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Deux tornades s'abattent sur l'Australie

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chico.
samuel
christelle
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christelle

christelle

Deux tornades s'abattent sur l'Australie


http://www.rtl.be/videos/video/437531.aspx?CategoryID=639

samuel

samuel
Administrateur

impressionnant.

chico.

chico.

samuel a écrit:impressionnant.
le mot est faible. quand la nature se déchaîne
nous voyons la petitesse de l'homme.

Josué

Josué
Administrateur

Tragique inondation en Argentine
Le Point.fr - Publié le 04/04/2013 à 08:20 - Modifié le 04/04/2013 à 08:49
La ville de La Plata, à 60 kilomètres de Buenos Aires, a été noyée sous deux mètres d'eau. Le bilan se monte à des dizaines de victimes.
La ville de La Plata, à 60 kilomètres de Buenos Aires, a été noyée sous deux mètres d'eau dans la nuit de mardi à mercredi, à la suite d'inondations subites qui ont causé la mort de 46 personnes. La nuit précédente, des pluies diluviennes avaient causé la mort d'au moins 8 personnes à Buenos Aires, la capitale. Le gouverneur provincial Daniel Scioli a indiqué que face à la montée des eaux, qui a atteint 2 mètres de haut par endroits, les gens "avaient tenté de se réfugier sur les toits et dans les arbres, mais (que) certains n'y étaient pas parvenus".

Les corps sont apparus au fur et à mesure que les eaux ont commencé à baisser, a ajouté au cours d'une conférence de presse le gouverneur de la province de Buenos Aires, qui englobe La Plata. Le bilan s'est rapidement aggravé mercredi après-midi, passant en moins d'une heure de 25 à 46 morts, et pourrait encore s'alourdir, selon le gouverneur.

400 mm de pluie en deux heures

La moitié de cette agglomération de 900 000 habitants a été inondée et privée de courant mercredi. Des voitures flottaient dans les rues et la ville était partiellement paralysée. Plus de 2 500 personnes ont dû abandonner leurs logements envahis par les eaux et ont été hébergées dans une vingtaine de centres d'accueil temporaires. Des personnes âgées et des mères portant leur enfant dans les bras étaient évacuées à bord de canoës, tirés dans les rues transformées en cours d'eau par des voisins ou des secouristes.

Selon les services météorologiques, il est tombé 400 mm de pluie en deux heures mardi soir, un record pour La Plata. L'eau s'est accumulée dans les parties basses de la ville, située à une dizaine de kilomètres du Rio de la Plata, dans une région marécageuse. Dans le quartier périphérique de Tolosa, plusieurs dizaines de voitures émergeaient à peine de l'eau.

"Ça fait 40 ans que je vis ici et c'est la première fois que je vois ça. J'héberge trois familles là-haut, deux vieux, trois enfants, dont un handicapé ; ce sont des voisins que nous avons accueillis", dit en montrant les étages de sa maison Maximiliano Miceli, affairé à nettoyer sa voiture remplie d'eau, dans le quartier de Tolosa.

À La Plata, importante ville universitaire, les écoles et les services publics ont été fermés. "Ce qui s'est passé à La Plata, c'est du jamais-vu. La moitié de la ville est sans électricité. Il y a des gens sur les toits, dans les arbres, attendant qu'on puisse aller les chercher", a déclaré le vice-ministre argentin de la Sécurité, Sergio Berni.

"Nous sommes arrivés mardi à 15 heures, et nous sommes bloqués ici (à La Plata), on ne nous permet pas d'avancer. Il n'y a pas moyen de sortir", a confié à une radio Vanesa Silletti, recluse dans sa voiture avec son bébé de 10 mois. "La batterie est à plat. Je donne le sein au bébé. Je n'ai rien, on ne peut pas bouger", se désespère-t-elle. Sur les ondes d'une autre radio, l'ancien footballeur Juan Sebastian Veron dit depuis La Plata son angoisse de ne pas voir apparaître certains proches. "Nous sommes coupés du monde", s'inquiète-t-il.

