Un tiers des Européens favorable à un rôle plus grand de la religion .

Philippe Lissac / Godong
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Une étude réalisée par le Pew Research Center, qui porte les mutations du monde, met en avant la perception de la religion selon les pays.

La religion joue-t-elle un rôle plus ou moins important que par le passé ? Faut-il lui accorder une place plus grande ? Une étude réalisée par le Pew Research Center au printemps 2018 et publiée ce 22 avril s’est intéressée à la perception qu’ont les individus de leur religion dans leur propre pays. Le sondage — qui ne fait pas de distinction entre les différentes religions — a été élaboré à partir des réponses données par 30.000 personnes vivant dans 27 pays différents.
 
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Près de quatre personnes sur dix dans le monde sont favorables à ce que la religion ait une place plus importante dans la société. Mais ce chiffre cache de grande disparités. Il apparaît ainsi qu’un tiers des Européens y est favorable… et qu’un tiers y est opposé. Un chiffre intéressant quand on le compare aux données d’autres régions du monde comme l’indique le tweet ci-dessous. Ils sont 41% en Italie, 51% aux États-Unis, 59% au Brésil, 66% en Afrique du sud ou encore 85% en Indonésie à souhaiter donner plus de place à la religion. À l’inverse, après la Suède (51%), la France (47%) est le pays où la population y est le plus opposé. Selon l’étude, « cela peut masquer une préoccupation particulière en Europe, où le sentiment sur le rôle de la religion est mixte ».


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Voir l'image sur Twitter

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[quote]

Jacob Poushter@japoushter





[ltr]Favor a more important role for religion in their countries:

51%
51
41
39
37
34
34
32
32
28
24
23
20[url=https://t.co/OAPCCmWaZI]https://www.pewglobal.org/2019/04/22/how-people-around-the-world-view-religions-role-in-their-countries/ 


Concernant la France, 39% des personnes interrogées affirment que la religion joue un rôle plus important dans la société qu’il y a vingt ans, alors que 38% pensent le contraire et 22% ne se prononcent pas. Dans les pays limitrophes, les résultats sont plus contrastés. Ainsi, en Espagne, ce sont 65% des personnes sondées qui pensent que le rôle joué par la religion est plus faible à présent, et 53 % en Italie.

Les pays musulmans pures et dure ne sont pas ce sondage.

Pour les Français il me semble que cette question et des plus secondaire.
Enfin c'est mon avis .

[size=33]De plus en plus de Français ne croient plus en Dieu[/size]

[size=33]VIDÉO. L'enquête de référence sur les valeurs des Français détaille le rapport à la foi de nos compatriotes. Les « sans-religion » sont désormais les plus nombreux.[/size]

Par Gabriel Bouchaud
Modifié le 24/05/2019 à 13:05 - Publié le 23/05/2019 à 16:06 | Le Point.fr

Et la religion dans tout ça ? Avec l'incendie de Notre-Dame, les débats sur le burkini et la polémique récurrente sur les « racines chrétiennes » de la France, on pourrait croire que les religieux sont légion chez nous. Pourtant, la religion recule. En France, aujourd'hui, la moitié des adultes déclarent croire en Dieu, une légère baisse depuis dix ans. Mais, sans mauvais jeu de mots, le diable est dans les détails, et c'est vrai aussi de la pratique religieuse. Heureusement, pour nous aider à y voir plus clair, nous bénéficions des analyses de Claude Dargent et Olivier Galland. Le premier est professeur de sociologie, spécialiste du fait religieux ; le second est sociologue, et sa recherche porte sur les jeunes et leurs valeurs.
Historiquement, la France est un pays catholique, la « fille aînée de l'Église ». Cette religion reste celle d'une majorité relative de nos compatriotes, mais elle périclite. 7 % des personnes interrogées seulement se rendent à la messe au moins une fois par mois, contre 9 % en 2008. Au total, on compte, en 2018, 32 % de catholiques en France, dont 19 % ne sont pas pratiquants. C'est-à-dire qu'ils ne vont pas à l'église même pour les grandes fêtes (Pâques, Noël…), tout en se considérant comme catholiques. Pourtant, en 1981, on comptait encore 70 % de catholiques en France, dont 17 % de pratiquants réguliers, et 41 % de non-pratiquants.

Nous le constatons en Predication les français n'aiment plus discuter de religion, c'est flagrant.

La France est régulièrement critiquée pour sa gestion jugée rigide des affaires religieuses. La notion de laïcité à la française est parfois mal comprise, au sein même de l'Europe : nature des relations entre les religions et l'État, expression de sa foi dans l'espace public, signes religieux ostensibles... Quelles sont les politiques menées par nos voisins européens sur ces questions ? Certains modèles apparaissent-ils plus vertueux que d'autres pour le vivre-ensemble ?
Le Monde des Religions réunit quatre experts pour en débattre.
 
Valentine Zuber
Directrice d'études à l'École Pratique des Hautes Études (titulaire de la chaire « Religions et relations internationales »), spécialiste de l'histoire de la liberté religieuse en Europe, de la laïcité et des Droits de l'Homme. Elle est notamment l'auteure de La Laïcité en débat. Au-delà des idées reçues (Le Cavalier bleu, 2017) et de La Laïcité en France et dans le monde (La Documentation photographique, 2017).
 
Caroline Sägesser
Spécialiste du financement public des cultes, elle est chercheuse à l’Observatoire des religions et de la laïcité du Centre interdisciplinaire d’étude des religions et de la laïcité de l’Université libre de Bruxelles. Elle a notamment publié Le prix de nos valeurs. Financer les culte s et la laïcité en Belgique (2010).
 
Yahya Pallavicini
Imam à Milan (Italie), vice-président de la Communauté religieuse islamique italienne (Coreis) et président de l'Institut des Hautes Études Islamiques.
 
Monsieur l'Ambassadeur Gerhard Jandl
Représentant permanent de l'Autriche auprès du Conseil de l'Europe, spécialistedes questions religieuses.

C'est quoi en principe le rôle des religions ?