat.”
Entre Jéhovah et qui le sabbat devait-il être un signe ? Entre Jéhovah et Israël uniquement. Dans Exode 31:13 (Crampon 1905), il est écrit : “Parle aux enfants d’Israël et dis-leur : Ne manquez pas d’observer mes sabbats ; car c’est entre moi et vous un signe pour toutes vos générations, pour que vous sachiez que c’est moi, Jéhovah, qui vous sanctifie.” (Voir aussi Ézéchiel 20:10-12). Alors que certains prétendent que la loi du sabbat était en vigueur depuis l’Éden, Moïse déclara clairement à son peuple : “Ce n’est point avec nos pères que Jéhovah a conclu cette alliance, c’est avec nous, qui sommes ici aujourd’hui tous vivants.” — Deut. 5:3, Crampon 1905.
Mais le sabbat ne devait-il pas être un signe entre Jéhovah Dieu et son peuple “à perpétuité” ? (Ex. 31:17, Crampon 1905.) Non, car le mot hébreu “ohlam”, traduit ici par “à perpétuité”, signifie simplement une période indéfinie ou indéterminée. C’est pourquoi la Traduction du monde nouveau rend ce mot par “jusqu’à des temps indéfinis”. Le sabbat devait donc rester en vigueur jusqu’à des temps indéfinis ; cela pouvait être à perpétuité ou non. Le fait que ce mot est utilisé à propos de nombreux autres aspects de la Loi qui ont de toute évidence disparu, indique qu’il ne signifie pas nécessairement “à perpétuité”. — Ex. 12:14, 17, 24 ; 27:21 ; 28:43 ; 29:28.

Josué

Josué
Administrateur

21-24. La pensée de la grande vocation d’Israël réveille en Moïse le regret qu’il a déjà exprimé à plusieurs reprises, de ne pouvoir assister à l’installation définitive du peuple en Canaan (comp. #De 3:26; 1:37).

Josué

Josué
Administrateur

Cette traduction de l’expression hébraïque ʽasèrèth haddevarim, qu’on rencontre uniquement dans le Pentateuque, désigne les dix lois fondamentales de l’alliance de la Loi ; elles sont communément appelées les Dix Commandements (Ex 34:28 ; Dt 4:13 ; 10:4). Ce code de lois spécial est également appelé les “ Paroles ” (Dt 5:22) ou “ les paroles de l’alliance ”. (Ex 34:28.) La Septante (Ex 34:28 ; Dt 10:4) contient déka [dix] logous [paroles], et de ces deux mots accolés vient le terme “ Décalogue ”.
L’origine des tablettes. Les Dix Paroles furent d’abord données oralement par l’ange de Jéhovah, au mont Sinaï (Ex 20:1 ; 31:18 ; Dt 5:22 ; 9:10 ; Ac 7:38, 53 ; voir aussi Ga 3:19 ; Hé 2:2). Ensuite Moïse gravit la montagne afin de recevoir les Dix Paroles sous forme écrite, sur deux tablettes de pierre, ainsi que d’autres commandements et instructions. Il y séjourna 40 jours ; trouvant le temps long, le peuple s’impatienta et fit un veau en métal fondu pour lui rendre un culte. Quand, en descendant de la montagne, Moïse vit ce spectacle d’idolâtrie, il jeta à terre “ les tablettes [qui] étaient l’ouvrage de Dieu ”, celles sur lesquelles avaient été inscrites les Dix Paroles, et il les brisa. — Ex 24:12 ; 31:18–32:19 ; Dt 9:8-17 ; voir aussi Lc 11:20.
Plus tard, Jéhovah dit à Moïse : “ Taille-toi deux tablettes de pierre comme les premières, et je devrai écrire sur les tablettes les paroles qui figuraient sur les premières tablettes que tu as brisées. ” (Ex 34:1-4). Ainsi, après 40 autres jours dans la montagne, Moïse obtint un deuxième exemplaire des Dix Paroles, qu’il conserva dans une arche en bois d’acacia (Dt 10:1-5). Ces deux tablettes furent appelées “ les tablettes de l’alliance ”. (Dt 9:9, 11, 15.) C’est probablement la raison pour laquelle on appela “ arche de l’alliance ” l’arche recouverte d’or qui fut fabriquée plus tard par Betsalel et où par la suite on rangea les tablettes (Jos 3:6, 11 ; 8:33 ; Jg 20:27 ; Hé 9:4). Cette législation des Dix Paroles fut aussi appelée “ le témoignage ” (Ex 25:16, 21 ; 40:20) et les “ tablettes du Témoignage ” (Ex 31:18 ; 34:29), d’où les expressions “ l’arche du témoignage ” (Ex 25:22 ; Nb 4:5) et “ le tabernacle du Témoignage ”, cette dernière désignant la tente qui abritait l’Arche. — Ex 38:21.