Les habitations précaires particulièrement touchées

À Buenos Aires, 350 000 personnes ont été touchées par les inondations survenues en pleine nuit, mardi entre minuit et 7 heures. Un agent du métro est mort électrocuté dans une station lors d'une opération de pompage. Les habitations précaires ont été particulièrement touchées, et la tempête a également causé une série de coupures de courant, des chutes d'arbres et l'interruption de plusieurs services de transports en commun.

Mercredi, la vie avait repris son cours quasi normal dans la capitale, mais des administrations déploraient des coupures de liaison internet ou du matériel endommagé. De nombreux feux de signalisation étaient en panne.

Le maire de Buenos Aires Mauricio Macri a averti ses administrés que les inondations se reproduiraient. "Ces pluies violentes qui se répètent, affirme-t-il, sont dues au réchauffement climatique."

Si les inondations sont peu fréquentes à La Plata, elles sont plus habituelles à Buenos Aires et dans son agglomération de 13 millions d'habitants, où l'urbanisation le long du Rio de la Plata s'est faite en partie sur des terres inondables. Pour l'architecte Roberto Livingston, les inondations de Buenos Aires et La Plata ont des origines similaires : des villes qui ont été bâties de manière "irresponsable" sans prendre en compte l'hydrographie de la zone.

"L'homme construit et pense dominer la nature. Des gens vivent sur des cours d'eau sans le savoir. Il n'y a pas suffisamment de parcs pour absorber l'eau et le système d'évacuation des eaux de pluie n'est pas en bon état."

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

rouge sang, des personnes réfugiées sur quelques arpents de sable et les flammes toutes proches. Des milliers de personnes ont été contraintes mardi 31 décembre de trouver refuge sur des plages du sud-est de l’Australie pour échapper aux violents incendies qui ravagent cette région très touristique.

Unreal scenes at Bastion Beach in Mallacoota #vicfires #mallacoota#AustraliaFires pic.twitter.com/jIvNA5vmRi
— 10 News First Melbourne (@10NewsFirstMelb) December 31, 2019

Josué

Josué
Administrateur

[size=38]Australie : comment la lutte contre les feux s’organise[/size]

Les incendies continuent de faire rage en Australie, favorisés par une météo extrême. Lundi 30 décembre, un pompier volontaire est mort en combattant les flammes, élevant le bilan à 10 morts depuis septembre. Pour la première fois, l’Australie reçoit une aide internationale pour ces opérations.



  • Amin Guidara, 
  • le 31/12/2019 à 12:05




Deux tornades s'abattent sur l'Australie Pompier-flammes-100-kilometres-Sydney-10-decembre-2019_0_729_486



Un pompier face aux flammes, 100 kilomètres au nord de Sydney, le 10 décembre 2019.[size=12]SAEED KHAN/AFP

[/size]



Avec des températures dépassant les 40 degrés, et des orages accompagnés de vents forts dépassant les 120 kilomètres par heure, la lutte contre les feux de brousse se révèle de plus en plus compliquée en Australie. Un nouvel épisode de chaleur extrême devrait arriver peu après le Nouvel An, avec des températures montant jusqu’à 44 degrés, et les pluies se font attendre.
Désormais, le feu est aux confins de la ville de Melbourne, où environ 100 000 personnes ont été priées de fuir cinq banlieues, lundi 30 décembre dans la soirée, en raison des incendies qui commençaient à se propager, brûlant 40 hectares de prairies.

→ EN IMAGES. 4 000 personnes piégées par les flammes sur des plages australiennes
Sur l’ensemble des régions dévorées par les flammes, environ 3 000 pompiers tentent chaque jour de restreindre les feux, avec l’aide de camions et d’hélicoptères à eau (grues volantes). Parmi eux, 9 sur 10 sont des bénévoles, passant parfois plus de 15 heures sur le front des flammes, le plus souvent à proximité de leurs lieux de vie. Difficile, de fait, de déployer ces forces vives là où le besoin est le plus immédiat.
En plus des pompiers volontaires, l’Australie peut compter sur le soutien de plus de 140 pompiers canadiens, américains et néo-zélandais. Alors que les pompiers australiens se rendaient depuis des années aux États-Unis et au Canada, c’est en l’occurrence la première fois de son histoire que Canberra a demandé la réciprocité à ces pays.

