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Un tiers des jeunes enfants mangent (mal)

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Josué

Josué
Administrateur

Un tiers des jeunes enfants mangent (mal) devant un écran
Une étude réalisée par une organisation regroupant des industriels affirme que manger devant la télévision a des répercussions profondes sur l'alimentation des enfants de moins de 3 ans.
Par Francetv info
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A l'heure où les écrans se multiplient, ils posent un problème inattendu : l'alimentation des enfants. Selon une étude* publiée mardi 26 novembre, réalisée par le Syndicat français des aliments de l'enfance (SFAE), près d'un tiers des enfants de moins de 3 ans mangent devant un écran, ce qui leur fait absorber plus d'aliments.

L'étude a été menée par une organisation qui regroupe des industriels producteurs d'aliments pour jeunes enfants, comme Nestlé ou Blédina. Selon les conclusions de de document, "15% des bébés de quinze jours à 3 mois mangent déjà devant une distraction", à savoir une télévision ou un autre écran. Ce phénomène augmente avec l'âge et, au total, 29% des enfants de 0 à 3 ans mangent devant un écran. "Outre l'altération de la convivialité des repas, si importante à cet âge, la télévision à table a des répercussions du point de vue alimentaire", commente pour cette étude le pédiatre Alain Bocquet. En effet, un enfant qui mange devant la télévision consomme plus car il avale machinalement sans savourer son repas et sans se rendre compte des quantités absorbées, explique le spécialiste.

Les repas complets introduits trop tard
Parallèlement, l'étude note un recul de l'âge où les premiers "repas complets", sans biberon de lait, sont introduits chez l'enfant. En moyenne, ces repas débutent à 10 mois, soit deux mois plus tard qu'en 2005, date d'une précédente étude comparable du SFAE. L'introduction des premiers morceaux dans les plats est également "relativement tardive", à 12 mois en moyenne. Or "on sait que les enfants qui ne commencent l'alimentation grossièrement mixée qu'à partir de 10 mois sont plus difficiles et refusent d'élargir leur palette alimentaire", précise le Dr Bocquet. Ce dernier juge que, dès 9 mois, un "enfant peut commencer à prendre lui-même des petits morceaux dans son assiette."

L'étude relève également que 46% des mères donnent le sein à leur bébé lorsque celui-ci a entre 15 jours et 3 mois. Ensuite, la part des femmes qui allaitent chute. Seulement 16% des mères allaitent les enfants âgés de 8 à 11 mois. La proportion des femmes allaitantes reste, en France, bien inférieure à celle affichée par les pays nordiques, mais l'écart se resserre, affirme l'étude.

Face au refus d'un aliment, il faut persévérer
Les enfants qui ont été nourris au sein "semblent" d'ailleurs être moins sujet aux "néophobies alimentaires", terme désignant le refus des aliments nouveaux : ils acceptent plus facilement viande, poisson, œufs et fruits. "La recherche scientifique tend à démontrer que l'enfant qui a été allaité sera plus facilement familiarisé avec différents goûts selon la variété des aliments consommés par sa maman, pendant la grossesse et l'allaitement", souligne le Dr Bocquet, responsable nutrition au sein de l'association de pédiatres Afpa.

Ce dernier, toujours cité par le SFAE, déplore en outre que "près de la

chico.

chico.