Josué

Josué
Administrateur

4.41-43 Choix des villes de refuge en Transjordanie

41 Trois villes. Ces lieux d’asile, essentiellement mentionnés dans #No 35:9-34 et #Jos 20:1-9, sont situés par Moïse de façon plus précise dans le territoire déjà conquis. En Israël, la responsabilité de punir un assassin incombait au plus proche

parent masculin de la victime (go’el). Le meurtrier involontaire pouvait se réfugier dans l’une de ces trois villes lévitiques ; on évitait ainsi de perpétuer la vendetta. #De 19:1-13 proposera en outre trois villes sur la rive occidentale du Jourdain. Les peuples de l’ancien Proche-Orient offraient généralement une sécurité absolue aux fugitifs, sous la forme de certains sanctuaires ou enceintes sacrées. Les cités à l’ouest du fleuve étaient florissantes sous la monarchie unie ; il n’y a donc aucune raison de rejeter l’historicité ou l’origine mosaïque des villes de refuge trans-jordaniennes.

* * *

samuel

samuel
Administrateur

Tous les catalogues primitifs ne rangeaient pas les livres des Écritures hébraïques dans l’ordre précité. La raison en est qu’à l’époque chaque livre était dans un rouleau séparé. Par exemple, dans le Talmud babylonien (Baba Batra 14b), on lit : “ Nos Rabbis ont enseigné : L’ordre des Prophètes est Josué, Juges, Samuel, Rois, Jérémie, Ézékiel, Isaïe et les douze petits prophètes. ” Cela peut expliquer pourquoi Jérémie précède Isaïe dans un certain nombre de manuscrits hébreux écrits en Allemagne et en France.
Les écrivains. Toutes les Écritures hébraïques furent écrites et compilées par des Juifs, membres de la nation à laquelle “ les déclarations sacrées de Dieu [...] ont été confiées ”. (Rm 3:1, 2.) Dans leur quasi-totalité, ces Écritures préchrétiennes furent rédigées en hébreu, sauf quelques parties en araméen, que voici : Genèse 31:47 ; Ezra 4:8 à 6:18 et 7:12-26 ; Jérémie 10:11 ; Daniel 2:4b à 7:28. On trouve aussi des mots araméens dans Job, certains psaumes, le Chant de Salomon, Yona, Esther et dans les portions hébraïques de Daniel. Le livre d’Ézékiel dénote pareillement une influence araméenne.
Moïse écrivit et compila les cinq premiers livres de la Bible, et il fut suivi par quelque 38 autres écrivains et compilateurs, dont Josué, Samuel, David, Salomon, Isaïe, Jérémie, Ézékiel, Daniel, Ezra et Nehémia. Ces hommes vécurent sur une période de 1 100 ans, du XVIe au Ve siècle av. n. è., et exerçaient des activités différentes, telles que berger, copiste, gouverneur, roi, prophète et prêtre.