S’attaquer aux feux avant qu’ils se forment


Cette année, les agences de prévention des feux ont pourtant atteint leurs cibles en menant des actions, comme le fait de déclencher des feux préventifs dans les zones à risque. Mais les conditions météorologiques extrêmes ont rendu caduques ces actions de prévention, selon le spécialiste en feux de brousse Cormac Farrel interrogé à ce sujet par le quotidien britannique The Guardian.

Il appelle à faire davantage de prévention alliant nouvelles technologies et savoir ancien. « De nos jours, les connaissances sont aussi utiles que l’eau pour combattre les feux », explique-t-il. « Les applications et les médias sociaux sont maintenant un élément essentiel pour alerter les communautés et coordonner les évacuations. » Selon lui, tout est désormais à repenser en fonction des feux, à commencer par la construction d’immeubles plus résistants aux flammes.

Des coupures budgétaires qui coûtent cher


Dans l’État de la Nouvelle-Galles du Sud, très durement touché par cette crise avec 97 feux dont 43 hors de contrôle, un tiers de la population de koalas de la côte centre nord a été décimé. Or la première ministre de cet État, Gladys Berejiklian, a réduit cette année les budgets d’investissements de deux services de pompiers, de 35 % et 75 % respectivement. Cette décision s’inscrit dans un historique de coupes budgétaires de plus de 125 millions d’euros depuis 2016, ce qui a eu comme effet la réduction d’un quart des zones traitées pour limiter les risques d’incendies.
Depuis octobre, plus de 240 millions de dollars (214 millions d’euros) ont été répertoriés par les compagnies d’assurances. Un montant qui devrait progresser rapidement, si on y ajoute le manque à gagner de dizaines de millions de dollars par jour à Sydney uniquement, selon la firme de conseil SGS Economics.
Le premier ministre australien, Scott Morrison, a annoncé dimanche 29 décembre que tous les pompiers volontaires devraient recevoir une compensation de 300 dollars (268 €) par jour, jusqu’à un maximum de 6 000 dollars s’ils sont mobilisés pour plus de dix jours. Une mesure appliquée jusque-là seulement en Nouvelle-Galles du Sud, et étendue au reste du pays.
En attendant, si Canberra a sagement renoncé aux feux d’artifice du Nouvel An en raison d’une interdiction totale de tout feu sur le Territoire de la capitale australienne, les autorités de Sydney ont décidé de le maintenir, malgré une pétition rassemblant 270 000 signatures demandant son annulation.

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Aux dernières informations il y a eu 18 morts suite aux incendies dans ce pays.

Mikael

Mikael
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millions d'animaux pourraient avoir péri dans les flammes en Australie. Les craintes pour la survie de la biodiversité sont bien réelles.

C'est une zone aussi vaste que le territoire du Danemark ou celui des Pays-Bas : depuis septembre, plus de six millions d'hectares de terrain sont partis en fumée en Australie. Inédits par leur durée et leur intensité, les incendies ravagent tout sur leur passage : pans entiers de forêt, habitations, routes... Et biodiversité. Un bilan provisoire d'écologues de l'Université de Sydney estime ainsi qu'au moins 480 millions de mammifères, oiseaux et reptiles ont déjà succombé aux flammes depuis septembre. "La plupart ont probablement péri directement dans les feux. D'autres ont succombé plus tard à cause du manque de nourriture, d'abri ou de la prédation par les chats sauvages et les renards roux", déclarent les experts dans un communiqué. 
LIRE AUSSI >> Incendies ravageurs : les Australiens s'en prennent à leur Premier ministre 
Une catastrophe humanitaire et écologique, qui pourrait être "bien pire que ce que l'on croit", prévient auprès de L'Express Franck Courchamp, directeur de recherche au CNRS et écologue. "Dans ce décompte, on ne parle ni des amphibiens, ni des insectes, ni des plantes. À terme, le désastre sera colossal". 

