Témoins de JEHOVAH VERITE actif


Rejoignez le forum, c’est rapide et facile

Témoins de JEHOVAH VERITE actif
Témoins de JEHOVAH VERITE actif
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Témoins de JEHOVAH VERITE actif

forum des discussions sur la bible ouvert a tous.


Vous n'êtes pas connecté. Connectez-vous ou enregistrez-vous

Le grand rabbin de France, Gilles Bernheim, annonce sa démission

2 participants

Aller en bas  Message [Page 1 sur 1]

Josué

Josué
Administrateur

Le grand rabbin de France, Gilles Bernheim, annonce sa démission
Mis à jour le 11/04/2013 | 13:24 , publié le 11/04/2013 | 13:24
Le grand rabbin de France, Gilles Bernheim, a annoncé sa démission jeudi 11 avril, selon nos informations. Il avait avoué plusieurs plagiats la semaine précédente et reconnu mardi qu'il n'était pas agrégé de philosophie.

Francetv info
http://www.francetvinfo.fr/le-grand-rabbin-de-france-gilles-bernheim-annonce-sa-demission_301181.html#xtor=EPR-51-[alerteinfo]-20130411-[bouton]-[]

Psalmiste

Psalmiste

Le grand rabin qui est 1 menteur... Il n'avait pas du lire les 10 commandements ce pauvre homme !!!

Josué

Josué
Administrateur

Psalmiste a écrit:Le grand rabin qui est 1 menteur... Il n'avait pas du lire les 10 commandements ce pauvre homme !!!
il est accusé de plagiat.

Josué

Josué
Administrateur

Le grand rabbin, le plagiat et la morale du Net
publié le 19/04/2013 à 12:41


Il n'a jamais été si facile de copier, ni de repérer les copieurs.
J’ai été frappée ces dernières semaines par la force symbolique de l’affaire Gilles Bernheim qui a secoué la communauté juive et les milieux universitaires. Si elle reste particulière et relève d'abord de l'égarement d'un homme, elle s'inscrit dans un contexte de banalisation du plagiat.
Les nouvelles technologies n’ont pas inventé l'imposture littéraire mais elles ont donné à l’exercice une toute autre dimension. En multipliant les sources et les possibilités de copier, la toile est devenue le cauchemar des éditeurs et des enseignants. Selon une enquête réalisée à l'Université de Lyon en 2007, 90 % des professeurs estiment avoir été confrontés à l'usage du copier-coller dans les travaux de leurs étudiants. La pratique est aujourd’hui si répandue qu’elle pourrait remettre en cause la légitimité des diplômes. C’est en tous cas le sens de la pétition lancée en novembre 2012 par des universitaires pour réclamer des sanctions afin « que le plagiat, dans les mémoires, les thèses et les publications scientifiques ne puisse discréditer la qualité des formations proposées et de la recherche française. »
A cause technologique, remède technologique. S’il n’a jamais été aussi facile de plagier, il est aussi de plus en plus facile de repérer les tricheurs. Des logiciels spécialisés sont disponibles en ligne et balayent la toile à la recherche des emprunts. Même s'ils ont leurs limites, ils équipent aujourd'hui la plupart des universités des Etats Unis et du Québec, ainsi qu'une minorité en France. Plus simple, Google permet aussi de démasquer l'emprunt. Dans l’affaire Gilles Bernheim, c’est « en lançant quelques phrases sur Google » que des étudiants en philosophie du site Theoria ont découvert que la définition des « temps messianiques » du grand rabbin dans ses entretiens avec le cardinal Barbarin (Le rabbin et le cardinal, éd.Stock), correspondait mot pour mot « à celle que donne Jankélévitch de l’humour » (Quelque part dans l’inachevé) !
Plus que la tromperie, c'est la banalisation du procédé qui frappe aujourd’hui. Alors que le nombre des plagiats augmente, la mauvaise conscience et le sentiment de tricher, eux, diminuent. Une étude américaine de 2010 montre ainsi que la proportion des étudiants considérant que copier sur le web constitue “une tricherie sérieuse” a baissé, passant de 34 % au début des années 2000 à 29 % en 2010. Comme si la pratique du copier-coller ne choquait finalement plus grand monde. Pas même un spécialiste de l’éthique comme Gilles Bernheim.
On est là face à une lame de fond, une évolution en profondeur du processus de création. « La pratique étudiante du plagiat ne doit pas être systématiquement considérée comme une pratique consciente et volontaire de fraude, mais plutôt comme le symptôme, comme un indicateur, d’une évolution sociétale, déterminée par le développement des technologies de l’information et de la communication », note ainsi Daniel Peraya, professeur à l’université de Genève où il a été membre de la commission plagiat-éthique.
La culture du Net fondée sur l’échange, le partage des connaissances et le lien social, a des conséquences profondes sur la construction des savoirs et leur diffusion. Des sanctions sont nécessaires (et il est heureux que le grand rabbin ait finalement quitté ses fonctions), mais elles ne sont pas suffisantes.
Un travail de prévention reste indispensable, pour éduquer les jeunes (et les moins jeunes) à la propriété intellectuelle et aux guillemets, réfléchir ensemble aux enjeux d’une telle banalisation. Des universités créent des formations à l’éthique du numérique, notamment au Québec . En France, l’Académie de Versailles met à disposition de ses enseignants du secondaire des outils pour sensibiliser les élèves. Penser cette évolution de la construction des savoirs, définir une éthique et l’encadrer par des règles, c’est le défi des prochaines années.

A lire sur le sujet :
L'article sur la démission du grand rabbin sur le site de la Vie.
Le blog « Archéologie du copier-coller » de l'universitaire Jean-Noël Darde sur le plagiat dans les facultés françaises. On y trouvera une chronologie de l'affaire Gilles Bernheim.
La tribune sur les "nouveaux faussaires" de Hélène MAUREL-INDART professeure de littérature à la faculté des Lettres de l’Université François-Rabelais à Tours et son blog sur le même sujet.

Contenu sponsorisé



Revenir en haut  Message [Page 1 sur 1]

Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum