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Lecture Jude.

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1Lecture  Jude. Empty Lecture Jude. Dim 15 Déc - 9:54

Josué

Josué
Administrateur

Écrivain : Jude
Lieu de composition : Palestine ?
Fin du travail de composition : vers 65 de n. è.
LES chrétiens, frères de Jude, étaient en danger. Depuis la mort et la résurrection de Christ Jésus, des éléments étrangers s’étaient glissés dans la congrégation chrétienne. L’ennemi s’était infiltré pour miner la foi des frères, exactement comme l’apôtre Paul l’avait prédit quelque 14 années auparavant (2 Thess. 2:3). Comment les avertir et les mettre en garde contre ce danger ? La lettre de Jude, vigoureuse par ses déclarations directes, fournit la réponse à cette question. Jude lui-même définit clairement sa position aux versets 3 et 4, disant : “ Je me suis trouvé dans la nécessité de vous écrire [...]. La raison que j’ai, c’est que certains hommes se sont glissés parmi vous, [...] des impies qui transforment la faveur imméritée de notre Dieu et en font un prétexte pour se livrer au dérèglement. ” Les fondements mêmes de la doctrine pure et de la saine moralité étaient menacés. Jude s’est senti obligé de défendre les intérêts de ses frères, afin qu’en retour ils puissent combattre énergiquement pour la foi.
Mais qui était Jude ? Les paroles d’introduction nous apprennent que la lettre est de “ Jude, esclave de Jésus Christ, mais frère de Jacques, aux appelés ”. Jude ou Judas était-il un apôtre, puisqu’à l’origine 2 des 12 apôtres portaient ce nom (Luc 6:16) ? Jude ne se présente pas comme un apôtre ; en revanche, il parle des apôtres à la troisième personne du pluriel, savoir “ ils ”, s’excluant ainsi manifestement de ce groupe (Jude 17, 18). De plus, il se dit “ frère de Jacques ”, désignant probablement le rédacteur de la lettre du même nom, lequel était un demi-frère de Jésus (v. 1). Étant l’une des “ colonnes ” de la congrégation de Jérusalem, Jacques était bien connu ; aussi Jude se présente-t-il par rapport à lui. Cela fait également de Jude un demi-frère de Jésus, et il figure comme tel dans les Écritures (Gal. 1:19 ; 2:9 ; Mat. 13:55 ; Marc 6:3). Toutefois, Jude n’a pas tiré parti de sa parenté naturelle avec Jésus ; au contraire, il a humblement mis l’accent sur ses relations spirituelles avec lui comme “ esclave de Jésus Christ ”. — 1 Cor. 7:22 ; 2 Cor. 5:16 ; Mat. 20:27.
L’authenticité de ce livre biblique est appuyée par sa mention dans le Canon de Muratori du IIe siècle de n. è. En outre, Clément d’Alexandrie (IIe siècle de n. è.) reconnaît sa canonicité. Origène s’y réfère comme à ‘ une lettre très brève, mais toute imprégnée de la sagesse divine ’. Tertullien la tient également pour authentique. Sans aucun doute, elle appartient à l’ensemble des Écritures divinement inspirées.

2Lecture  Jude. Empty Re: Lecture Jude. Dim 15 Déc - 10:07

Josué

Josué
Administrateur

L’auteur se nomme « Jude, serviteur de Jésus-Christ, frère de Jacques ». Il ne se donne pas la qualité d’apôtre ; il se distingue même expressément des douze quand il rappelle à ses lecteurs les prédictions que leur avaient faites « les apôtres de notre Seigneur Jésus-Christ » (#Jude 1:17).

Il se présente comme « frère de Jacques ». Ce Jacques devait jouir d’une considération particulière dans les Églises auxquelles l’épître est adressée. Il ne peut être autre que Jacques, « le frère du Seigneur », le chef de l’Église de Jérusalem, l’auteur présumé de l’épître qui nous est conservée sous son nom (voir ci-dessus, pages 123-125). Jude était donc un frère cadet de Jésus. S’il ne se prévaut pas de cette parenté, mais se désigne simplement comme « serviteur de Jésus-Christ », c’est par un sentiment de modestie auquel obéit aussi Jacques (#Ja 1:1). Il fut l’un de ces « frères du Seigneur » dont Paul nous apprend (#1Co 9:5) qu’ils voyageaient avec leur épouse pour prêcher partout l’Évangile. Il est nommé le dernier ou l’avant-dernier des frères de Jésus (#Mt 13:55 ; #Mr 6:3) ; on en conclut qu’il était l’un des plus jeunes. Peut-être survécut-il à Jacques et n’écrivit-il cette épître qu’après la mort de son aîné. Hégésippe raconte (d’après Eusèbe, Histoire ecclésiastique, III, 19, 20) que les petits-fils de Jude furent cités à comparaître devant Domitien (vers 95) comme descendants de David. L’empereur ayant constaté qu’ils étaient d’humbles agriculteurs, ne pouvant lui porter ombrage, les laissa libres. Ils eurent une influence prépondérante dans l’Église de Palestine et vécurent en paix jusque sous le règne de Trajan.

Les destinataires de la lettre ne sont pas nommés. On ne saurait admettre cependant qu’elle soit adressée à l’Église dans son ensemble{1}, car les circonstances particulières dans lesquelles se trouvent les destinataires, par suite de l’invasion des faux docteurs (#Jude 1:3,4), montrent qu’ils appartenaient à des communautés bien déterminées. On est conduit à chercher celles-ci dans les mêmes contrées que les Églises auxquelles paraît avoir été adressée l’épître de Jacques, c’est-à-dire dans la Syrie méridionale. Elles devaient appartenir, en effet, à une contrée dans laquelle Jacques fût connu et vénéré, sinon la qualité de « frère de Jacques » n’eût pas été une recommandation pour Jude. Or il est douteux que l’influence du chef de l’Église de Jérusalem se soit étendue jusqu’en Asie Mineure{2}. D’autres placent les destinataires en Palestine{3}. On pourrait conclure de #Jude 1:17,18 qu’ils avaient reçu l’enseignement oral de la plupart des « apôtres de notre Seigneur Jésus-Christ ». Mais nous ne saurions voir en eux des judéo-chrétiens{4}, car les désordres causés par les libertins (#Jude 1:12) et leurs tendances antinomiennes s’expliquent mieux dans des Églises d’origine païenne.


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