Lechercheur



Incendies en Australie : pourquoi c'est grave pour l'homme et la faune


Marion Douzet (La Rédaction), Mis à jour le 06/01/20 15:14


Deux tornades s'abattent sur l'Australie 12800093L'Australie brûle depuis le mois de septembre, mais les incendies redoublent d'ampleur depuis quelques jours. Outre les pertes humaines et les dégâts matériels considérables, les écologues s'inquiètent aussi de l'impact de l'incendie sur la biodiversité du continent.


SOMMAIRE





  • Conséquences sur la biodiversité

  • Les koalas menacés d'extinction

  • Dons et solidarité internationale

  • Cause de ces incendies record

  • Réactions de personnalités





  • De nombreux incendies font rage en Australie depuis septembre 2019. Ces derniers jours, ils se sont encore amplifiés : déjà six millions d'hectares de végétation sont partis en fumée, soit l'équivalent de deux fois la superficie de la Belgique. Plus de 100 000 personnes ont reçu l'ordre d'évacuer leur maison par sécurité. Les feux ont été rebaptisés "The Monster", et ont déjà fait 24 victimes, ainsi que six personnes qui restent portées disparues.

  • Selon les autorités australiennes, le plus inquiétant reste à venir : le Premier ministre australien, Scott Morrison, a estimé publiquement que la situation pourrait se poursuivre pendant "des mois" encore. De même, Gladys Berejklian, Première ministre de Nouvelle-Galles du Sud, a déclaré que "le pire est à venir".

  • Le 5 janvier, les soldats du feu locaux déclaraient sur leur compte Twitter que 136 incendies étaient toujours en cours en Nouvelle-Galles du Sud, dont 69 qui n'étaient pas contenus par les sapeurs-pompiers. Actuellement, les incendies les plus importants du pays sévissent dans cette région du sud-est, mais l'ensemble du pays est concerné.

  • 480 millions d'animaux au moins sont morts, dont 30% des koalas du sud-est du pays. Les experts qualifient de désastre pour la biodiversité et de catastrophe écologique les incendies en cours en Australie.

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

ministre canadien des Affaires étrangères François-Philippe Champagne a annoncé dimanche que d’autres membres du personnel canadien de gestion des incendies se rendront en Australie pour aider les autorités de là-bas à combattre les feux de brousse dévastateurs qui ravagent le pays. 
Publié le 05 janvier 2020 à 19h11



LA PRESSE CANADIENNE
Après avoir rappelé que près de 100 Canadiens avaient déjà été déployés en Australie depuis le 3 décembre, M. Champagne a simplement ajouté « d’autres se rendront bientôt sur place ». 
Il n’en a pas précisé le nombre de ces combattants du feu qui iront là-bas.
« J’ai communiqué avec mon homologue australien pour réaffirmer que nous sommes prêts à offrir une assistance supplémentaire si nécessaire. Lorsque les incendies de forêt se sont propagés dans les collectivités canadiennes, l’Australie a répondu à notre appel à l’aide. Nous sommes fiers de faire de même », a écrit le ministre dans un communiqué de presse. 

