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Climat : mauvaises nouvelles pour la planète

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Josué

Josué
Administrateur

Climat : mauvaises nouvelles pour la planète

Les décisions du Japon et de l’Australie de retarder la baisse de leurs émissions de gaz à effet de serre semble impacter lourdement sur le réchauffement climatique de la planète.

Le monde a de plus en plus de mal à limiter le réchauffement climatique, les mauvaises nouvelles du Japon et d’Australie effaçant les avancées en provenance des Etats-Unis et de Chine, à en croire un bilan publié mercredi par des scientifiques, en pleine Conférence de l’ONU sur le climat à Varsovie .
Selon le « Climate Action Tracker », la Terre se prépare à une hausse de température de 3,7°C au-dessus des moyennes de l’époque pré-industrielle à l’horizon 2100, au lieu d’une hausse de 3,1° si les gouvernements avaient tenu leurs promesses de limiter les émissions de gaz à effet de serre.
Les gouvernements, réunis à Varsovie jusqu’à vendredi pour une grande conférence sur le climat, essaient de trouver le moyen de limiter le réchauffement mondial à moins de 2,0° au-dessus des niveaux d’avant la révolution industrielle pour en limiter les dérèglements induits (sécheresses, pluies torrentielles, hausse du niveau des mers, etc.).
La conférence de Varsovie travaille à la création, pour 2015, d’un nouvel accord mondial sur le climat qui pourrait entrer en vigueur à partir de 2020.
LIRE AUSSI
Climat : le ministre de l’Environnement polonais ecarte du gouvernement
Pas de feuille de route

L’étude parue mercredi, menée conjointement par Climate Analytics, le Postdam Institute for Climate Impact Research et Ecofys, souligne que la décision prise par le Japon la semaine dernière d’assouplir son objectif 2020 en matière d’émissions de gaz à effet de serre rend plus difficile d’atteindre l’objectif des 2°C de réchauffement au niveau mondial.
Le Japon a expliqué que son objectif d’origine d’une baisse de 25% de ses émissions sous les niveaux de 1990 était inatteignable après les dégâts causés à son industrie nucléaire par le séisme et le tsunami de mars 2011. Le Japon s’est fixé désormais une hausse de 3% à ne pas dépasser. L’Australie a également fait marche arrière
« Ces signaux négatifs tendent à l’emporter sur les signaux positifs » constitués par exemple par l’interdiction des centrales au charbon dans certaines zones en Chine, lit-on dans l’étude.
Le problème du réchauffement apparaît d’autant plus difficile à résoudre que les pays présents à Varsovie semblent divisés sur l’aide à apporter aux pays en développement pour les aider à réduire leurs émissions. Les ONG « vertes » se plaignent du flou qui règne en la matière.
« On ne voit pas de feuille de route pour le financement, seulement des sommes anciennes dans un nouvel emballage ou de l’argent réorienté en provenance d’autres budgets », dit Dipti Bhatnagar, de l’ONG Friends of the Earth International.
LIRE AUSSI
Article de Nathalie Kosciusko-Morizet : Climat, encore une conference de transition
Priorité à la relance économique

De nombreux pays riches, qui ont mis la priorité à la relance économique, semblent peu disposés à financer la note du réchauffement.
« On ne peut pas avoir un système avec une compensation automatique chaque fois qu’un événement climatique sévère se produit quelque part sur la planète », a déclaré la commissaire européenne chargée du Climat, Connie Hedegaard.
Les pays industriels ont promis d’augmenter les sommes allouées à l’aide aux pays en développement pour la porter à 100 milliards de dollars par an à l’horizon 2020, contre 10 milliards sur la période 2010-2012.
Les négociateurs ont mis sur pied un Green Climate Fund pour accueillir une partie des 100 milliards de dollars mais ce fonds est vide et ne sera pas alimenté avant le second semestre 2014.
L’Agence internationale de l’énergie (AIE) estime que des investissements supplémentaires de 1.000 milliards de dollars par an seront nécessaires à l’horizon 2020 pour le seul secteur énergétique afin qu’il se réoriente vers des sources d’énergie plus propres. ■
Lutter contre la déforestation
Les gouvernements norvégien, britannique et américain ont fait savoir mercredi qu’ils allaient débloquer 280 millions de dollars en faveur d’un nouveau programme destiné à lutter contre la déforestation dans le monde.La Norvège contribuera à ce programme contre la déforestation à hauteur de 135 millions de dollars, la Grande-Bretagne versera 120 millions et les Etats-Unis 25 millions.


Droit de reproduction et de diffusion réservé © Les Echos.fr 2013

Josué

Josué
Administrateur

Nicolas Hulot, envoyé spécial au Vatican pour la planète
A.C.
De retour de la conférence de Varsovie sur le climat, Nicolas Hulot est jeudi 21 et vendredi 22 novembre au Vatican, en tant qu'envoyé spécial du président de la République pour la protection de la planète.

A l'occasion de cette visite de travail, l'animateur, ex-candidat à la primaire d'Europe Ecologie-Les Verts pour la présidentielle de 2012, doit rencontrer des responsables de la Secrétairerie d’Etat du Saint-Siège, ainsi que du Conseil pontifical « Justice et Paix » et de la Caritas, selon l'agence Apic. Il devrait évoquer avec eux « les questions d’environnement, et notamment la perspective de la conférence sur le changement climatique » qui doit se tenir en 2015 à Paris.

En amont de cette rencontre, Nicolas Hulot a accordé au journal du Vatican, L'Osservatore Romano, une interview, dans laquelle il explique : « La crise climatique n’est pas un enjeu parmi d’autres, elle conditionne tous les enjeux de solidarité humaine auxquels l’Eglise est très attachée. C’est un enjeu qui combine toutes les vulnérabilités et qui mettra en péril tous les acquis du progrès. Les Eglises, et l’Eglise catholique en particulier, peuvent nous aider à faire valoir cette dimension et à démontrer la dimension humaniste par excellence de cette cause. Comme vous le rappelez, depuis Paul VI, tous les Papes se sont exprimés en ce sens par des textes de plus en plus explicites. Je souhaite par mes rencontres appeler l’attention du Saint-Siège sur la nécessité urgente d’un acte symbolique qui porte ces écrits à la connaissance des chrétiens et des opinions publiques à travers le monde. Je dis souvent que la particularité de ces négociations est qu’elles ne feront pas des gagnants et des perdants mais que nous en sortirons tous gagnants ou tous perdants. »

danylou

danylou

Des cyclones moins nombreux mais plus violents à l’avenir? Jean-Pascal Van Ypersele explique pourquoi les prévisions vont en ce sens.

Émotion du côté des climatologues réunis à Varsovie. Jean-Pascal Van Ypersele, climatologue, professeur à l’UCL, vice-président du GIEC (groupe d’experts international sur l’évolution du climate) est à Varsovie où se tient en ce moment une importante conférence de l’ONU sur le climat. Plus de 190 nations y sont représentées épaulées par une armée d’experts sous le coup du typhon Haiyan.
Jean-Pascal Van Ypersele a d’ailleurs avant tout une pensée pour les milliers de victimes. « Tout typhon est d’abord un événement humain, souligne-t-il. Pour le reste, on est face à un cyclone particulièrement intense parce qu’il est une combinaison de deux éléments qui ont décuplé son intensité. Tout d’abord un océan chaud, donc une grande source d’énergie pour alimenter l’intensité du cyclone. Par ailleurs, des vents très faibles pour couper laviolence du cyclone », résume-t-il.
Le vice-président du GIEC souligne qu’il est difficile d’estimer s’il s’agit du cyclone le plus violent jamais vécu «parce que les statistiques de mesures climatiques ne remontent pas à assez longtemps pour en juger ». Il n’y avait pas de satellites avant les années 70. On manque de bases de données.
Par ailleurs, les climatologues n’ont toujours pas établi de lien formel entre cyclones et réchauffement climatique, mais ils s’attendent à des phénomènes de plus en plus violents liés à la montée de la température des océans. «Un événement isolé ne peut pas dire grand-chose sur l’évolution du climat. Nous étudions les éléments sur trente ans », note Jean-Pascal Van Ypersele, pointant du doigt au tournant les «climato sceptiques » qui tirent des conclusions sur dix ans ou même sur base d’un seul hiver plus rude, par exemple.
«On peut simplement dire que l’intensité des vents et des pluies devraient augmenter à l’avenir. Par ailleurs, les océans se réchauffent, cela est prouvé et nul ne le conteste, appuie Jean-Pascal Van Ypersele. Le niveau des océans a augmenté de vingt centimètres en un siècle. C’est un facteur aggravant pour un cyclone tropical qui va s’élever de 4 ou 5 mètres à cause de l’onde de tempête. Ces 20 centimètres s’ajoutent. Cela peut faire la différence entre une digue qui résiste ou pas. »
Les projections des climatologues à partir du milieu du siècle à venir prédisent une augmentation des quantités de pluies déversées et une augmentation de la vitesse des vents, en plus du réchauffement des océans. On a là une mécanique qui favorisera des cyclones puissants, traduit le climatologue belge. «Le nombre de cyclones devrait diminuer mais ceux qui se déclareront seront beaucoup plus intenses, à l’horizon 2050 ». Pour Jean-Pascal Van Ypersele, le cyclone Haiyan est donc bien «une illustration de ce que nous allons probablement devoir vivre


Josué

Josué
Administrateur

Les grandes ONG environnementales ont claqué la porte de la conférence internationale sur le climat à Varsovie (Pologne), jeudi 21 novembre. Elles veulent ainsi dénoncer des pourparlers qui ne "débouchent sur rien". A la veille de la clôture officielle de la conférence, qui s'est ouverte le 11 novembre en présence de délégations de plus de 190 pays, ce geste de Greenpeace et du Fonds mondial pour la nature (WWF) renforce le pessimisme ambiant.
"Les organisations et mouvements représentant la société civile (...) dans le monde ont décidé de faire un meilleur usage de leur temps en se retirant des pourparlers de Varsovie", écrivent les ONG. Il s'agit d'une décision sans précédent dans le cadre des grandes négociations onusiennes sur la lutte contre le changement climatique.
Des militants de Greenpeace qui avaient déroulé jeudi une banderole sur un monument dans le centre de Varsovie ont été délogés par la police. Ils marquaient leur solidarité avec les militants du navire Arctic Sunrise, inculpés de piraterie et de hooliganisme et détenus en Russie.

Yirmeyah Jérémie

Yirmeyah Jérémie

L'histoire du réchauffement de la planète n'est pas un système qui se règle en 5 minutes, ni même en 1 jour ou 1 an, mais sur 50 à 100 ans.

Ce que les gouvernements ne disent pas, c'est que nous vivons présentements les conséquences atmosphériques provoqués par notre négligence durant les années 1960 à 1970, ce qui ne signifie vraiment rien à côté de ce qui vient. La période de la grande pollution a été la fin des années 80 et ça a duré quand même jusqu'à la fin des années 90.

AUjourd'hui, c'est pas réglé, ce n'est que mieux qu'avant, mais encore là, on parle en proportion de l'activité humaine et non pas de la capacité de la terre à gérer cela.

Il ne faut pas trop s'inquiéter, rien n'arrivera aux chrétiens fidèles et la terre est établie pour toujours. Toutefois, d'ici queqlues années, va continuer de s'amplifier les froidts intenses en Europe, tandis qu'au Québec cela va fait l'inverse.

http://communautetjfrancoph.forum-canada.com/

samuel

samuel
Administrateur

Oui ça parle beaucoup mais ça ne fait rien de concret..

Josué

Josué
Administrateur

De retour de la conférence de Varsovie sur le climat, Nicolas Hulot est jeudi 21 et vendredi 22 novembre au Vatican, en tant qu'envoyé spécial du président de la République pour la protection de la planète.

A l'occasion de cette visite de travail, l'animateur, ex-candidat à la primaire d'Europe Ecologie-Les Verts pour la présidentielle de 2012, doit rencontrer des responsables de la Secrétairerie d’Etat du Saint-Siège, ainsi que du Conseil pontifical « Justice et Paix » et de la Caritas, selon l'agence Apic. Il devrait évoquer avec eux « les questions d’environnement, et notamment la perspective de la conférence sur le changement climatique » qui doit se tenir en 2015 à Paris.

En amont de cette rencontre, Nicolas Hulot a accordé au journal du Vatican, L'Osservatore Romano, une interview, dans laquelle il explique : « La crise climatique n’est pas un enjeu parmi d’autres, elle conditionne tous les enjeux de solidarité humaine auxquels l’Eglise est très attachée. C’est un enjeu qui combine toutes les vulnérabilités et qui mettra en péril tous les acquis du progrès. Les Eglises, et l’Eglise catholique en particulier, peuvent nous aider à faire valoir cette dimension et à démontrer la dimension humaniste par excellence de cette cause. Comme vous le rappelez, depuis Paul VI, tous les Papes se sont exprimés en ce sens par des textes de plus en plus explicites. Je souhaite par mes rencontres appeler l’attention du Saint-Siège sur la nécessité urgente d’un acte symbolique qui porte ces écrits à la connaissance des chrétiens et des opinions publiques à travers le monde. Je dis souvent que la particularité de ces négociations est qu’elles ne feront pas des gagnants et des perdants mais que nous en sortirons tous gagnants ou tous perdants. »

Josué

Josué
Administrateur

Pollution : toujours plus de risques pour notre santé
Le Point.fr - Publié le 09/12/2013 à 17:09
Particules fines ou "cocktails" composés de substances chimiques, deux actualités rappellent que l'on est de plus en plus exposé.
On savait les particules fines en suspension dans l'air dangereuses pour la santé, on apprend que ce danger est supérieur à ce que l'on croyait. Selon une analyse financée par l'Union européenne et publiée lundi par la revue médicale The Lancet, "des effets néfastes importants sur la santé se produisent même avec des concentrations aux particules PM 2,5 bien inférieures à la limite fixée par l'Union européenne pour la qualité de l'air, à savoir une concentration moyenne annuelle 25 microgrammes par mètre cube d'air".

Axe urbain très fréquenté

Les PM 2,5 sont les plus fines microparticules connues, dont le diamètre est inférieur à 2,5 microns et qui suscitent le plus d'inquiétudes pour la santé, car leur taille leur permet de pénétrer facilement et profondément dans les poumons. Pour mieux évaluer leur impact, une étude a été réalisée à partir des données provenant de 22 enquêtes de type cohortes, conduites dans 13 pays européens. Cela a permis de suivre près de 370 000 personnes sur 14 années en moyenne. Il en ressort qu'une variation relativement fine de la pollution par PM 2,5 entraîne un risque nettement accru pour la santé de ceux qui y sont exposés.

"L'étude évalue que pour chaque hausse de 5 microgrammes par mètre cube de la concentration en PM 2,5 sur l'année, le risque de mourir s'accroît de 7 %", selon le communiqué du Lancet. Cette différence de pollution de 5 microgrammes/m3 est celle qui existe entre un axe urbain très fréquenté par les voitures et un endroit situé à l'écart du trafic, précise le Dr Rob Beelen de l'université d'Utrecht, aux Pays-Bas, le principal auteur de ce travail. Il rappelle que, en plus du cancer, une exposition aux particules peut provoquer de l'asthme, des allergies, des maladies respiratoires ou cardio-vasculaires.

Cocktails de substances chimiques

Un autre type de pollution, de nature à inquiéter les populations, va être débattu à partir de mardi sous l'égide de l'Agence nationale de sécurité sanitaire (l'ANSES), conjointement avec le DTU (l'Institut national de sécurité alimentaire du Danemark) et le BfR (Institut fédéral d'évaluation des risques d'Allemagne). Il concerne les risques liée à l'exposition à des mélanges de substances chimiques qui, prises séparément, n'ont aucun effet sur la santé. Les chercheurs se penchent sur ces "cocktails" qui devraient être anodins et qui finalement sont dangereux car les molécules peuvent interagir, potentialiser leurs effets mutuels ou aboutir à la formation d'un composé nouveau, éventuellement toxique. Par exemple, certains pesticides présents dans notre alimentation sont très bien supportés à certaines doses. En revanche, leur mélange peut abaisser leur seuil de tolérance.

