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3 nov. Lecture de la Bible : Deutéronome 14-18

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Josué

Josué
Administrateur

3 nov.  Lecture de la Bible :  Deutéronome 14-18
14:1. L’automutilation est un manque de respect pour le corps humain. Elle peut être liée à la fausse religion et doit être rejetée (1 Rois 18:25-28). Étant donné notre espérance en la résurrection, une expression de deuil aussi extrême ne convient pas.

Josué

Josué
Administrateur

14:21 — Puisque les Israélites ne devaient manger “aucun corps déjà mort”, pourquoi étaient-ils autorisés à donner de telles carcasses à un “résident étranger” ou à les vendre à un “étranger”?
En sa qualité de Législateur suprême, Jéhovah avait le droit de n’imposer certaines restrictions qu’aux Israélites. En effet, ceux-ci constituaient pour lui “un peuple saint”. Par contre, les autres nations n’observaient pas cette interdiction de manger la chair d’un animal mort de lui-même. Il n’y avait rien de mal à donner une carcasse non saignée à un résident étranger ou à la vendre à un étranger, d’une part parce que les Israélites ne dénaturaient pas les faits et d’autre part parce que le bénéficiaire ou l’acheteur éventuel était libre d’accepter ou de refuser. Par ailleurs, Deutéronome 14:21 ne contredit pas Lévitique 17:10, qui interdisait au résident étranger de manger du sang. Le résident étranger qui était prosélyte ne devait pas consommer de sang, mais cette règle ne s’appliquait pas à celui qui n’était pas un prosélyte à part entière. Ce dernier pouvait effectivement employer une carcasse non saignée à divers usages qui auraient été considérés comme impurs par un Israélite ou un prosélyte fidèle.

Josué

Josué
Administrateur

Il semble qu’il y avait une dîme supplémentaire, un autre dixième, mise de côté chaque année pour un autre usage que l’entretien direct des prêtres lévitiques, même si les Lévites en avaient une part. Normalement, elle servait et profitait dans une grande mesure aux familles israélites quand elles s’assemblaient à l’occasion des fêtes nationales. Lorsque la distance jusqu’à Jérusalem, trop importante, rendait difficile le transport de cette dîme, on en convertissait le produit en argent que la maisonnée utilisait ensuite à Jérusalem pour son alimentation et son confort durant le saint rassemblement qui s’y tenait (Dt 12:4-7, 11, 17, 18 ; 14:22-27). À la fin de chaque troisième et de chaque sixième année du cycle sabbatique de sept ans, cette dîme ne servait pas à couvrir les dépenses occasionnées par les rassemblements nationaux, mais elle était mise de côté à l’intention des Lévites, des résidents étrangers, des veuves et des orphelins de père de la communauté locale. — Dt 14:28, 29 ; 26:12.

Josué

Josué
Administrateur

Septième année dans chaque cycle de sept années ; dans l’Israël antique, durant cette année-là, il fallait laisser la terre en repos, en friche, et ne pas presser son frère hébreu de payer ses dettes.
À compter de 1473 av. n. è., l’année où Israël entra en Terre promise, une année sabbatique dut être célébrée “ au bout de tous les sept ans ”, en fait chaque septième année (Dt 15:1, 2, 12 ; comparer avec Dt 14:28). L’année sabbatique commençait, semble-t-il, avec la sonnerie de trompette du 10 Éthanim (Tishri), le jour des Propitiations. Toutefois, certains pensent que, si l’année du Jubilé commençait bien par le jour des Propitiations, l’année sabbatique, elle, commençait le 1er Tishri.
Cette année-là, on ne devait ni cultiver la terre, ni ensemencer, ni tailler, ni moissonner ce qui avait poussé, mais ce qui poussait librement demeurait dans le champ, à la disposition du propriétaire, de ses esclaves, des salariés, ainsi que des résidents étrangers, pour leur servir de nourriture. C’était là une disposition miséricordieuse envers les pauvres, mais aussi envers les animaux domestiques et les bêtes sauvages, qui avaient également accès au produit de la terre durant l’année sabbatique. — Lv 25:1-7.