Le premier ministre fédéral Justin Trudeau a invité la population canadienne à faire un don au Fonds de secours en cas de catastrophe à l’étranger de la Croix-Rouge. 
« Les feux de brousse ont réduit en cendres des milliers de maisons, détruit des moyens de subsistance et tué énormément d’animaux. Et ils font encore rage. Nos amis en Australie ont besoin de notre aide », a écrit M. Trudeau sur Twitter. 
Le ministre Champagne a aussi invité « les citoyens canadiens qui ont besoin d’une aide consulaire d’urgence » à communiquer avec le Haut-commissariat du Canada en Australie (61 2, [url=tel 4000]6270 4000[/url]) ou avec le Consulat général du Canada à Sydney (61 2, [url=tel-3000]9364-3000[/url]). 
Peu avant Noël, le Centre interservices des incendies de forêt du Canada (CIFFS) avait annoncé qu’un premier groupe de 21 d’employés et pompiers très entraînés provenant de diverses agences avaient quitté le pays le 3 décembre pour un déploiement de 38 jours en Nouvelle-Galles-du-Sud. Ils avaient été rejoints par un autre groupe, le 19 décembre. Un troisième groupe devait quitter le pays le 30 décembre. 
Le CIFFS avait indiqué que le personnel déployé vient de huit provinces et territoires, dont le Québec et l’Ontario. Ils porteront de l’aide dans une variété de domaines comme le commandement, le vol d’appareil, la planification, la logistique et les opérations.

Josué

Josué
Administrateur

[size=39]Incendies : "En Australie, la végétation est comme du kérosène"[/size]
Propos recueillis par Paul Parant,publié le 06/01/2020 à 19:00 , mis à jour à 22:50
 
Deux tornades s'abattent sur l'Australie Des-habitants-de-la-petite-ville-australienne-de-hillville-pres-de-taree-a-350-km-au-nord-de-sydney-tentent-de-defendre-leurs-maisons-contre-l-arrivee-d-un-feu-de-brousse-le-12-novembre-2019_6230840
Des habitants de la petite ville australienne de Hillville, près de Taree, à 350 km au nord de Sydney, tentent de défendre leurs maisons contre l'arrivée d'un feu de brousse, le 12 novembre 2019.
 
afp.com/PETER PARKS

Le chercheur Dominique Morvan prévient que l'extinction des feux en Australie n'est pas pour bientôt. Il s'alarme aussi du risque d'incendie en Corse.

En pleurs, l'écologue français Franck Courchamp raconte : "l'un de mes confrères australiens m'a envoyé un texto pour me dire : 'On leur avait dit...' Cela fait des années que l'on prévient que de telles choses vont se passer, mais personne ne bouge". Mais qu'aurait-on pu faire, exactement, pour empêcher les terribles feux de forêt qui ravagent l'Australie depuis le mois de septembre, réduisant en flammes plus de 5,5 millions d'hectares? Pour mieux comprendre, L'Express a interrogé Dominique Morvan, professeur à Aix-Marseille Université, spécialiste de la physique des feux de forêt. 
L'Express : Pourquoi les incendies en Australie sont-ils aussi dramatiques ? 
Dominique Morvan : Des collègues australiens m'ont confirmé que l'état de sécheresse de la végétation est vraiment exceptionnel. Le stress hydrique y bat des records. C'est le résultat d'un déficit pluviométrique sur les 18 derniers mois, qui a réduit les réserves en eau, ce qui joue hélas sur le long terme. Ajoutez à cela les conditions météo exceptionnelles (en ce moment, il fait 48 degrés à Sydney), et vous avez une situation jamais enregistrée jusqu'ici.  

Les feux australiens sont, sans doute, les plus intenses au monde car la végétation y est très dense, avec une continuité de biomasse très importante du sol (arbustes) jusqu'à des arbres très hauts et fournis (pins, eucalyptus). En pleine chaleur, la végétation est comme du kérosène. La moindre imprudence se transforme en catastrophe. Et l'air chaud transporte des braises qui allument à leur tour d'autres foyers : un même incendie peut générer des dizaines de départs de feu beaucoup plus loin. 

LIRE AUSSI >> "The Monster" : pourquoi les incendies en Australie méritent leur surnom 
Mais c'est hélas loin d'être terminé : habituellement, la situation la plus critique en Australie est la fin de l'été, au mois de février-mars. Là, ça a démarré en septembre ! C'est pourquoi les autorités sont extrêmement pessimistes et préparent la population à une extinction des feux très lointaine.  