Grâce à la sophistication croissante des méthodes d'analyse, les chercheurs peuvent désormais mettre en évidence certains effets de ces cocktails particulièrement délétères. Demain et mercredi, ils vont échanger les connaissances récentes concernant les effets des mélanges chimiques sur la santé humaine. Ils vont aussi parler des sources d'incertitudes et des principales lacunes en la matière sur lesquelles la recherche doit faire porter ses efforts. La lutte contre la pollution semble sans fin ...

chico.

chico.

Région n parisienne a maintenu son niveau d'alerte aux particules fines pour le quatrième jour consécutif tout comme la région Rhône-Alpes. Les niveaux d'alerte ou d'information (à partir de 50 microgrammes) étaient dépassés localement dans la grande majorité des régions françaises. Cette pollution devrait s'atténuer vendredi après-midi avec une légère dégradation météorologique.

En Ile-de-France, "un épisode aussi long, c'est assez rare avec des niveaux aussi soutenus. La dernière fois, c'était en décembre 2007 avec des conditions météorologiques similaires", a déclaré Fabrice Joly, ingénieur à Airparif. En 2013, le seuil d'alerte n'avait été déclenché qu'une seule fois avant cet épisode, le 3 décembre. Il l'avait été quatre fois en 2012, et jamais en 2011 et en 2010.

chico.

chico.

Les particules en suspension rejetées par différents polluants ont plus qu’atteint leur taux limite à Genève. Ces particules, appelées PM10 –dont la dimension est égale ou inférieure à dix microns- augmentent les risques de cancer car, n’étant plus retenues par les fosses nasales et le pharynx, elles pénètrent directement dans les poumons.
La valeur limite, fixée par la Confédération à 50 microgrammes par mètre cube, a été largement dépassée dans la cité, révèle «Le Courrier» dans son édition du jour. La ville enregistre des taux de plus de 75 microgrammes par mètres cube depuis mercredi, mais aucune mesure publique n’a encore été entreprise. Pour qu’elle le soit, «le seuil de 75 microgrammes doit être dépassé pendant trois jours d’affilée dans au moins trois stations de mesures et dans deux cantons différents explique Benoit Lazzarotto, responsable du Réseau d’observation de la pollution et de l’air genevois, au quotidien, actuellement, seule Genève dépasse ce seuil».

Josué

Josué
Administrateur

La pollution envahit même le Toit du monde
Mis à jour à 09:13
Aggravation - La pollution atmosphérique qui fait régulièrement suffoquer les villes en Chine n'épargne désormais plus la région himalayenne du Tibet, dont la capitale Lhassa était enveloppée vendredi d'un épais brouillard.


En Chine, la pollution atmosphérique ne cesse de s'aggraver. Elle touche désormais même le Toit du monde.
La densité de particules de 2,5 microns de diamètre (PM 2,5), les plus dangereuses, a dépassé ces deux derniers jours à Lhassa le seuil de 500 microgrammes par mètre cube, selon un relevé publié sur un site gouvernemental.
Ce niveau est vingt fois plus élevé que le plafond préconisé par l'OMS pour une exposition de 24 heures.
La visibilité a fortement chuté en raison du brouillard polluant, empêchant jeudi les avions d'atterrir sur le Toit du monde.
«Le dernier paradis sur Terre n'est plus», a écrit un internaute. «Ceci prouve que Lhassa est un territoire indissociable de la Chine», a ironisé un autre, en reprenant la propagande martelée par le régime communiste au sujet du Tibet, région qui a été envahie militairement par les forces chinoises en 1950.
La pollution atmosphérique est devenue un problème majeur en Chine, provoquant un accroissement inquiétant des maladies respiratoires et une vive irritation au sein de la population lassée des excès du rythme de développement de la deuxième économie mondiale.



Dernière édition par Josué le Ven 20 Déc - 11:22, édité 1 fois

chico.

chico.

Sale temps pour la terre. C'est bien triste.

Josué

Josué
Administrateur

Qui est responsable du mauvais temps et des inondations ?
OLIVIER NOUAILLAS
Depuis décembre 2013, la France connaît pluies, vents et tempêtes, entraînant de nombreuses inondations et l'exaspération des populations concernées. À qui la faute ? À une météo peu clémente ou à une urbanisation mal maîtrisée ?

Les centres-villes de Quimperlé et de Morlaix sous les eaux pour la troisième fois en moins de deux mois ; les départements du Finistère, du Morbihan et d'Ille-et-Vilaine classés en vigilance rouge après ceux, en janvier, du Var et des Bouches-du-Rhône ; le littoral de l'Atlantique victime de tempêtes à répétition… En ce début de février, la carte météo de la France ressemble à une immense zone pluvieuse, balayée par les vents. Au-delà des phrases convenues du type « y a plus de saisons », nous avons voulu savoir – avec les points de vue croisés d'un météorologue, d'un climatologue et d'un urbaniste – si cette situation exceptionnelle l'était tant que cela.
http://www.lavie.fr/actualite/ecologie/qui-est-responsable-du-mauvais-temps-et-des-inondations-11-02-2014-49744_8.php

chico.

chico.

Les caprices de la météo sont dus au réchauffement
Mis à jour à 14:13
Le début de l'année a été marqué par de nombreux phénomènes climatiques extrêmes sur la planète, a affirmé lundi l'Organisation météorologique mondiale (OMM).

1 / 53
Image de Hutwil, près de Soleure, ce 23 mars 2014. La Suisse romande n'a pas été épargnée non plus par la chute des températures. A Lausanne, il est tombé de la grêle ce lundi 24 mars 2014 au matin, puis il a brièvement neigé. Image: Keystone
Le réchauffement du climat ne marque aucune pause, a déclaré son directeur général Michel Jarraud.

Dans une mise à jour de son rapport sur l'état du climat mondial publié en décembre, l'OMM constate que la période de décembre à mars s'inscrit dans la continuité de 2013. L'année dernière, caractérisée par de nombreux phénomènes climatiques extrêmes a été la sixième année la plus chaude depuis le début des observations.

Froid extrême aux USA

«L'hiver dans l'hémisphère nord a été marqué par des températures significativement plus chaudes et plus froides», a déclaré à Genève le directeur général de l'OMM Michel Jarraud, à l'occasion de la Journée de la météorologie mondiale.

La hausse des températures n'est pas uniforme. Une partie des Etats-Unis a éprouvé un froid extrême, mais une fraction beaucoup plus large de la planète a connu depuis décembre des températures plus élevées.

Hiver chaud en Europe

En Europe, par exemple, l'Autriche et les Pays-Bas ont vécu leur second hiver le plus chaud jamais enregistré, et l'Allemagne le quatrième le plus chaud. Le mois de février en Finlande a été le second mois le plus chaud jamais enregistré et la Russie a connu des températures de 1 à 1,5 degré plus élevées que d'habitude en février.

Les précipitations ont été extrêmes en Grande-Bretagne, avec l'hiver le plus humide depuis 250 ans. La chaleur a également été inhabituelle en Argentine en janvier et février, au Brésil et en Australie en février.

La faute au réchauffement

Un faisceau croissant de preuves montre que les événements extrêmes, comme de fortes précipitations, des vagues de chaleur et des sécheresses deviennent plus intenses et que leur taux d'augmentation est cohérent avec les lois de la physique sur les effets du réchauffement, affirme l'OMM.

«Il n'est plus possible de nier la réalité du changement climatique», a affirmé Michel Jarraud. Il ne baisse pas les bras et espère des avancées lors des prochaines conférences sur le climat de Lima, en 2014, et Paris, en 2015.

Le XXIe siècle compte déjà treize des quatorze années les plus chaudes jamais observées et chacune des trois dernières décennies s'est révélée plus chaude que la précédente, la décennie 2001-2010 battant tous les records, selon le rapport de l'OMM.

Cyclones et typhons

Une étude scientifique sur la chaleur record qu'a connue l'Australie durant l'été en 2013 a montré que ces records auraient été impossibles sans l'influence des gaz à effet de serre d'origine anthropique. Elle démontre que les changements climatiques entraînent une nette augmentation de la probabilité d'occurrence de certains phénomènes extrêmes.

«Le nombre de phénomènes extrêmes survenus en 2013 correspond à ce à quoi on pouvait s'attendre dans le contexte du changement climatique anthropique. Nous avons assisté à des précipitations plus abondantes, à des vagues de chaleur plus intenses et à une aggravation de dommages causés par les ondes de tempête et les inondations côtières du fait de la hausse du niveau de la mer», a conclu Michel Jarraud.

«Le typhon Haiyan qui a provoqué d'immenses dégâts aux Philippines en est la tragique illustration», a-t-il rappelé.


Josué

Josué
Administrateur

Rapport du GIEC : les 4 impacts majeurs du changement climatique
OLIVIER NOUAILLAS
CRÉÉ LE 01/04/2014 / MODIFIÉ LE 01/04/2014 À 17H17


Récif corallien endommagé sur les côtes des Îles Coco, dans le Pacifique © Mark Conlin/SuperStock/Corbis Récif corallien endommagé sur les côtes des Îles Coco, dans le Pacifique © Mark Conlin/SuperStock/Corbis
Pour les scientifiques du Giec, qui viennent de rendre public le volume II de leur 5e rapport, si le réchauffement climatique n’est pas maîtrisé il aura des conséquences sur la vie des 7 milliards de Terriens.

Combien d’avertissements faudra-t-il pour que les hommes politiques se décident à passer à l’action ? On peut se poser la question à la lecture du second volume du 5e rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec), rendu public le 31 mars, tant la mise en garde est de nouveau sérieuse. Cette fois, il n’est pas question de données scientifiques brutes (augmentation des températures, élévation du niveau de la mer, fonte des glaciers…) comme dans le volume I mais bien « des impacts, les vulnérabilités et l’adaptation » au changement climatique, c’est-à-dire des conséquences sur la vie des habitants de la planète.

« Face à l’inaction des politiques, je crois de plus en plus à la prise de conscience des populations qui vont être le plus impactées par le changement climatique », souligne Hervé Le Treut*, directeur de l’institut Simon-Laplace et un des climatologues français réviseur-éditeur de ce volume II. « En effet, poursuit-il, si on veut vraiment agir sur le changement climatique – et on peut encore le faire – plutôt que des chiffres globaux, je crois qu’il va falloir davantage mettre en avant des conséquences concrètes ancrées dans les différents territoires. Et peut-être inciter à développer des politiques d’adaptation au niveau régional, pour qu’ensuite le national suive. » Revue en détail, mais non exhaustive, de quatre impacts majeurs à redouter.

1- Les océans vont s’acidifier
C’est l’un des aspects les plus méconnus du changement climatique mais pourtant l’un des plus redoutables : « L’acidification des océans, due à l’augmentation de la quantité de dioxyde de carbone absorbée, s’est accrue de 30 % depuis la révolution industrielle et devrait tripler d’ici 2100 », commente Jean-Pierre Gattuso, directeur de recherche au CNRS au Laboratoire d’Océanographie de Villefranche-sur-Mer et rédacteur du volume II.

Conséquences : les récifs coralliens, qui à la fois protègent les côtes et abritent une riche biodiversité marine, blanchissent et souvent meurent. Ce qui, conjugué à la hausse du niveau de la mer, pourra entraîner la disparition pure et simple de certains atolls et petites îles du Pacifique et contraindre leurs populations à l’exil.

D’autre part, la production de phytoplancton pourrait chuter de 10 % d’ici 2100 et de nombreuses espèces de poissons migrer des eaux tropicales vers des zones plus fraîches, avec d’importantes conséquences pour les pêcheurs locaux. Ainsi, les pays côtiers d’Afrique de l’Ouest devraient subir une réduction d’au moins un quart de leurs prises de poissons.

2 - L’eau sera de plus en plus mal répartie
Alors que selon l’OMS, 11 % de la population mondiale n’a toujours pas accès à l’eau potable, les experts du Giec redoutent « une réduction significative » des eaux de surface et souterraines dans la plupart des régions subtropicales sèches. Ceci en raison d’une diminution de la saison des pluies et de températures plus élevées.

Le texte, qui détaille ses conséquences continent par continent, évoque même des risques accrus de pénurie d’eau en Afrique, en Asie et en Australie, déjà victime de canicules à répétition, doublées de gigantesques incendies comme en 2013.

En Europe, la situation devrait être plus contrastée, entre une partie sud qui devrait subir davantage de sécheresse et une partie nord, qui, au contraire, pourrait connaître de fortes précipitations notamment en hiver. Avec son lot de crues et d’inondations en France et en Grande-Bretagne comme durant l’hiver 2013-2014.

3 - La sécurité alimentaire sera menacée
L’effet de ciseau semble inévitable : d’un côté, une population mondiale qui va augmenter (de 7 à 9, voire 10 milliards d’habitants d’ici la fin du siècle) et, de l’autre, des ressources alimentaires soumises à la double pression de la diminution des ressources en eau et à l’augmentation des températures (de + 0,3° à + 4,8° selon les scénarios du Giec). « Entre 1980 et 2010, les rendements de blé au niveau mondial ont diminué de 2 % et ceux de mais de 1 % », souligne Jean-François Soussana, directeur de la structure Environnement à l’Inra et un des rédacteurs de la partie agricole du volume II. « Pour le moment, il n’y a pas d’impact sur la production de riz et de soja, mais si le réchauffement se poursuit à son rythme actuel, on estime que toutes les productions céréalières seront impactés de -1 % à - 2 % par décennie. Avec une nette aggravation à partir de 2050. » Petit rappel : selon le programme alimentaire mondial des Nations unies, 842 millions de personnes sont déjà en état de malnutrition.

4 - Le monde deviendra plus instable
« L’homme est à la fois la cause et la première victime du changement climatique anthropique », résume Annmaria Lammel, maître de conférence à Paris VIII et qui a travaillé sur les futurs réfugiés climatiques. Ce que les experts du Giec ont traduit encore plus brutalement par ce sombre pronostic : « Le changement climatique peut indirectement augmenter les risques de conflits violents, comme les guerres civiles ou les affrontements intergroupes, en amplifiant les déterminants de ces conflits comme la pauvreté et les chocs économiques. »

Sans oublier la progression des maladies. « Il est encore temps d’éviter le pire et de limiter le réchauffement à 2°, veut pourtant encore croire le climatologue Hervé le Treut*. À condition, ajoute-t-il, qu’on inverse rapidement la courbe des émissions de gaz à effet de serre. »


* Hervé le Treut sera l’accompagnateur scientifique de la croisière La Vie/Le Monde prévue dans le Grand Nord du 3 au 17 juillet 2014 et qui emmènera nos lecteurs des fjords de Norvège au Spitzberg. Inscriptions et infos pratiques en cliquant ici.

chico.

chico.

Le mois d'avril 2014 a été le plus chaud depuis 1880
Mis à jour le 21.05.14
Avril 2014 a été, à égalité avec celui de 2010, le mois d'avril le plus chaud enregistré sur la planète depuis le début des relevés en 1880, a indiqué mardi l'agence américaine océanique et atmosphérique.
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Le mois d'avril 2014 a été le plus chaud depuis l'année 1880 (Photo: Keystone)
Le mois d'avril de cette année a été le plus chaud depuis l'année 1880. La température globale moyenne s'est établie à 14,47 degrés Celsius.

Elle se situait 0,77 degré au-dessus de la moyenne du XXe siècle (13,7 degrés), précise l'agence américaine océanique et atmosphérique. Il s'agit aussi du 38e mois d'avril consécutif, et du 350e mois d'affilée, durant lequel la température du globe est équivalente ou supérieure à la moyenne du XXe siècle.

Avec plus de cinq degrés au-dessus de la moyenne enregistrée entre 1981 et 2010, la Sibérie centrale a connu un mois d'avril particulièrement doux.

Cette partie du monde ainsi que des parties de l'Est de l'Australie, et certains endroits des grands bassins océaniques ont enregistré des records de chaleur.

El Niño arrive

A l'inverse, le Sud et l'Est du Canada ainsi que le Nord-Est des Etats-Unis et le Sud du Kazakhstan ont connu un mois d'avril plus froid que la moyenne.

Pour la période de janvier à avril, la température moyenne sur le globe a été la sixième plus chaude dans les annales avec 12,6 degrés.

Selon les prédictions de l'agence américaine, il y a plus de 66% de probabilités que le courant chaud du Pacifique El Niño réapparaisse plus tard cette année, ce qui pourrait avoir un impact majeur sur les températures et les précipitations partout dans le monde.