Josué

Josué
Administrateur

(Deutéronome 5:11) 11 “ ‘ Tu ne dois pas prendre le nom de Jéhovah ton Dieu de manière indigne, car Jéhovah ne laissera pas impuni celui qui prendra son nom de manière indigne.
les Dix Commandements n’interdisent-ils pas de prononcer le nom divin? Aucunement! Bien que beaucoup aient ainsi interprété le troisième commandement, notez ce commentaire de l’Encyclopaedia Judaica (angl.):
“Si l’on évite de prononcer le nom divin YHWH, c’est (...) à cause d’une mauvaise compréhension du troisième commandement (Ex. 20:7; Deut. 5:11), comme s’il signifiait: ‘Tu ne dois pas prendre le nom de YHWH ton Dieu en vain’, alors qu’il veut dire en réalité: ‘Tu ne dois pas faire de faux serments par le nom de YHWH ton Dieu.’
” Remarquez que le texte n’interdit pas de “prendre” ou de prononcer le nom de Dieu. Toutefois, même s’il signifiait prendre le nom de Dieu “en vain”, notez ce que déclare le lexique hébreu de Koehler et Baumgartner (all. et angl.) à propos du terme traduit par “en vain” (hébreu lashshawʼ):
“Nommer un nom sans raison, (...) faire un mauvais emploi d’un nom.”
Par conséquent, ce commandement n’interdit pas l’emploi du nom de Dieu, mais plutôt son usage impropre.