Josué

Josué
Administrateur

[size=44]Australie : l’évêque de Sydney invite à prier pour la pluie[/size]
Deux tornades s'abattent sur l'Australie Fire-australia-000_1nh4nr
SAEED KHAN / AFP

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Marzena Devoud | 06 janvier 2020

Les feux de forêt d’une ampleur sans précédent qui dévastent des régions entières de l’Australie depuis plusieurs mois ont fait une 24e victime dimanche et des « dégâts considérables ».

Les pompiers australiens profitaient lundi de quelques précipitations et d’une baisse des températures pour s’attaquer aux feux échappant à tout contrôle qui ravagent actuellement le pays. L’équivalent de la superficie de l’Irlande aurait été détruit par les flammes depuis septembre. Des villes entières ont été évacuées, obligeant leurs habitants à fuir. Tandis que le mercure doit remonter dans les prochains jours, les paroisses de Sydney, capitale d’Australie, ont adopté une nouvelle prière pour la pluie. Écrite par l’archevêque de la ville, Mgr Anthony Fisher, elle a été immédiatement partagée sur les réseaux sociaux :

« Seigneur, en qui nous trouvons la vie et l’être, apporte nous suffisamment de pluie afin que, nourris en nos existences par les biens de la terre, nous puissions rechercher avec plus de confiance encore ce qui nourrit notre éternité. Par Notre Seigneur Jésus-Christ, ton Fils, qui vit et règne avec Toi dans l’unité du Saint-Esprit, maintenant et pour toujours, Amen. »

Josué

Josué
Administrateur

Le chiffre ce montre a 24 morts depuis le début des incendies du mois de Septembre.

Mikael

Mikael
MODERATEUR
MODERATEUR

Projetées dans l'atmosphère, ces particules sont un problème majeur pour la santé des Australiens. Mais elles pourraient aussi refroidir le climat de notre planète.

Les incendies qui ravagent l'Australie depuis le mois de septembre ont déjà calciné plus de 84 000 km² de forêts et de savanes. L'équivalent d'une zone englobant Le Havre, Arras, Reims, Paris, Troyes et Le Mans. Les feux, provoqués par une canicule et une sécheresse d'une intensité jamais observée jusqu'ici sur l'île-continent, projettent dans l'atmosphère des tonnes de gaz et de particules de combustion. Cette inquiétante pollution va non seulement entraîner de sérieux problèmes sanitaires, mais aussi perturber l'environnement local. Il pourrait même modifier temporairement le climat de la planète. 
De nombreuses villes australiennes, dont Canberra et Sydney, étouffent depuis des jours sous les fumées toxiques et leur indice de qualité de l'air ont récemment dépassées ceux des villes les plus polluées au monde. Pour se rendre compte de la gravité de la situation, il suffit de consulter les données de la pollution de l'air dans le monde, par exemple grâce à ce site Internet qui met à jour ces informations en temps réel. Mercredi, l'indice de qualité indiquait un score autour de 30 à Paris, contre plus de 170 à Canberra, 180 à Sydney et... 2140 (!) à Port Macquarie.  

Josué

Josué
Administrateur

[size=48]Australie : le "méga-feu" est sous contrôle, de la pluie enfin attendue
Par LEXPRESS.fr avec AFP ,publié le 13/01/2020 à 07:33 , mis à jour à 08:35

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Deux tornades s'abattent sur l'Australie Des-pompiers-luttent-contre-les-feux-de-forets-a-bargo-au-sud-ouest-de-sydney-le-21-decembre-2019-en-australie_6240426
Liés à une sécheresse particulièrement grave en Australie, ces incendies durent depuis près de trois mois.
 
afp.com/PETER PARKS


Après trois mois de lutte, les pompiers sont parvenus à maîtriser l'immense brasier qui brûlait de manière incontrôlée au sud-est du pays.