(ats)

chico.

chico.

Un «plan d'action mondial» pour sauver nos océans
Mis à jour le 16.06.14
Réchauffement climatique, pollution, surexploitation des réserves... Les USA ont tiré lundi le signal d'alarme pour exhorter la communauté internationale à se doter d'une stratégie mondiale.
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Les Etats-Unis ont tiré lundi le signal d'alarme pour exhorter la communauté internationale à se doter d'une stratégie mondiale pour sauver les océans, menacés par le réchauffement climatique, la pollution et la surexploitation des réserves de pêche.

«Développons un plan» d'action mondial, a lancé le secrétaire d'Etat John Kerry, hôte d'une conférence internationale exceptionnelle, lundi et mardi au département d'Etat, qui réunit des représentants de 80 pays, des experts en matière d'environnement et des industriels.

«Comme êtres humains, il n'y a rien que nous ayons autant en partage que les océans, qui recouvrent près des trois quarts de notre planète», a plaidé John Kerry, un défenseur de longue date de la cause environnementale. Il a appelé chacun de ses invités à prendre leur «responsabilité» pour préserver les océans.

Tuvalu, Kiribati et Maldives pourraient disparaître

L'annonce la plus concrète est venue du président Anote Tong, de la République des Kiribati, des archipels d'Océanie dans le Pacifique, qui interdira dès janvier 2015 toutes les pêches commerciales, en dépit des conséquences économiques pour le pays.

«Répondre aux défis du changement climatique requiert un très sérieux engagement et une part de sacrifice», a souligné Anote Tong. «La perte prévue de revenus a pesé très lourd dans notre réflexion, mais au final nous avons décidé de poursuivre une stratégie de développement durable», a ajouté le chef d'Etat, très applaudi.

Les Kiribati font partie -- avec l'archipel polynésien des Tuvalu et les Maldives dans l'océan Indien -- des pays qui pourraient disparaître après la montée du niveau des océans, selon l'ONU, si rien n'est fait contre le réchauffement climatique.

«Une question vitale de sécurité»

John Kerry a réclamé l'adoption de plans d'action concrets et indiqué que le président Barack Obama pourrait annoncer prochainement une extension des zones américaines de protection maritime. Le ministre a également prévenu qu'il y avait déjà 500 «zones mortes» dans les océans de la planète qui, par manque d'oxygène dû au changement climatique, mettent en péril la vie sous-marine.

Il a souligné aussi qu'un tiers des réserves de poissons étaient «surexploitées» et que «quasiment tout le reste était pêché ou près d'atteindre son niveau maximal». «Personne ne doit se tromper: la protection de nos océans est une question vitale de sécurité», a fait valoir John Kerry. «Les océans représentent un moyen de subsistance pour 12% de la population mondiale. Et c'est aussi essentiel de maintenir l'environnement dans lequel nous vivons tous», a-t-il ajouté.

Plaidoyer pour une stratégie «unique, complète et mondiale»

Protéger les océans est également important pour la sécurité alimentaire, a souligné John Kerry, affirmant qu'environ trois milliards de personnes «dépendaient de la pêche comme importante source de protéines».

«Nous ne répondrons pas à ces défis tant que la communauté des nations ne sera pas rassemblée autour d'une stratégie unique, complète et mondiale pour les océans», a encore insisté le chef de la diplomatie américaine.

26 millions de tonnes de poisson illégales par an

D'après des experts en matière d'environnement, la santé des océans et de leur écosystème s'est dégradée de manière spectaculaire depuis 70 ans. Aujourd'hui, 20% des réserves de poissons sont pêchées illégalement, soit 26 millions de tonnes par an, accélérant la disparition de certaines espèces, selon des données de la fondation écologiste américaine The Pew Charitable Trusts, qui s'alarme aussi de la multiplication des «zones mortes».

La communauté d'experts pousse aussi les Etats-Unis à encourager d'autres pays à signer un projet de traité international datant de 2009, sous l'égide de l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), visant à interdire l'accès des ports aux navires pratiquant la pêche illégale.

(afp)

chico.

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Selon plusieurs experts météorologues, le réchauffement climatique a des conséquences désastreuses sur le climat. Ouragans, sécheresses ou encore tsunamis seront plus nombreux et  intenses qu'auparavant.






À en croire les scientifiques qui se sont réunis jusqu’à ce jeudi à Montréal à l’initiative de l’Organisatiométéorologique (agence de l’ONU), le tableau dressé des conditions climatiques à venir est pour le moins apocalyptique. Attendez-vous donc à une recrudescence des phénomènes météorologiques extrêmes. Canicules effroyables, tsunamis dévastateurs ou encore turbulences aériennes toujours plus violentes seront bien plus fréquents dans un avenir proche. Explications.
Activité humaine et réchauffement climatique
Malgré les accords de Kyoto signés il y a 10 ans (et pas forcément par les pays les plus pollueurs), la température moyenne de la surface de la planète ne cesse d’augmenter. Selon les dernières observations, la première décennie du XXIème siècle a vu sa température augmenter de 0,4 degré celsius. Ce chiffre est particulièrement inquiétant dans la mesure où une hausse de 1 degré conduit à une augmentation de 7% de la présence de vapeur d’eau dans l’atmosphère.
>> Lire aussi : Environnement : en huit mois, l'humanité a consommé un an de ressources naturelles
De fait, une accélération d’épisodes météorologiques violents est à prévoir pour les années à venir surtout quand on sait que les experts tablent sur une augmentation de 2 degrés d’ici 2050. "Les nuages vont se former plus facilement, plus rapidement et les pluies vont être plus fortes" a indiqué à l’AFP Simon Wang, chercheur à l’université Utah State.
Pour le spécialiste, un "effet d’amplification sur le climat" est à prévoir. De là, les épisodes extrêmes comme celui du grand froid observé l’hiver dernier en Amérique du Nord seront plus fréquents et plus intenses. Toujours selon le scientifique, la difficulté résidera dans notre capacité à prévoir ces phénomènes. En effet, les météorologues doivent désormais inclure la "force additionnelle" du réchauffement climatique dans leurs prévisions.
Un défi technique
Inclure la donnée "réchauffement climatique" dans les prévisions météorologiques n’est pas une mince affaire, loin s’en faut. Ainsi, la discipline a besoin de se doter rapidement d’ordinateurs surpuissants pour calculer tous les paramètres de cette science complexe. Problème, pour le moment ces appareils sont extrêmement peu nombreux.
À titre d’exemple, Paul Williams (chercheur britannique) a dû se rendre à Princeton (États-Unis) pour pouvoir travailler sur l’une de ces machines superpuissante afin d’étudier l’impact du réchauffement climatique sur les courants d’air dits "jetstream" (là où les avions circulent). Résultat : "d’ici 2050, vous passerez deux fois plus de temps en vol dans des turbulences" indique le scientifique à l’AFP. Ce dernier s’inquiète de la capacité des appareils à s’adapter à ces changements. "On ne sait comment les avions vont réagir" a-t-il poursuivi.
Les océans ne sont pas épargnés
Selon les conclusions des scientifiques, il faut désormais s’attendre à des vagues monstrueuses sur les océans. Simon Wang explique que "les compagnies de transport maritime rencontrent toujours plus de vagues énormes" pouvant atteindre 40m de haut (contre 20m auparavant).
Et c’est loin d’être fini pour le chercheur : "ce n’est que le début du changement climatique, car les océans auront beaucoup plus d’impact en libérant davantage de chaleur et davantage de vapeur" prévient-il. Ajoutez à cela la fonte de la calotte glaciaire et comprenez les modifications majeures qui sont à prévoir du point de vue climatique. Ce faisant, les scientifiques estimant la situation "irréversible" préconisent de modifier l’urbanisme des villes et des modes de vie si l’on veut protéger les populations.

samuel

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Administrateur

Climat : le Giec redoute des « dommages irréversibles »
27/08 | 18:24 | Par Joel COSSARDEAUX

Les climatologues mandatés par l’ONU appellent les Etats à presser le pas contre le réchauffement.



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« Le risque que le réchauffement ait des impacts sévères, généralisés et irréversibles pour la planète d’ici à la fin du XXIe siècle est élevé voire très élevé. » A un peu plus d’un an de la conférence internationale de Paris sur le climat , le groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) s’apprête à adresser une nouvelle et alarmante mise en garde aux dirigeants de la planète. Dans un rapport provisoire dévoilé par l’agence de presse Bloomberg, dont la version définitive doit être rendue publique le 2 novembre à Copenhague, ces scientifiques mandatés par l’ONU appellent les décideurs politiques des 190 pays du globe à accélérer les prises de décision pour limiter les émissions de combustible fossile, à l’origine du dérèglement climatique.

L’absence d’accord ambitieux l’an prochain dans la capitale française aurait des conséquences économiques très lourdes, selon eux. Une élévation de 2,5 degrés des températures par rapport à l’ère préindustrielle pourrait entraîner une perte de 2 % du revenu mondial. Reste qu’agir contre le réchauffement aura également un coût. Contenir la montée du mercure sous la barre des 2 degrés pourrait ainsi entraîner une baisse de la consommation de 1,7 % en 2030, puis de 3,4 % en 2050 et 4,8 % en 2100. Le prix des politiques d’atténuation risque d’être élevé, mais au regard des conséquences du réchauffement, il en vaut la peine, jugent en substance les auteurs du prérapport. Retarder le passage à l’action ne fera qu’accroître les risques et les coûts. Attendre 2030 avant de prendre des mesures ferait ainsi monter la dépense de 44 % jusqu’en 2050. Le défi auquel les Etats doivent faire face est immense. Les chances de contenir la température sont de deux sur trois, à condition que la totalité du carbone émis depuis 1870 ne dépasse pas 2.900 gigatonnes. Les deux tiers ont déjà été relâchés dans l’atmosphère.

samuel

samuel
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ENVIRONNEMENT
250'000 morts chaque année dus au changement climatique
Mis à jour le 27.08.14
Le changement climatique pourrait être à l'origine de 250'000 décès de plus chaque année à partir de 2030, a averti mercredi l'Organisation mondiale de la santé (OMS).



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Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le changement climatique pourrait provoquer 250'000 morts de plus chaque année dès 2030.
L'agence de l'ONU a lancé un appel à une action plus ferme pour réduire les risques sur la santé.
«Les preuves sont incontestables: le changement climatique menace la santé de l'être humain», a déclaré mercredi 27 août la directrice générale de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) Margaret Chan en ouvrant à Genève une conférence de trois jours à laquelle participent plus de 300 experts.
Des dizaines de milliers de décès chaque année sont déjà liés à l'évolution du climat: ils sont causés par des événements extrêmes comme des inondations ou des vagues de chaleur, la dégradation des ressources en eau et l'impact sur l'agriculture.
Coûts directs
Selon l'agence de l'ONU, le changement climatique pourrait provoquer environ 250'000 décès supplémentaires par an entre 2030 et 2050: 38'000 provoqués chez les personnes âgées par les vagues de chaleur, 48'000 dus à la diarrhée, 60'000 à la malaria et 95'000 à la malnutrition chez les enfants.
La fréquence des sécheresses et des inondations aura également des conséquences sur la santé des populations les plus vulnérables. Les coûts directs pour la santé du changement climatique sont estimés entre deux à quatre milliards de dollars par an d'ici 2030.
Le professeur Alistair Woodward, l'un des auteurs du Groupe intergouvernemental sur le climat (GIEC) n'a pas caché que le monde s'oriente actuellement plutôt vers un réchauffement global de quatre degrés à la fin du siècle plutôt que de deux degrés. Il a affirmé qu'il serait possible d'épargner deux millions de vies par année si les gouvernements parviennent à s'entendre pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Pour un autre scientifique ayant contribué aux rapports du GIEC, Diarmid Campbell-Lendrum, l'accroissement de la transmission de maladies infectieuses est une menace sérieuse. La malaria, qui tue actuellement 800'000 personnes par an, la dengue, la schistosomiase pourraient s'étendre à de nouvelles régions en Asie et en Afrique.
Appel à l'action
L'OMS lance un appel à l'action. En effet, si les gouvernements agissent, les effets sur la santé seront tangibles. La pollution de l'air est actuellement à l'origine de sept millions de décès prématurés par an, a ainsi rappelé le Dr Maria Neira, directrice à l'OMS pour la santé publique et l'environnement.
«Si nous réduisons les émissions de gaz à effet de serre, nous diminuerons en même temps la pollution de l'air et les maladies cardio-vasculaires et respiratoires qui lui sont liées», a-t-elle déclaré. La production d'énergies propres, des économies dans les transports limiteraient non seulement les effets du réchauffement de la planète, mais amélioreraient la santé.
La conférence doit adopter vendredi des recommandations destinées notamment au sommet sur le climat prévu à New York en septembre et à la conférence des Etats parties à la Convention de l'ONU sur le climat prévue en 2015 à Paris.
(ats)

samuel

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CLIMAT
La concentration de gaz à effet de serre atteint un record
Mis à jour à 09:43
L'atmosphère contient une concentration record de gaz à effet de serre. En 2013, ceux-ci ont augmenté de façon «inégalée depuis près de 30 ans».



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Selon l'OMM la concentration de gaz a effet de serre dans l'atmosphère a atteint un record. (Photo: Reuters)
La teneur de l'atmosphère en gaz à effet de serre a atteint un nouveau record en 2013, a affirmé mardi 9 septembre à Genève l'Organisation météorologique mondiale (OMM). La hausse des concentrations de dioxyde de carbone s'est accélérée l'an dernier.
Il ressort des observations effectuées par le réseau de l'OMM que le forçage radiatif, qui a pour effet de réchauffer le climat, s'est accru de 34 % entre 1990 et 2013 à cause des gaz à effet de serre persistants comme le dioxyde de carbone (CO2), le méthane et le protoxyde d'azote.
En 2013, la concentration de CO2 dans l'atmosphère représentait 142% de ce qu'elle était à l'époque préindustrielle (1750), et celles du méthane et du protoxyde d'azote respectivement 253% et 121%.
Le taux d'accroissement du CO2 atmosphérique entre 2012 et 2013 représente la plus forte augmentation annuelle de la période 1984-2013. Des données préliminaires laissent supposer que cela pourrait être dû à la réduction des quantités de CO2 absorbées par la biosphère terrestre, alors que les émissions de ce gaz continuent de croître, selon l'OMM qui publie ces observations en vue du prochain sommet sur le climat à New York.
Le temps joue contre nous
«La concentration de dioxyde de carbone dans l'atmosphère, loin de diminuer, a augmenté l'an dernier à un rythme inégalé depuis près de 30 ans. C'est nouveau et un signe très inquiétant», a affirmé le secrétaire général de l'OMM Michel Jarraud. «Nous devons inverser cette tendance en réduisant les émissions de CO2 et d'autres gaz à effet de serre dans toutes les activités, mais le temps joue contre nous», a-t-il averti.
«Nous savons avec certitude que le climat est en train de changer et que les conditions météorologiques deviennent plus extrêmes à cause des activités humaines telles que l'exploitation des combustibles fossiles», a déclaré Michel Jarraud.
«Le dioxyde de carbone demeure pendant des centaines d'années dans l'atmosphère et encore plus longtemps dans l'océan. L'effet cumulé des émissions passées, présentes et futures de ce gaz se répercutera à la fois sur le réchauffement du climat et sur l'acidification des océans», a souligné le responsable de l'agence de l'ONU.
Seuil symbolique bientôt dépassé
En 2013, en moyenne mondiale, la teneur de l'atmosphère en CO2 était de 396,0 parties par million (ppm), soit 2,9 ppm de plus qu'en 2012, ce qui représente la plus forte augmentation annuelle de la période 1984-2013. Si le rythme d'accroissement actuel se maintient, la teneur annuelle moyenne de l'atmosphère en CO2 à l«échelle du globe devrait dépasser le seuil symbolique de 400 parties par million en 2015 ou 2016.
Le méthane(CH4), deuxième plus important gaz à effet de serre, a atteint un nouveau pic en 2013, soit 1824 parties par milliard (ppb) en raison de l'accroissement des émissions anthropiques. Quant à la concentration atmosphérique du protoxyde d'azote (N2O), elle a atteint quelque 325,9 parties par milliard en 2013.
Acidification des océans
Le dernier bulletin de l'OMM contient une nouvelle section sur l'acidification des océans. Or l'absorption du CO2 par les océans est lourde de conséquences: le rythme actuel d'acidification des océans semble en effet sans précédent depuis au moins 300 millions d'années.
Le processus d'acidification continuera de s'accélérer au moins jusqu'au milieu du siècle, d'après les projections établies à l'aide de modèles du système terrestre. L'océan absorbe aujourd'hui le quart des émissions anthropiques de CO2, limitant ainsi l'accroissement du CO2 atmosphérique causé par l'exploitation des combustibles fossiles.
L'absorption de quantités accrues de ce gaz par les mers du globe modifie le cycle des carbonates marins et entraîne une acidification de l'eau de mer. Celle-ci est déjà mesurable vu que les océans absorbent environ 4 kg de CO2 par jour et par personne.
(ats)

Josué

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ENVIRONNEMENT
Genève a participé à la marche mondiale pour le climat
Mis à jour il y a 8 minutes
Des centaines de milliers de personnes ont défilé dans le monde entier deux jours avant le sommet de l'ONU sur le climat. Des manifestations ont eu lieu à Genève et Zurich ce week-end.