Obésité : un adulte sur trois est en surpoids dans le mondeINDUSTRIE-SERVICES | 03/01/2014 - 16:46 | HELENE CROIZE ==> H. DUPUYLa majorité des personnes en surpoids ou obèses se trouvent aujourd’hui dans les pays en développement plutôt que dans les pays développés, souligne un rapport britannique.
Un adulte sur trois est en surpoids dans le monde, selon un rapport britannique. - AFP
Plus d’un adulte sur trois dans le monde est obèse ou en surcharge pondérale soit 1,46 milliard de personnes, indique vendredi un think thank britannique qui note une explosion du phénomène dans les pays en développement et appelle les gouvernements à agir. Ce cercle de réflexion britannique, The Overseas Development Institute , souligne dans un rapport qu’au niveau mondial, le pourcentage de personnes affichant un indice de masse corporelle (IMC) supérieur à 25, limite au-delà de laquelle les gens sont considérés en surcharge pondérale, est passé de 23% à 34% entre 1980 et 2008. L’IMC est le rapport entre la taille et le poids, un indice à partir de 25 étant considéré comme signe de surpoids et à partir de 30 comme signe d’obésité.
Dans les pays en développement, le nombre de personnes en surpoids et d’obèses a presque quadruplé entre 1980 et 2008, passant de 250 à 904 millions de personnes. « Ce qui a changé c’est que la majorité des gens en surpoids ou obèses se trouvent aujourd’hui dans les pays en développement plutôt que dans les pays développés », souligne le rapport. Dans les pays à hauts revenus, la population en surcharge pondérale ou obèse a été multipliée par 1,7 pendant la même période, passant de 321 à 557 millions de personnes. « Les taux de croissance de l’obésité et du surpoids dans les pays en développement sont alarmants », indique l’un des coauteurs de l’étude Steve Wiggins. « Nous allons assister globalement à une très forte hausse du nombre de personnes souffrant de certains types de cancers, de diabète, d’accidents vasculaires cérébraux ou de crises cardiaques, faisant peser un fardeau énorme sur les systèmes de santé publics », a-t-il mis en garde.
Deux fois plus de Mexicains et de Chinois en surcharge pondérale depuis 1980
Au Royaume-Uni, 64% des adultes sont obèses ou en surcharge pondérale. Globalement 58% des Europeens sont dans le meme cas , l’Amérique latine, l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient ayant un taux équivalent. L’Amérique du Nord, États-Unis en tête, compte 70% des adultes touchés. L’étude note également que la proportion de Mexicains et de Chinois concernés a presque doublé entre 1980 et 2008. « Les politiques doivent être moins timorés dans leurs tentatives d’influencer le type de nourriture qui finit dans nos assiettes. L’enjeu est de faire en sorte qu’une alimentation saine soit viable tout en réduisant l’attrait des aliments à plus faible valeur nutritive », estime-t-il. « Le manque d’action est frappant comparé aux interventions publiques concertées menées pour limiter le tabagisme dans les pays développés », a-t-il jugé. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) souligne que la surcharge pondérale et l’obésité sont le cinquième facteur de risque de décès au niveau mondial et qu’au moins 2,8 millions d’adultes en meurent chaque année. ■

chico.

chico.

Le cercle de réflexion britannique Overseas Development Institute note une explosion du phénomène dans les pays en développement et appelle les gouvernements à agir.
L'Overseas Development Institute souligne dans un rapport qu'au niveau mondial, le pourcentage de personnes affichant un indice de masse corporelle (IMC) supérieur à 25, limite au-delà de laquelle les gens sont considérés en surcharge pondérale, est passé de 23% à 34% entre 1980 et 2008.
L'IMC est le rapport entre la taille et le poids, un indice à partir de 25 étant considéré comme signe de surpoids et à partir de 30 comme signe d'obésité. Dans les pays en développement, le nombre de personnes en surpoids et d'obèses a presque quadruplé entre 1980 et 2008, passant de 250 à 904 millions de personnes.
Le Sud très touché
«Ce qui a changé, c'est que la majorité des gens en surpoids ou obèses se trouvent aujourd'hui dans les pays en développement plutôt que dans les pays développés», souligne le rapport.
Dans les pays à hauts revenus, la population en surcharge pondérale ou obèse a été multipliée par 1,7 pendant la même période, passant de 321 à 557 millions de personnes.
«Les taux de croissance de l'obésité et du surpoids dans les pays en développement sont alarmants», indique l'un des coauteurs de l'étude Steve Wiggins.
«Nous allons assister globalement à une très forte hausse du nombre de personnes souffrant de certains types de cancers, de diabète, d'accidents vasculaires cérébraux ou de crises cardiaques, faisant peser un fardeau énorme sur les systèmes de santé publique», a-t-il mis en garde.
La palme aux Etats-Unis
Au Royaume-Uni, 64% des adultes sont obèses ou en surcharge pondérale. Globalement 58% des Européens sont dans le même cas, l'Amérique latine, l'Afrique du Nord et le Moyen-Orient ayant un taux équivalent. L'Amérique du Nord, États-Unis en tête, compte 70% des adultes touchés.
«Les politiques doivent être moins timorés dans leurs tentatives d'influencer le type de nourriture qui finit dans nos assiettes. L'enjeu est de faire en sorte qu'une alimentation saine soit viable tout en réduisant l'attrait des aliments à plus faible valeur nutritive», estime-t-il.
«Le manque d'action est frappant comparé aux interventions publiques concertées menées pour limiter le tabagisme dans les pays développés», a-t-il jugé.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) souligne que la surcharge pondérale et l'obésité sont le cinquième facteur de risque de décès au niveau mondial et qu'au moins 2,8 millions d'adultes en meurent chaque année.

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