L'horizon devrait enfin s'éclaircir sur l'île-continent. Les pompiers australiens ont annoncé avoir réussi ce lundi à maîtriser le plus important "méga-feu" du pays qui était hors de contrôle depuis presque trois mois alors qu'un temps pluvieux est attendu, dans l'État de Nouvelle-Galles du Sud.  
En visite ce lundi dans la zone montagneuse de Gospers, au nord-ouest de la banlieue de Sydney, le chef des pompiers dans les zones rurales de Nouvelle-Galles du Sud, Shane Fitzsimmons, a déclaré qu'"il restait à en finir avec une petite zone" mais que "le pronostic de confinement semble prometteur". 

La pluie attendue


Dans ce parc national, ce "méga-feu" a ravagé une zone trois fois plus grande que le Grand Londres et généré d'autres foyers, détruisant, au total, rien que dans ce secteur, 8000 km2. 

LIRE AUSSI >> Incendies en Australie : les particules fines, nocives pour la santé et le climat 

Alors que les habitants et les autorités continuent ce lundi à faire face à l'ampleur de la catastrophe, les services météorologiques ont annoncé jusqu'à 50 millimètres de pluie pour la semaine prochaine dans certaines régions touchées, un soulagement après des mois de sécheresse prolongée. Des dizaines d'autres feux ont déjà été maîtrisés.  

Mikael

Mikael
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Melbourne (AFP)
Les qualifications de l'Open d'Australie de tennis ont été perturbées mercredi pour la deuxième journée consécutive par la fumée toxique liée aux incendies, mais une baisse des températures fait naître l'espoir d'une arrivée prochaine de fortes pluies.
Un nuage toxique s'est abattu mardi sur Melbourne, où doit débuter lundi ce premier tournoi du Grand Chelem de l'année.
Il est la conséquence des incendies monstres qui dévastent depuis septembre des régions entières du sud et de l'est de l'immense île continent, et qui ont fait 28 morts et entraîné des dégâts écologiques catastrophiques.
La pollution à Melbourne, qui figure habituellement dans le palmarès des villes au monde les plus agréables à vivre, a atteint en début de semaine un niveau qualifié de "dangereux".
Ces mauvaises conditions ont perduré mercredi et les habitants se promenaient avec des masques sur le visage.

En raison d'une mauvaise visibilité, des dizaines de vols ont été annulés à l'aéroport de Melbourne.
Mardi, les organisateurs de l'Open d'Australie avaient maintenu les qualifications mais des joueurs ont été victimes de malaises.
Certains sont tombés à genoux et se sont étouffés, une autre a dû abandonner. Ceux qui ont été contraints de continuer à jouer dans ces conditions ont protesté.
Mercredi matin, l'air avait encore le goût et l'odeur de la fumée ce qui a conduit les organisateurs à suspendre les épreuves de qualification jusqu'à 13h00 locales (02h00 GMT).
Deux courses de chevaux ont été été annulées.
Les niveaux de pollution s'étant légèrement améliorés, les organisateurs de l'Open d'Australie ont décidé de reprendre les matchs mercredi après-midi même si l'atmosphère était encore voilée.

- Un bilan de 28 morts -
Un temps orageux s'estinstallé en fin mercredi d'après-midi, s'accompagnant de fortes précipitations qui ont contraint les joueurs à interrompre leur match.

Lechercheur



Après le feu c'est au tour des inondations.

Mikael

Mikael
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Kangourou (Australie) (AFP)
Après les terribles incendies sur l'île Kangourou qui ont dévasté ce sanctuaire naturel australien, Rick Morris a dû affronter une épreuve supplémentaire en tant qu'agriculteur et se résoudre à enterrer 400 de ses moutons morts dans son exploitation en flammes.
Et encore, "nous comptons parmi ceux qui ont eu de la chance", observe-t-il.
Les gigantesques incendies qui sévissent depuis septembre en Australie ont fait 28 morts, dont deux sur l'île Kangourou dans l'Etat d'Australie-méridionale, et dévoré 10 millions d'hectares soit une superficie supérieure à celle de la Corée du Sud ou du Portugal.
Une bonne partie des vastes étendues brûlées servaient de pâturages à des troupeaux de bovins et d'ovins.

papy

papy

https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/video/2020/01/12/pourquoi-les-incendies-en-australie-sont-ils-si-vastes-et-violents-cette-annee_6025584_4355770.html

Mikael

Mikael
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En Australie, où des feux de forêts continuent de dévorer une grande partie de la côte, de nouveaux phénomènes climatiques inquiétants font leur apparition.
Alors que les incendies qui ravagent le sud-est du pays depuis plusieurs mois ne sont toujours pas totalement sous contrôle malgré le retour de la pluie, l'Australie fait aujourd'hui face à de nouveaux phénomènes climatiques inquiétants.