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Des dizaines de milliers de personnes ont défilé dans le monde (21 septembre 2014) Image: Keystone
A Genève, environ 800 personnes ont défilé ce dimanche 21 septembre pour la protection du climat. Elles se sont jointes à la marche pour le climat organisée au niveau mondial à deux jours du sommet organisé mardi à New York. Les manifestants ont appelé la Suisse à s'engager davantage pour une protection efficace du climat.

A l'appel des Verts et de plusieurs associations écologistes, le défilé bon enfant composé de nombreuses familles et de beaucoup de vélos a traversé la ville de la plaine de Plainpalais à la place des Nations. Beaucoup s'étaient habillés en vert. La veille, quelque 500 personnes avaient également défilé à Zurich.

Plan d'action

Tant à Genève qu'à Zurich, les manifestants ont demandé à la Suisse de «cesser de temporiser». La conseillère fédérale Doris Leuthard représentera la Suisse mardi à New York au sommet convoqué par le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon et auquel près de 120 chefs d'Etat et de gouvernement doivent participer.

De leur côté, Les Verts genevois ont déploré que le Conseil d'Etat ait retiré sans explication son projet de loi sur l'action publique en vue du développement durable. Ils appellent le gouvernement cantonal à le redéposer au plus vite pour que le parlement puisse s'en saisir, alors que la loi actuelle échoit à la fin de cette année. Ils appellent également les autorités genevoises à présenter rapidement le plan d'action en faveur du climat.

Marche à New-York

Cette manifestation pour le climat s'est déroulée dans de nombreux endroits du monde. Avec fanfares et fleurs géantes, des dizaines de milliers de personnes, célébrités, hommes politiques, militants, étudiants ou Américains ordinaires, ont convergé dimanche à New York pour une grande «Marche du peuple pour le climat», qui se voulait la plus importante de l'histoire. Les organisateurs y espéraient plus de 100.000 personnes, plus que pour la conférence sur le climat de Copenhague en décembre 2009.

«Nous pensons atteindre notre but, qui est que cette marche soit la plus importante de l'histoire», a confié à l'AFP avant la marche Ricken Patel, directeur de l'ONG Avaaz, co-organisatrice de la marche.

Deux heures avant qu'elle ne démarre, des milliers de personnes étaient déjà rassemblées le long de Central Park, portant d'immenses tournesols en carton, des pancartes hostiles aux «énergies sales» ou des tee-shirts dénonçant la faim associée au changement climatique. Des Indiens d'Amérique y étaient venus en tenue traditionnelle.

Sommet de l'ONU

Deux jours avant un sommet de l'ONU sur le climat, qui doit réunir plus de 120 chefs d'Etat et de gouvernement - un record pour ce dossier - cette marche avait pour objectif de pousser les responsables politiques à agir «de manière ambitieuse» contre le changement climatique, et à s'engager, avant la conférence internationale de Paris fin 2015. Avec un slogan: «Nous voulons de l'action, pas des mots».

New York n'était pas la seule ville à se mobiliser dimanche. Des manifestations étaient organisées partout dans le monde, notamment à Londres, Berlin, Amsterdam, Paris, Stockholm, Rome, Madrid, New Delhi, Melbourne ou Rio de Janeiro: au total, selon les organisateurs, plus de 2.700 événements étaient prévus dans 158 pays.

Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont ainsi défilé dans les rues de Londres. Parmi les manifestants figuraient des victimes des inondations en Angleterre l'hiver passé, ainsi que l'actrice britannique Emma Thompson, qui revient d'une expédition en Arctique avec Greenpeace pour dénoncer la fonte des glaces.

Près de 5.000 personnes selon la police ont manifesté à Paris, dans une ambiance plutôt familiale. «Hier, on pouvait dire qu'on ne savait pas. Aujourd'hui, on sait. Le changement (climatique) est déjà en marche», a souligné Nicolas Hulot, envoyé spécial du président français pour la protection de la planète.

(ats)

Josué

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Administrateur

"Climat en danger", "Terre mère n'est pas à vendre". Quelque 4 800 personnes selon la police ont manifesté, dimanche 21 septembre, à Paris, contre le réchauffement climatique. De nombreuses personnalités ont battu le pavé, comme la navigatrice engagée Catherine Chabaud, la patronne des Verts Emmanuelle Cosse, l'ancienne ministre écologiste Cécile Duflot, l'ex-coprésident du Parti de gauche Jean-Luc Mélenchon ou le chanteur Patrice.

"On ne peut plus nous dire qu'on ne sait pas quoi faire"
Nicolas Hulot, envoyé spécial du président de la République pour la protection de la planète, a pris la parole sur une scène installée devant l'Hôtel de ville, sur laquelle figurait la banderole "Paris marche pour le climat". "Malheureusement, nos meilleurs alliés ce sont les changements climatiques qui vont être des tragiques rappels à l'ordre, a-t-il déclaré en marge de sa prise de parole. Les technologies sont là (...) on ne peut plus nous dire qu'on ne sait pas quoi faire", a-t-il poursuivi.

Des centaines de milliers de personnes ont manifesté dans le monde entier dimanche "pour le climat", avec un défilé historique à New York, dans le but de faire pression sur le sommet de l'ONU mardi consacré au changement climatique.

Josué

Josué
Administrateur

580.000 manifestants ont participé ce week-end aux differentes marches mondiales pour le Climat. Une pression supplémentaire pour les 120 chefs d'Etat réunis mardi 23 septembre à New-York pour préparer la grande conférence sur le climat prévue à Paris fin 2015.

Ban Ki Moon, le secrétaire général de l'Onu, a réussi la première partie de son pari. Ce mardi 23 septembre à New-York, au siège des Nations-Unies, il réunira plus de 120 chefs d'états de gouvernements (dont Barack Obama et François Hollande) pour préparer la grande conférence de Paris sur le climat, prévue en décembre 2015.

L'intention est plus que louable : éviter la répétition de l'échec du sommet de Copenhague en 2009 en mettant dans le coup les chefs d' Etat et de gouvernement beaucoup plus en amont. Il reste, en effet, plus de 400 jours avant la tenue de la COP 21 (la conférence de Paris), un délai d'autant plus utile que la COP 20 aura lieu dans deux mois et demi, en décembre 2014 à Lima au Pérou. Et que l'ordre du jour fixé aux représentants des 193 pays est également de préparer la conférence de Paris.

Le chemin est, en effet, encore long pour parvenir à un accord mondial de lutte contre le changement climatique. Comment contenir le réchauffement à moins de 2°C, le seuil à ne pas dépasser selon les scientifiques du Giec ? Comment diminuer vraiment les émissions de gaz à effet de serre ? Comment passer à la vitesse supérieure pour les énergies renouvelables ? Comment alimenter le Fonds vert à destination des pays africains pour lutter efficacement contre la déforestation et financer des transferts de technologie ? Comment anticiper les inévitables adaptations des sociétés aux effets induits du réchauffement (montée du niveau de la mer, pression sur les rendements agricoles, augmentation du nombre des réfugiés climatiques). Autant de questions ardues et complexes, d'autant plus qu'il s'agit de mettre d'accord 196 pays aux intérêts bien souvent contradictoires. Et cela dans une contexte de tension internationale où les conflits non résolus ne manquent pas (Ukraine, Irak, Syrie, Israël/Palestine, etc...)

Aussi, pour ne pas laisser la négociation climatique entre les mains des seuls chefs d'Etat, diplomates ou encore experts, un vaste mouvement mondial de mobilisation de la société civile est en train de se mettre en place.

Déjà, ce dimanche 21 septembre, des marches pour le climat, à l'inititiative du réseau Avaaz, ont lieu un peu partout dans les grandes villes du monde. S'ils n'étaient qu'un peu plus de 5.000 manifestanst à Paris, ils étaient 300.000 (le triple du nombre attendu) dans les rues de New-York. Et, selon Avaaz, 580.000 personnes à travers le globe ont participé aux 2.500 événements organisés dans plus de 150 pays. La pétition d'Avaaz, signée par 2 millions de personnes et demandant « une transition vers des énergies 100% propres d'ici 2050 » a d'ailleurs été remise à Ban Ki Moon. Bill Mc Kibben, un des principaux organisateurs de la grande marche de New-York, a ainsi déclaré au monde.fr : "il faut que les Etats aient peur de revenir chez eux les mains vides de la conférence de Paris en 2015".

Cette mobilisation mondiale dépasse, en effet, les seuls groupes écologistes. Ainsi, différents responsables religieux avaient appelé à se joindre à ces manifestations, dans la lignée de l'initiative « Jeûne pour le climat ». D'ailleurs, durant le sommet à New york, 30 hauts représents religieux de toutes traditions signeront une déclaration sur le changement climatique et la remettront à Ban Ki Moon.

Le mouvement « Alternatiba » a prévu, lui, d'installer des villages alternatifs un peu partout en France : le 28 septembre à Nantes, les 4 et 5 octobre à Lille et à Bordeaux du 10 au 12 octobre.

D'autre part, un réseau d'entreprises et de collectivités locales françaises engagées dans le développement durable s'est regroupé dans « Solutions COP21 » avec « 35 propositions pour passer à la vitesse supérieure en matière de lutte contre le réchauffement climatique ».

Enfin, 160 lauréats de prix environnementaux venant de 46 pays viennent de rendre publique une lettre ouverte (en anglais) demandant « aux fondations et aux philanthropes du monde entier d'utiliser leur pourvoir financier pour lutter contre le réchauffement climatique ». Car écrivent-ils « un réchauffement entre 4° et 6° mettra en péril la civilisation ».

Bref, cela chauffe… cette fois dans le bon sens du terme.

samuel

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Administrateur

Climat: «Nos choix quotidiens jouent un rôle clé»
Mis à jour le 4.10.14
Une nouvelle étude souligne le rôle déterminant des citoyens pour faire face au changement climatique.
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Une nouvelle étude se penche sur les stratégies d'adaptation des centres urbains au réchauffement. (Photo: AFP)
Le comportement des usagers dans leur logement sera tout aussi crucial pour faire face au réchauffement climatique dans la ville de demain, que les grands choix urbanistiques et techniques dans le bâti, souligne une étude scientifique française.
Ce rapport baptisé «Muscade», porté par une équipe pluridisciplinaire coordonnée par le Centre national de recherches météorologiques (Météo-France/CNRS), s'est penché sur des stratégies d'adaptation au réchauffement, notamment dans le bâti, à Paris et dans sa banlieue à horizon 2100 -- les prédictions promettant à l'agglomération le climat de Cordoue en Espagne et des épisodes caniculaires plus marqués.
Ce modèle peut être généralisé à d'autres cités.
Les choix individuels sont cruciaux
Selon les projections de cette étude, les «choix individuels ont le plus fort impact sur les consommations d'énergie liées aux bâtiments».
«Les choix quotidiens des gens jouent un rôle bien supérieur à tout ce que l'on peut attendre via des solutions techniques et coûteuses», souligne le chercheur Vincent Viguié, du Cired (Centre international de recherche sur l'environnement et le développement).
Exemple : la climatisation, dont la consommation d'énergie chuterait de 80% si l'usager fixait la température à 26° celsius au lieu de 23°.
Fermer ses volets en été contre la chaleur
En période de chaleur, la fermeture des volets en journée aurait aussi un impact fort, selon cette étude, qui ajoute que limiter la climatisation et donc ses rejets de chaleur dans la rue restreindrait en outre l'«îlot de chaleur», phénomène de surchauffe constaté dans les villes du fait de l'urbanisation.
Autre conclusion, l'utilisation de panneaux solaires permettrait de diminuer «très légèrement» l'îlot de chaleur, généré notamment par des sources de type chaudières ou climatiseurs.
Mais une implantation massive sur les toits pourrait compenser annuellement la consommation des bâtiments pour le chauffage et la climatisation.
Les plantes dans tous les espaces disponibles
L'étude insiste sur le rôle de la végétation dans le rafraîchissement de l'air, surtout celle de pleine terre, plus probante que celle des toits qui est avant tout efficace pour l'isolation intérieure.
Accroître de 50% la végétation au sol dans tous les espaces disponibles permettrait de baisser la température de 1 à 2°, soulignent les auteurs.
(afp)

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Climat : mauvaises nouvelles pour la planète Ycolog10
Paris Match OCTOBRE 2014.

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Il à raison Hulot les gouvernements parlent beaucoup mais agissent peut.

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Septembre 2014 a été le mois de septembre le plus chaud du monde sur terre et à la surface des océans depuis le début des relevés de température en 1880, a annoncé l'Agence américaine océanographique et atmosphérique (NOAA), lundi 20 octobre. La température moyenne mesurée à la surface du globe sur les terres émergées a été de 15,7°C, selon l'Agence américaine océanographique et atmosphérique. 

2014, année record ? 

Des explications météorologiques expliquent ce nouveau record. Un anticyclone s'est installé pendant plusieurs mois au-dessus de l'Amérique de l'Ouest a dégagé le ciel et permis plus d'ensoleillement. L'Amérique latine a, pour sa part, bénéficié d'un océan Pacifique particulièrement chaud, explique Science et Vie. La NOAA prédit grâce à ses modèles que l’année 2014 dans son ensemble pourrait être l’une des plus chaudes, voire la plus chaude depuis 1880.

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Les Européens trouvent un accord ambitieux sur le climat
Mis à jour à 17:20
Le plan adopté par les dirigeants européens doit mettre l'Europe en position de leader mondial dans la lutte contre le réchauffement de la planète.