Josué

Josué
Administrateur

*** w05 1/7 p. 27 Questions des lecteurs ***
Deutéronome 14:21 stipule : “ Vous ne devez manger aucun corps déjà mort. ” Y a-t-il contradiction avec Lévitique 11:40, qui ordonne : “ Celui qui mangera de son cadavre lavera ses vêtements, et il devra être impur jusqu’au soir ” ?
Il n’y a pas de contradiction entre ces deux versets. Le premier réitère l’interdiction de consommer d’un animal trouvé mort, par exemple d’un animal tué par des bêtes sauvages (Exode 22:31 ; Lévitique 22:Cool. Le deuxième explique ce qu’un Israélite était censé faire s’il violait cette interdiction, vraisemblablement par erreur.
Le fait que la Loi interdise quelque chose ne signifiait pas que l’interdit ne serait jamais transgressé. Ainsi, Dieu avait donné des lois contre le vol, le meurtre, le faux témoignage, etc., mais en parallèle il avait prévu des sanctions contre les violations de ces lois. Ces sanctions ajoutaient du poids aux lois et en montraient tout le sérieux.
Quelqu’un qui transgressait l’interdiction de manger de la viande d’un animal trouvé mort se rendait impur aux yeux de Jéhovah et devait se soumettre au rituel de purification prescrit. S’il ne se purifiait pas correctement, il devait “ répondre de sa faute ”. — Lévitique 17:15, 16.

Josué

Josué
Administrateur

Septième année dans chaque cycle de sept années ; dans l’Israël antique, durant cette année-là, il fallait laisser la terre en repos, en friche, et ne pas presser son frère hébreu de payer ses dettes.
À compter de 1473 av. n. è., l’année où Israël entra en Terre promise, une année sabbatique dut être célébrée “ au bout de tous les sept ans ”, en fait chaque septième année (Dt 15:1, 2, 12 ; comparer avec Dt 14:28). L’année sabbatique commençait, semble-t-il, avec la sonnerie de trompette du 10 Éthanim (Tishri), le jour des Propitiations. Toutefois, certains pensent que, si l’année du Jubilé commençait bien par le jour des Propitiations, l’année sabbatique, elle, commençait le 1er Tishri.
Cette année-là, on ne devait ni cultiver la terre, ni ensemencer, ni tailler, ni moissonner ce qui avait poussé, mais ce qui poussait librement demeurait dans le champ, à la disposition du propriétaire, de ses esclaves, des salariés, ainsi que des résidents étrangers, pour leur servir de nourriture. C’était là une disposition miséricordieuse envers les pauvres, mais aussi envers les animaux domestiques et les bêtes sauvages, qui avaient également accès au produit de la terre durant l’année sabbatique. — Lv 25:1-7.
On appelait l’année sabbatique “ l’année de la remise [hashshemittah] ”. (Dt 15:9 ; 31:10.) Durant cette année-là, la terre bénéficiait d’un repos (ou remise) complet, car elle restait en friche (Ex 23:11). Il devait également y avoir un repos, c’est-à-dire une remise ou libération, des dettes. C’était “ une remise pour Jéhovah ”, en son honneur. Bien que tous ne soient pas de cet avis, certains commentateurs considèrent que les dettes n’étaient en fait pas annulées, mais plutôt que le créancier ne devait pas presser son compagnon hébreu pour le paiement de sa dette, puisque le cultivateur n’avait aucun revenu cette année-là ; toutefois, dans le cas d’un débiteur étranger, le prêteur pouvait le presser pour le paiement (Dt 15:1-3). Certains rabbins pensent que les dettes annulées étaient les prêts consentis par charité à un frère indigent, mais que les dettes contractées dans le cadre de transactions d’affaires entraient dans une autre catégorie. Ils disent qu’au Ier siècle de n. è. Hillel institua une procédure par laquelle le prêteur pouvait intenter une action en justice pour garantir, en faisant une certaine déclaration, la validité de sa créance. — The Pentateuch and Haftorahs, par J. Hertz, Londres, 1972, p. 811, 812.

Josué

Josué
Administrateur

IL Y A longtemps, Jéhovah Dieu donna des instructions à son peuple concernant la bonne façon de se conduire envers les personnes âgées et celles qui se trouvaient dans les difficultés. Il donna ce commandement : “Tu te lèveras devant une tête blanchie, et tu honoreras la personne du vieillard. Tu craindras ton Dieu. Je suis Jéhovah.” “Celui qui méprise son prochain commet un péché ; mais heureux celui qui a pitié des malheureux.” (Lév. 19:32 ; Prov. 14:21 ; AC). Jéhovah exigeait un tel respect envers les sourds et les aveugles. Il donna également des ordres à son peuple pour qu’il offre tous les trois ans un dixième de sa récolte aux Lévites, aux résidents étrangers, aux orphelins et aux veuves vivant avec lui. — Lév. 19:14 ; Deut. 14:28, 29.

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