Josué

Josué
Administrateur

Par Le Parisien avec AFP
Le 25 février 2020 à 08h33


Une étude publiée lundi dans la revue Nature Climate Change affirme que les récents incendies qui ont ravagé l'Australie ont détruit plus d'un cinquième des forêts du pays, alors qu'en moyenne, moins de 2 % des forêts australiennes sont détruites chaque année par le feu.

Entre septembre 2019 et janvier 2020, environ 5,8 millions d'hectares de forêts tempérées ont brûlé en Nouvelle-Galles du Sud et dans l'État de Victoria, soit la saison d'incendies la plus dévastatrice jamais enregistrée. « Au milieu du printemps (austral) 2019, nous avons réalisé qu'une part très importante des forêts de l'est australien pourrait être brûlée en une saison », a commenté Matthias Boer, de la Western Sydney University.

« Ça a été un choc quand on a réalisé que cette saison était en fait complètement aberrante en termes de pourcentage de la partie continentale forestière brûlée », a-t-il indiqué. Et l'étude sous-estime probablement les chiffres, la Tasmanie n'ayant pas été incluse dans les données.

Une sécheresse prolongée en cause


Une autre étude, parue dans la même revue, se penche sur les conditions ayant aggravé les destructions provoquées par les incendies : une sécheresse de plusieurs années sur le bassin du Murray.


Deux tornades s'abattent sur l'Australie 7OTRLL7JO2L33WZIOTGHHZN63MLes koalas font partie des victimes de ces terribles incendies AFP/SAEED KHAN  
Andrew King, de l'université de Melbourne, et ses collègues, ont ainsi étudié un phénomène appelé le dipôle de l'océan Indien (DOI), qui influence directement le niveau des précipitations en Australie notamment. Quand la température de la surface de la mer est plus chaude que la normale dans l'est de l'océan Indien, avec des eaux plus froides à l'ouest, cela provoque habituellement des pluies plus importantes dans le sud-est de l'Australie.

Les chercheurs estiment que la sécheresse subie par la majeure partie de l'Australie depuis 2017 est liée à une baisse de fréquence de ce type d'événements météo en raison du réchauffement de l'ensemble des océans. Ainsi, selon eux, l'hiver austral 2016 a subi des précipitations importantes, liées à un événement DOI, mais depuis, le bassin de Murray a enregistré 12 saisons consécutives de pluies en dessous de la moyenne, soit la plus longue période depuis 1900.

papy

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L'inquiétant retour du phénomène El Niño
Deux tornades s'abattent sur l'Australie C35309efec48c24b
L'Organisation météorologique mondiale a appelé hier les gouvernements à anticiper les conséquences d'El Niño pour "sauver les vies et les moyens de subsistance". Celui-ci fait son grand retour après plusieurs années d'absence. 

Dans le détail. Le phénomène météorologique se caractérise par des températures anormalement chaudes à la surface de l'océan Pacifique. Le thermomètre pourrait alors grimper et les tempêtes se multiplier, causant d'inquiétants dégâts sur les ressources alimentaires et les infrastructures.

Deux tornades s'abattent sur l'Australie 1x1 Aller plus loin. "Problème : cet effet se superpose au réchauffement climatique. Ce dernier a d’ailleurs rendu bien moins visible l’effet 'réfrigérant' de La Niña ces huit dernières années, qui restent parmi les plus chaudes jamais enregistrées", souligne notre journaliste Baptiste Langlois.

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