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(Photo: Reuters ARCHIVES)
Les dirigeants européens ont trouvé ce vendredi 24 octobre un accord ambitieux sur le climat, prévoyant notamment une réduction d'au moins 40% ses émissions de gaz à effet de serre.
Le plan doit mettre l'Europe en position de leader mondial dans la lutte contre le réchauffement de la planète.
«Accord!», annoncé le président du Conseil européen Herman Van Rompuy sur Twitter. «Au moins 40% de réduction des émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030. C'est la politique énergétique et climatique la plus ambitieuse au monde, la plus juste et la plus efficace», a-t-il ajouté.
Réunis en sommet à Bruxelles, les 28 chefs d'Etat et de gouvernement se sont entendus sur trois objectifs chiffrés: la réduction de 40% des émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030 par rapport aux niveaux de 1990, une proportion d'énergies renouvelables portée à 27% et également 27% d'économies d'énergie.
Les dirigeants européens se sont également engagés à améliorer les liaisons transfrontalières pour améliorer les flux d'approvisionnements énergétiques entre les membres de l'UE. Le premier est contraignant, mais à l'échelle de l'UE, pas de chaque Etat membre, et le deuxième objectif ne l'est pas.
Discussions ardues
Les Européens, poussés notamment par l'Espagne et le Portugal, ont aussi décidé d'augmenter les «interconnexions» entre réseaux électriques au sein de l'Union, à 15% d'ici 2030, a précisé Herman Van Rompuy. L'accord a été obtenu à l'issue de discussions ardues qui ont duré près de huit heures à Bruxelles.
«L'Europe montre l'exemple», a déclaré François Hollande. «C'est un accord que je trouve très ambitieux», a ajouté le président français. «C'est un compromis, il a fallu du temps, beaucoup de temps».
L'accord doit permettre à l'Europe d'entraîner d'autres pays, comme les Etats-Unis et la Chine, dans un accord international sur le climat lors de la conférence de Paris en décembre 2015.
La question du partage du fardeau était centrale entre les pays pauvres, principalement de l'est de l'Europe, qui dépendent encore largement des énergies fossiles comme le charbon, et les plus riches qui s'appuient sur le nucléaire ou sont déjà bien engagés dans la transition énergétique.
Compensations
Les premiers, emmenés par la Pologne, ont obtenu un «paquet de compensations» pour les aider à moderniser leur système énergétique, a indiqué une source européenne. Des mécanismes de soutien vont être créés à partir du système des quotas européens d'émission de CO2, notamment un fonds alimenté par une petite partie (2%) des ventes de certificats.
De leur côté, l'Espagne et le Portugal exigeaient de meilleures interconnexions avec les réseaux énergétiques européens, un sujet qui provoque des frictions depuis des années entre Paris et Madrid. Les Espagnols attendent notamment des financements dans le plan d'investissements de 300 milliards d'euros que doit présenter d'ici à la fin de l'année la nouvelle Commission Juncker.
L'amélioration des interconnexions fait partie des outils pour accroître l'indépendance énergétique de l'UE, un enjeu rendu encore plus crucial par la crise en Ukraine et les menaces sur l'approvisionnement en gaz russe.
Objectifs existants prolongés
L'accord prolonge les objectifs existants qui vont jusqu'en 2020. Actuellement, les émissions de dioxyde de carbone européennes sont inférieures d'environ 20% à leur niveau de 1990, un recul en partie lié à l'arrêt d'industries polluantes en Europe de l'Est après la chute de l'Union soviétique.
Des organisations de défense de l'environnement estiment toutefois que les objectifs ne vont pas assez loin. Elles évoquent la réduction d'au moins 80% des émissions de gaz à effet de serre pour limiter la hausse moyenne des températures dans le monde à deux degrés Celsius.
De son côté, la responsable climat de l'ONU, Christiana Figueres, a applaudi vendredi l'accord européen, «élan précieux» en faveur de l'accord mondial de 2015, a-t-elle commenté. «La décision signifie que l'UE sera capable de soumettre sa contribution à l'accord de Paris d'ici mars prochain. Et elle ouvre la porte à de plus fortes ambitions de la part de tous les pays», a ajouté Mme Figueres.
(ats)

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Les trois constats alarmants des experts du climat sur la planète
La France a appelé à "une mobilisation universelle et immédiate". Et pour cause : le nouveau rapport du Groupement international d'experts sur le climat (Giec), qui servira de base aux chefs d'Etat en vue de la conférence sur le climat prévue en 2015 à Paris, a de quoi inquiéter. Dans ce document (PDF en anglais), publié dimanche 2 novembre, les experts sur le climat sont clairs : il reste peu de temps pour agir si l'on souhaite que le réchauffement climatique se limite à seulement 2°C supplémentaires.

Pour cela, les émissions mondiales de gaz à effet de serre devront être réduites de 40 à 70% entre 2010 et 2050, et disparaître à l'horizon 2100. Un réel défi devant l'ampleur du phénomène.

1Les effets du réchauffement sont déjà visibles
Pour le vice-président du Giec, cela ne fait pas de doute : "L'atmosphère et les océans se sont réchauffés, les quantités de neige et de glace ont diminué, le niveau de la mer a augmenté." Les experts avancent des chiffres : entre 1901 et 2010, le niveau moyen des océans s'est ainsi élevé de 19 cm. En Arctique, une région qui se réchauffe plus rapidement que le reste de la planète, la surface de la banquise a diminué de 3,5 à 4,1% par décennie entre 1979 et 2012.

Les impacts du réchauffement sont même déjà visibles sur tous les continents. Les scientifiques notent ainsi des précipitations accrues dans certaines zones et en baisse ailleurs, une répartition modifiée des espèces marines et terrestres ainsi que des vagues de chaleur plus fréquentes en Europe, en Asie et en Australie. Enfin, les rendements agricoles sont également en baisse dans la majeure partie du monde.

2Les concentrations de gaz à effet de serre décollent
C'est une donnée qui laisse pantois. Les concentrations de gaz à effet de serre dans l'atmosphère ont atteint les niveaux les plus élevées depuis 800 000 ans, soulignent les experts du climat dans leur rapport. Entre 1750 et 2011, les émissions cumulées de CO2 ont atteint 2 040 gigatonnes . La marque de l'homme et de la révolution industrielle ne fait guère de doute puisque la moitié des émissions ont eu lieu au cours des 40 dernières années.

Pour les scientifiques, le rythme actuel des émissions de gaz à effet de serre aura des impacts "graves, étendus et irréversibles". La température moyenne à la surface de la planète a même déjà gagné 0,85°C entre 1880 et 2012, soit dans un laps de temps défiant l'entendement.

3Le pire des scénarios pourrait se réaliser
Si le réchauffement se poursuit, les conséquences seront plus lourdes en terme de sécurité alimentaire, de disponibilité en eau potable, de risques d'inondations et de tempêtes. Le Giec prévoit aussi une hausse des déplacements de population et des conflits pour l'accès aux ressources.

Les hommes ne seront pas les seuls à souffrir. Les océans devraient eux se réchauffer et s'acidifier. Les scientifiques pointent aussi un risque accru d'extinctions d'espèces... D'après le Giec, l'élévation du niveau des mers va se poursuivre à un rythme encore plus effréné et pourrait monter de 26 cm à 82 cm, en fonction des émissions, entre la période 1986-2005 et la fin du XXIe siècle.

Comme si cela ne suffisait pas, le Giec, qui planche sur quatre scénarios, estime que si rien n'est fait pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, la planète connaîtra alors l'hypothèse la plus dramatique. Dans ce cas, les températures à la fin du XXIe siècle augmenteraient de 3,7 à 4,8°C par rapport aux années situées entre 1850 et 1900. Avec toutes les conséquences qui iront avec.
http://www.francetvinfo.fr/meteo/climat/les-trois-constats-alarmistes-des-experts-du-climat-sur-la-planete_734653.html#xtor=EPR-2-[newsletterquotidienne]-20141103-[lestitres-coldroite/titre2]

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FRANCE
Paris enregistre des pics de pollution aussi nocifs que le tabagisme passif
Par Yannick Van Der Schueren | Mis à jour il y a 16 minutes
Selon Le Monde , respirer l’air parisien le 13 décembre 2013 équivalait à se trouver dans une pièce de 20 m2 occupée par huit fumeurs.

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(Photo: AFP)
Le constat fait tousser. Le 13 décembre 2013, le ciel de la capitale française était chargé de 6 millions de particules fines par litre d'air, soit 30 fois plus que le niveau normal, rapporte Le Monde. À titre de comparaison, le quotidien estime que «les rues de Paris étaient aussi polluées qu'une pièce de 20 mètres carrés occupée par huit fumeurs». Ces données inédites rendues publiques aujourd’hui ont été recueillies par le ballon de Paris, capable de mesurer depuis 18 mois les nanoparticules présentent dans l’air de la capitale.
Ces particules (poussières ultra-fines), dues notamment au chauffage (bois ou fioul), au trafic routier et aux activités industrielles, sont considérées comme cancérigènes. Elles peuvent provoquer de l'asthme, des allergies, des maladies respiratoires ou cardiovasculaires. Les plus exposés sont les enfants (aux poumons immatures et dont les narines sont à hauteur de pots d'échappement), les personnes âgées (dont l'organisme est moins apte à se défendre) ainsi que les femmes enceintes et les personnes souffrant de maladies respiratoires. La Ville de Paris présentera d'ici février 2015 un plan pour améliorer la qualité de l'air.
L’Organisation mondiale de la santé estime que plus de 2 millions de personnes dans le monde meurent chaque année du fait de l’inhalation de particules fines présentes dans l’air intérieur et extérieur – parmi les 7 millions de décès dus à la pollution globale de l’air.
(Tribune de Genève)

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Même si les gouvernements agissent vite pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, certaines conséquences à venir du changement climatique sont inévitables. C'est, en tout cas, ce qu'indique un rapport de la Banque mondiale (BM), publié dimanche 23 novembre.
Compte tenu des émissions passées et à venir émanant des usines, principalement des centrales électriques thermiques, ainsi que des automobiles, la planète n'échappera pas, à l'horizon 2050, à une hausse de pratiquement 1,5°C de la température moyenne par rapport aux niveaux de l'époque pré-industrielle, précise le rapport intitulé Turn Down the Heat, Confronting the New Climate Normal - en anglais - (Eteindre le chauffage, face aux nouvelles normes climatiques).
Francetv info liste trois effets irréversibles du changement climatique que nous commençons déjà à subir, selon la BM.

1Des vagues de chaleur extrême

Les températures moyennes ont déjà monté d'environ 0,8 degré depuis la révolution industrielle du XIXe siècle. Ces hausses constantes des températures s'accompagnent de vagues de chaleur "exceptionnelles et sans précédent", note le rapport. "Si les politiques actuelles se maintiennent, il y a 40 % de probabilités que le réchauffement dépasse les 4°C d’ici à 2100." Dans ces conditions, ces épisodes de grande chaleur sont amenés à se répéter.

2L'élévation du niveau de la mer

Le niveau des mers continuera à grimper pendant des siècles parce que les vastes étendues de glace du Groenland et de l'Antarctique ne fondent que très lentement. Même si les températures restent au niveau actuel, le niveau des mers montera de 2,3 mètres dans les 2 000 prochaines années.
"L’élévation du niveau de la mer menace particulièrement les populations urbaines des régions du Moyen-Orient, d'Afrique du Nord et d’Amérique latine et Caraïbes", précise le document. Car, dans ces régions du monde, d'importantes infrastructures sont situées le long des côtes. 

3Des tempêtes plus fréquentes

Et cette élévation des mers va accroître sensiblement le risque de tempêtes et de cyclones tropicaux. Or, le rapport explique que ces phénomènes extrêmes frapperont durement les populations pauvres des villes et des campagnes. Car elles occupent souvent des logements de fortune situés dans des zones à haut risque.

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En marge du sommet de Lima, Ségolène Royal, ministre de l'Écologie s'est exprimée longuement dans le Grand Soir 3, sur les sujets environnementaux. "Il y a une prise de conscience, car les gens subissent les effets du dérèglement climatique avec la montée des eaux qui détruit certaines villes, mais aussi le littoral. Il y a aussi la certitude que nous avons des solutions. On sait faire des énergies renouvelables, on sait économiser et lutter contre le gaspillage. Cette crise peut être une chance pour les pays les plus pauvres de sortir de la pauvreté. Une chance pour les pays de créer des emplois avec la croissance verte."

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C'est du vent tout ça ils parlent mais n'agissent très peut.

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S'éveiller à une nouvelle conscience du monde

DÉBATS
S'éveiller à une nouvelle conscience du monde
Matthieu Stricot - publié le 16/12/2014

L'homme, la nature, le cosmos... Autant de concepts abordés lors du troisième Forum international de l'évolution de la conscience, qui s'est déroulé le 18 octobre dernier à la Sorbonne-Malesherbes, à Paris. D’éminentes personnalités ont rappelé la nécessité d'une conscience collective et altruiste pour l'édification d'un avenir commun. Retour sur trois interventions.

« L'altruisme est devenu le fondement de mon travail », explique le neuropsychologue Allan Combs. © DR
« L'altruisme est devenu le fondement de mon travail », explique le neuropsychologue Allan Combs. © DR

« Nous sommes à un tournant de civilisation, où tout s'accélère. Il n'y a jamais eu autant de libertés individuelles. Cela engendre une tendance à se replier sur soi. C'est pourquoi nous sommes en recherche de sens. L'évolution de la conscience est la clé pour comprendre notre futur ». C'est par ces mots que le président de séance, Éric Allodi, directeur de l’agence d'Integral Vision, a introduit la troisième édition du Forum international de l'évolution de la conscience à Paris, le 18 octobre dernier.

Cette année, le forum s'intéressait à la science, pour comprendre comment évolue la conscience. L'amphithéâtre de la Sorbonne-Malesherbes affichait à nouveau complet pour accueillir les plus grands spécialistes.

Le moine bouddhiste Matthieu Ricard a ouvert le débat. « L'obstacle à l'altruisme, c'est l'égoïsme. Mais “il n'y a pas de mal à se vouloir du bien”. Le but est de ne pas penser uniquement à soi. Se replier sur soi-même reviendrait à nous considérer comme des entités indépendantes. Mais nous dépendons tous de notre relation à l'autre. Voilà pourquoi la bienfaisance et l'amour du prochain nous procurent les états les plus satisfaisants ».

À propos de son Plaidoyer pour les animaux (Allary éditions), Matthieu Ricard précise : « On me demande pourquoi je l'ai écrit, dans un monde où les hommes souffrent. Cela supposerait qu'il faille se montrer bienveillant envers l'un ou l'autre. Mais il ne coûte pas plus cher au soleil de briller sur toute la planète. Nous avons un cœur ou n'en avons pas. » Le moine rappelle que « même les crevettes et les crabes ressentent la douleur ». Avoir de la considération pour les animaux serait la suite logique du progrès de notre civilisation : « Nous avons aboli la torture et l'esclavage. Nous avons défini la valeur humaine comme non-négociable. Mais la valeur des animaux reste nulle et définie par nos besoins », rappelle le moine.

Éviter l'autodestruction

Le respect des animaux et de la nature est fondamental pour l'astrophysicien Trinh Xuan Thuan, professeur à l'Université de Virginie (USA) : « Avec mes télescopes, je vois la beauté et l'harmonie extraordinaires de l'univers. Difficile de croire que tout soit un hasard. Je crois en un principe créateur, un principe panthéiste qui se retrouve partout dans la nature et l'univers, comme le pensaient Spinoza et Einstein. »

L'astrophysicien américain est certain qu'« il existe d'autres formes de vie dans l'univers. Il y a 100 milliards de galaxies, avec 100 milliards d'étoiles chacune. Il est extrêmement improbable que nous soyons seuls dans l'univers ».

Cela ne l'empêche pas de penser que « l'homme est une étape dans l'évolution de l'univers. Mais il n'est pas certain qu’il évolue vers plus de conscience. Il fait du mal à la Terre. Si nous nous autodétruisons, c'est catastrophique. Aller plus loin dans la conscience dépend de nous. L'homme doit s'éveiller à une nouvelle conscience du monde ».

L'évolution de cette conscience collective est « liée à notre capacité de voir le monde avec les yeux de quelqu'un d'autre », selon le neuropsychologue Allan Combs, professeur émérite de l'université de Caroline du Nord. Une capacité qui s'est développée au fil du temps : « Il n'y a pas si longtemps, les hommes pensaient que les femmes et les esclaves n'avaient pas de conscience. Aujourd'hui, nous réussissons à avoir une certaine empathie pour les animaux. »

Comment aller plus loin ? Allan Combs conseille la méditation, qui « accélère la croissance psychologique. La plupart des formes de méditation impliquent le silence, car il stimule l'esprit. Il permet de faire émerger des processus inconscients créateurs. La méditation permet ainsi de poser un regard neuf sur le monde ».

Le scientifique se souvient avoir étudié auprès d'un grand yogi : « Je lui avais demandé comment être heureux. Il m'a répondu : “En aidant les autres”. L'altruisme est devenu le fondement de mon travail.. C'est un mouvement vers l'avant. De plus en plus de personnes expriment un intérêt pour la conscience collective. Pour améliorer les performances de leurs salariés, les grandes entreprises commencent à s'y intéresser. »

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2014, une météo de tous les extrêmes
Mis à jour à 16:18
Record de chaleur dépassé, été pluvieux, neige qui manque toujours à l'appelle, la météo a été complètement chamboulée cette année.
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Il a aussi plu davantage qu'à l'accoutumée en Suisse romande, mais seulement en juillet. (Photo: Keystone)
Cette année restera dans les annales météorologiques comme celle des extrêmes. Les records de chaleur de 2011 ont d'une part été légèrement dépassés au plan national. Et le sud des Alpes a enregistré des records de neige, un été pluvieux comme jamais, et un ensoleillement extrêmement pauvre.