Josué

Josué
Administrateur

*** g79 8/3 p. 27-28 Que signifie l’expression “un seul Jéhovah”? ***
Que signifie l’expression “un seul Jéhovah”?
ALORS que les Israélites allaient entrer en Terre promise, Moïse leur déclara: “Écoute, ô Israël: Jéhovah, notre Dieu, est un seul Jéhovah.” (Deut. 6:4). Qu’entendait-il par cette expression?
Avant de répondre, il n’est pas inutile d’examiner l’opinion d’après laquelle le sens de la déclaration de Moïse serait que Dieu est une “trinité”, un seul Dieu composé de trois personnes égales en puissance et en éternité.
À la base de cette idée se trouve le fait que le mot traduit par “Dieu”, ʼÈlohim, est au pluriel en hébreu. D’aucuns y voient l’indice que Dieu est constitué de plus d’une personne, d’autant plus, disent-ils, que le mot traduit par “un seul” est ehhadd, terme que les rédacteurs de la Bible emploient à plusieurs reprises pour dénoter l’unité de plus d’une personne, par exemple quand il est dit que le mari et sa femme sont “une seule chair”. (Gen. 2:24.) L’expression “un seul Jéhovah” s’appliquerait, selon eux, à une “unité composée” faisant intervenir trois personnes.
Arrêtons-nous d’abord sur le raisonnement tiré du mot ʼÈlohim, “Dieu”, qui est au pluriel en hébreu. Cela ne permet absolument pas d’affirmer que Dieu est constitué de plus d’une personne. Il est courant, en hébreu, d’employer le pluriel pour parler d’un être ou d’une chose unique en son genre. Par exemple, voici ce qu’on peut lire dans le Journal américain de littérature et de langue sémites (Tome XXI, juillet 1905), sous la plume d’Aaron Ember: “En hébreu, le pluriel s’employait pour désigner plusieurs phénomènes de l’univers, parce qu’ils évoquaient une idée de grandeur, d’excellence et de majesté.” Illustrant son propos, Ember poursuivait en ces termes: “En divers passages de l’Ancien Testament, le roi de Perse est appelé melakhim, ‘roi’ au pluriel, dans le sens de ‘grand roi’; de même, ‘l’Empire perse’ se dit mamlakhoth, pluriel du mot ‘royaume’, au sens de ‘grand royaume’.” Ensuite, l’auteur en arrivait au terme hébreu traduit par “Dieu”:
“On a avancé diverses théories pour expliquer la forme pluriel du mot ʼèlohim qui désigne le Dieu d’Israël. La moins plausible est celle de ces anciens théologiens qui, à la suite de Pierre Lombard au XIIe siècle, voyaient dans le pluriel une allusion à la Trinité. (...) Mais, puisque les verbes et les adjectifs avec lesquels ʼèlohim se construisait étaient au singulier, c’est la preuve que toute idée de pluralité dans ce mot, lorsqu’il s’applique au Dieu d’Israël, avait complètement disparu de la langue de l’Ancien Testament. (...) ʼÈlohim ne peut être qu’un pluriel intensif, qui dénote la grandeur et la majesté, exactement comme si l’on disait ‘le grand Dieu’. Ce pluriel s’assimile à adonim [‘maître’], et à baalim [‘seigneur’, ‘propriétaire’], employés pour désigner certains êtres humains.”
Le raisonnement qui voit plus d’une seule personne en Dieu sous prétexte que le mot hébreu ʼÈlohim est au pluriel n’est donc pas fondé.
Quant à soutenir qu’en Deutéronome 6:4, le mot hébreu qui signifie “un seul” indique que Dieu se compose de plus d’une personne, cela ne repose sur rien de solide non plus, puisque l’expression “un seul” signifie fréquemment dans les Écritures un seul à l’exclusion des autres. Par exemple, “il y a quelqu’un de seul, mais pas de second”; “deux valent mieux qu’un”; “il y en a une qui est ma colombe, mon irréprochable. Il y en a une qui appartient à sa mère.” — Eccl. 4:8, 9; Cant. 6:9.
Ceci dit, revenons à la question posée au début de l’article. Que signifie l’expression “un seul Jéhovah”?
Le contexte nous apprend que Moïse venait de finir de répéter les Dix Commandements à “tout Israël”. (Deut. 5:1-22.) Le premier de ces commandements disait: “Tu ne dois jamais avoir d’autres dieux contre ma face.” (Deut. 5:7). En déclarant que le Dieu d’Israël était “un seul Jéhovah”, Moïse mettait sans doute en cause deux aspects du faux culte des nations gentiles. Lesquels?
D’une part, ces nations étaient polythéistes; elles adoraient beaucoup de dieux, alors qu’Israël n’avait qu’un seul Dieu, Jéhovah, comme l’apôtre Paul le rappela clairement: “Bien qu’il y ait ceux qu’on appelle ‘dieux’, soit au ciel, soit sur la terre, tout comme il y a beaucoup de ‘dieux’ et beaucoup de ‘seigneurs’. cependant pour nous il n’y a qu’un seul Dieu, le Père.” — I Cor. 8:5, 6.
D’autre part, même dans les cas où des Gentils adoraient un dieu particulier, ce dieu revêtait des aspects différents suivant l’endroit où son culte se déroulait. Ainsi, les Écritures montrent que Baal, dieu unique, donna lieu à différents Baals régionaux, Baal de Péor en Moab, Baal-Bérith à Sichem et Baal-Zébub à Écron (Nomb. 25:3, 5; Juges 8:33; II Rois 1:2-6). Quant aux répercussions que cela entraînait sur l’unité du culte du dieu, l’orientaliste E. Rosenmüller souligna au début du siècle dernier que les Gentils adoraient “non seulement beaucoup de dieux, mais encore que la sottise de leurs coutumes religieuses était telle, qu’ils adoraient leur seul et même dieu sous des noms différents, comme s’il se multipliait en autant d’autres dieux”. Lorsque ces gens adoraient “Baal” chacun à leur manière, c’est comme si le nom “Baal” recouvrait en fait de nombreux dieux. D’ailleurs, voici l’exemple que donne un Dictionnaire de théologie de l’Ancien Testament paru en langue anglaise il y a quatre ans:
“On pourrait très bien comparer les multiples manifestations ‘régionales’ du culte de Baal à celles du culte de Marie chez les catholiques. Tout comme on parle de Notre-Dame de Paris, de Lourdes ou du Nord, on peut très bien parler du Seigneur [Baal] de Zaphon, de Sidon ou d’Ugarit, même s’ils ne représentent dans notre esprit que de simples modifications du même personnage.” — Tome II, p. 186.
À l’inverse de ces superstitions, Moïse déclara que le dieu d’Israël était un “seul Jéhovah”, ce qui signifiait que Jéhovah était le seul et unique Dieu. Il devait être adoré uniquement ainsi, et non pas divisé en différents “Jéhovahs” régionaux, comme c’était le cas pour les “Baals”. — Juges 2:11; 3:7; 8:33.
Les Écritures montrent que le jour approche où toute l’humanité reconnaîtra que Jéhovah est seul et unique en son genre. C’est ce que Dieu fit annoncer par l’entremise du prophète Zacharie en ces termes: “Jéhovah devra devenir roi sur toute la terre. En ce jour-là, Jéhovah se révélera être un seul, et son nom un seul.” (Zach. 14:9). Ce texte implique que tout le genre humain reconnaîtra la souveraineté de Jéhovah. On n’adorera que lui seul, et on rendra à Jéhovah un service sacré, non pas comme s’il était divisé en différents dieux variant d’un endroit à l’autre, mais comme un être unique, à qui le monde entier rendra un culte également unique (Éph. 4:4-6). Alors, par toute la terre, les humains seront unanimes à dire: “Jéhovah, notre Dieu, est un seul Jéhovah.”
[Note]
Citation des Scholia in Deuteronomium, notes rédigées en latin par Rosenmüller.

