C’est par une interpellation des pasteurs de l’Eglise que François a ouvert le synode historique sur la famille ce dimanche 5 octobre. “La vigne du Seigneur c’est le rêve de Dieu” et le rêve de Dieu “c’est son peuple”, a-t-il affirmé d’emblée. Ainsi, pour lui le rôle des “sages”, “chefs des prêtres” et “anciens du peuple” est de cultiver la vigne avec “liberté, créativité et ardeur”, sans imiter “ces paysans qui se sont emparés de la vigne (…) et au passage ôtent à Dieu la possibilité de réaliser son rêve sur le peuple qu’il s’est choisi”. Le rapport avec le synode ? “Les Assemblées synodales ne servent pas à discuter d’idées belles et originales, ou à voir qui est le plus intelligent, a-t-il poursuivi… Elles servent à cultiver et à mieux garder la vigne du Seigneur, pour coopérer à son “rêve”, à son projet d’amour sur son peuple”. Et donc “à prendre soin de la famille”.
Là où le bât blesse, c’est que les attentes de ce peuple en la matière sont extrêmement variées. Ainsi, alors que la question de l’accès aux sacrements pour les divorcés-remariés occupe l’attention des médias occidentaux et de bon nombre d’évêques au sein desquels elle suscite un débat vigoureux, la tendance, ces derniers temps a plutôt été de calmer les esprits en en faisant “un thème parmi d’autres”. Dans une conférence de presse récente, le cardinal Baldisseri, secrétaire général du synode des évêques a déclaré que les participants étaient invités “à ne pas être exclusivement dominés par leur propre point de vue mais à chercher la vérité ensemble”. Il a également rappelé que le synode devait brasser des questions beaucoup plus nombreuses comme : la connaissance des Ecritures et du Magistère sur le mariage et la famille, l'Evangile de la famille et la loi naturelle, la famille et la vocation du Christ, la pastorale de la famille et les diverses propositions mises en place, les défis pastoraux sur la famille, la crise de la foi dans la cellule familiale, les pressions extérieures à la famille, les situations pastorales difficiles, les défis pastoraux concernant l'ouverture à la vie, l'Église, la famille et l'éducation…
Dans un discours musclé, le préfet de la congrégation pour les évêques Marc Ouellet a quant a lui exhorté les Pères synodaux à ne pas céder à la tentation de l’affrontement : “Le bruit des médias au cours des dernières semaines de préparation pour le Synode pourrait vous amener à croire que les évêques et cardinaux, aussi, sont divisés en parties et que le pape lui-même pourrait s'identifier à un camp, mais cette logique de confrontation, valable dans le domaine de la politique, est étrangère au mode de pensée du Christ et de l'Eglise, et par conséquent, il faut éviter si l'on veut répondre adéquatement aux objectifs de l'assemblée synodale”. Pour lui, l’objectif de ce premier synode, avant le deuxième qui aura lieu l’année prochaine, n’est même pas tant son thème que… la méthodologie, la façon de “l’aborder et de discuter”.
C’est donc dans un climat de relative incertitude que les débats doivent commencer ce lundi. Seront présents dans l’assemblée 191 pères synodaux dont 42 d'Afrique, 38 d'Amérique, 29 d'Asie, 78 d'Europe et 4 d'Océanie. Parmi les 191, 61 cardinaux, 1 Cardinal Patriarche, 7 Patriarches, 1 Archevêque Majeur, 67 archevêques métropolitains, 47 évêques, 1 évêque auxiliaire, 6 prêtres et religieux. S’ajoutent aux Pères synodaux 16 experts dont un couple marié, 38 auditeurs et 8 représentants d’autres Eglises chrétiennes.
> Lire l'homélie du pape François
Là où le bât blesse, c’est que les attentes de ce peuple en la matière sont extrêmement variées. Ainsi, alors que la question de l’accès aux sacrements pour les divorcés-remariés occupe l’attention des médias occidentaux et de bon nombre d’évêques au sein desquels elle suscite un débat vigoureux, la tendance, ces derniers temps a plutôt été de calmer les esprits en en faisant “un thème parmi d’autres”. Dans une conférence de presse récente, le cardinal Baldisseri, secrétaire général du synode des évêques a déclaré que les participants étaient invités “à ne pas être exclusivement dominés par leur propre point de vue mais à chercher la vérité ensemble”. Il a également rappelé que le synode devait brasser des questions beaucoup plus nombreuses comme : la connaissance des Ecritures et du Magistère sur le mariage et la famille, l'Evangile de la famille et la loi naturelle, la famille et la vocation du Christ, la pastorale de la famille et les diverses propositions mises en place, les défis pastoraux sur la famille, la crise de la foi dans la cellule familiale, les pressions extérieures à la famille, les situations pastorales difficiles, les défis pastoraux concernant l'ouverture à la vie, l'Église, la famille et l'éducation…
Dans un discours musclé, le préfet de la congrégation pour les évêques Marc Ouellet a quant a lui exhorté les Pères synodaux à ne pas céder à la tentation de l’affrontement : “Le bruit des médias au cours des dernières semaines de préparation pour le Synode pourrait vous amener à croire que les évêques et cardinaux, aussi, sont divisés en parties et que le pape lui-même pourrait s'identifier à un camp, mais cette logique de confrontation, valable dans le domaine de la politique, est étrangère au mode de pensée du Christ et de l'Eglise, et par conséquent, il faut éviter si l'on veut répondre adéquatement aux objectifs de l'assemblée synodale”. Pour lui, l’objectif de ce premier synode, avant le deuxième qui aura lieu l’année prochaine, n’est même pas tant son thème que… la méthodologie, la façon de “l’aborder et de discuter”.
C’est donc dans un climat de relative incertitude que les débats doivent commencer ce lundi. Seront présents dans l’assemblée 191 pères synodaux dont 42 d'Afrique, 38 d'Amérique, 29 d'Asie, 78 d'Europe et 4 d'Océanie. Parmi les 191, 61 cardinaux, 1 Cardinal Patriarche, 7 Patriarches, 1 Archevêque Majeur, 67 archevêques métropolitains, 47 évêques, 1 évêque auxiliaire, 6 prêtres et religieux. S’ajoutent aux Pères synodaux 16 experts dont un couple marié, 38 auditeurs et 8 représentants d’autres Eglises chrétiennes.