Enneigement record, doux automne
L'année 2014 sera vraisemblablement la plus chaude depuis le début des mesures en 1864. Le mercure fut plus élevé que la moyenne, sauf en été.
Après les records d'enneigement au sud des Alpes au début de l'année, le premier semestre a été extrêmement doux. En revanche, l'été 2014 peut être qualifié de pourri: il fut pluvieux, frais et très peu ensoleillé. En juillet, des records de précipitations ont été relevés au Nord des Alpes.
L'automne a été à nouveau très doux dans toute la Suisse. Le sud des Alpes a lui enregistré des records de précipitations qui ont fait déborder les lacs tessinois, a indiqué MétéoSuisse lundi dans son bilan annuel.
En moyenne sur l«ensemble de la Suisse et d«après la projection d«ici la fin de l«année, l«excédent thermique atteindra 1,3 degré. Cela dépasse légèrement le record annuel de températures relevé en 2011.
Pluvieux
Sur le plan des précipitations, 2014 fut dans la plupart des régions une année moyenne, voire légèrement moins pluvieuse. Cela à l'exception notable du sud des Alpes, nettement plus arrosé qu'à l'habitude. Ainsi les stations d'observation de Lugano et de Locarno-Monti ont relevé des valeurs de 150 à 160% supérieures à la moyenne centennale, faisant de 2014 la troisième année la plus pluvieuse de l'histoire des mesures.
Il a aussi plu davantage qu'à l'accoutumée en Suisse romande, mais seulement en juillet. De nombreux records mensuels y ont été battus. Au nord des Alpes, il n'a été question d'été que durant une semaine durant la première quinzaine de juin, affirme MétéoSuisse.
Année yo-yo
Qui dit plus de pluie dit moins de soleil. Tel fut le cas au sud des Alpes. Ainsi la Haute-Engadine n'a jamais vu si peu de soleil, alors que le Tessin a connu sa deuxième ou troisième année la moins ensoleillée de l'histoire des mesures, relève MétéoSuisse.
La Suisse romande n'a guère été mieux lotie cet été. Tant en Suisse occidentale qu'au Tessin, le déficit de soleil a atteint plus de 120 heures, soit l«équivalent d«une à deux semaines de plein soleil par rapport à une période juillet-août normale.
Preuve de l'année yo-yo qu'a connue la Suisse, tous les mois du premier semestre, à l'exception de mai, ont été plus chauds que la moyenne. La période de janvier à fin juin 2014 a ainsi été la troisième plus chaude de ces 150 dernières années, derrière ceux de 2007 et 2011.
Neige où es-tu?
Si 2014 a commencé avec des records de neige au Tessin, le plateau fut en revanche très pauvre en or blanc. Ce fut même l'hiver le moins enneigé depuis près de 80 ans.
Et la fin de l'année lui ressemble comme deux gouttes d'eau. La douceur exceptionnelle de l«automne, le deuxième le plus chaud depuis le début des mesures il y a 151 ans, s«est prolongée en décembre. La neige n«était présente qu«au-dessus de 1000 à 1500 mètres et en faibles quantités, bien inférieures aux épaisseurs habituelles.
Après la mi-décembre, la couche de neige dans les Alpes n«atteignait souvent que l«équivalent de 30 à 60% de la hauteur normale. Les Alpes valaisannes s'en sortent à peine mieux, avec des épaisseurs un peu plus conformes, comprises entre 60 et 90% des valeurs habituelles.
(ats)

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L'année 2015 sera-t-elle climatique ?
OLIVIER NOUAILLAS
CRÉÉ LE 02/01/2015 / MODIFIÉ LE 02/01/2015 À 16H40

© REVELLI-BEAUMONT/SIPA © REVELLI-BEAUMONT/SIPA
Alors que le thermomètre mondial ne cesse de grimper, les espoirs se tournent vers la conférence sur le changement climatique prévue à Paris, en décembre.

Il est revenu de la conférence de Lima, au Pérou, un peu plus inquiet qu’auparavant. « Certes, concède-t-il, les négociateurs ont maintenu un cadre pour arriver à un accord à Paris, mais je crains qu’il soit insuffisant pour rester en dessous de la barre de 2°C. » Le glaciologue Jean Jouzel, qui vient justement de publier le Défi climatique, Objectif : 2° C ! (Dunod), a participé à tous les grands sommets internationaux sur le climat depuis Copenhague en 2009, au Danemark. Comme beaucoup d’autres scientifiques, il a placé tous ses espoirs dans ce grand rendez-vous mondial, début décembre 2015.

Des craintes à l’horizon 2030
La conférence de Paris est en effet présentée comme une des dernières chances pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et donc limiter le réchauffement climatique. « Il ne faut pas se cacher que si on reste sur ce qui est annoncé, on est plutôt sur une trajectoire de 3 °C et 4 °C, avertit-il. Avec toutes les conséquences que cela implique pour la planète : fonte des glaciers, montée du niveau de la mer, acidification des océans, intensification des phénomènes climatiques extrêmes… »

À ce titre, l’année 2014 restera comme une année paradoxale. Avec d’un côté des progrès dans des engagements pris par des pays pour se mobiliser contre le changement climatique. Et de l’autre côté des records de température jamais enregistrés à la surface du globe.

Côté progrès, rappelons à la fois l’engagement pris le 24 octobre 2014 par les 28 pays de l’Union européenne de réduire « d’au moins 40 % » leurs émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030. Puis surtout l’accord sino-américain du 12 novembre 2014 – une première mondiale –, dans lequel les États-Unis ont annoncé une réduction de 26 à 28 % de leurs émissions de CO2 d’ici à 2025. La Chine, elle, a promis d’atteindre le pic de ses émissions de CO2 « autour de 2030 ». Citons aussi l’annonce par le Fonds vert pour le climat, le 20 novembre, de la levée d’environ 10 milliards de dollars pour aider les pays en développement. Même si on est encore loin des 100 milliards promis par les pays riches d’ici à 2020. Une promesse qui date pourtant déjà du sommet de Copenhague en 2009…

Malheureusement, ces bonnes nouvelles ont été quelque peu relativisées par les calculs de Chris Hope, un climatologue britannique, chercheur à l’université de Cambridge (Royaume-Uni). Ce dernier a ainsi estimé que si l’on additionnait toutes ces promesses vertueuses, on arriverait seulement à une probabilité d’environ… 1 % de rester en dessous de la barre de 2 °C ! Confirmant ainsi les craintes exprimées par Jean Jouzel. D’où l’importance du calendrier mis en place par les Nations unies en 2015 (voir encadré ci-contre) pour arriver à un accord nettement plus ambitieux à Paris en décembre 2015. 2014, année la plus chaude

Car le thermomètre mondial ne cesse de grimper. Ainsi, d’après l’Organisation météorologique mondiale, 2014 pourrait se révéler « l’une des années les plus chaudes, voire la plus chaude jamais enregistrée ». Avec surtout une température moyenne de l’air à la surface du globe de 14,57 °C, soit 0,5 °C de plus que durant la fin du XXe siècle. Rien que dans notre pays, Météo France a confirmé le 20 décembre que « la température moyenne annuelle sur la France devrait dépasser de plus de 1,2 °C la normale ». Faisant de cette année 2014 une des plus chaudes depuis 1900, devant même 2003, l’année de la canicule (+ 1 °C).

Ainsi, dans notre pays, les dix épisodes cévenols et méditerranéens qui ont frappé de la ­mi-septembre à début novembre le sud-est de la France, notamment les départements de l’Hérault et du Gard, ont particulièrement frappé les esprits. Certes, les scientifiques du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) restent prudents pour attribuer au changement climatique la responsabilité directe de telles catastrophes. Mais leur fréquence en 2014 est très liée au fait que la température de la Méditerranée atteignait 24 °C en septembre (les cyclones se forment à 26 °C…), favorisant ainsi une forte évaporation et donc la formation des événements cévenols, avec leurs pluies diluviennes. De même, sous l’effet des tempêtes cumulées entre décembre 2013 et mars 2014, le littoral aquitain a reculé cette année d’une longueur de 40 m, une érosion autant historique qu’inquiétante. D’autres pays, comme les Philippines, connaissent également des cyclones à répétition, qui laissent leurs côtes et leurs villages dévastés.

Quelques raisons d’espérer
« Les négociations internationales, trop lentes, sont beaucoup trop déconnectées de cette réalité », estime Alix Mazounie, du Réseau Action Climat France (qui regroupe toutes les ONG environnementales françaises) et présente à ce titre à Lima, au Pérou. « Les pays les plus pauvres, ceux qui ont d’ailleurs le plus à perdre du changement climatique, sont pris en otage dans des discussions sans fin entre les pays riches, États-Unis en tête et pays émergents, souligne-t-elle. Il faut que la société civile mondiale pèse davantage sur la future Cop 21 (conférence Paris climat 2015, ndlr). Pour arracher un accord qui nous fasse vraiment tourner le dos aux énergies fossiles et qui nous engage encore plus vers les renouvelables. »

Cela tombe bien, car après la Marche pour le climat, l’un des plus grands rassemblements jamais organisés (350 000 manifestants à New York le 21 septembre 2014), toute une série de manifestations est déjà prévue : Jeûne pour le climat, qui se poursuivra chaque premier jour du mois jusqu’au 1er décembre 2015, tour d’Europe à vélo d’Alternatiba, du 5 juillet au 26 septembre 2015, Agenda des solutions, mis en place par le Comité 21 et le Club France développement durable, ou encore la grande manifestation à Paris en décembre 2015 de la coalition Climat 21, qui rassemble les grandes ONG d’environnement et de solidarité internationale.

Jean Jouzel, 67 ans, qui prendra sa retraite de son laboratoire de recherche fin 2015, y voit un signe d’espoir : « C’est à la jeunesse de se mobiliser, car c’est son avenir qui est en train de se jouer. »

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L'année 2014 a été la plus chaude sur le globe depuis le début des relevés de températures en 1880, a annoncé vendredi 16 janvier l'Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA).

Décembre a également enregistré une température moyenne à la surface des terres et des océans sans précédent pour cette période de l'année, indique également la NOAA. Celle-ci précise que des mesures effectuées indépendamment par la Nasa arrivent aux mêmes conclusions.

Année la plus chaude en France
Il y a quelques jours, Météo France relevait que 2014 avait été l'année la plus chaude observée en France depuis 1900. La température moyenne annuelle sur l'Hexagone (13,8°C) a dépassé de 1,2°C la normale (mesurée sur la période 1981-2010), observe l'organisme. L'année 2014 aura ainsi été plus chaude encore que 2011 (+1,1°C) et 2003 (+1,0°C). La Grande-Bretagne, la Belgique, l'Espagne et l'Allemagne ont également enregistré une année record.

samuel

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La planète bleue dans la zone rouge
Par Sarah Sermondadaz | Mis à jour le 19.01.15
Selon deux études internationales, les limites de non-retour auraient été franchies pour 4 des 9 processus indispensables à la vie sur terre.

Climat : mauvaises nouvelles pour la planète Image_big_ipad_http___mcdn.newsnetz.ch_story_2_9_3_29316735_21_topelement.jpg_1421689815


(Photo: Keystone)
Rien de nouveau sous le soleil du réchauffement climatique : la planète va mal. C'est en tout cas la conclusion de deux études scientifiques récentes, publiées respectivement ce lundi et la semaine dernière.

La notion de « limite planétaire » est un outil d'analyse conçu en 2009 par une équipe de chercheurs internationaux. Elle comprend l'identification de processus-clés sans lesquels la vie ne pourrait être possible sur terre.
La même équipe vient de publier de nouveaux travaux dans Science, lesquels indiquent des seuils chiffrés au delà desquels il n'est plus possible d'infléchir la tendance. Les résultats sont alarmants, indiquant que sur 9 des processus indispensables à la vie sur terre, 4 ont déjà dépassé la côte d'alerte, et sont désormais irréversibles. Le réchauffement climatique d'origine anthropique, la réduction du nombre d'espèces dans la biosphère, la déforestation et l'appauvrissement des sols, ou encore les hauts niveaux de phosphore et d'azote rejetés dans l'océan sont notamment pointés du doigt.
(Voir le graphe interactif ci-dessous détaillant les niveaux actuels comparés aux seuils limite, pour chaque processus.)

Parallèlement, une autre étude, publiée dans Anthropocene Review assoit encore l'origine humaine du réchauffement climatique. Selon ses auteurs, en quelques générations, l'humanité est devenue capable d'influencer la planète, ce que Paul Crutzen, Prix Nobel de chimie en 1995, a appelé «Anthropocène» afin de qualifier notre ère géologique.
Ces deux études seront présentées au cours de séminaires dédiés à l'occasion du Forum Économique Mondial de Davos, qui se tient cette semaine en Suisse du 21 au 25 janvier.
Elles illustrent également l'impératif à mener des actions politiques concertées sur le volet énergétique. Une direction prise par la Confédération Suisse avec sa Stratégie énergétique 2050.
(Tribune de Genève)

samuel

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AFP

08-02-2015 | 04h01
Dernière mise à jour: 08-02-2015 | 04h01
GENÈVE - Les négociations sur le climat reprennent dimanche à Genève, première réunion formelle depuis deux mois, destinée à préparer le texte du grand accord que doivent signer en décembre à Paris 195 États, toujours divisés sur plusieurs points clés.
Ces discussions intermédiaires, sous l'égide de l'Onu, visent à aboutir en fin d'année à l'accord le plus ambitieux jamais signé pour lutter contre le réchauffement climatique, entente universelle devant prendre le relais du protocole de Kyoto pour l'après-2020.
Elles doivent s'ouvrir à 09h GMT par une séance plénière avant de laisser place aux sessions de travail à huis clos. Le ministre français des Affaires étrangères Laurent Fabius sera présent en fin de journée "pour faire le point des négociations sur l'avancement du futur accord".
«La session de Genève étant la seule session de négociation d'ici mai, son objectif est de produire le texte de négociation le 13 février» à l'issue des travaux, ont souligné dans une note les deux co-présidents des débats, l'Algérien Ahmed Djoghlaf et l'Américain Daniel Reifsnyder, appelant à des discussions «constructives».
L'objectif est connu: il faut limiter la hausse de la température mondiale à +2°C par rapport à l'ère préindustrielle, faute de quoi la science prévoit un dérèglement climatique lourd de conséquences sur les écosystèmes, les sociétés et les économies, en particulier des régions les plus pauvres.
Or au rythme actuel, le monde file vers +4 à 5° à la fin du siècle si aucune mesure draconienne n'est prise pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, liées notamment à l'usage massif d'énergies fossiles.
Lundi encore, l'Organisation météorologique mondiale confirmait que l'année 2014 avait été la plus chaude jamais enregistrée sur la terre, suivant une tendance de fond.
«Nous devons déclencher une profonde dé-carbonisation de l'économie mondiale et pour finir atteindre dans la seconde moitié de ce siècle la neutralité climatique», c'est-à-dire un équilibre entre les émissions et la capacité de la terre à les absorber, explique la responsable climat de l'ONU Christiana Figueres.
Pour autant, Mme Figueres a d'ores et déjà prévenu qu'il ne fallait pas attendre de Genève un texte finalisé, mais plutôt espérer un document reflétant un peu mieux les points communs.
«Nous espérons que les gouvernements seront capables de travailler ensemble pour produire un texte plus gérable. Ce n'est jamais garanti», a-t-elle dit.