Josué

Josué
Administrateur

Quand les Israélites ont pris connaissance des termes de l’alliance de la Loi, qui fait partie des Écrits sacrés appelés la Bible, le commandement suivant leur a été imposé : “ Tu ne dois jamais avoir d’autres dieux contre ma face. ” (Deutéronome 5:7). Combien de personnes s’expriment ici ? Une réponse limpide est fournie en Deutéronome 6:4 : “ Écoute, ô Israël ! Jéhovah notre Dieu est un seul Jéhovah. ” “ Un seul ”, et non trois ! Les Israélites venaient tout juste de quitter l’Égypte, où étaient adorées diverses triades de divinités, comme Osiris, Isis et Horus (représentés ci-contre). C’est pour cette raison qu’il leur était ordonné de n’adorer qu’un seul Dieu. Pourquoi était-il important de comprendre la portée de ce commandement ? Selon Joseph Hermann Hertz, naguère grand rabbin d’Angleterre, “ cette sublime affirmation d’un monothéisme strict était une déclaration de guerre à tout polythéisme [...]. Le Shema ne laisse aucune place à la trinité des chrétiens, qui constitue une négation de l’Unité de Dieu ”.

La profession de foi en l’unicité de Dieu exprimée dans le Shema, prière qui reprend les termes de Deutéronome 6:4, est un élément central du culte synagogal.

samuel

samuel
Administrateur

Le sujet et sur le Deutéronome chapitre 4à 6 Et pas sur l'évangile .

Josué

Josué
Administrateur

9 Tu les écriras. L’écriture est l’un des plus anciens arts humains. À l’époque de Moïse, on utilisait plusieurs langages pour communiquer ; les scribes devaient tous les connaître. L’écriture avait dû faire partie de la culture générale du patriarche en Égypte (cf. #Ac 7:22). 

source nouveau commentaire biblique.

samuel

samuel
Administrateur

C'est un référence mais le sujet et sur le Deutéronome et pour cette semaine c'est les chapîtres 4 à 6 .alors respecte le sujet .d'avance merci.

Josué

Josué
Administrateur

Notez également que le Deutéronome indique la manière d’enseigner “ ces paroles ”, ces commandements, aux enfants : “ Il faudra que tu les inculques à ton fils. ” Par “ inculquer ” on entend ‘ faire entrer (quelque chose) dans l’esprit de quelqu’un d’une façon durable, profonde ’. (Le Nouveau Petit Robert.) C’est comme si Dieu demandait aux parents d’établir un programme d’instruction biblique avec l’objectif précis de faire entrer des vérités spirituelles dans l’esprit de leurs enfants.
 Un tel programme réclame de la détermination. La Bible dit : “ Tu devras les attacher [“ ces paroles ” ou commandements divins] comme un signe sur ta main, et elles devront servir de fronteau entre tes yeux ; tu devras les écrire sur les montants de porte de ta maison et sur tes portes. ” (Deutéronome 6:8, 9). Cela ne signifie pas que les parents israélites devaient littéralement écrire les lois de Dieu sur les montants de porte et sur les portes, en attacher une copie sur les mains de leurs enfants, ou la fixer entre leurs yeux. L’idée à retenir, c’est que les parents devaient rappeler sans cesse les enseignements divins à leurs enfants, les dispenser avec constance et régularité pour que les enfants aient l’impression de les avoir sous les yeux en permanence.
Quelles leçons particulièrement importantes les parents doivent-ils transmettre à leurs enfants ? Pourquoi est-il aujourd’hui indispensable d’apprendre aux enfants à se protéger ? De quelle aide les parents disposent-ils désormais pour enseigner efficacement leurs enfants ? Voilà quelques-unes des questions qui seront abordées dans l’article suivant et qui intéresseront de nombreux parents.

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