9 déc. Lecture de la Bible : 1 Jean 1 – Jude
1 Jean
Écrivain : l’apôtre Jean
Lieu de composition : Éphèse ou ses environs
Fin du travail de composition : vers 98 de n. è.
JEAN, l’apôtre bien-aimé de Jésus Christ, avait un amour profond de la justice. Cela l’aida à pénétrer la pensée de Jésus. Il n’y a donc rien de surprenant que le thème de l’amour domine ses écrits. Jean n’était cependant pas un sentimental, car Jésus le désigna comme l’un des “ Fils du Tonnerre [Boanergès] ”. (Marc 3:17.) En fait, c’est pour la défense de la vérité et de la justice que Jean a écrit ses trois lettres, parce que l’apostasie annoncée par l’apôtre Paul avait fait son apparition. Les trois lettres johanniques étaient vraiment opportunes, car elles ont aidé à l’affermissement des premiers chrétiens dans leur lutte contre les attaques du “ méchant ”. — 2 Thess. 2:3, 4 ; 1 Jean 2:13, 14 ; 5:18, 19.
À en juger d’après leur contenu, ces lettres appartiennent à une époque très postérieure aux Évangiles de Matthieu et de Marc, et postérieure aussi aux lettres des missionnaires Pierre et Paul. Les temps avaient changé. On n’y trouve aucune allusion au judaïsme, grande menace pour les congrégations dans leur enfance ; et il ne semble pas y avoir la moindre citation directe des Écritures hébraïques. En revanche, Jean parle de “ la dernière heure ” et de l’apparition de “ beaucoup d’antichrists ”. (1 Jean 2:18.) Il désigne ses lecteurs par l’expression “ mes petits enfants ” et parle de lui-même comme de “ l’ancien ”. (1 Jean 2:1, 12, 13, 18, 28 ; 3:7, 18 ; 4:4 ; 5:21 ; 2 Jean 1 ; 3 Jean 1.) Tout cela donne à penser que ses trois lettres ont été écrites tardivement. Également, 1 Jean 1:3, 4 semble indiquer que l’Évangile du même nom a été écrit vers la même époque. On pense généralement que les trois lettres de Jean ont été achevées vers 98 de n. è., peu de temps avant la mort de l’apôtre, et qu’elles ont été composées dans le voisinage d’Éphèse.
Que Un Jean soit réellement de l’apôtre Jean, cela ressort de son étroite ressemblance avec le quatrième Évangile qu’il a manifestement écrit. Par exemple, il commence sa lettre en se présentant comme un témoin oculaire “ de la parole de vie, [...] la vie éternelle qui était auprès du Père et qui nous a été manifestée ” ; ces expressions sont étonnamment similaires à celles de l’introduction de l’Évangile de Jean. L’authenticité de cette lettre est attestée par le Canon de Muratori ainsi que par des écrivains tels Irénée, Polycarpe et Papias, tous du IIe siècle de n. è. Selon Eusèbe (vers 260-vers 340 de n. è.), l’authenticité de Un Jean n’a jamais été contestée. On note cependant qu’au chapitre 5, à la fin du verset 7 et au début du verset 8, certaines traductions anciennes ont ajouté les paroles suivantes : “ Dans le ciel : le Père, le Verbe et l’Esprit ; et ces trois sont un. Et il y en a trois qui rendent témoignage sur la terre. ” (Bible de Crampon [1905]). Or ce texte ne se trouve dans aucun des manuscrits grecs primitifs, et il a de toute évidence été inséré pour étayer la doctrine de la trinité. La plupart des traductions modernes, tant catholiques que protestantes, omettent cet ajout dans le corps du texte. — 1 Jean 1:1, 2.
1 Jean
Écrivain : l’apôtre Jean
Lieu de composition : Éphèse ou ses environs
Fin du travail de composition : vers 98 de n. è.
JEAN, l’apôtre bien-aimé de Jésus Christ, avait un amour profond de la justice. Cela l’aida à pénétrer la pensée de Jésus. Il n’y a donc rien de surprenant que le thème de l’amour domine ses écrits. Jean n’était cependant pas un sentimental, car Jésus le désigna comme l’un des “ Fils du Tonnerre [Boanergès] ”. (Marc 3:17.) En fait, c’est pour la défense de la vérité et de la justice que Jean a écrit ses trois lettres, parce que l’apostasie annoncée par l’apôtre Paul avait fait son apparition. Les trois lettres johanniques étaient vraiment opportunes, car elles ont aidé à l’affermissement des premiers chrétiens dans leur lutte contre les attaques du “ méchant ”. — 2 Thess. 2:3, 4 ; 1 Jean 2:13, 14 ; 5:18, 19.
À en juger d’après leur contenu, ces lettres appartiennent à une époque très postérieure aux Évangiles de Matthieu et de Marc, et postérieure aussi aux lettres des missionnaires Pierre et Paul. Les temps avaient changé. On n’y trouve aucune allusion au judaïsme, grande menace pour les congrégations dans leur enfance ; et il ne semble pas y avoir la moindre citation directe des Écritures hébraïques. En revanche, Jean parle de “ la dernière heure ” et de l’apparition de “ beaucoup d’antichrists ”. (1 Jean 2:18.) Il désigne ses lecteurs par l’expression “ mes petits enfants ” et parle de lui-même comme de “ l’ancien ”. (1 Jean 2:1, 12, 13, 18, 28 ; 3:7, 18 ; 4:4 ; 5:21 ; 2 Jean 1 ; 3 Jean 1.) Tout cela donne à penser que ses trois lettres ont été écrites tardivement. Également, 1 Jean 1:3, 4 semble indiquer que l’Évangile du même nom a été écrit vers la même époque. On pense généralement que les trois lettres de Jean ont été achevées vers 98 de n. è., peu de temps avant la mort de l’apôtre, et qu’elles ont été composées dans le voisinage d’Éphèse.
Que Un Jean soit réellement de l’apôtre Jean, cela ressort de son étroite ressemblance avec le quatrième Évangile qu’il a manifestement écrit. Par exemple, il commence sa lettre en se présentant comme un témoin oculaire “ de la parole de vie, [...] la vie éternelle qui était auprès du Père et qui nous a été manifestée ” ; ces expressions sont étonnamment similaires à celles de l’introduction de l’Évangile de Jean. L’authenticité de cette lettre est attestée par le Canon de Muratori ainsi que par des écrivains tels Irénée, Polycarpe et Papias, tous du IIe siècle de n. è. Selon Eusèbe (vers 260-vers 340 de n. è.), l’authenticité de Un Jean n’a jamais été contestée. On note cependant qu’au chapitre 5, à la fin du verset 7 et au début du verset 8, certaines traductions anciennes ont ajouté les paroles suivantes : “ Dans le ciel : le Père, le Verbe et l’Esprit ; et ces trois sont un. Et il y en a trois qui rendent témoignage sur la terre. ” (Bible de Crampon [1905]). Or ce texte ne se trouve dans aucun des manuscrits grecs primitifs, et il a de toute évidence été inséré pour étayer la doctrine de la trinité. La plupart des traductions modernes, tant catholiques que protestantes, omettent cet ajout dans le corps du texte. — 1 Jean 1:1, 2.