«CONFIANCE ENTRE GOUVERNEMENTS»


De fait, les États se divisent autour des moyens à mettre en oeuvre, comme le reflète le brouillon d'accord de 37 pages qui sera étudié à Genève, et qui propose un éventail d'options sur des questions-clé.
Comment répartir la charge des réductions d'émissions entre pays du Nord et pays du Sud, nations vulnérables, moins préparées, en demande d'énergie? Quelle place réserver aux grands pays émergents: Chine, Inde...?
Les pays en développement attendent aussi des développés qu'ils mobilisent les fonds promis pour financer à la fois les mesures d'adaptation et de lutte contre le réchauffement climatique (100 milliard de dollars annuels d'ici 2020).
«Nous devons nous assurer que cet accord soit non seulement ambitieux et tourné vers l'avenir, mais aussi juste et équitable», a déclaré, à la veille de la réunion, le président du groupe des pays les moins avancés (LDC).
Parallèlement aux négociations, les États sont invités à communiquer au cours de l'année leurs engagements en matière de coupes dans leurs émissions. Inconnue du futur accord: quel mécanisme de révision et de progression pour ces engagements, à ce stade insuffisants pour tenir la trajectoire des 2°?
Et puis quelle forme juridique donner à la future entente de Paris? Et quelle action nouvelle pour la période 2015-2020, que les scientifiques considèrent comme critique?
«Renforcer la confiance entre gouvernements» sera un point critique, souligne le Fonds mondial pour la nature (WWF), doté du statut d'observateur aux débats, pour qui l'urgence impose désormais à chacun de «sortir de sa routine».

samuel

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Réchauffement climatique : l'action de l'homme principalement responsable pour les Français
Le Point - Publié le 11/02/2015 à 07:12

Dans un sondage réalisé auprès de 995 personnes, 80 % des personnes sondées imputent le réchauffement de la planète à l'action de l'homme.
Climat : mauvaises nouvelles pour la planète Jpg-x-3090982-jpg_2714097_652x284Interrogés sur leur perception du changement climatique, 75 % des sondés disent avoir observé des inondations plus fréquentes et 56 % affirment ressentir la hausse de la température moyenne. © Hiroya Minakuchi / Minden Pictures / Biosphoto


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Climat : mauvaises nouvelles pour la planète Sourceafp


Le réchauffement de la planète est dû à l'action de l'homme pour 80 % des Français, les 20 % restant l'attribuant à des facteurs naturels, indique un sondage publié mercredi par Havas Paris-Ipsos. Dans une enquête réalisée en 2010 par un autre institut de sondage, les climatosceptiques niant la responsabilité de l'homme dans le réchauffement dont la vitesse est inédite représentaient 26 %. Une écrasante majorité de personnes interrogées (89 %) affirment aussi avoir "l'impression" que "le climat a changé" au cours des vingt dernières années : "oui tout à fait" pour 40 %, et 49 % "oui plutôt". Interrogés sur leur perception du changement climatique, 75 % des sondés disent avoir observé des inondations plus fréquentes et 56 % affirment ressentir la hausse de la température moyenne.

Si l'augmentation du thermomètre est une constatation faite à l'échelle du globe, l'impact actuel du changement climatique sur la fréquence des inondations est moins évident, même à l'échelle de l'Europe. Les scientifiques relèvent par exemple une augmentation des sécheresses en Europe du Sud, mais aussi des épisodes de pluies plus intenses, qui peuvent se traduire par des inondations. Les inondations sont par ailleurs très liées à l'urbanisation et aux pratiques agricoles (déforestation, etc.). Concernant la conférence de l'ONU sur le climat fin 2015 à Paris-Le Bourget, seulement 22 % des Français disent connaître précisément le but de ce rendez-vous, 35 % en ont entendu parler sans savoir précisément ce dont il s'agit, et 43 % n'en ont pas entendu parler.

La conférence Paris-Climat 2015 doit aboutir à un accord universel entre 195 pays pour limiter la hausse du thermomètre de la planète. Sur la possibilité d'agir pour freiner le réchauffement en cours, 71 % estiment pouvoir agir personnellement, 29 % estimant ne rien pouvoir faire au niveau individuel. Quant aux grandes entreprises, peuvent-elles agir de manière efficace contre le dérèglement ? "Oui tout à fait" pour 40 % des sondés, "oui plutôt" pour 37 % et non pour 23 %. À la même question mais appliquée aux PME, les Français sont 26 % à répondre "oui tout à fait" et 45 % "oui plutôt". Sur la mobilisation des entreprises françaises dans la lutte climatique, 65 % estiment qu'elles sont peu mobilisées. Le sondage a été réalisé par Internet auprès de 995 personnes du 19 au 26 janvier 2015 selon la méthode des quotas.

Josué

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Nicolas Hulot : "Le changement climatique peut aggraver toutes les crises"
PROPOS RECUEILLIS PAR OLIVIER NOUAILLAS
CRÉÉ LE 24/02/2015 / MODIFIÉ LE 26/02/2015 À 10H41

L’« envoyé spécial pour la planète » enchaîne les déplacements pour que la conférence climatique de Paris, en décembre, aboutisse à un accord. Au moment où François Hollande est en visite aux Philippines pour appeler à la mobilisation internationale autour des enjeux climatiques, La Vie a rencontré Nicolas Hulot et évoqué avec lui la préparation de cet événement.

A 59 ans, Nicolas Hulot prend très au sérieux son rôle d’« envoyé spécial pour la protection de la planète ». Le plus célèbre écologiste français continue certes à se déplacer aux quatre coins du monde. Mais ce n’est plus pour enregistrer des séquences pour Ushuaïa, l’émission TV à laquelle il a mis fin en 2014, mais pour porter la parole climato-­diplomatique de la France. Avec un seul et unique objectif : créer les conditions d’un accord mondial de réduction de gaz à effet de serre à la conférence sur le climat prévue à Paris, en décembre 2015. Vaste tâche…

La liste de ses déplacements est impressionnante : États-Unis et Chine bien sûr, les deux plus gros pollueurs de la planète. Mais aussi dans des endroits plus inattendus, comme le Sénégal, le Vatican ou encore, ce jeudi, les Philippines, archipel en première ligne du changement climatique. Il y accompagnera François ­Hollande dans une délégation un peu hétéroclite, réunissant le climatologue Jean Jouzel, le patriarche ­Bartholomée, l’actrice Marion ­Cotillard… L’occasion de faire le point sur les chances réelles de réussite de la conférence de Paris, dans un contexte géopolitique particulièrement tendu.



À bientôt neuf mois de la conférence sur le climat de Paris, en décembre 2015, êtes-vous optimiste sur les chances d’arriver à un accord mondial de réduction des gaz à effet de serre ?

C’est trop tôt pour être défaitiste et trop tôt pour être optimiste, car tout est encore possible. Il y a des signaux positifs. D’abord avec l’accord, certes insuffisant mais symboliquement important, signé en novembre 2014 entre les États-Unis et la Chine, les deux plus gros pays émetteurs de gaz à effet de serre. Puis dans la volonté des 195 pays de ne pas bloquer le processus actuel de négociations ou encore dans les innovations technologiques mises en œuvre dans les centres de recherche et les entreprises pour passer à une économie bas-carbone. Mais la crédibilité de l’accord de Paris ne se jugera pas uniquement sur les objectifs de réduction de gaz à effet de serre, mais aussi et surtout dans les instruments qui financeront les mesures qui accompagneront cette ­transition. Par exemple, comment allons-nous aider les pays les plus démunis à se développer sans passer par la case énergies fossiles ?

[...]



La situation internationale très tendue, avec un nombre important de conflits non résolus (Ukraine, Syrie, Irak, Libye…), ne rend pas très optimiste sur la sagesse des nations…

Chacun doit prendre conscience que l’enjeu climatique peut amplifier toutes ces crises : c’est un facteur multi-aggravant. Le changement climatique non maîtrisé peut-être l’étincelle qui met le feu aux poudres entre les communautés. Les États-Unis, et notamment les militaires, ont conscience que le changement climatique est probablement le facteur majeur d’instabilité. Dans un monde qui n’en a pas besoin, il est très important de ne pas ajourner cette mobilisation au prétexte qu’il y a des urgences plus visibles. Les choses sont liées. Par exemple, en Syrie, le conflit a été, sinon déclenché, en tout cas amplifié par un facteur climatique. C’est, en effet, un phénomène de désertification accru par le changement climatique qui a amené un million et demi de personnes à se déplacer et à passer du nord au sud-est de la Syrie.
À l’inverse, puisque l’enjeu climatique oblige 195 pays à se réunir à Paris, il peut nous obliger à faire abstraction de nos contentieux et à mutualiser nos intelligences. Car face à cette communauté de menaces et donc de destin, nous serons tous gagnants ou tous perdants. Prenez l’exemple du développement des énergies renouvelables et notamment du solaire. Elles vont très rapidement devenir concurrentielles sur un plan économique et changer ainsi les rapports de forces géopolitiques fondés aujourd’hui sur l’exportation des énergies fossiles, gaz et pétrole notamment. Et, dès lors que des États, grands ou petits, pourront produire de l’énergie à l’intérieur de leurs frontières et s’affranchir ainsi de toute dépendance, des conditions de stabilité, d’équité et donc de paix seront rétablies.

[...]

Vous avez voulu impliquer les plus hautes autorités religieuses dans la prise de conscience de la crise climatique. Qu’espérez-vous de l’encyclique du pape sur l’écologie attendue pour le début de l’été ?

À plusieurs reprises, mes contacts au Vatican m’ont informé que le pape François avait voulu s’emparer lui-même du texte, en rédigeant plusieurs passages de sa propre main. Ce qui prouve une forte implication personnelle de sa part sur ce sujet. On a pu le constater d’ailleurs lors de son récent déplacement aux Philippines et à l’occasion d’un discours vigoureux à Rome devant la FAO, l’Organisation des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation. Aussi, j’espère que cette encyclique sera une contribution majeure à la mobilisation des consciences.

Dans M, le magazine du Monde, vous dites : « Tout le monde se fout de moi en disant que je suis tellement désespéré que je me tourne vers Dieu ». C’est vrai ?

C’était dit avec de l’humour. Certes, vu la complexité des enjeux climatiques, je passe, comme tout le monde, par des phases d’espoirs, puis d’inquiétudes extrêmes. Mais je ne suis pas allé chercher un miracle. Je suis allé chercher un soutien plus manifeste de toutes les confessions parce que je suis persuadé que la lutte contre le changement climatique a bien sûr une dimension politique, économique, institutionnelle et technologique, mais aussi une dimension spirituelle et de sens. Face à cette menace qui pèse sur l’humanité, il faut des voix qui puissent se situer au-dessus du bruit de fond de nos sociétés.

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Depuis le mois de juillet 2014, sept cratères géants sont apparus en Sibérie. Un phénomène inquiétant, d’après la communauté scientifique.
En juillet 2014, un trou gigantesque a été découvert par les employés d’une compagnie pétrolière dans la péninsule de Yamal, qui signifie "fin du monde" en russe. Depuis, six autres cratères sont apparus. Ils peuvent atteindre 80 mètres de diamètre. Les scientifiques tirent la sonnette d'alarme, comme le rapporte FranceTVinfo.

Lire aussi - Le réchauffement climatique à l'origine de mystérieux cratères en Sibérie

Les hypothèses étaient nombreuses concernant ces mystérieux trous dans le sol : s’agissait-il d’un obus, d’un ovni ou encore d’une météorite ? Les traces noires visibles autour des cratères indiquent qu’ils seraient dus à une explosion souterraine liée au réchauffement climatique. Le sous-sol sibérien était autrefois gelé toute l’année. Désormais, il libère du méthane, un gaz à effet de serre extrêmement inflammable. Il est donc dangereux de s’approcher de ces cratères, selon les chercheurs.

Une situation qui pourrait s’amplifier
Vasily Bogoyavlensky, un scientifique russe, a alerté sur les dangers de ce phénomène. Depuis sa première découverte, six autres cratères ont fait leur apparition, dont deux se sont transformés en lacs. "Je comparerais cela à des champignons : quand vous trouvez des champignons, soyez sûr qu'il y en a d'autres autour. Je pense qu'il pourrait y avoir 20 à 30 cratères de plus", a déclaré le chercheur au Siberian Times. "Nous devons effectuer des recherches sur ce phénomène urgemment, pour prévenir de potentiels désastres", considère le scientifique. En effet, les cratères se situent dans une zone d’exploitation de gaz. Avec le réchauffement climatique, le phénomène pourrait s'intensifier. Quatre stations sism
http://www.planet.fr/insolite-de-mysterieux-crateres-decouverts-en-siberie.809299.1470.html?xtor=ES-1-804687[Planet-a-la-Une]-20150303

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Nos voisins britanniques risquent-ils de faire une croix sur l'une de leurs spécialités gastronomiques les plus emblématiques ? C'est la menace brandie par des scientifiques de l'Université d'Exeter (sud de l'Angleterre), le 13 avril. Selon eux, le réchauffement des mers pourrait entraîner une baisse sensible du nombre d'aiglefins, de plies ou encore de limande-soles en mer du Nord. Un phénomène qui pourrait signer l'arrêt de mort du célèbre plat traditionnel britannique "fish and chips", associant des filets panés de poissons à des frites.

Selon leurs prévisions, le nombre de ces poissons accuseraient une nette diminution en mer du Nord avec une augmentation attendue de 1,8 degré de la température de l'eau d'ici 50 ans. "Nous devrions proportionnellement moins voir certaines des espèces que nous mangeons le plus étant donné qu'elles luttent pour leur survie face à un réchauffement de la mer du Nord", a indiqué l'une des chercheuses, Louise Rutterford.

Des espèces qui ne seront plus en mesure de migrer
Et le phénomène est déjà en marche. La mer du Nord s'est réchauffée quatre fois plus vite que la moyenne mondiale au cours des quatre dernières décennies. Et d'ici 50 ans, certaines espèces de poissons ne seront plus en mesure de migrer vers les eaux plus froides du nord, étant donné que les profondeurs auxquelles elles sont adaptées ne sont pas disponibles là-bas.

"Selon nos projections scientifiques, les espèces vivant dans l'eau froide seront évincées et devraient être remplacées par des espèces vivant dans des eaux plus chaudes", a ajouté un autre co-auteur de l'étude, Steve Simpson, maître de conférences en biologie marine et spécialiste du changement climatique.

Pour le chercheur, les Britanniques n'ont plus qu'à se faire une raison. "Pour maintenir une pêche durable au Royaume-Uni, nous avons besoin de nous passer de l'aiglefin accompagné de ses frites et de regarder vers l'Europe du Sud pour nous inspirer d'une autre gastronomie".

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Nicolas Hulot : "l'âme du monde est profondément malade"
MARIE-LUCILE KUBACKI
CRÉÉ LE 22/05/2015 / MODIFIÉ LE 22/05/2015 À 18H05
Des responsables religieux chrétiens, musulmans, juifs et bouddhistes de la Conférence des responsables du culte en France se sont réunis le 21 mai au Sénat pour un colloque sur le climat et les religions. Une journée marquée par l'intervention de Nicolas Hulot, envoyé spécial du Président de la République pour la protection de la planète qui les a interpellés dans un discours aux accents « bergogliens ».

À un mois de la publication de l'encyclique sur l'écologie, c'est un appel très spirituel, aux accents bergogliens, qu'a lancé Nicolas Hulot, envoyé spécial du Président de la République pour la protection de la planète, aux responsables religieux chrétiens, musulmans, juifs et bouddhistes de la Conférence des responsables du culte en France, réunis le 21 mai au Sénat pour un colloque sur « le climat et les religions » en prévision de la conférence de Paris sur les changements climatiques (COP 21). « Nous sommes dans une profonde crise de civilisation, et d'ailleurs le mot crise lui même d'ailleurs a-t-il encore un sens, dans la mesure où en théorie une crise est un mauvais moment à passer … ? Reconnaissons ici que ce mauvais moment ne cesse de s'éterniser ce qui prouve qu'il y a quelque chose de profondément intime qui ne fonctionne plus dans nos sociétés. Pour moi, il y a une nécessité absolue, effectivement de mener la bataille de l'Histoire. L'âme du monde est profondément malade. »

Ainsi, pour Nicolas Hulot, le rôle particulier des religieux est de placer cet enjeu à « un niveau supérieur », de relier les hommes entre eux et à leur Histoire pour guérir « l'âme du monde » : « Si la dimension éthique ne dépasse pas la simple expertise, je pense que l'effort, l'échéance sera insuffisante » a-t-il déploré avant de poursuivre : « L'homme n'est plus relié à rien. C'est le désarroi tragique de l'homme moderne. Il n'est plus relié à son passé, il est en train de se désolidariser de son futur et il a pensé, probablement aveuglé par l'hypertrophie de la technique et de la technologie qu'il pouvait détacher sa branche de l'arbre de la création. »

Des propos qui font écho avec ceux du pape François que l'envoyé spécial du Président à rencontré à plusieurs reprises au Vatican : « C’est une grande méprise qui advient « quand l’absolutisation de la technique prévaut », ce qui finit par produire « une confusion entre la fin et moyens . Résultat inévitable de la « culture du déchet » et de la « mentalité de consommation exagérée ». Au contraire, affirmer la dignité de la personne c’est reconnaître le caractère précieux de la vie humaine, qui nous est donnée gratuitement et qui ne peut, pour cette raison, être objet d’échange ou de commerce » déclarait ainsi le pape fin novembre devant le Parlement européen. « Je sais que dans une société matérialiste tout cela est complètement hors sol. Mais qui mieux que vous peut nous aider à replacer l'homme là où il est ? », a-t-il poursuivi.

Accents bergogliens aussi dans cette dénonciation forte d'une culture du déchet qui fait le lit des conflits et des intégrismes : « Dans un monde qui n'a pas besoin d'humiliations supplémentaires ni d'occasions de tensions, de conflits supplémentaires, la crise climatique est l'ultime injustice, a-t-il affirmé parce qu'elle affecte et frappe prioritairement des hommes, des femmes et des enfants qui sont déjà en situation de vulnérabilité, qui pour la plupart n'ont pas bénéficié d'un mode de développement qui parfois s'est fait même sur leur dos et dont ils subissent les conséquences négatives. (...) Dans un monde aussi réactif, cette ultime humiliation fait le lit de tous les intégrismes. Prendre en charge collectivement l'enjeu climatique c'est pacifier le monde; laisser le temps de dicter la mutation c'est nous livrer un XXIème siècle à côté duquel les tragédies du XXème nous sembleront dérisoires. »

Des responsables religieux, il attend ainsi qu'ils aident à séparer le bon grain de l'ivraie du le discours politique : « C'est un moment de vérité et vous devrez nous aider à faire en sorte que, derrière les mots plein d'empathie, parfois larmoyants, parfois sincères mais parfois éloignés de la sincérité les responsables politiques mettent en place des actions à la hauteur de la situation et qu'à Paris ils écrivent l'Histoire et ne la laissent pas s'écrire à notre place ». Faisant allusion aux moqueries qui ont suivi ses trois visites au Vatican il a déclaré : « On dit que je suis tellement désespéré que je vais chercher un miracle. Mais la crise est tellement grave qu'il faut une dimension verticale... ». Les membres de la Conférence des responsables du culte en France doivent rencontrer François Hollande le 1er juillet et lui remettre un texte interreligieux sur le sujet.

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En Californie, restrictions et vols d'eau se multiplient face à la sécheresse
Les mesures imposées par le gouverneur ne suffisent pas à stopper la plus grave période de sécheresse dans l'État américain depuis 500 ans. La «police de l'eau» n'empêche pas certains habitants de piller cet or bleu.
Les élus locaux le répètent depuis des années: la Californie est confrontée à sa pire sécheresse depuis 500 ans. Il est plus qu'urgent de réduire la consommation d'eau. De ce point de vue, le mois d'avril a amené une bonne nouvelle pour l'État de l'Ouest américain: le compteur affiche une baisse de cette consommation de 13,5% par rapport au même mois en 2013.
Un progrès notable, mais largement insuffisant. Au début de ce même mois d'avril, le gouverneur de l'État avait fixé un objectif de réduction de 25% de la consommation d'eau. Pour ce faire, il avait annoncé de nouvelles mesures drastiques. Outre le remplacement de 4,6 millions de mètres carrés de pelouse par des plantes peu consommatrices d'eau et le changement de certaines installations, comme les robinets et toilettes, par d'autres plus économes, Jerry Brown avait renforcé la pression sur les collectivités et sociétés locales.
Surtout, les fortes disparités en termes d'économie d'eau persistent au sein de l'État. Certaines régions ont affiché de nettes baisses mais d'autres, comme El Segundo, ont enregistré un bond de 35% de leur utilisation d'eau. Et derrière ces disparités se cachent des efforts très différents selon les consommateurs individuels et leur niveau de vie. «Il y a encore trop de jardins luxuriants où l'irrigation doit être réduite pour parvenir à l'objectif de 25% d'économies en eau», a commenté la présidente du Conseil du contrôle des ressources en eau.
L'État a bien créé une «police de l'eau» visant à faire respecter les limitations de consommation, mais aucune amende n'est adressée aux particuliers. L'État se refuse pour l'instant à limiter la consommation d'eau domestique. Un système incitatif a cependant été instauré dans certaines zones. C'est le cas à Malibu, aux villas de stars luxueuses, où l'application de pénalités revenant à doubler le tarif habituel de l'eau pour les clients qui ne respectent pas l'obligation de réduire leur consommation de 30% a été validé.
Multiplication des vols d'eau
Ces mesures contraignantes ou d'incitations tarifaires ont toutefois engendré un autre problème: la tendance au vol d'eau. Comme le relève le blog Big Browser, plusieurs médias locaux ont relaté des affaires de détournements de bornes d'incendie et autres cascades. Dans la Sierra Nevada, des voleurs ont ainsi siphonné un réservoir d'eau dédié aux pompiers, rapporte BlueWin. À Oakland, des voleurs sont parvenus à subtiliser un camion-citerne contenant 1900 litres d'eau, souligne The Daily Beast .Et d'après le Porterville Recorder ,un véhicule contenant du matériel destiné à aider les personnes touchées par la sécheresse a également été dérobé. Les affaires de détournement de conduites d'irrigation ne sont pas nouvelles, mais les vols semblent se mutliplier.
Le Figaro.

Josué

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ECOLOGIE
Climat : l'appel solennel de 2000 scientifiques
OLIVIER NOUAILLAS
CRÉÉ LE 10/07/2015 / MODIFIÉ LE 10/07/2015
Réunis au siège de l'Unesco pendant une semaine, 2000 scientifiques de 97 pays ont lancé un vigoureux appel aux dirigeants du monde pour parvenir à un accord lors de la conférence climat prévu à Paris en décembre 2015. Ils estiment qu'il y a « deux chances sur trois de pouvoir contenir le réchauffement à 2°C », mais au prix de considérables changements.

« Nous avons changé d'époque. Nous ne sommes plus dans une phase purement d'alerte mais à travers cette conférence à l'Unesco la communauté scientifique a voulu marquer son engagement vers des solutions », résumait Hervé le Treut, climatalogue français et président du comité d'organisation de cette conférence hors norme. Prévu au départ pour accueillir 1000 scientifiques, elle en a accueilli le double venus de 97 pays et de toutes disciplines (climatologues, géographes, chercheurs en sciences humaines, économistes, etc). Il en a résultait une joyeuse effervescence qui a fait de « Our commun future under climate change » (« Notre avenir commun face au changement climatique », le titre de la conférence) un laboratoire grandeur nature des solutions à imaginer pour faire face au défi climatique.

Une déclaration finale relativement courte (4 pages) a été adoptée et elle oscille entre optimisme et pessimisme. Traduisant assez bien le sentiment général par rapport aux chances de réussite, très incertaines, de la COP 21 à Paris. Son passage clef est, en effet, construit en deux temps : « Il y a deux chances sur trois de pouvoir contenir le réchauffement à 2°C », dit d'abord le texte (voilà la partie optimiste). Mais en en précisant les conditions dans sa seconde partie : « Si on limite les émissions de CO2 à 900 milliards de tonnes, soit près de 20 fois la quantité émise pendant la seule année 2014 ». Et en ajoutant même : « Pour limiter le réchauffement à 2°C, les émissions devront être nulles, voire négatives à la fin du 21e siècle ». En gros, il va falloir passer le plus rapidement possible d'une économie de l'hyperconsommation basée sur les énergies fossiles, très émettrice de CO2, pour arriver à une économie sobre et de la modération, basée uniquement sur les énergies renouvelables. Un véritable changement de civilisation.

« Nous arrivons au seuil d'une ère post-carbone. C'est un tournant dans l'histoire du changement climatique », a analysé Chris Field, un climatologue américain, membre du Giec, voulant se situer délibérément du côté optimiste. Car le plus novateur de ces quatre jours de débats non stop – il y a eu plus de 450 ateliers, organisés à la fois au siège de l'Unesco et sur le campus de la faculté de Jussieu – n'a pas été le constat scientifique, très similaire à celui contenus dans les rapports du Giec, mais l'intense débat économique et social, voire même éthique suscité par les changements à mettre en œuvre. Ainsi la table ronde du dernier jour a vu un prix nobel d'économie (Joseph Stiglitz) se faire l'avocat « d'une coalition de la volonté pour arriver à  prix mondial du carbone », un scientifique malien (Youba Sokona) plaider avec force « pour lier la lutte contre le changement climatique aux objectifs du développement durable pour mettre fin à la pauvreté et la faim », et la future négociatrice française pour la COP 21 (Laurence Tubiana) faire l'éloge de l 'encyclique du pape sur l'écologie « si importante du point de vue des valeurs qu' elle défend ». D'ailleurs, une autre scientifique américaine de l'université d'Harvard, Sheila Jasonoff, avait glissé dans son exposé sur les « technologies de l'humilité », projeté sur grand écran, une photo du pape François...

Josué

Josué
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es scientifiques posent des bases solides pour que les gouvernements prennent des décisions ambitieuses lors de la COP 21 et au-delà.
La conférence scientifique « Notre avenir commun face au changement climatique » (Our Common Future under Climate Change

CFCC15*) couvre tous les domaines scientifiques relatifs au changement climatique. Avec près de 2 000 participants originaires
d’une centaine de
pays, la CFCC15 est la plus grande conférence scientifique internationale organisée avant la COP 21 de Paris. Elle fait le point sur
l’état actuel des
connaissances concernant tous les aspects du changement climatique, et passe
en revue l’ensemble des
options d

atténuation et d

adaptation
susceptibles d’offrir
des solutions durables et équitables à tous les pays et toutes les régions.
Le principal objectif de la COP 21, qui se tiendra en décembre 2015, est d’instaurer un cadre de
coopération entre gouvernements
destiné à assurer une croissance constante de l’ambition
individuelle et collective, en vue de relever le défi du changement climatique. Le nouveau régime de gouvernance climatique doit
renforcer la confiance, soutenir la mise en œuvre
des politiques et des mesures, maximiser les bénéfices de la coopération internationale et consolider la prise de conscience qu
’un
nouveau modèle de développement est en train d

émerger (à émissions de carbone faibles ou nulles, et résilient au changement climatique). Pour les scientifiques,
il ne s’agit plus seulement d’évaluer les risques et les
possibilités
d’action
. Ils sont également amenés à étudier et faciliter les différentes modalités de transition vers des économies et des sociétés durables et résilientes. La présente déclaration résume le socle scientifique qui servira de base à
l’
action climatique, en
s’appuyant
sur les connaissances actuelles des solutions et des problèmes.

Patrice1633

Patrice1633
MODERATEUR
MODERATEUR

Dieu a pris tant d'année pour former la terre pour crée tant de richesse en elle.
Dieu donne en héritage cette belle terre remplis de richesse, de trésor et une beautée inoui a l'homme, et pourtant regarder de quel facon il la prend et l'entretien ...

Vue du ciel, la terr parais d'un beau bleu avec ces nuages, 
Elle semble si belle suspendu dans le vide, mais elle aa pourtant un système de protection merveilleux ...
Dans l'espace de gros block de roche se déplace a des vitesses tellement grande parfois, et certain de ces roches tombe sur la terre, traversant l'atmosphère de la terre ces roches ne blesse personne en tombant sur la terre mais plutôt elle se désagrège en tombant, faisant une traîner de lumière dans le ciel ... Une étoile filante que nous l'appelons ... Tellement beau à voir quand nous réussissons a en voir une passer ...

La terre se nettoye d'elle meme avec ses pluies rafraîchissante ...
Le gras de chaque animal mort dessant dans le sol et rejoint une nappe de gras qui avec le temps à former du pétrole ...

L'humain n'est pas reconnaissant envers ce beau cadeau qu'il a reçu gratuitement de notre Dieu Jehovah ...
Avec son desir effrénée pour la course de l'argent, ils ont pas pensée a faire des systèmes pour empêcher la pollution avec leur usines, autos, etc et voyez que la pollution fait un effet de serre ...
La terre se réchauffe, fair fondre les glaces polaire et voilà la civilisation qui y vie sera en voie de disparition tres bientot ...

L'homme est en train de briser la planète ...
Mais le Proprietaire a vue ce que ces locataire font avec leur maison, et il c'est promis de jeter dehors ceux qui brisent notre belle maison: "la terre" ...

http://m.wol.jw.org/fr/wol/d/r30/lp-f/1101989210#h=1

https://www.jw.org/fr/

Josué

Josué
Administrateur


ECOLOGIE
Un "appel des consciences" pour le climat
CRÉÉ LE 21/07/2015 / MODIFIÉ LE 21/07/2015 À 18H49

À l'initiative de Nicolas Hulot, le Sommet des consciences a réuni à Paris, mardi 21 juillet, de nombreuses personnalités religieuses, culturelles ou morales. François Hollande lui-même a fait le déplacement et évoqué une « crise de civilisation qui ne dit pas son nom ». Les nombreux orateurs, dont des représentants de toutes les grandes traditions religieuses, ont souligné l'ampleur de la panne de sens à l'origine de l'actuelle crise écologique, non sans insister sur les problèmes éthiques que celle-ci pose. Au terme de cette rencontre, ils ont un adressé un message aux négociateurs de la COP 21, les invitant à réfléchir sur leur rôle personnel et à se poser en leur for intérieur « cette simple question : Why do I care ? » C'est à cette même interrogation que les intervenants au Sommet des consciences se sont efforcés de répondre tout au long de la journée. Avec cette conviction commune que les nécessaires changements extérieurs appellent une conversion intérieure.

Madame, Monsieur,

Réunis à Paris pour un « Sommet des Consciences pour le Climat », organisé à l’initiative de Nicolas Hulot, Envoyé Spécial du Président de la République française pour la protection de la planète, nous souhaitons, par cette lettre, nous adresser à vous de personne à personne, de conscience à conscience.

Par nature, les Conférences sur le Climat permettent d’échanger au plus haut niveau. En cela, elles peuvent permettre de prendre des mesures décisives pour relever le défi climatique. Mais nous savons tous combien ces opportunités se perdent souvent dans la complexité des débats.

La discussion sur les Objectifs du Développement durable qui se tiendra en septembre à New York et les négociations climatiques à Paris en décembre font de 2015 une année capitale pour effectuer des choix essentiels pour l’Humanité.
Les signataires de cette lettre ont la conviction profonde que, pour faire la différence, chacun de nous se doit d’aborder ces défis complexes en s’interrogeant, en conscience sur les positions, les choix qu’il aura à défendre.

Alors que vous vous préparez à venir à Paris, nous souhaitons vous demander de réfléchir à votre rôle personnel, de vous interroger sur ce qui vous a conduit aux fonctions que vous occupez aujourd’hui, et, pour cela, de vous poser, en votre for intérieur, cette simple question : Why do I care ?

Votre réponse sera sans doute très intime. Dans notre monde contemporain, il est rare d’être invité à exprimer ce qui fonde nos choix et oriente nos actes. Nous justifions plus souvent nos décisions en avançant des arguments qui paraissent légitimes : statistiques, données, tous arguments qui parlent rarement au cœur et à l’esprit de nos semblables.

Pour rendre publique cette lettre, et inciter au questionnement individuel chacun d’entre nous, quel que soit son rôle, son investissement, sa mission au regard des négociations à venir, partenaires publics et privés ont organisé « Le Sommet des Consciences pour le Climat » à Paris, le 21 Juillet 2015.

Nombre d’entre nous, intervenants au Sommet, sommes signataires de cette lettre. Chacun d’entre nous s’est livré à cet exercice exigeant d’introspection, consistant à apporter une réponse personnelle et honnête à la question Why do I care, plutôt que des arguments convenus et généraux.

Par votre réponse à « Why do I care », vous contribuerez, aux côtés de millions de personnes à travers le monde, comme récemment le Pape François, à faire du changement climatique et de la protection de notre planète, un enjeu qui concerne personnellement chacun dans ses croyances et ses valeurs.

Nous espérons qu’en répondant à cette question simple, vous aborderez la COP21 non pas simplement en tant que représentant d’un Gouvernement ou d’organisation mais aussi en tant qu’être humain animé par sa propre conscience,
Au terme de tout ceci, nous attendons de vous de recevoir le message d’une personne, d’une conscience, membre de la grande famille humaine, conscient d’avoir la responsabilité de devoir écrire l’Histoire pour ne pas avoir à la subir.




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